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Hadith 1950 الحديث
الأهمية: علمنا رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
خطبة الحاجة: إن الحمد لله، نستعينه ونستغفره، ونعوذ به من شرور أنفسنا
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix
et le salut) nous a enseigné l'allocution du besoin (« Khuṭbatu-l-Ḥâjah
») en ces termes : "Certes, la louange est à Allah, nous implorons Son
aide et nous implorons Son Pardon. Et nous cherchons protection auprès
d'Allah contre nos propres maux. |
عن عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه-
قال: علمنا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- خطبة الحاجة: إن الحمد لله،
نستعينه ونستغفره، ونعوذ به من شرور أنفسنا، من يهد الله، فلا مضل له، ومن
يضلل، فلا هادي له، وأشهد أن لا إله إلا الله، وأشهد أن محمدا عبده ورسوله،
" يَا أَيُّهَا النَّاسُ اتَّقُوا رَبَّكُمُ الَّذِي خَلَقَكُمْ مِنْ
نَفْسٍ وَاحِدَةٍ وَخَلَقَ مِنْهَا زَوْجَهَا وَبَثَّ مِنْهُمَا رِجَالًا
كَثِيرًا وَنِسَاءً وَاتَّقُوا اللَّهَ الَّذِي تَسَاءَلُونَ بِهِ والأرحام
إن الله كان عليكم رقيبا} [النساء: 1] , {يا أيها الذين آمنوا اتقوا الله
حق تقاته ولا تموتن إلا وأنتم مسلمون} [آل عمران: 102] , {يا أيها الذين
آمنوا اتقوا الله وقولوا قولا سديدا (70) يصلح لكم أعمالكم ويغفر لكم
ذنوبكم ومن يطع الله ورسوله فقد فاز فوزا عظيما} [الأحزاب:70 - 71].
Abdullah ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée)
a dit : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) nous a
enseigné l'allocution du besoin (« Khuṭbatu-l-Ḥâjah ») en ces termes :
"Certes, la louange est à Allah, nous implorons Son aide et nous
implorons Son Pardon. Et nous cherchons protection auprès d'Allah contre
nos propres maux. Quiconque Allah guide, nul ne peut l'égarer ; et
quiconque Il égare, nul ne peut le guider. Et j'atteste qu'il n'est de
divinité [digne d'adoration] excepté Allah, et que Muḥammad est Son
serviteur et Son Messager. {( Ô, vous les hommes ! Craignez votre
Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son
épouse, et qui de ces deux-là a fait se répandre sur la Terre beaucoup
d'hommes et de femmes. Craignez Allah au Nom duquel vous vous implorez
les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang ! Certes,
Allah vous observe parfaitement. )} [Coran : 4/1], {( Ô, vous qui avez
cru ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en
pleine soumission [musulmans]. )} [Coran : 3/102], {( Ô, vous qui avez
cru ! Craignez Allah et parlez avec droiture, afin qu'Il améliore vos
actions et vous pardonne vos péchés. Et quiconque obéit à Allah et à Son
Messager obtient, certes, une grande réussite. )} [Coran : 33/ 70 -71]."
»
Hadith Explanation بيان الحديث
دل حديث ابن مَسْعُود -رضي الله عنه-
عَلَى مشروعية هذه الخطبة الجامعة لمحامد الله، وطلب عونه، والالتجاء إليه
من الشرور، وتلاوة تلك الآيات الكريمات، وينبغي للإنسان أن يقدمها بين يدي
مخاطبة الناس بالعلم من تعليم الكتاب والسنة، والفقه، وموعظة الناس، فهي لا
تخص النكاح وحده، وإنما هي خطبة لكل حاجة؛ لتحلها البركة، وليكون لها الأثر
الطيب فيما تقدمته، فهي سنَّةٌ مؤكَّدة.
Le hadith rapporté par Ibn Mas'ûd
(qu'Allah l'agrée) prouve que cette allocution riche de sens est
légiférée. Elle comporte les louanges à Allah, la demande de Son
soutien, le fait de chercher refuge auprès de Lui contre tous les maux
et la récitation de ces nobles versets. De plus, il convient que
l'individu la prononce avant de s'entretenir avec les gens à propos de
la science comme lors de l'enseignement du Coran et de la Tradition
prophétique, de la jurisprudence et des exhortations aux gens. En effet,
cette allocution ne se limite pas seulement au mariage mais s'étend à
tout besoin [et est prononcée] en vue d’amener la bénédiction et d'avoir
un bon effet sur les actes qu'elle précède. C'est une tradition
prophétique fortement recommandée. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58060 |
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Hadith 1951 الحديث
الأهمية: إذا خطب أحدكم المرأة، فإن استطاع أن
ينظر إلى ما يدعوه إلى نكاحها فليفعل
Thème: Lorsque l'un d'entre vous demande une
femme en mariage, s'il peut regarder ce qui l'incitera au mariage, qu'il
le fasse ! |
عن جابر بن عبد الله، قال: قال رسول
الله -صلى الله عليه وسلم-: "إذا خطبَ أحدُكم المرأة، فإن استطاع أن ينظر
إلى ما يدعوه إلى نِكاحها فَلْيَفْعَلْ". فخطبتُ جارية فكنت أتَخَبَّأُ
لها، حتى رأيتُ منها ما دَعاني إلى نِكاحها فتزَوجتُها.
Jâbir ibn ʽAbdillah (qu'Allah l'agrée,
lui et son père) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le
salut) a dit : « Lorsque l'un d'entre vous demande une femme en mariage,
s'il peut regarder ce qui l'incitera au mariage, qu'il le fasse ! » J'ai
alors demandé en mariage une jeune fille que je guettais en me cachant
jusqu'à voir ce qui me poussa à la demander en mariage, et ensuite je
l'épousai.
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على استحباب تقديم النظر إلى
التي يُراد نِكاحها، والنظر يباح إلى الوجه والكفين، لأنه يستدل بالوجه على
الجمال أو ضده، وبالكفين على خصوبة البدن أو عدمها، وهذا مذهب الأكثر، ولا
يشترط رضا المرأة بذلك النظر، بل له أن يفعل ذلك في غفلتها، ومن غير تقدم
إعلام كما فعله الصحابي جابر -رضي الله عنه-, وإذا لم يمكنه النظر استحب له
أن يبعث امرأة يثق بها تنظر إليها وتخبره بصفتها, إنما شُرع ذلك لأنه أولى
وأرغب أن يُؤلف بينهما, لأن زواجهما إذا كان بعد معرفة فلا يكون بعدها
غالبا ندامة.
Ce hadith prouve qu'il est recommandé
de regarder au préalable la femme que l'on veut épouser. Le regard qui
est permis concerne le visage et les mains car le visage indique la
beauté ou la laideur, et les mains attestent de la bonne santé du corps
ou sa fragilité. Ceci est l'avis de la majorité des savants. De plus, le
consentement de la femme n'est pas nécessaire pour ce regard. Plutôt, la
personne a le droit de l'observer à son insu, lors d'un de ses moments
d'inattention, et sans annonce préalable comme l'a fait le Compagnon
Jâbir (qu'Allah l'agrée). D'autre part, s'il ne peut la regarder, il lui
est recommandé qu'il envoie une femme en qui il a confiance et que cette
dernière regarde la prétendante et l'informe de ses caractéristiques.
Ceci a été légiféré car cela est plus à même et plus enclin de susciter
[la concorde et] l'union entre eux deux. En effet, généralement, un
mariage contracté après une connaissance n’entraînera pas de regrets. |
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Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58061 |
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Hadith 1952 الحديث
الأهمية: اذهب فانظر إليها، فإنه أجدر أن يؤدم
بينكما
Thème: Pars et va la voir ! Car c'est plus
propice à ce que l'union perdure entre vous. |
عن المغيرة بن شعبة، قال: أتيتُ النبي
-صلى الله عليه وسلم فذكرت له امرأةً أخطِبُها، فقال: «اذهب فانظر إليها،
فإنه أجدرُ أن يُؤدمَ بينكما»، فأتيت امرأة من الأنصار، فخطَبتُها إلى
أبَويها، وأخبرتهما بقول النبي -صلى الله عليه وسلم-، فكأنهما كرِها ذلك،
قال: فسمعت ذلك المرأة، وهي في خِدرها، فقالت: إن كان رسول الله -صلى الله
عليه وسلم- أمرك أن تنظر، فانظر، وإلا فأنشدُك، كأنها أَعْظَمت ذلك، قال:
فنظرتُ إليها فتزوجتُها، فذكر من موافقتها.
Al-Mughîrah ibn Shuʽbah (qu'Allah
l'agrée) relate : « Je me suis rendu chez le Prophète (sur lui la paix
et le salut) et je lui ai parlé d’une femme que j'avais demandé en
mariage, il m’a alors dit : "Pars et va la voir ! Car c'est plus propice
à ce que l'union perdure entre vous." Je me rendis donc chez une femme
[de la tribu] des Anṣâr dans le but de la demander en mariage à ses
parents. Je les ai donc informés de la parole du Prophète (sur lui la
paix et le salut) mais c’est comme si ces derniers n’avaient pas
apprécié cela. La femme entendit mes propos alors qu'elle se trouvait
dans le recoin de sa chambre, elle s'exclama alors : "Si le Messager
d'Allah (sur lui la paix et le salut) t'a ordonné de me voir, alors
regarde-moi ! Sinon, je te supplierai de le faire !" C'est comme si elle
avait considéré cela de la plus haute importance. Alors, je me mis à la
regarder et ensuite je l'épousai après son consentement.
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على استحباب نظرِ الرجلِ إلى
من يريد أن يتزوجها، وأن ذلك أقرب إلى الوفاق والاتفاق بينهما؛ لأنَّ النظر
إليها أولى بالإصلاح وإيقاع الألفة والوفاق بينهما، فيكون تزوجها عن معرفة،
فلا يكون بعده ندامة غالبًا، ولهذا جاء المغيرة -رضي الله عنه- يستشير
النبي -صلى الله عليه وسلم- في نكاح امرأة فأمره بالنظر إليها ليتأكد
التوافق بينهما.
ودل
على أنه يجب قبول ما جاء عن النبي -صلى الله عليه وسلم- دون أدنى حرج؛ لأنه
لا يأمر -صلى الله عليه وسلم- إلا بما فيه خير وصلاح.
Ce hadith prouve qu'il est recommandé
pour l'homme de regarder celle qu'il désire épouser et qu'agir ainsi est
plus à même de susciter la concorde et l'union entre eux deux. En effet,
ce regard est ce qu'il y a de plus opportun pour susciter conciliation,
harmonie et compatibilité entre les époux. Ainsi, leur mariage se fera
en parfaite connaissance de cause et il n'y aura ensuite, généralement,
pas de regrets. Voilà pourquoi, Al-Mughîrah (qu'Allah l'agrée) est venu
solliciter le conseil du Prophète (sur lui la paix et le salut) au sujet
de sa demande en mariage. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui
a alors ordonné de regarder la femme en question afin qu'il s'assurât de
la compatibilité entre eux deux. De plus, ce hadith prouve qu'il est
obligatoire d'accepter ce avec quoi le Prophète (sur lui la paix et le
salut) est venu, sans éprouver la moindre gêne, car il n'ordonne que ce
qui constitue un bien et là où il y a un intérêt. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58062 |
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Hadith 1953 الحديث
الأهمية: إذا ألقى الله في قلب امرئ خطبة امرأة،
فلا بأس أن ينظر إليها
Thème: Lorsqu'Allah met dans le cœur d’un
individu l’envie de demander une femme en mariage, il n'y a alors pas de
mal à ce qu'il la regarde ! |
عن محمد بن مسلمة، قال: خطبت امرأة،
فجعلتُ أتَخَبّأُ لها، حتى نظرتُ إليها في نَخْلٍ لها، فقيل له: أتفعلُ هذا
وأنت صاحب رسول الله -صلى الله عليه وسلم-؟ فقال: سمعت رسول الله -صلى الله
عليه وسلم- يقول: «إذا ألقى الله في قلب امرئ خِطبة امرأة، فلا بأس أن ينظر
إليها».
Muḥammad ibn Maslamah (qu'Allah
l'agrée) relate : « J'ai demandé une femme en mariage et je me suis
caché derrière elle jusqu'à l'avoir vu dans des palmiers qui lui
appartenait. » On lui a alors dit : « Fais-tu cela alors que tu es un
Compagnon du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ? » Il a
répondu : « J'ai entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le
salut) dire : "Lorsqu'Allah met dans le cœur d'un individu l’envie de
demander une femme en mariage, il n'y a alors pas de mal à ce qu'il la
regarde !" »
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على أن محمد بن مسلمة -رضي
الله عنه- أراد خطبة امرأة فكان يتخبأ لها لينظر إليها، فرآه التابعي
فاستغرب هذا الفعل منه، فأخبره بأن فعله هذا استند إلى أمر النبي -صلى الله
عليه وسلم- بأن أحدًا إذا أراد أن يخطب امرأة وجعل الله في قلبه الميل إلى
نكاحها فلينظر إليها، فدل على استحباب النظر الى المخطوبة ولو بغير علمها,
حتى لو اضطر الخاطب إلى أن يتخبأ لها, وهذا إنما أُبيح للحاجة والضرورة.
Le hadith prouve que lorsque Muḥammad
ibn Maslamah (qu'Allah l'agrée) voulut demander une femme en mariage, il
se cacha derrière elle afin de la voir. Un successeur des Compagnons le
vit et s'étonna de son agissement. Muḥammad ibn Maslamah (qu'Allah
l'agrée) l'informa alors que son acte se basait sur un ordre du Prophète
(sur lui la paix et le salut) : Lorsqu'un homme souhaite demander une
femme en mariage et qu'Allah a fait qu'il penche vers l'idée de la
prendre comme épouse, qu'il la regarde. Par conséquent, ce hadith prouve
clairement la recommandation de regarder celle que l'on souhaite
demander en mariage, même si c'est réalisé à son insu. En effet, ceci
n'a été permis que parce que c'est un besoin et une nécessité. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58063 |
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Hadith 1954 الحديث
الأهمية: أعلنوا النكاح
Thème: Annoncez le mariage ! |
عن عامر بن عبد الله بن الزبير، عن
أبيه، أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "أعْلِنُوا النِّكاح".
Âmir ibn 'Abdillah ibn Az-Zubayr
relate, d'après son père, que le Prophète (sur lui la paix et le salut)
a dit : « Annoncez le mariage ! »
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على مشروعية إعلان الزواج
وإشهاره ونشر خبره بين الناس، إظهارًا للسرور وتمييزًا له عن نكاح
السِّرِّ، وضابط الإعلان العرف، ومن وسائل الإعلان الوليمة والإشهاد وتشييع
الزوج وقت الذهاب بزوجته وضرب الدف ونحو ذلك.
Ce hadith indique qu'il est légiféré
d'annoncer le mariage, de le rendre public et de faire circuler
l'information à son sujet parmi les gens afin de manifester de la joie
et de le distinguer du libertinage qui ne se fait qu'en secret. La règle
au sujet de la manière d'annoncer le mariage est fonction de la coutume
des gens. Parmi les moyens d'annoncer le mariage, il y a le [fait
d'organiser un] repas de noces, la présence de témoins, le transport du
mari avec son épouse lors de leur départ, le fait de jouer du tambour («
Ad-Duff »), de faire klaxonner les véhicules, et ce qui y ressemble. |
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[Bon] ← → Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58065 |
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Hadith 1955 الحديث
الأهمية: لا نكاح إلا بولي
Thème: Pas de mariage sans tuteur ! |
عن أبي موسى الأشعري -رضي الله عنه- عن
النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «لا نِكاح إلا بِوَلِيّ».
Abû Mûsâ Al-Ash’arî (qu’Allah l’agrée)
relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Pas de
mariage sans tuteur ! »
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على اعتبار الولي في عقد
النكاح وأنه شرط لصحته، فلا يصح النكاح إلاَّ بولي، يتولى عقد النكاح،
ويشترط في الولي: التكليف، والذكورية، والرشد في معرفة مصالح النكاح،
واتفاق الدين بين الولي والمولى عليها، فمن لم يتَّصف بهذه الصفات فليس
أهلاً للولاية في عقد النكاح، فإن تعسر فوليها السلطان.
Ce hadith indique que l'accord du
tuteur est une condition de la validité du contrat de mariage. Ainsi, le
mariage célébré sans l'accord du tuteur est invalide. Quant au tuteur,
il doit remplir les conditions suivantes : il doit être [religieusement]
responsable, être un homme, être clairvoyant concernant les questions
liées au mariage et être de la même religion que celle qu'il représente.
Celui qui ne possède pas ces caractéristiques ne peut être considéré
comme tuteur pour la conclusion d'un contrat de mariage. Dans le cas où
la situation serait compliquée, le dirigeant (le gouverneur) est le
tuteur [par défaut] de celle qui n'en a pas. |
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Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58066 |
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Hadith 1956 الحديث
الأهمية: أيما امرأة نكحت بغير إذن مواليها،
فنكاحها باطل
Thème: Toute femme qui est mariée sans
l'autorisation de son tuteur, son mariage est nul. |
عن عائشة -رضي الله عنها- مرفوعًا:
«أيُّما امرأةِ نَكَحَت بغير إذن مَواليها، فنِكاحها باطل»، ثلاث مرات «فإن
دخلَ بها فالمهرُ لها بما أصاب منها، فإن تَشاجروا فالسلطان وَلِيُّ مَنْ
لا وَلِيَّ له».
ʽÂ'ishah (qu'Allah l'agrée) relate que
le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit à trois reprises
: « Toute femme qui est mariée sans l'autorisation de son tuteur, son
mariage est nul. Si le mariage a été consommé, elle a le droit à une dot
en contrepartie de la jouissance que l'époux a tirée d'elle. Et en cas
de conflit, le gouverneur est le tuteur de celle qui n'en a pas. »
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث بين النبي -صلى الله عليه
وسلم- اشتراط إذن الولي في صحة النكاح, وأن المرأة إذا تزوجت بغير إذن
وليها, بحيث باشرت عقد النكاح بنفسها, فنكاحها غير صحيح, فإن حصل وطء في
هذا الزواج فُرِّق بين الرجل والمرأة, واستحقت المرأة المهر بذلك الوطء, ثم
بين النبي -صلى الله عليه وسلم- أن الأولياء إذا تنازعوا في تزويج المرأة,
أو اختلفت هي مع أوليائها انتقل أمرها إلى السلطان, وأن السلطان يعتبر ولي
من لا ولي له.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui
la paix et le salut) indique clairement que l'accord du tuteur est une
condition de la validité du mariage et que si une femme se marie sans
l'autorisation de son tuteur, en contractant elle-même son contrat de
mariage, son mariage est invalide. De plus, s'il y a eu une relation
sexuelle lors de ce mariage, l'homme et la femme doivent être séparés.
Toutefois, la femme a quand même le droit à une dot en contrepartie de
la jouissance que l'époux a tirée d'elle. Ensuite, le Prophète (sur lui
la paix et le salut) a souligné que si les tuteurs sont en désaccords
entre eux au sujet du mariage ou bien que la femme diverge avec eux,
alors le litige doit être porté devant le gouverneur qui est considéré,
dans ce cas, comme le tuteur de celle qui n'en a pas. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par
Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58067 |
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Hadith 1957 الحديث
الأهمية: الثيب أحق بنفسها من وليها، والبكر
تستأمر، وإذنها سكوتها
Thème: La femme qui a déjà connu un mariage
consommé a plus de droit sur elle-même que son tuteur. Quant à la
vierge, il faut lui demander son consentement, et celui-ci correspond à
son silence. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال: «الثَّيِّب أحقُّ بنفسها مِن وَلِيِّها، والبِكر
تُسْتَأمَر، وإذْنُها سُكُوتها».
Ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée, lui et
son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : «
La femme qui a déjà connu un mariage consommé a plus de droit sur
elle-même que son tuteur. Quant à la vierge, il faut lui demander son
consentement, et celui-ci correspond à son silence. »
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على أن الثيب أحق بنفسها من
وليها في الإذن بمعنى أنه لا يزوجها حتى تأذن له بالنطق لأنها أحق منه
بالعقد فإن لم ترض فليس للولي مع الثيب أمر, والبكر البالغ يستأذنها وليها
في تزويجها, وإذنها سكوتها, وسكوتها إقرارها ولا يجوز إجبارها.
Ce hadith indique que la femme qui a
déjà connu un mariage consommé a plus de droit sur elle-même que son
tuteur à propos du consentement, en ce sens que son tuteur ne peut la
marier qu'après qu'elle le lui ait permis verbalement. Par contre, en ce
qui concerne la femme vierge pubère, son tuteur doit lui demander la
permission pour la marier. Et son silence vaut consentement car il fait
office d'approbation et il est formellement interdit de la contraindre. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58068 |
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Hadith 1958 الحديث
الأهمية: لا تزوج المرأة المرأة، ولا تزوج المرأة
نفسها، فإن الزانية هي التي تزوج نفسها
Thème: "Une femme ne peut pas marier une
autre femme et une femme ne peut se marier elle-même." En effet, c’est
la fornicatrice qui se marie elle-même. |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لا تُزوِّجُ المرأةُ المرأةَ، ولا تُزوج
المرأةُ نفسَها، فإنَّ الزَّانية هي التي تُزوجُ نفسَها».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
: « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) a dit : "Une femme ne
peut pas marier une autre femme et une femme ne peut se marier
elle-même." En effet, c’est la fornicatrice qui se marie elle-même. »
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على أن المرأة لا يثبت لها
ولاية في النكاح لا لنفسها، ولا لغيرها, وأن النكاح الذي زوّجت فيه المرأةُ
نفسها هو نكاح باطل، وأما قوله: (فإن الزانية هي التي تزوج نفسها) فهو من
كلام أبي هريرة -رضي الله عنه-, ويريد من ذلك أن مباشرة المرأة للعقد من
شأن الزانية فلا ينبغي أن يقع النكاح إلا بولي.
Ce hadith indique que la femme ne
possède pas de tutelle concernant le mariage, ni sur sa propre personne,
ni sur quiconque d’autre. Et le mariage de la femme qui s'est mariée
toute seule est un mariage invalide. Quant à la parole : « En effet,
c’est la fornicatrice qui se marie d’elle-même. » Cette parole est celle
d'Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée). A travers cela, il veut signaler que
la femme qui contracte elle-même son mariage n'est autre que la
fornicatrice. Par conséquent, il ne convient pas que le mariage soit
contracté sans tuteur. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58069 |
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Hadith 1959 الحديث
الأهمية: أن جارية بكرا أتت النبي -صلى الله عليه
وسلم- فذكرت أن أباها زوجها وهي كارهة، فخيرها النبي -صلى الله عليه وسلم-
Thème: Une servante vierge s'est présentée au
Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui a évoqué que son père
l'avait mariée alors qu'elle désapprouvait cela. Le Prophète (sur lui la
paix et le salut) lui a alors donné le choix. |
عن ابن عباس، أن جَاريةً بِكْراً أتَتِ
النبي -صلى الله عليه وسلم- فذكرت «أنَّ أباها زَوَّجَها وهي كارهة،
فَخَيَّرَهَا النبي -صلى الله عليه وسلم-».
Thème: Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et
son père) relate : « Une servante vierge s'est présentée au Prophète
(sur lui la paix et le salut) et lui a évoqué que son père l'avait
mariée alors qu'elle désapprouvait cela. Le Prophète (sur lui la paix et
le salut) lui a alors donné le choix. »
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن شابة صغيرة السن لم
تزل بكارتها بنكاح سابق، جاءت فأخبرت النبي -عليه الصلاة والسلام- أن أباها
أراد أن يزوجها من رجل بغير رضاها ولا إذنها، فخيرها النبي -عليه الصلاة
والسلام- بين أن تبقى تحت ذمة هذا الزوج إنفاذًا لتزويج أبيها، أو تفسخ هذا
النكاح وترده؛ وذلك لأن إذنها معتبر في الشرع، فلا يزوجها الولي إلا بإذنها
ورضاها, ولو كانت بكراً وهي عاقلة بالغة، فلها أن تختار أو ترفض.
والقول
باعتبار رأي البكر البالغة, وعدم جواز إجبارها اختيار اللجنة الدائمة
للبحوث العلمية والإفتاء بالمملكة العربية السعودية.
Ce hadith nous enseigne qu'une jeune
fille qui était encore vierge, car elle ne s'était pas mariée, s'est
présentée au Prophète (sur lui la paix et le salut) et l'a informé du
fait que son père avait voulu la marier avec un homme contre son
consentement et sa volonté. Alors, le Prophète (sur lui la paix et le
salut) lui a donné le choix entre le fait de rester sous la
responsabilité de ce mari afin d'exécuter le mariage de son père ou de
révoquer ce mariage et de le rejeter. Ceci étant dû au fait que, dans la
législation, sa volonté doit être prise en compte. En effet, le tuteur
ne peut la marier sans sa volonté ni son consentement. Et si elle est
vierge, douée de raison et pubère, elle a alors la possibilité de
choisir ou de refuser. L'avis prenant en compte le choix de la vierge
pubère et interdisant de la contraindre est celui choisi par le comité
permanent des recherches scientifiques et de la délivrance des fatwas du
royaume d’Arabie Saoudite. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58070 |
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Hadith 1960 الحديث
الأهمية: أيما عبد تزوج بغير إذن مواليه، فهو
عاهر
Thème: Tout esclave qui se marie sans
l'autorisation de ses maîtres est un débauché. |
عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما-
عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «أَيُّما عَبْدٍ تَزَوَّج بغَيْر إذْن
مَوَالِيهِ، فهو عاهِرٌ».
Jâbir ibn ʽAbdillah (qu'Allah l'agrée,
lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a
dit : « Tout esclave qui se marie sans l'autorisation de ses maîtres est
un débauché. »
Hadith Explanation بيان الحديث
معنى الحديث أن العبد إذا تزوج
بدون إذن سيده فزواجه غير صحيح، وعقده فاسد، وحكمه حكم الزاني,
وبناءً على ذلك يجب فسخ نكاحه، والتفريق بينه وبين من عقد عليها؛ لأن العبد
لا يمكن أن يزوج نفسه.
La signification du hadith est que si
l'esclave se marie sans l'accord de son maître, son mariage est
invalide. Son contrat est caduc et il a le statut de celui qui commet
l'adultère. Par conséquent, il est obligatoire de dissoudre son mariage
et de séparer les protagonistes de ce contrat car l'esclave ne peut se
marier de lui-même. |
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[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par
Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58072 |
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Hadith 1961 الحديث
الأهمية: تزوج النبي -صلى الله عليه وسلم- ميمونة
وهو محرم، وبنى بها وهو حلال، وماتت بسرف
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le
salut) a épousé Maymûnah alors qu'il était en état de sacralisation ; il
consomma le mariage alors qu'il avait quitté l'état de sacralisation ;
et elle mourut à Sarif. |
عن ابن عباس، قال: "تَزَوَّج النبيُّ
-صلى الله عليه وسلم- مَيْمُونَة وهو مُحْرِمٌ، وبَنَى بِها وهو حَلالٌ،
وماتَتْ بِسَرِف".
Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et
son père) relate : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a épousé
Maymûnah alors qu'il était en état de sacralisation ; il consomma le
mariage alors qu'il avait quitté l'état de sacralisation ; et elle
mourut à Sarif. »
Hadith Explanation بيان الحديث
يفيد هذا الحديث الذي رواه ابن عباس
-رضي الله عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- عقَد على أم المؤمنين
ميمونة وهو متلبس بالإحرام, وأنه دخل بها وهو متحلل غير محرم, وأنها -رضي
الله عنها- ماتت بمكان بين مكة والمدينة اسمه سرف, وهو المكان الذي دخل بها
فيه، وبيَّن العلماء أن ما ذكره ابن عباس-رضي الله عنهما- في هذا الحديث
-مِن كون النبي صلى الله عليه وسلم تزوج ميمونة وهو محرم- وَهمٌ منه -رضي
الله عنه-؛ لأنه انفرد برواية ذلك وحده، وخالفه أكثر الصحابة، وممن خالفه
ميمونة وأبو رافع -رضي الله عنهما-، وهما أعلم بالقصة؛ لأنهما المباشران
لها, فقد قال أبو رافع -رضي الله عنه- : "كنتُ السفير بين النبي -صلى الله
عليه وسلم- وميمونة، فتزوَّجها وهو حلال، وبنى بها حلالًا" وكانت أم
المؤمنين ميمونة -رضي الله عنها- تقول: "تزوجني وهو حلال".
ولعل ابن
عباس -رضي الله عنهما- لم يطلع على زواجه -صلى الله عليه وسلم- بميمونة إلا
بعد أن أحرم- صلى الله عليه وسلم-, فظن أنه تزوجها وهو محرم, وحمل بعض أهل
العلم حديث ابن عباس على أنه تزوجها في الحرم وهو حلال.
Ce hadith rapporté par Ibn ʽAbbâs
(qu'Allah l'agrée, lui et son père) enseigne que le Prophète (sur lui la
paix et le salut) contracta son mariage avec la mère des croyants
Maymûnah (qu'Allah l'agrée) alors qu'il était en état de sacralisation
et qu'il consomma le mariage alors qu'il avait quitté cet état de
sacralisation. Par ailleurs, Maymûnah (qu'Allah l'agrée) mourut à un
endroit entre Médine et La Mecque appelé Sarif. C'est à cet endroit que
le Prophète (sur lui la paix et le salut) consomma le mariage. Les
savants ont montré que ce qu’a évoqué Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui
et son père) dans ce hadith, et qui avance que le Prophète (sur lui la
paix et le salut) se maria avec Maymûnah (qu'Allah l'agrée) [alors qu'il
était] en état de sacralisation, est une méprise de sa part (qu’Allah
l’agrée) car sa version de l'évènement est singulière, et parce qu'il a
divergé de la majorité des Compagnons [qui l’ont contredit]. Parmi eux,
on retrouve Maymûnah et Abû Râfi' (qu'Allah les agrée) qui sont plus
connaisseurs des tenants et des aboutissants de cette histoire, car ils
en sont les principaux protagonistes. En effet, Abû Râfi' (qu'Allah
l'agrée) a dit : « J'étais l'intermédiaire entre le Prophète (sur lui la
paix et le salut) et Maymûnah (qu'Allah l'agrée), et il l'épousa et
consomma le mariage alors qu'il avait quitté l'état de désacralisation.
» De plus, la mère des croyants Maymûnah (qu'Allah l'agrée) disait : «
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) m'a épousée alors qu'il était
en état de désacralisation ! » Il se peut qu’Ibn 'Abbâs (qu'Allah
l'agrée, lui et son père) ne fut au courant du mariage du Prophète (sur
lui la paix et le salut) avec Maymûnah (qu'Allah l'agrée) qu'après que
le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) se soit mis en état de
sacralisation, et Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père) pensa
ainsi qu'il l'avait épousé alors qu'il était dans cet état. Par
ailleurs, certains gens de science ont expliqué le hadith de Ibn 'Abbâs
(qu'Allah l'agrée, lui et son père) par le fait que le Prophète (sur lui
la paix et le salut) l'avait épousée sur le territoire sacré alors qu'il
était en état de désacralisation. |
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[Sa chaine de transmission est
authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58073 |
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Hadith 1962 الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
تزوجها وهو حلال
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix
et le salut) l'a épousée alors qu'il était en état de désacralisation. |
عن يَزِيد بن الأصمِّ قال: حدَّثَتْني
مَيْمونَة بنت الحارث -رضي الله عنها- «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
تَزَوَّجها وهو حلال»، قال: «وكانت خالَتي، وخالةَ ابنِ عباس».
Yazîd ibn Al-Aṣṣam a dit : « Maymûnah
bint Al-Ḥârith (qu'Allah l'agrée) m'a relaté que le Messager d'Allah
(sur lui la paix et le salut) l'a épousée alors qu'il était en état de
désacralisation. » Puis, il a dit : « C'était ma tante maternelle et
celle de Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père). »
Hadith Explanation بيان الحديث
ذكر يزيد بن الأصم أن أم المؤمنين
ميمونة بنت الحارث -رضي الله عنها- أخبرته أن رسول الله -صلى الله عليه
وسلم- تزوجها وهو متحلل من إحرامه, فلم يكن أثناء زواجه بها محرمًا بحج أو
عمرة, ثم ذكر قرابته بميمونة -رضي الله عنها- وأنها كانت خالته, كما كانت
خالة ابن عباس -رضي الله عنهما-، مما يدل على قربه من صاحبة القصة، وأنه لم
يكن محرمًا كما قال ابن عباس.
Yazîd Ibn Al Asam évoque que la mère
des croyants Maymûnah Bint Al Hârith (qu'Allah l'agrée) l'avait informé
que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) l'avait épousée
alors qu'il avait quitté son état de sacralisation. Il n'était donc pas
en état de sacralisation d'un Pèlerinage ou d'une 'Umrah lorsqu'il
l'épousa. Puis, il mentionna son lien de parenté avec Maymûnah (qu'Allah
l'agrée) et le fait qu'elle était sa tante maternelle ainsi que celle de
Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père). Et ceci prouve qu'il
était vraiment proche de la protagoniste de cette histoire et que le
Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) n'était certes pas en
état de sacralisation comme l'a dit Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et
son père). |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58074 |
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Hadith 1963 الحديث
الأهمية: رخص رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عام
أوطاس، في المتعة ثلاثا، ثم نهى عنها
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix
et le salut) autorisa, l'année de [la bataille] d'Awṭâss, le mariage
temporaire pendant trois jours, puis il l'interdit. |
عن إياس بن سلمة، عن أبيه، قال:
«رَخَّصَ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عَامَ أَوْطَاسٍ، في المُتْعَة
ثلاثا، ثم نَهَى عنها».
Iyâs ibn Salamah relate de son père
qu'il a dit : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut)
autorisa, l'année de [la bataille] d'Awṭâss, le mariage temporaire
pendant trois jours, puis il l'interdit. »
Hadith Explanation بيان الحديث
سَن الشارع النكاح لقصد الاجتماع
والدوام والألفة وبناء الأسرة, ولذا كان كل قصد أو شرط يخالف هذه الحكمة من
النكاح باطلا, ومن هنا حرم نكاح المتعة، وهو أن يتزوج الرجل المرأة إلى
أجل، وقد وقع الترخيص فيه سنة غزوة أوطاس, وذلك في شوال من عام ثمانية من
الهجرة مدة ثلاثة أيام فقط؛
لداعي الضرورة, ثم حرَّمه النبي -صلى الله عليه وسلم- تحريمًا مؤبدًا؛ لما
فيه من المفاسد، من اختلاط في الأنساب؛ واستئجار للفروج، ومجافاة للذوق
السليم والطبيعة المستقيمة.
Le mariage, tel que le Législateur l'a
établi, a pour objectif l'union durable, l'attachement réciproque [des
mariés] et la fondation d'une famille. Pour cela, toute motivation ou
condition allant à l'encontre de la sagesse du mariage est
obligatoirement nulle et caduque. Et c'est dans cet esprit que le
mariage temporaire, qui est l'union d'un homme et d'une femme pendant
une période déterminée, a été interdit. Toutefois, et devant un cas de
force majeure, ce mariage a été autorisé pendant trois jours l'année de
la bataille d'Awṭâss, plus exactement au mois de Shawwâl de l'an huit de
l'hégire, mais a aussitôt été interdit par le Prophète (sur lui la paix
et le salut) et, cette fois-ci, de manière définitive. En effet, [malgré
les conditions qui ont pu le rendre autorisé un laps de temps très court
], ce mariage présente de nombreux méfaits, tels que l'incertitude de la
filiation, la location consentie des sexes et le fait qu'il éloigne
durablement des appétences naturelles et de la nature saine. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58075 |
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Hadith 1964 الحديث
الأهمية: لعن الله المحلل والمحلل له
Thème: Qu’Allah maudisse celui qui épouse une
femme pour la rendre de nouveau licite à son ancien mari ; et qu'Il
maudisse celui à qui cela profite ! |
عن علي -رضي الله عنه- أن النبي -صلى
الله عليه وسلم- قال: «لَعَنَ اللهُ المُحَلِّل، والمُحَلَّلَ له».
Alî (qu'Allah l'agrée) relate que le
Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Qu’Allah maudisse celui
qui épouse une femme pour la rendre de nouveau licite à son ancien mari
; et qu'Il maudisse celui à qui cela profite ! »
Hadith Explanation بيان الحديث
لما كانت المطلقة ثلاثاً لا تحل لزوجها
الأول حتى ينكحها زوج غيره, ويطأها, فإن البعض قد يلجأ للتحايل على الأحكام
الشرعية, فيتفق مع رجل آخر على أن يتزوج هذه المرأة زواجاً صورياً ثم
يطلقها, ليس بقصد الزواج الشرعي, ولكن بغرض تحليلها للزوج الأول, ولما في
ذلك من التحايل على الشرع, وخسة النفس, وقلة الحمية والمروءة, حرَّم النبي
-صلى الله عليه وسلم- هذا النكاح, ودعا على المحلل والمحلل له بالطرد
والإبعاد من رحمة الله -تعالى-.
La femme répudiée à trois reprises ne
peut plus retrouver son premier mari. Pour cela, il faut qu'elle ait été
mariée à un nouveau mari, puis qu'il l'ait répudiée après que le mariage
ait été consommé. De ce fait, certaines personnes recourent à la ruse en
vue de contourner la législation islamique. Le premier mari, qui a
répudié son épouse [trois fois], se met alors d'accord avec un autre
homme afin qu'il épouse son ex-femme - de façon apparente et non dans le
but de se marier légalement - puis qu'il la divorce afin qu'elle
redevienne licite à son premier mari. Dès lors où c'est une ruse pour
contourner la législation islamique, que cela témoigne de l'infâme
bassesse de la personne ainsi que d'un manque de courage et de dignité
de sa part, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a rendu illicite
ce type de mariage. Aussi, il a invoqué Allah, Exalté soit-Il,
d’éloigner et de bannir de Sa miséricorde quiconque épouse une femme
pour la rendre de nouveau licite à son ancien mari et quiconque à qui
cela profite. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58076 |
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Hadith 1965 الحديث
الأهمية: لا ينكح الزاني المجلود إلا مثله
Thème: Le fornicateur qui a été fouetté ne
peut épouser que sa semblable. |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه-، قال: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لا يَنْكِحُ الزَّاني المَجْلود إلا
مثْلَه».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le
fornicateur qui a été fouetté ne peut épouser que sa semblable. »
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث فيه بيان لنوع من أنواع الأنكحة
الباطلة, وهو نكاح الزاني الذي لم يتب من الزنى؛ وثبت زناه لا يجوز له أن
يتزوج مسلمة عفيفة, إذ لا يُقْدِم على نكاحه من النساء إلاَّ أنثى زانيةٌ
مثله، يُناسب حاله حالها, وهذا الحكم إذا لم يتب من هذا الذنب العظيم, كما
أن الزانية التي ارتكبت هذه الفاحشة لا يجوز للمسلم أن يتزوجها وهي غير
تائبة من الزنى, ووصف الزاني بالمجلود وصف أغلبي؛ لأن الغالب أن من ثبت
زناه جلد, وإلا فالحكم يشمل الزاني الذي لم يجلد, فإن حصل عقد في الحالين
فهو عقد باطل، وقال -تعالى-: (الزاني لا ينكح إلا زانية أو مشركة والزانية
لا ينكحها إلا زان أو مشرك).
Ce hadith indique un certain type de
mariage invalide : le mariage du fornicateur qui ne s'est pas repenti de
l'adultère. En effet, celui dont l'adultère a été confirmé ne peut se
marier avec une musulmane chaste, car seule une femme dont la situation
est comparable à la sienne, une fornicatrice, peut prétendre à épouser
un homme comme lui. Et ce jugement concerne le cas de celui qui ne se
repent pas de cet immense péché. Il en est de même de la fornicatrice
qui a commis cette perversité : il n’est pas permis à un musulman de se
marier avec elle si celle-ci ne se repent pas de son adultère. Par
ailleurs, le fornicateur a été décrit comme fouetté car c'est une
caractéristique prédominante et que, de manière générale, celui dont la
fornication a été confirmée doit être fouetté. Cependant, le jugement
englobe aussi celui qui n'a pas été fouetté. Donc, si un mariage est
contracté dans ces deux situations, alors son contrat sera invalide.
Allah, Exalté soit-Il, a dit : {( Le fornicateur n'épouse qu'une
fornicatrice ou une polythéiste. Et la fornicatrice ne sera épousée que
par un fornicateur ou un polythéiste. )} [Coran : 24/3]. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58077 |
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Hadith 1966 الحديث
الأهمية: لا، حتى يذوق الآخر من عسيلتها ما ذاق
الأول
Thème: Non, pas avant que l'autre ne goûte de
son petit miel ce qu'en a goûté le premier ! |
عن عائشة -رضي الله عنها-، قالت: طلَّق
رجل امرأَته ثلاثا، فَتَزوَّجها رجل، ثم طلَّقها قَبْل أن يَدْخُل بها،
فَأَراد زوجها الأول أن يتزوَّجها، فسُئِل رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
عن ذلك، فقال: «لا، حتى يَذُوَق الآخرُ مِنْ عُسَيْلَتِها ما ذَاقَ
الأوَّل».
ʽÂ'ishah (qu'Allah l'agrée) relate : «
Un homme répudia son épouse à trois reprises ; un autre homme l'épousa
puis la répudia avant de consommer le mariage et son premier mari voulut
alors se remarier avec elle. On interrogea le Messager d'Allah (sur lui
la paix et le salut) à ce sujet et il dit : "Non, pas avant que l'autre
ne goûte de son petit miel ce qu'en a goûté le premier !" »
Hadith Explanation بيان الحديث
جاءت امرأة رفاعة القرظي شاكية حالها
إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-, فأخبرته أنها كانت زوجًا لرفاعة، فبتَّ
طلاقها بالتطليقة الأخيرة، وهي الثالثة من طلقاتها، وأنها تزوجت بعده عبد
الرحمن بن الزَّبِير -بفتح الزاي- فلم يستطع أن يمسها, فطلقها، فَأَراد
زوجها الأول أن يتزوَّجها، فسألت النبي -صلى الله عليه وسلم- عن ذلك, فمنعه
ونهى عنه، وأخبرها بأنه لابد لحل رجوعها إلى رفاعة من أن يطأها زوجها
الأخير.
La femme de Rifâ'ah Al-Quraẓî vint se
plaindre au Prophète (sur lui la paix et le salut). Elle l'informa
qu'elle était l'épouse de Rifâ'ah mais que ce dernier l'avait répudiée
pour la troisième et dernière fois et que son divorce était alors devenu
alors irrévocable. Suite à cela, elle épousa 'Abd ar-Raḥman ibn Az-Zabîr
qui ne pouvait pas avoir de relation sexuelle avec elle. Ce dernier la
répudia et son premier mari voulut se remarier avec elle. Elle
interrogea donc le Prophète (sur lui la paix et le salut) à ce sujet. Il
l'en empêcha et interdit à son premier mari de l'épouser en lui
expliquant que, pour qu'elle devienne licite à Rifâ'ah et qu'il puisse
l'épouser à nouveau, il était impératif que son deuxième mari consomme
son mariage avec elle par un rapport charnel. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58078 |
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Hadith 1967 الحديث
الأهمية: يا بني بياضة أنكحوا أبا هند وأنكحوا
إليه
Thème: Ô Banî Bayâdah ! Mariez vos filles à
Abu Hind et demandez la main de ses filles ! |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه-، أن أبا
هِنْد، حَجَمَ النبي -صلى الله عليه وسلم- في اليَافُوخ، فقال النبي -صلى
الله عليه وسلم-: «يا بَنِي بَيَاضَةَ، أَنْكِحُوا أَبَا هِنْدٍ،
وَانْكِحُوا إلَيْهِ» وقال: «وإنْ كان في شيء مِمَّا تَدَاوُون به خيرٌ
فَالحِجَامة».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
: « Abû Hind fit une saignée au Prophète (sur lui la paix et le salut),
au niveau de la partie frontale de son crâne. Le Prophète (sur lui la
paix et le salut) a alors dit : "Ô Banî Bayâdah ! Mariez vos filles à
Abû Hind et demandez la main de ses filles !" Et il a dit : "Et s'il y a
une chose par laquelle vous vous soignez et dans laquelle il y a un
bien, c'est la saignée !" »
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث فيه أن النبي -صلى الله عليه
وسلم- احتجم عند أبي هند -رضي الله عنه- في رأسه, وهو يدل على عدم اعتبار
الكفاءة لا في النسب، ولا في المهنة؛ وذلك أنَّ النَّبيَّ -صلى الله عليه
وسلم- أمر إحدى قبائل الأنصار، وهم القبيلة القحطانية الأزدية العربية أن
يُنكِحُوا أبا هند، وأن يخطبوا إليه بناته, وهو من موالي بني بياضة
المذكورين، وكان مع ما مسَّه من الرق حجَّامًا، والحجامة عند العرب صناعة
دنيئة, فلم يعتبر الكفاءة في النسب أو المهنة, وتدل النصوص الأخر على
اعتبار الكفاءة في الدين والخلق.
ثم ذكر أن
الحجامة من خير ما يتداوى به المرء.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui
la paix et le salut) se fit faire une saignée (« Ḥijâmah ») au niveau de
la tête chez Abû Hind (qu'Allah l'agrée), [dont c'était le métier]. Ce
récit montre qu'il ne faut pas tenir compte de la filiation ou de la
profession [lors du mariage]. En effet, le Prophète (sur lui la paix et
le salut) ordonna à l'une des tribus des Anṣâr - qui était la tribu
arabe de Qaḥtân Al-Azdiyah - qu'ils mariassent leurs filles à Abû Hind
et qu'ils lui demandassent aussi la main de ses filles alors qu'il était
l'un des esclaves affranchis [de la tribu] des Banî Bayâdah mentionnée.
Et en plus de l'esclavage qui l'avait frappé, il vivait de la pratique
de la Ḥijâmah, qui était aux yeux des Arabes un sous métier. Donc, il ne
faut pas tenir compte de l'adéquation de l’affiliation (la lignée) ni de
celle de la profession (du métier). En effet, d'autres textes indiquent
(et prouvent) qu'il faut plutôt considérer la qualification dans la
religion et le comportement. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le
salut) évoqua que la Ḥijâmah était parmi les meilleurs moyens avec
lequel l'individu pouvait se soigner. |
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[Bon] ← → Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58080 |
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Hadith 1968 الحديث
الأهمية: الولاء لمن ولي النعمة
Thème: Le droit de tutelle revient à
quiconque affranchit ! |
عن عائشة -رضي الله عنها- أنها اشترتْ
بَريرَة مِنْ أُناسٍ من الأنصار واشْتَرَطوا الوَلاء، فقال رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: «الوَلاءُ لِمَنْ وَلِيَ النِّعْمَة»، وخَيَّرَهَا رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- وكان زوْجُها عبْدا، وأهدَتْ لعائشة لحْما، فقال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لو صَنَعْتُم لنا من هذا اللحم»، قالت
عائشة: تُصُدِّقَ به على بَرِيرَة، فقال: «هو لها صدَقة ولنا هديَّة».
‘ishah (qu'Allah l'agrée) relate
qu'elle acheta Barîrah auprès de personnes qui faisaient partie des
Anṣâr mais qui avaient conditionné que le droit de tutelle soit pour
eux. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) dit alors : « Le
droit de tutelle revient à quiconque affranchit ! » De plus, il lui
donna le choix de rester ou non avec son mari qui était encore esclave.
[Un jour] Barîrah offrit à '‘ishah (qu'Allah l'agrée) de la viande.
Alors, le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) dit : « Que
pensez-vous si vous nous faisiez à manger avec ce morceau de viande ? »
'‘ishah (qu'Allah l'agrée) répondit : « C'est une aumône faite à
Barîrah ! » Le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) répondit
alors : « C'est une aumône pour elle et un cadeau pour nous. »
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن أم المؤمنين عائشة -رضي
الله عنها- اشترت بريرة وأعتقتها فأراد أصحابها أن يكون ولاؤها لهم,
فأخبرها -عليه الصلاة والسلام- بأن هذا الشرط
لا يصح، وأن من أنعم بالعتق على العبد يكون ولاؤه له، و وبريرة كانت
زوجة لعبد اسمه مغيث، فلما
تحررت وملكت نفسها خيَّرها
-عليه الصلاة والسلام- بين أن تبقى تحته, أو تفارقه؛ لأنها صارت أعلى منه
رتبة بحريتها، ثم إنه أهدي لها لحم, فأرسلت لعائشة منه, فأراد -عليه الصلاة
والسلام- أن يأكل منه, فأخبرته عائشة -رضي الله عنها- بأنه صدقة أعطيت
لبريرة, وهو -عليه الصلاة والسلام- لا يأكل الصدقة, فأخبرها -عليه الصلاة
والسلام- بأن بريرة ملكته عن طريق الصدقة, وينتقل إلى النبي -عليه الصلاة
والسلام- بطريق الهدية, فيتغير حكمه, ويصير هدية وهبة, فلا يحرم عليه ولا
على أهل بيته.
Ce hadith enseigne que la mère des
croyants, '‘ishah (qu'Allah l'agrée) acheta Barîrah puis l'affranchit.
Ses maîtres voulurent préserver le droit de tutelle alors elle en
informa le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) qui l’informa que
cette condition n'était pas valide et que quiconque affranchissait un
esclave possédait le droit de tutelle. [Par ailleurs] Barîrah était
l’épouse d’un esclave nommé Mughîth. Lorsqu'elle fut affranchie, elle
devint libre de sa personne et le Prophète (sur lui la paix et salut)
lui donna le choix de garder son époux auprès d'elle ou de s'en séparer
car elle avait atteint un niveau social plus élevé que lui du fait de sa
liberté. Ensuite, on offrit un morceau de viande à Barîrah qu'elle
envoya à '‘ishah (qu'Allah l'agrée). Le Messager d'Allah (sur lui la
paix et salut) voulut en manger mais '‘ishah (qu'Allah l'agrée)
l'informa que ce morceau de viande fut offert en aumône à Barîrah et que
lui (sur lui la paix et salut) ne mangeait pas les aumônes. Alors le
Prophète (sur lui la paix et salut) l'informa que Barîrah l'avait obtenu
par la voie d'une aumône mais qu'elle devint pour lui (sur lui la paix
et salut) un cadeau en changeant de main. De ce fait, son statut changea
et devint un cadeau, un don. Ainsi, il ne fut pas illicite pour lui, ni
pour les gens de sa famille [d’en consommer]. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58081 |
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Hadith 1969 الحديث
الأهمية: طلق أيتهما شئت
Thème: Répudie celle que tu veux ! |
عن الضحاك بن فيروز، عن أبيه قال: قلت:
يا رسول الله، إني أسلمت وتحتي أختان؟، قال: «طَلِّق أيتَهُما شِئتَ».
Ad-Dahâk Ibn Fayrûz rapporte d'après
son père (qu'Allah l'agrée, lui et son père) : « J'ai dit : "Ô Messager
d'Allah ! Je suis devenu musulman mais je suis marié à deux sœurs ! - Il
a répondu : Répudie celle que tu veux !" »
Hadith Explanation بيان الحديث
فيروز الديلمي -رضي الله عنه- صحابي من
أهل اليمن أسلم وعنده زوجتان، هما أختان، وقد كان أهل الجاهلية يتزوجون
الأختين معا لا يرون بذلك بأساً، فأمره النبي -صلى الله عليه وسلم- أن
يختار منهما واحدة، لتبقى له زوجة، ويطلق الأخرى؛ لأنَّه لا يجوز الجمع بين
الأختين في الإسلام.
Fayrûz Ad-Daylamî (qu'Allah l'agrée)
est un Compagnon faisant partie des gens du Yémen. Il est entré en Islam
alors qu'il était marié à deux sœurs car, durant la période préislamique
(« Al-Jâhiliyyah »), les gens pouvaient se marier à deux sœurs sans y
voir aucun mal. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a alors
ordonné d'en choisir une des deux afin qu'elle reste son épouse et de
répudier l'autre. Ceci, car l'Islam interdit d'être marié à deux sœurs
en même temps. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58082 |
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Hadith 1970 الحديث
الأهمية: أن غيلان بن سلمة الثقفي أسلم وله عشر
نسوة في الجاهلية، فأسلمن معه، فأمره النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يتخير
أربعًا منهن
Thème: Ghaylân ibn Salamah Ath-Thaqafî s'est
converti et avait, durant la période préislamique (« Al-Jâhiliyyah »),
dix épouses qui acceptèrent l'Islam en même temps que lui. Le Prophète
(sur lui la paix et le salut) lui ordonna d'en choisir quatre parmi
elles. |
عن ابن عمر، أن غَيْلَانَ بن سَلَمَةَ
الثقفي أَسْلَمَ وله عشر نِسْوَةٍ في الجاهلية، فَأَسْلَمْنَ معه، «
فَأَمَرَهُ النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يَتَخَيَّرَ أربعا مِنْهُنَّ».
Ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et
son père) relate : « Ghaylân ibn Salamah Ath-Thaqafî s'est converti et
avait, durant la période préislamique (« Al-Jâhiliyyah »), dix épouses
qui acceptèrent l'Islam en même temps que lui. Le Prophète (sur lui la
paix et le salut) lui ordonna d'en choisir quatre parmi elles. »
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث يبين صورة من صور الأنكحة التي
كانت موجودة في الجاهلية، حيث كان أحدهم يجمع بين أعداد كبيرة من النساء،
ولا يتقيدون بعدد معين, فجاء هذا الصحابي وقد أسلم وكان له عشر نسوة فأسلمن
معه جميعًا، فأمره النبي -عليه الصلاة والسلام- أن يختار منهن أربعًا
ويفارق البواقي؛ لأن الشرع حدد الجمع في النكاح بأربع فقط, وهو إجماع من
المسلمين.
Ce hadith montre l'un des types de
mariage qui avait cours durant la période préislamique, de sorte que
certains avaient un grand nombre d'épouses sous leur autorité et qu'ils
ne se limitaient pas à un nombre précis. Ce Compagnon est donc venu
auprès du Prophète (sur lui la paix et le salut) alors qu'il avait
accepté l'Islam et qu'il possédait dix épouses qui, elles aussi,
s’étaient converties avec lui. Le Prophète (sur lui la paix et le salut)
lui ordonna alors d'en choisir quatre parmi elles et de répudier les
autres. En effet, la législation [islamique] a limité le nombre
d'épouses à quatre, et il y a consensus des musulmans à ce sujet. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58083 |
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Hadith 1971 الحديث
الأهمية: رد النبي -صلى الله عليه وسلم- ابنته
زينب على أبي العاص بن الربيع بعد ست سنين بالنكاح الأول، ولم يحدث نكاحًا
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le
salut) a rendu sa fille Zaynab à Abî Al-'Âṣ ibn Ar-Rabî' six ans après
son premier mariage et il n'a pas établi un nouveau [contrat de]
mariage. |
عن ابن عباس قال: «رَدَّ النبي -صلى
الله عليه وسلم- ابنته زينب على أبي العاص بن الرَّبِيع بَعْدَ سِتّ سِنين
بالنكاح الأول، ولم يُحْدِث نكاحًا».
Ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée, lui et
son père) relate : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a rendu
sa fille Zaynab à Abî Al-'Âṣ ibn Ar-Rabî' six ans après son premier
mariage et il n'a pas établi un nouveau [contrat de] mariage. »
Hadith Explanation بيان الحديث
زينب بنت رسول الله -صلى الله عليه
وسلم- ورضي الله عنها هي أكبر بناته -رضي الله عنهنَّ-، وكانت زوجة لأبي
العاص بن الربيع، فأسلمت، وهاجرت قبل إسلام زوجها وهجرته، فلما أسلم وهاجر
ردَّها رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إليه بعد ست سنين -على هذه
الرواية-, ولم يعقد لهما عقدًا جديدًا, وقد استدل بعض أهل العلم بهذا
الحديث على أن الزوج الكافر إذا لم يسلم في عدة امرأته وانتهت العدة فإن
النكاح لا ينفسخ، وإنما يبقى الخيار للمرأة بعد ذلك, إن شاءت رجعت إليه,
وإن شاءت تزوجت غيره, وجمهور الفقهاء على أن النكاح ينفسخ في هذه الصورة،
واستدلوا بأحاديث أخرى, وقالوا: إن زينب لما أسلمت وبقي زوجها على الكفر لم
يفرق بينهما -صلى الله عليه وسلم- إذ لم يكن قد نزل تحريم نكاح المسلمة على
الكافر، فلما نزل قوله -تعالى-: {لا هن حل لهم ولا هم يحلون لهن}
[الممتحنة: 10] الآية، أمر النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تعتد، فوصل أبو
العاص مسلمًا قبل انقضاء العدة، فقررها النبي -صلى الله عليه وسلم- بالنكاح
الأول، فيندفع الإشكال الموجود في الحديث.
وفتوى
اللجنة الدائمة على مذهب جمهور العلماء، ونص الفتوى:
(أ- إذا أسلم الزوجان الكافران معا فهما
على زواجهما؛ لأن الكفار كانوا يسلمون هم وزوجاتهم على عهد النبي -صلى الله
عليه وسلم- فيقرهم على زواجهم. ب- وإن أسلم أحدهما فقط فرق بينهما، وانتظر
فإن أسلم الآخر في العدة فهما على زواجهما، وإن انتهت العدة قبل أن يسلم
الآخر فقد انتهت عصمة الزواج بينهما؛ لقول الله -تعالى-: {فَإِنْ
عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَاتٍ فَلَا تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الْكُفَّارِ لَا
هُنَّ حِلٌّ لَهُمْ وَلَا هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ} إلى قوله: {وَلَا
تُمْسِكُوا بِعِصَمِ الْكَوَافِرِ}).
Zaynab (qu'Allah l'agrée) la fille du
Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était la plus grande de
ses filles (qu’Allah les agrée). Elle était l’épouse d’Abî Al-‘Âṣ ibn
ar-Rabî’. Elle s’est convertie et a émigré avant la conversion à l’Islam
de son époux et son émigration. Et quand il s’est converti et a émigré,
le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui a rendu son épouse
après six années - selon cette version - sans qu'un nouveau mariage ne
soit contracté. Et certaines personnes de science ont tiré argument de
ce hadith pour avancer que le mariage du mécréant qui ne se convertit
pas dans la période de viduité de sa femme peut-être dissout dès que
celle-ci se termine. En fait, le choix appartient à la femme : soit, si
elle le souhaite, elle revient à lui ; soit, si elle le souhaite, elle
se marie avec quelqu’un d’autre. Et l’ensemble des jurisconsultes
considèrent alors que, dans ce cas-là, le mariage n’est pas révocable.
Pour cela, ils ont tiré argument d’autres hadiths et ont dit : « Lorsque
Zaynab s’est convertie et que son mari est resté dans la mécréance, le
Prophète (sur lui la paix et le salut) ne les a pas séparés puisque
l’interdiction du mariage de la musulmane et du mécréant n’avait pas
encore été révélé. Mais, lorsque Sa parole est descendue : {( Elles ne
sont pas licites pour eux et ils ne sont pas licites pour elles )}
[Coran : 60/10], le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné
qu’elle compte sa période. Toutefois, comme Abû Al-‘Âṣ est devenu
musulman avant la fin de la période de viduité de celle-ci, le Prophète
(sur lui la paix et le salut) a entériné son premier [contrat de]
mariage et, de ce fait, le problème soulevé par le récit a été levé. Et
l'avis juridique délivré par le comité permanent, dont le texte est cité
ci-après, correspond à ce sur quoi sont la majorité des savants. Il dit
: « a - Si les deux époux mécréants se convertissent en même temps à
l'Islam, l'acte de mariage qu'ils ont contracté avant l'Islam reste
valable. Car, au temps du Prophète (sur lui la paix et le salut),
lorsque les mécréants se convertissaient à l’Islam avec leurs épouses,
il entérinait leur mariage. b - Si seulement l’un d’entre eux se
convertissait, il les séparait et attendait. Si l’autre se convertissait
au cours de la période de viduité, ils restaient sur leur premier acte
de mariage. Mais si la période se terminait avant que l’autre ne se
convertisse, l'inviolabilité du [contrat de] mariage entre eux prenait
fin, du fait de la parole d’Allah, Exalté soit-Il : {( Et si vous
apprenez d’elles qu’elles sont croyantes, alors ne les renvoyez pas aux
mécréants. En effet, elles ne sont pas licites pour eux et ils ne sont
pas licites pour elles )} jusqu’à Sa parole : {( Et ne gardez pas de
liens conjugaux avec les mécréantes. )}. [Coran : 60/10]. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Khuzaymah dans : «
At-Tawḥîd » - Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté
par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58084 |
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Hadith 1972 الحديث
الأهمية: ملعون من أتى امرأته في دبرها
Thème: Est maudit celui qui sodomise sa femme
! |
عن أبي هريرة، قال: قال رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: «ملعون من أتى امرأته في دُبُرِها».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Est
maudit celui qui sodomise sa femme ! »
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث الوعيد الشديد لمن يجامع
زوجته في دبرها؛ حيث يترتب على ذلك الطرد من رحمة الله -تعالى-، وهذا دليل
على أنه كبيرة من كبائر الذنوب فلا يحل لمسلم أن يفعله.
Dans ce hadith, il y a une sévère
menace à l'égard de quiconque a des rapports conjugaux avec son épouse
par l'anus. En effet, la sodomie entraîne le bannissement de l'individu
de la miséricorde d'Allah, Exalté soit-Il. C'est une preuve que cet acte
fait partie des grands péchés et que le musulman n'a strictement pas le
droit de s'y adonner. |
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[Bon] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58090 |
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Hadith 1973 الحديث
الأهمية: لا ينظر الله إلى رجل أتى رجلا أو امرأة
في دبر
Thème: Allah ne regardera pas la personne qui
sodomise un homme ou une femme. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- قال: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لا ينظر الله إلى رجل أَتَى رجلًا أو
امرأةً في دُبُرٍ».
Abdullah ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée,
lui et son père) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le
salut) a dit : « Allah ne regardera pas la personne qui sodomise un
homme ou une femme. »
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث يدل على حرمة من أتى رجلًا بحيث
فعل اللواط وهو إتيانه من دبره، وكذلك من يأتي امرأة في دبرها سواء كانت
زوجته أو غيرها، فعقوبتهما أن الله لا ينظر إليهما نظر شفقة ورحمة ورأفة،
وذلك لوقوعهما في كبيرة من كبائر الذنوب، ولما في فعلهما هذا من المفاسد
العظيمة.
Ce hadith prouve l'interdiction de
commettre l’acte des homosexuels [appelés « Al-Lawwâṭ », du nom du
peuple de Lûṭ (sur lui la paix), et qui pratiquaient la sodomie]. Il en
est de même de quiconque sodomise une femme, qu'elle soit son épouse ou
non. Leur châtiment sera qu'Allah ne les regardera pas avec un regard de
compassion, de miséricorde et de bienveillance. Ceci, car ils auront
commis un péché parmi les grands péchés et que leur acte fait partie des
plus dégradantes des choses. |
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[Authentique] ← → Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté
par An-Nassâ'î]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58091 |
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Hadith 1974 الحديث
الأهمية: أن تطعمها إذا طعمت، وتكسوها إذا اكتسيت
-أو اكتسبت- ولا تضرب الوجه، ولا تقبح، ولا تهجر إلا في البيت
Thème: Ô Messager d'Allah ! Quel est le droit
de nos épouses sur nous ? - Il répondit : Que tu la nourrisses lorsque
tu manges, que tu la vêtisses lorsque tu te vêtis, que tu ne la frappes
pas au visage, que tu ne l'insultes pas et que tu ne te détournes d'elle
qu’au foyer ! |
عن حكيم بن معاوية القشيري، عن أبيه،
قال: قلت: يا رسول الله، ما حَقُّ زوجة أحَدِنَا عليه؟، قال: «أن
تُطْعِمَهَا إذا طَعِمْتَ، وَتَكْسُوَهَا إِذَا اكْتَسَيْتَ -أو
اكْتَسَبْتَ- ولا تضرب الوجه، ولا تُقَبِّحْ، ولا تَهْجُرْ إلا في البيت».
Ḥakîm ibn Mu'âwiyah Al-Qushayrî relate
d'après son père : « J'ai demandé : "Ô Messager d'Allah ! Quel est le
droit de nos épouses sur nous ? - Il répondit : Que tu la nourrisses
lorsque tu manges, que tu la vêtisses lorsque tu te vêtis, que tu ne la
frappes pas au visage, que tu ne l'insultes pas et que tu ne te
détournes d'elle qu’au foyer !" »
Hadith Explanation بيان الحديث
سأل معاوية القشيري -رضي الله عنه- رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- عن الحقوق الواجبة للزوجة, فبين له أن الواجب من
ذلك إطعامها وكسوتها, بقدر سعته وطاقته, ثم نهاه عن ضرب الزوجة في الوجه,
وعن سبها وشتمها, وعن هجرها إلا في البيت, فلا يكون هجره لها -إن أراد
عقوبتها- إلا في المضجع, ولا يتحول عنها إلى دار أخرى, ولا يحولها إلى دار
أخرى.
Mu'âwiyah Al-Qushayrî (qu'Allah
l'agrée) interrogea le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) au
sujet des droits obligatoires de l'épouse. Il lui expliqua alors que ses
obligations à l'égard de son épouse consistaient à la nourrir et la
vêtir selon ses moyens et sa capacité ; puis, il lui a interdit de la
frapper au visage, de l'insulter, de l'injurier et de s'éloigner d'elle
ailleurs que dans la maison. Il ne s'écartera donc d'elle - pour la
punir - que dans le lit conjugal. Ni il ne la quittera pour élire
domicile autre part, ni il ne la chassera vers une autre maison. |
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[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58093 |
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Hadith 1975 الحديث
الأهمية: كانت اليهود تقول: إذا جامعها من ورائها
جاء الولد أحول، فنزلت: {نساؤكم حرث لكم فأتوا حرثكم أنى شئتم}
Thème: Les juifs disaient : "Si l'homme
pénètre le vagin de son épouse par derrière, l'enfant naîtra avec un
strabisme !", suite à quoi fût révélé : {( Vos femmes sont pour vous [à
l’image] d’un champ qui vous appartient. Allez à votre champ comme vous
le voulez…)} |
عن جابر -رضي الله عنه- قال: "كانت
اليهود تقول: إذا جَامَعَها مِن وَرَائِها جاء الولد أَحْوَلَ، فنزلت:
{نِسَاؤُكُمْ حَرْثٌ لَكُمْ فَأْتُوا حَرْثَكُمْ أَنَّى شِئْتُمْ}،
[البقرة: 223]".
Jâbir (qu'Allah l'agrée) relate : «
Les juifs disaient : "Si l'homme pénètre le vagin de son épouse par
derrière, l'enfant naîtra avec un strabisme !", suite à quoi fût révélé
: {( Vos femmes sont pour vous [à l’image] d’un champ qui vous
appartient. Allez à votre champ comme vous le voulez…)} [Coran : 2/223].
Hadith Explanation بيان الحديث
كان اليهود يضيِّقون في هيئة الجماع، من
غير استنادٍ إلى علم، وكان الأوس والخزرج يأخذون عنهم أقوالهم وأحوالهم؛
لأنَّهم أهل كتاب، وكان من جملة افتراء اليهود قولهم: إذا أتى الرجل امرأته
من دبرها في قبلها، كان الولد المقدر من ذلك الجِماع أحول، فأنزل الله
-تعالى-: (نِسَاؤُكُمْ حَرْثٌ لَكُمْ فَأْتُوا حَرْثَكُمْ أَنَّى شِئْتُم).
تكذيباً لهم، وبياناً بأن الله أباح ذلك بشرط أن يكون في القبل.
Les juifs avaient une vision étriquée
et sans fondement sur la manière dont se déroule un coït. Les tribus des
Aws et des Khazraj avaient, quant à eux, tendance à les écouter et les
imiter, tout gens du Livre qu'ils étaient. Parmi le lot d'inepties que
les juifs soutenaient : « Si un homme pénètre le vagin de son épouse par
derrière, l'enfant qui naîtra de ce rapport aura un strabisme ! ».
Allah, Exalté soit-Il, révéla alors le verset suivant : {( Vos femmes
sont pour vous [à l’image] d’un champ qui vous appartient. Allez à votre
champ comme vous le voulez…)} [Coran : 2/223] ; le but étant de les
démentir et d'expliquer que c'était tout à fait permis, à condition que
la pénétration se fasse par le vagin. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58097 |
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Hadith 1976 الحديث
الأهمية: إذا دعا الرجل امرأته إلى فراشه فأبت
فبات غضبان عليها لعنتها الملائكة حتى تصبح
Thème: Lorsqu'un homme invite sa femme à
rejoindre sa couche, qu'elle se refuse à lui et qu'il passe ainsi la
nuit en étant en colère contre elle, les Anges la maudissent jusqu'au
matin. |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه-، قال: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إذا دعا الرجل امرأته إلى فراشه فَأَبَتْ
فَبَاتَ غَضْبَانَ عليها لَعَنَتْهَا الملائكة حتى تصبح».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : «
Lorsqu'un homme invite sa femme à rejoindre sa couche, qu'elle se refuse
à lui et qu'il passe ainsi la nuit en étant en colère contre elle, les
Anges la maudissent jusqu'au matin. »
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث دلالة أنَّ على المرأة
إذا دعاها الرجل إلى حاجته في الجماع أن تجيبه، وإلا عرضت نفسها للعن
الملائكة، لكن هذا مقيدٌ بما إذا غضب الزوج كما ورد في رواية البخاري، أما
إذا رضي بذلك فلا بأس، وكذلك إذا كان هناك عذر شرعي كما لو كانت مريضة لا
تستطيع معاشرته أو كان عليها عذر يمنعها من الحضور إلى فراشه فهذا لا بأس
به، وإلا فإنه يجب عليها أن تحضر وأن تجيبه وإذا كان هذا في حق الزوج على
الزوجة فكذلك ينبغي للزوج إذا رأى من أهله أنهم يريدون التمتع فإنه ينبغي
أن يجيبهم ليعاشرها كما تعاشره فإن الله -تعالى- قال: (وعاشروهن بالمعروف).
Ce récit indique que si la femme est
appelée par son mari afin de satisfaire ses besoins charnels, elle doit
lui répondre ou elle s'expose à la malédiction des Anges. Cependant,
cela ne concerne que le cas où le mari est en colère, comme cela a été
rapporté dans la version d’Al-Bukhârî. Par contre, si celui-ci est
satisfait de la situation, il n'y a pas de mal. De plus, s'il y a une
excuse légale comme le fait que l'épouse soit malade et ne puisse
s'acquitter du droit charnel de son mari, ou bien si elle est excusée du
fait qu'elle ne puisse se présenter à sa couche, alors dans ce cas
encore, il n'y a pas de mal. Cependant, dans le cas contraire, l'épouse
doit obligatoirement se présenter à son mari et répondre à ses attentes.
Par ailleurs, de la même façon que le mari à des droits [à faire valoir
devant] son épouse, il convient aussi que celui-ci réponde à sa femme si
elle le désire ; tout comme elle répond dans le cas inverse. En effet,
Allah a dit : {( Et comportez-vous convenablement envers elles ! )}
[Coran : 4/19]. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58098 |
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Hadith 1977 الحديث
الأهمية: لعن النبي -صلى الله عليه وسلم- الواصلة
والمستوصلة، والواشمة والمستوشمة
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le
salut) a maudit celle qui pose des rajouts [aux cheveux] et celle qui
demande qu'on les lui pose, de même que celle qui tatoue et celle qui
demande à ce qu'on la tatoue. |
عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما-
قال: «لعن النبي -صلى الله عليه وسلم- الوَاصِلَةَ والمُسْتَوْصِلَةَ،
والوَاشِمَةَ والمُسْتَوشِمَةَ».
Abdullah ibn 'Umar (qu’Allah l’agrée,
lui et son père) a dit : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a
maudit celle qui pose des rajouts [aux cheveux] et celle qui demande
qu'on les lui pose, de même que celle qui tatoue et celle qui demande à
ce qu'on la tatoue. »
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث دلَّ على تحريم وصل المرأة شعرها
بشعرٍ آخر، وكذلك تحريم الوشم، طلبا للزينة والجمال، لأنَّ هذه
الأعمال من كبائر الذنوب؛ لما فيها من الغش والتشبه باليهود، وكذلك الوشم
لما فيه من تغيير خلق الله -تعالى-؛ لأنهم أول من فعل الوصل، وعليه فالفاعل
لهذه الأمور والمفعول به يشملهما اللعن.
Ce hadith indique qu'il est interdit à
la femme de mettre des rajouts à ses cheveux ainsi que de se tatouer,
cherchant par-là à s'orner d'une parure et à s'embellir. De tels actes
font partie des grands péchés vu ce qu'ils comportent de tromperie et de
ressemblance aux [œuvres des] juifs. Il en est de même du tatouage étant
donné que c'est une altération de la création d'Allah, Exalté soit-Il.
En effet, les juifs sont les premiers à avoir accompli le rajout de
cheveux. Par conséquent, celui qui fait ces actes et celui qui demande
qu'on les lui fasse sont tous les deux concernés par la malédiction. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58099 |
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Hadith 1978 الحديث
الأهمية: لقد هممت أن أنهى عن الغيلة، فنظرت في
الروم وفارس، فإذا هم يغيلون أولادهم، فلا يضر أولادهم ذلك شيئًا
Thème: J'ai songé à interdire les rapports
sexuels avec la femme qui allaite. J'ai alors observé les Byzantins et
les Perses, et j'ai constaté qu'ils avaient des rapports sexuels dans
ces situations et que cela ne nuisait en rien à leurs enfants. |
عن جُذَامَةَ بنت وهب، أخت عكاشة، قالت:
حَضَرْتُ رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، في أناس وهو يقول: «لقد هَمَمْتُ
أن أنهى عن الْغِيلَةِ، فَنَظَرْتُ في الروم وفارس، فإذا هم يُغِيلُونَ
أولادهم، فلا يضر أولادهم ذلك شيئا»، ثم سألوه عن الْعَزْلِ؟ فقال رسول
الله -صلى الله عليه وسلم-: «ذلك الْوَأْدُ الخفي»، زاد عبيد الله في
حديثه: عن المقرئ، وهي: {وَإِذَا الْمَوْءُودَةُ سُئِلَتْ}.
Judhâmah Bint Wahb, la soeur de
'Ukâshah, relate : « J'étais là lorsque le Messager d'Allah (sur lui la
paix et le salut) alors qu'il était parmi des gens a dit : « J'ai songé
à interdire les rapports sexuels avec la femme qui allaite. J'ai alors
observé les Byzantins et les Perses, et j'ai constaté qu'ils avaient des
rapports sexuels dans ces situations et que cela ne nuisait en rien à
leurs enfants. » Puis, les gens l'interrogèrent au sujet du retrait lors
du coït (« Al-'Azl »). Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut)
répondit alors : "C'est une manière discrète d'enterrer les filles
vivantes !" Dans son hadith, 'Ubaydullah ajouta d'après Al-Muqrî`, il
s'agit de : {( Et lorsqu'on demandera à la fillette enterrée vivante. )}
[Coran : 81/8].
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أنَّ النبي -صلى الله عليه
وسلم- أراد أن ينهى الزوج عن قرب زوجته وجماعها أثناء الرضاع؛ لما اشتهر
عند العرب أنه يضرّ بالولد، ثم رجع عن ذلك حين تحقق عنده عدم الضرر في بعض
الناس كفارس والروم، ثم سئل عن الزوج الذي يُنزل منيَّه خارج الفرج فشبَّه
هذا العمل بعمل أهل الجاهلية الذين كانوا يدفنون بناتهم وهنَّ أحياء،
والفرق بين العملين أنّ الأول يُعمل خفية، والثاني علانية.
Ce hadith enseigne que le Prophète
(sur lui la paix et le salut) a voulu interdire au mari de s'approcher
de son épouse et d'avoir des rapports sexuels avec elle durant
l'allaitement car les Arabes de l'époque disaient que cela nuisait à
l'enfant. Puis, il revint sur cela et s'abstint de l'interdire lorsqu'il
réalisa que cette pratique ne nuisait pas aux enfants des Perses et des
Byzantins. Ensuite, il fut questionné au sujet du mari qui éjacule en
dehors du vagin, et il compara cet acte à celui des gens de la période
préislamique (« Al-Jâhiliyyah ») qui enterraient leurs filles vivantes.
En effet, la différence entre ces deux actes est que le premier
s'effectue de manière discrète tandis que le second s'effectue de façon
ouverte, sans dissimulation. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58100 |
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Hadith 1979 الحديث
الأهمية: إن اليهود تحدث أن العزل موءودة الصغرى
قال: «كذبت يهود لو أراد الله أن يخلقه ما استطعت أن تصرفه»
Thème: Certes, les juifs disent que le
retrait lors du coït (« Al-'Azl ») c'est le petit enterrement des filles
vivantes. Il a dit : "Les juifs ont menti ! Si Allah voulait créer quoi
que ce soit, ils n'auraient pu L'en détourner !" |
عن أبي سعيد الخدري، أن رجلًا قال: يا
رسول الله، إن لي جارية وأنا أَعْزِلُ عنها وأنا أكره أن تحمل، وأنا أريد
ما يريد الرجال، وإن اليهود تحدث أن العَزْلَ المَوْؤُودَةُ الصغرى قال:
«كَذَبَتْ يَهُودُ لو أراد الله أَنْ يَخْلُقَهُ مَا اسْتَطَعْتَ أَنْ
تَصْرِفَهُ».
Abû Sa'îd Al-Khudrî (qu'Allah l'agrée)
relate : « Un homme a dit : "Ô Messager d'Allah ! J'ai une servante et
je me retire d'elle [au moment de l'éjaculation] car je répugne à ce
qu'elle tombe enceinte. Mais je désire ce que les hommes désirent et les
juifs racontent que le retrait [au moment de l'éjaculation] c'est le
petit enterrement des filles vivantes. Il a dit : "Les juifs ont menti !
Si Allah voulait créer quoi que ce soit, rien ne pourrait Le détourner.
" »
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث إبطال لما زعمته اليهود
من أنَّ العزل لا يُتصور معه الحمل أصلاً، وجعلوه بمنزلة قطع النسل بالوأد،
فأكذبهم النبي -صلى الله عليه وسلم-، وأخبر أنَّه لا يُمنع الحمل إذا شاء
الله خلقه، وإذا لم يُرد خلقه، لم تكن وأدًا حقيقة، ولهذا أجاز لهذا
الصحابي العزل عن جاريته وَرَدَّ دعوى اليهود.
Ce récit invalide ce que les juifs ont
prétendu concernant le fait que le retrait [au moment de l'éjaculation]
empêchait catégoriquement la grossesse. Ils ont de ce fait assimilé cet
acte à la rupture de la lignée par le biais de l'enterrement vivant des
jeunes filles [au temps de la période préislamique]. Mais, le Prophète
(sur lui la paix et le salut) les a déclarés menteurs et a informé que
cet acte n'empêche pas la grossesse si Allah souhaite créer quoique ce
soit. Et s'Il ne souhaite rien créer, cela n'est pas réellement synonyme
d'enterrement vivant de la jeune fille. Voilà pourquoi, il a permis à ce
Compagnon de se retirer de sa servante et a réfuté la prétention des
juifs. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58101 |
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Hadith 1980 الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يطوف
على نسائه بغسل واحد
Thème: Certes, le Prophète (paix et salut sur
lui) faisait le tour de ses épouses en effectuant qu'un seul lavage
[rituel]. |
عن أنس: «أن النبي صلى الله عليه وسلم
كان يطوف على نسائه بِغُسْلٍ واحد».
Anas [qu'Allah l'agrée] relate que le
Prophète (paix et salut sur lui) faisait le tour de ses épouses en
effectuant qu'un seul lavage [rituel].
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث حسن عشرة النبي -صلى الله
عليه وسلم- لأزواجه، حيث كان يجامعهنَّ في ليلة واحدة تطييباً لخاطرهنَّ،
ويغتسل مرة واحدة؛ لأنَّ الْغُسْل لا يجب بين الْجِمَاعَيْنِ سَوَاء كَانَ
لِتِلْكَ الْمُجَامَعَة أَوْ لِغَيْرِهَا، كما علم من هذا الحديث.
Ce hadith indique la bonne
cohabitation que le Prophète (paix et salut sur lui) entretenait avec
ses épouses de telle sorte qu'il avait des rapports intimes avec toutes
ses épouses en une seule nuit afin de les contenter. A la suite de cela,
il n'effectuait qu'une seule fois ses ablutions majeures car le lavage
rituel (" Al Ghusl ") n'est pas obligatoire entre deux rapports que ce
soit avec telle épouse ou telle autre, comme cela a été souligné à
travers ce hadith. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58102 |
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Hadith 1981 الحديث
الأهمية: أتي عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه-
في رجل تزوج امرأة ولم يفرض لها، فتوفي قبل أن يدخل بها، فقال عبد الله:
سلوا هل تجدون فيها أثرا؟ قالوا: يا أبا عبد الرحمن، ما نجد فيها -يعني
أثرًا- قال: أقول برأيي فإن كان صوابا فمن الله
Thème: On interrogea 'Abdallah ibn Mas'ûd
(qu'Allah l'agrée) à propos d'un homme qui épousa une femme sans avoir
fixé le montant de sa dot et décéda avant même d'avoir consommé le
mariage. Ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) demanda : « Avez-vous un texte à
ce sujet ? » Ils répondirent : « Ô, Abâ Abdirraḥmân ! Nous n'avons aucun
texte à ce sujet ! » Il dit alors : « Je donne mon avis, s'il est juste,
alors c'est grâce à Allah ! |
عن علقمة، والأسود، قالا: أُتِيَ عبد
الله في رجل تَزوجَ امرأة ولم يَفرض لها، فتُوفي قبل أن يَدخل بها، فقال
عبد الله: سَلُوا هل تجدون فيها أثرا؟ قالوا: يا أبا عبد الرحمن، ما نجد
فيها - يعني أثرا - قال: أقول برأيي فإن كان صوابا فمن الله، «لها كمَهْرِ
نسائها، لا وَكْسَ ولا شَطَطَ، ولها الميراث، وعليها العِدَّة»، فقام رجل،
من أشجع، فقال: في مثل هذا قضى رسول الله صلى الله عليه وسلم فينا، في
امرأة يقال لها بِرْوَع بنت وَاشِقٍ تزوجت رجلا، فمات قبل أن يَدخل بها،
«فقضى لها رسول الله صلى الله عليه وسلم بمِثل صَداق نسائها، ولها الميراث،
وعليها العِدَّة» فرفع عبد الله يَديْهِ وكبَّر.
'Alqamah et Al-Aswad relatent : « On
interrogea 'Abdallah ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) à propos d'un homme
qui épousa une femme sans avoir fixé le montant de sa dot et décéda
avant même d'avoir consommé le mariage. Ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée)
demanda : « Avez-vous un texte à ce sujet ? » Ils répondirent : « Ô, Abâ
Abdirraḥmân ! Nous n'avons aucun texte à ce sujet ! » Il dit alors : «
Je donne mon avis, s'il est juste, alors c'est grâce à Allah ! Elle a
droit à la même dot que ses semblables, ni plus ni moins. Elle a [aussi]
droit à une part d'héritage et elle doit observer une période de
viduité. » Un homme de la tribu de Ashja' se leva et dit : « Le Messager
d'Allah (sur lui la paix et le salut) jugea de la même manière parmi
nous à propos d’une femme [de notre tribu] nommée : Birwa' bint Wâshiq
qui épousa un homme qui décéda avant de consommer le mariage. Le
Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a alors jugé [ce cas] et
il lui a attribué la même dot que ses semblables, le droit à l'héritage,
et l’obligation d’observer une période de viduité. » 'Abdullah leva
alors ses deux mains et proclama la grandeur d’Allah (« At-Takbîr »).
Hadith Explanation بيان الحديث
دل الحديث على أن المرأة تستحق بموت
زوجها بعد العقد قبل فرض الصداق جميع المهر، وإن لم يقع منه دخول ولا خلوة,
وإن كانت لم يسمَّ لها مهر -أي لم يحدد- فلها مهر مثلها من قراباتها, ودل
الحديث أيضا أن َعليها العِدَّة بما أنَّه قد حصل عقد النكاح، فإذا توفي
زوجها، فعليها عدة الوفاة والإحداد، ولو لم يحصل دخول ولا خلوة, كما أنها
ترث منه؛ لأنَّها زوجة بعصمة زوجها.
Ce ḥadith indique qu’après le décès de
son mari, une fois le contrat de mariage conclu, la femme a le droit à
la dot. Ceci, même s'il n'y a eu ni consommation de mariage ni isolement
[avec elle] et que le montant de la dot n'a pas été mentionné. En effet,
dans ce cas, l'épouse a droit à une dot similaire à celle des femmes de
son entourage. De même, le ḥadith prouve qu'elle doit obligatoirement
observer la période de viduité puisque le contrat de mariage a été
conclu. Donc, si son mari vient à décéder, l'épouse doit respecter une
période de viduité et de deuil, même s'il n'y a eu ni consommation de
mariage, ni isolement des époux. Elle a également le droit d'hériter de
lui car elle a été son épouse sous sa responsabilité. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58106 |
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Hadith 1982 الحديث
الأهمية: خير النكاح أيسره
Thème: Le meilleur mariage est le plus facile |
عن عقبة بن عامر قال: قال رسول الله
-صلى الله عليه وسلم-: «خير النكاح أيْسَرُه»، وقال النبي -صلى الله عليه
وسلم- لرجل: أتَرضى أن أُزَوِّجَكَ فُلانة «قال: نعم، قال لها: أترْضَين أن
أُزوِّجَكِ فلانا» قالت: نعم، فزوجها رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، ولم
يَفرض صداقًا، فدخل بها، فلم يُعطها شيئًا، فلما حضرتْهُ الوفاة قال: إن
رسول الله -صلى الله عليه وسلم- زوجني فلانة، ولم أُعطها شيئًا، وقد
أعطيتها سَهمي من خَيبر، فكان له سهم بخيبر فأخذتْهُ فباعتْهُ فبلغ مائة
ألف.
'Uqbah Ibn 'Âmir (qu'Allah l'agrée)
relate que le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : " Le
meilleur mariage est [celui qui est] le plus facile. " Et le Prophète
(paix et salut sur lui) a dit à un homme : " Accepterais-tu que je te
marie avec telle femme ? " Il répondit : " Oui. " Puis, le Prophète
(paix et salut sur lui) a dit à la femme : " Accepterais-tu que je te
marie avec cet homme ? " Elle répondit : " Oui. " Alors, le Messager
d'Allah (paix et salut sur lui) la maria sans que son prétendant ne lui
eût fixée de dot. Il consomma le mariage et ne lui donna rien. Mais
lorsque la mort se présenta à lui, il dit : " Certes, le Messager
d'Allah (paix et salut sur lui) m’a marié avec untelle et je ne lui ai
rien donnée comme dot, je vais dès lors lui donner ma part de
l'expédition de Khaybar. " Elle prit donc sa part du butin de Khaybar
puis la vendit contre la somme de cent mille dirhams.
Hadith Explanation بيان الحديث
ذكر عقبة بن عامر -رضي الله عنه- في هذا
الحديث أن النبي -صلى الله عليه وسلم- حث على تيسير النكاح, وبين أن أفضلية
النكاح تكون مع قلة المهر، وأنَّ الزواج بمهر قليل مندوب إليه؛ وأنَّ
الكثرة في المهر على خلاف الأفضل، وإن كان ذلك جائزًا, لأن المهر إذا كان
قليلًا لم يستصعب النكاح من يريده فيكثر الزواج المرغب فيه، ويقدر عليه
الفقراء ويكثر النسل الذي هو أهم مطالب النكاح، ثم ذكر عقبة -رضي الله عنه-
أن النبي -صلى الله عليه وسلم- عرض على رجل أن يزوِّجه امرأة, ثم عرض ذلك
على المرأة, فلما وافق الطرفان زوَّجهما النبي -صلى الله عليه وسلم-, ولم
يسم الرجل للمرأة صداقًا، ودخل بها دون أن يُعطيها شيئًا، فلما حضرتْهُ
الوفاة أعطاها أرضًا له من غنائم خيبر مهرًا لها, فأخذتْهُ المرأة وباعتْهُ
فبلغ ثمنه مائة ألف.
Dans ce hadith, 'Uqbah Ibn 'Âmir
(qu'Allah l'agrée) a évoqué que le Prophète (paix et salut sur lui) a
incité à faciliter le mariage et a expliqué que le meilleur mariage est
celui dont la dot est modeste. Le mariage avec une dot modeste est donc
très recommandé, contrairement, bien qu’étant permis à celui dont la dot
est excessive. En effet, lorsque la dot est modeste, le mariage n’est
pas compliqué [à réaliser] pour quiconque le désire. Dès lors, le
mariage sera convoité et désiré, les pauvres auront la possibilité de se
marier et le taux de natalité (littéralement : la progéniture) qui est
un des plus importants desseins du mariage augmentera. Ensuite, 'Uqbah
Ibn 'Âmir (qu'Allah l'agrée) mentionna que le Prophète (paix et salut
sur lui) proposa à un homme de le marier à une femme, puis il fit de
même avec la femme en lui proposant de la marier à l’homme. Lorsque les
deux parties consentirent à se marier (et furent d'accord), alors le
Prophète (paix et salut sur lui) les maria. Toutefois, l'homme ne
mentionna pas de dot pour son épouse. Il consomma ensuite son mariage
sans lui donner quoique ce soit. Mais lorsque la mort se présenta à lui
(et il appréhendait sa mort), il lui donna une terre qu'il avait acquise
comme part de butin à la suite de [l’expédition de] Khaybar en
compensation la dot qu’il ne lui avait pas donnée. Elle prit donc cette
terre comme dot, puis elle la vendit contre la somme de cent mille
dirhams. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58110 |
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Hadith 1983 الحديث
الأهمية: إذا دعي أحدكم إلى الوليمة فليأتها
Thème: Lorsque l'un d'entre vous est invité à
un repas de noces, qu'il s'y rende ! |
عن ابن عمر -رضي الله عنهما- أن رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «إذا دُعِيَ أحدكم إلى الوَلِيمَة
فَلْيَأْتِهَا».
Ibn ʽUmar (qu'Allah les agrée tous
deux) relate que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit :
"Lorsque l'un d'entre vous est invité à un repas de noces, qu'il s'y
rende !"
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن المسلم إذا دعي إلى
الطعام الذي يصنع في الزفاف -سواء قبل الدخول أو معه أو بعده- فعليه أن
يجيب دعوة أخيه المسلم تطييبًا لخاطره ومشاركة منه لفرح أخيه، وقد قال
جمهور العلماء بوجوبها؛ لأنه ورد في أحاديث أخرى تسمية تارك إجابة الدعوة
عاصيًا لله ورسوله -صلى الله عليه وسلم-، ولا يكون ذلك إلا على ترك واجب.
Ce hadith nous apprend qu'un musulman
se doit de répondre favorablement lorsqu'il est invité à un repas de
mariage, et ce, que le repas soit organisé avant ou après la
consommation du mariage. En s'y rendant, le musulman fera plaisir à
son frère, et s'associera aux joies et festivités [de ce jour
particulier]. Pour la majorité des jurisconsultes, répondre à une
telle invitation est une obligation ; en effet, celui qui ne répond à
cette invitation est qualifié dans certains hadiths comme étant
"désobéissant envers Dieu et Son envoyé (paix et salut sur lui)", et
cette appelation ne peut concerner qu'une personne délaissant une
obligation. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58112 |
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Hadith 1984 الحديث
الأهمية: شر الطعام طعام الوليمة، يدعى لها
الأغنياء ويترك الفقراء، ومن ترك الدعوة فقد عصى الله ورسوله -صلى الله
عليه وسلم-
Thème: Quel mauvais repas que celui des noces
où l'on invite les riches et l'on délaisse les pauvres. Et quiconque ne
répond pas à l'invitation a certes désobéi à Allah et à Son Messager
(paix et salut sur lui) |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أنه كان
يقول: «شر الطعامِ طعامُ الوليمة، يُدعى لها الأغنياء ويُترك الفقراء، ومن
تَرك الدعوة فقد عصى الله ورسوله -صلى الله عليه وسلم-».
Thème: Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) disait
: " Quel mauvais repas que celui des noces où l'on invite les riches et
l'on délaisse les pauvres. Et quiconque ne répond pas à l'invitation a
certes désobéi à Allah et à Son Messager (paix et salut sur lui)."
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الأثر عن أبي هريرة -رضي الله
عنه، والذي له حكم الرفع كما أنه قد روي من قوله -عليه الصلاة والسلام- أن
شر الطعام هو طعام الوليمة الذي يصنع للزفاف لكنه مخصوص بدعوة الأغنياء فقط
دون الفقراء، وذلك احتقارًا لهؤلاء الفقراء، وكون القصد من دعوة هؤلاء
الأغنياء هو الرياء والسمعة وطلب الشهرة، فلهذا صارت بهذا القصد من شر
الطعام، لكن لو شملت الدعوة الفريقين زالت الشرية عنها، وإلا فأصل الوليمة
مشروع إظهارا لشكر الله على نعمة النكاح، ثم أفاد الحديث أن من ترك إجابة
دعوة الوليمة من غير عذر كان عاصيًا لله ورسوله، لأنَّ الأمر بها متحتم لما
في إجابتها من المصالح.
Cette parole d'Abû Hurayrah (qu'Allah
l'agrée), qui est considérée comme remontant jusqu'au Messager d'Allah
(paix et salut sur lui) et qui a aussi été rapportée par le Prophète
(paix et salut sur lui) lui-même, précise que le pire repas est le repas
de noces où l'on invite seulement les riches, et ceci est un dénigrement
et un mépris de ces personnes pauvres. De plus, le fait d'inviter
[spécifiquement] ces personnes riches est un signe d'ostentation, de
vanité et de recherche de renommée. Voilà pourquoi ce repas [de noces]
est le pire des repas. Cependant, si cette invitation comporte les deux
parties, alors son caractère détestable disparait [aussitôt]. En effet,
à la base, le repas de noces a été légiféré afin d’afficher la gratitude
à Allah pour le bienfait du mariage. Par ailleurs, le hadith [nous]
enseigne que quiconque ne répond pas à l'invitation d'un repas de noces
sans excuse valable a certes désobéi à Allah et à Son Messager (paix et
salut sur lui) compte tenu de l'ordre strict et rigoureux d'y répondre
et vu les nombreux avantages que cela comporte. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58113 |
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Hadith 1985 الحديث
الأهمية: إذا دعي أحدكم، فليجب، فإن كان صائمًا،
فليصل، وإن كان مفطرًا، فليطعم
Thème: Lorsque l'un d'entre vous est invité à
un repas, qu'il y réponde ! S'il jeûne, qu'il fasse des invocations !
Sinon, qu'il mange ! |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إذا دُعِيَ أحدكم فليُجب، فإن كان صائما
فليُصَلِّ، وإن كان مُفْطِرا فليَطْعَمْ».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : " Lorsque l'un
d'entre vous est invité à un repas, qu'il y réponde ! S'il jeûne, qu'il
fasse des invocations ! Sinon, qu'il mange ! "
Hadith Explanation بيان الحديث
يفيد الحديث أن المسلم إذا دعاه أخوه
إلى وليمة العرس فعليه أن يجيب دعوته تطييبًا لخاطره ومشاركة منه لفرح
أخيه، فإن كان صائمًا صوم فريضة كالقضاء والنذر فإنه يحضر ولا يأكل، لكن
فليدعُ لهم بالخير والبركة، وإن كان صومه نفلاً فإن شاء أفطر وأكل
مع صاحب الدعوة وإن شاء أكمل صومه، إلا أنه يتعين عليه أن يخبر صاحب الدعوة
بحاله من صوم أو فطر حتى لا يحرجه، لكن ذهابه وحضوره للدعوة مؤكد مفطراً أو
صائماً.
Ce hadith indique que si le musulman
est convié par son frère à un repas de noces, il doit impérativement
répondre à cette invitation afin de satisfaire celui qui l'a invité et
de participer ainsi à la joie de son frère musulman. Dans le cas où il
accomplit un jeûne obligatoire comme le fait de rattraper un jour manqué
ou [suite à] un vœu [qu’il doit expier], alors il devra assister au
repas sans manger mais en invoquant le bien et la bénédiction [pour les
organisateurs de cette invitation]. Par contre, si son jeûne est
surérogatoire, alors il a le choix de le rompre et de manger avec celui
qui l'a invité ; et s'il le souhaite, il peut continuer son jeûne sauf
qu'il devra informer de sa situation celui qui l'a invité soit qu'il
poursuit son jeûne ou bien il le rompt afin de ne pas l'embarrasser [ni
le gêner]. Cependant, le fait de se rendre à l'invitation et d'y
assister, que la personne rompe son jeûne ou le continue, est très
fortement recommandé. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58114 |
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Hadith 1986 الحديث
الأهمية: أولم النبي -صلى الله عليه وسلم- على
بعض نسائه بمدين من شعير
Thème: A l'occasion de son mariage avec l'une
de ses épouses, le Prophète (paix et salut sur lui) donna un repas
composé de deux " mudd " d'orge. |
عن صفية بنت شيبة -رضي الله عنها- قالت:
«أَوْلَمَ النبي صلى الله عليه وسلم على بعض نسائه بِمُدَّيْنِ من شعير».
Safiyyah Bint Shaybah (qu'Allah
l'agrée) a dit : " A l'occasion de son mariage avec l'une de ses
épouses, le Prophète (paix et salut sur lui) donna un repas composé de
deux mesures (" mudd ") d'orge. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن النبي صلى الله عليه
وسلم تزوج إحدى أمهات المؤمنين، وأقام لها وليمة ،وكانت وليمته عليها -عليه
الصلاة والسلام- أن جعل
طبيخها بمدين من شعير لم يجد غيرهما، مما يدل على قلة ذات يد رسول الله صلى
الله عليه وسلم، ومع ذلك لم يترك هذه السنة ولم يهملها مع صعوبة ظروفه
وعيشه -عليه السلام-، وهو دليل على أن الوليمة تصح بأقل من شاة، وأن ما
تيسر من الطعام يصح أن تكون به الوليمة؛ فهي على قدر استطاعة الإنسان.
Ce hadith indique que le Prophète
(paix et salut sur lui), lors de son mariage avec l'une des mères des
croyants, donna un repas de noces uniquement avec deux mesures (" Mudd
") d'orge car il n'avait que ça. Ceci indique le peu de nourriture dont
disposait le Messager d'Allah (paix et salut sur lui). Et malgré cela,
il (paix et salut sur lui) ne délaissa pas cette tradition (" Sunnah ")
et ne la retarda pas à cause de ses conditions de vie difficiles et de
sa situation financière précaire. De plus, ce hadith est une preuve que
le repas de noces est valide même avec moins d'un mouton, ou tout
simplement de ce que l'on peut donner comme nourriture. En effet, ce
repas est en fonction de la capacité de l'individu. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58116 |
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Hadith 1987 الحديث
الأهمية: أقام النبي -صلى الله عليه وسلم- بين
خيبر والمدينة ثلاث ليال يبنى عليه بصفية
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le
salut) séjourna trois jours entre Khaybar et Médine, on lui monta une
tente afin qu'il consomme son mariage avec Ṣafiyyah |
عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال:
أقام النبي -صلى الله عليه وسلم- بين خيبر والمدينة ثلاث ليال يُبْنَى عليه
بصفية، فدعوتُ المسلمين إلى وليمته، وما كان فيها من خبز ولا لحم، وما كان
فيها إلا أن أمر بلالا بالأنْطَاعِ فَبُسِطَتْ، فألقى عليها التمر والأقِطَ
والسَّمْنَ، فقال المسلمون: إحدى أمهات المؤمنين، أو ما مَلَكَتْ يمينه؟
قالوا: إن حَجَبَهَا فهي إحدى أمهات المؤمنين، وإن لم يحجبها فهي مما ملكت
يمينه، فلما ارتحل وَطَّأَ لها خَلْفَهُ، ومَدَّ الحِجَابَ.
Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) a
dit : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) séjourna trois jours
entre Khaybar et Médine, on lui monta une tente afin qu'il consomme son
mariage avec Ṣafiyyah. J'ai invité les musulmans à son repas de noces
auquel il n'y avait ni pain, ni viande. Il ordonna à Bilâl d'étaler
uniquement des tapis de peaux sur lesquels furent servis des dattes, du
fromage fait de lait aigre et du beurre rance. Les musulmans dirent
alors : « Cela concerne soit l'une des mères des croyants, soit l'une de
ses esclaves concubines. » Puis, ils dirent : « S'il lui a mis un voile,
c'est l'une des mères des croyants ; mais s'il ne lui pas a mis de
voile, c'est une esclave concubine. » Lorsqu'on se remit en marche, il
l'installa derrière lui et étendit le voile. »
Hadith Explanation بيان الحديث
خرج النبي -صلى الله عليه وسلم- في سفر
بين خيبر والمدينة، وبقي ثلاثة أيام بلياليها مع أم المؤمنين صفية -رضي
الله عنها- حين تزوجها، فأقام -عليه الصلاة والسلام- وليمة لها فأمر أنسًا
-رضي الله عنه- أن يدعو الناس إليها ليأكلوا، ولم يكن فيها لحم ولا خبز
لقلة حال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، ولكن بسطت
البسط من الجلد فجعل فيها التمر والأقط ونحو ذلك فأكل الناس منها،
ثم إنهم تساءلوا فقالوا: إن
جعل النبي -عليه الصلاة والسلام- الحجاب على صفية فهي من أمهات المؤمنين
لأن الحجاب فرض عليهن، وإن لم يحجبها فهي جارية من الجواري، فلما ضرب عليها
الحجاب ووسع لها في المركب خلفه أيقنوا أنها من أمهات المؤمنين.
Le Prophète (sur lui la paix et salut
sur lui) sortit en voyage et séjourna entre Khaybar et Médine, trois
jours et trois nuits, avec la mère des croyants Ṣafiyyah (qu'Allah
l'agrée) lorsqu'il l'épousa. Il organisa un repas de noces et ordonna à
Anas (qu'Allah l'agrée) d'y inviter les musulmans afin qu'ils puissent
manger mais [ce repas ne comportait] ni viande et ni pain vu la
situation pauvre du Messager d’Allah (sur lui la paix et salut sur lui).
Malgré cela, on étala des tapis de peaux sur lesquels furent servis des
dattes, du fromage fait de lait aigre [du beurre fondu] et d'autres
aliments semblables. Les musulmans en mangèrent puis se dirent : « Si le
Prophète (sur lui la paix et salut sur lui) couvre Ṣafiyyah d'un voile,
elle fait partie des mères des croyants car le voile est une obligation
pour elles. Par contre, s'il ne la couvre pas d'un voile, c'est qu’elle
est une esclave concubine parmi les esclaves. Lorsque le Prophète (sur
lui la paix et salut sur lui) la couvrit d'un voile et l'installa
convenablement derrière lui, ils surent avec certitude qu’elle faisait
partie des mères des croyants. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim,
selon la narration d'Al-Bukhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58117 |
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Hadith 1988 الحديث
الأهمية: لا آكل وأنا متكئ
Thème: Je ne mange pas [en étant] accoudé. |
عن أبي جُحَيْفَة -رضي الله عنه- قال:
كنتُ عند النبي صلى الله عليه وسلم فقال لرجل عنده: «لا آكُلُ وأنا
مُتَّكِئ».
Abû Juhayfah (qu'Allah l'agrée) a dit
: " J'étais auprès du Prophète (paix et salut sur lui) lorsqu'il dit à
un homme qui était près de lui : " Je ne mange pas [en étant] accoudé. "
Hadith Explanation بيان الحديث
يخبر أبو جحيفة وهب بن عبد الله السوائي
-رضي الله عنه- في هذا الحديث أن النبي -صلى الله عليه وسلم- لم يكن من
هديه أن يأكل متكئًا, بأن يعتمد على أحد جنبيه بمتكإ من وسادة أو غيرها، أو
بأن يضع إحدى يديه على الأرض ويعتمد عليها, بل كان -عليه الصلاة والسلام-
يتوقى هذه الجلسة, لأن هذه الهيئة تستدعي كثرة الأكل الذي يوجب الثقل وعدم
النشاط, ولما يترتب عليها من المضار الجسمية؛ لأنه إذا أكل متكئًا يكون
مجرى الطعام متمايلًا ليس مستقيمًا, فلا يكون على طبيعته فربما حصل ضرر من
ذلك, كما أن الاتكاء أثناء الأكل من الهيئات التي تدل على الكبر وتنافي
التواضع.
Dans ce hadith, Abû Juhayfah Wahb Ibn
'AbdaLlah As-Siwâ’î (qu'Allah l'agrée) [nous] informe qu’il ne faisait
pas partie de la guidée du Prophète (paix et salut sur lui) de manger en
étant accoudé, à savoir en s’appuyant sur l’un des côtés [de son corps]
à l'aide d'un oreiller, ou autre, ou bien de poser une de ses [deux]
mains au sol et de s'appuyer avec. Plutôt même, le Prophète (paix et
salut sur lui) faisait en sorte d'éviter cette assise car cette posture
appelle à beaucoup manger entrainant une lourdeur du corps et une
inactivité ainsi que de nombreux [autres] préjudices physiques dans la
mesure où lorsqu'une personne mange en s'accoudant, la nourriture ne
descend pas correctement, facilement et de façon habituelle et
naturelle. Il se peut même qu’il en résulte des préjudices à cause de
cela. En outre, le fait de s'accouder durant le repas est un signe
d'orgueil et d’immodestie. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58119 |
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Hadith 1989 الحديث
الأهمية: يا غلام، سم الله، وكل بيمينك، وكل مما
يليك
Thème: Ô mon enfant ! Prononce le nom
d'Allah, mange avec ta main droite et mange de ce qui se trouve devant
toi ! |
عن عمر بن أبي سلمة قال: كنتُ غُلاما في
حَجْرِ رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، وكانتْ يَدِي تَطِيشُ في
الصَّحْفَة، فقالَ لِي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «يا غُلامُ، سمِّ
اَلله، وكُلْ بِيَمِينِك، وكُلْ ممَّا يَلِيكَ» فما زَالَتْ تِلك طِعْمَتِي
بَعْدُ.
ʽUmar Ibn Abî Salamah a dit : "J'étais
un jeune garçon sous la tutelle du messager d'Allah (paix et salut sur
lui) et ma main se promenait un peu partout dans le plat. Le messager
d'Allah (paix et salut sur lui) me dit alors : "Ô mon enfant ! Prononce
le nom d'Allah, mange avec ta main droite et mange de ce qui se trouve
devant toi !
Hadith Explanation بيان الحديث
كان عمر بن أبي سلمة -رضي الله عنهما-
ابنَ زوجة النبي -صلى الله عليه وسلم- أم سلمة -رضي الله عنها-, وكان في
تربيته وتحت رعايته, وقد ذكر من حاله في هذا الحديث أنه كان أثناء الأكل
يحرك يديه في جوانب القصعة ليلتقط الطعام, فعلَّمه النبي -صلى الله عليه
وسلم- في هذا الحديث ثلاثة آداب من آداب الأكل:
أولها:
قول "بسم الله" في بداية الأكل.
وثانيها:
الأكل باليمين.
وثالثها:
الأكل مما يليه؛ لأن أكله من موضع يد صاحبه سوء أدب, قال العلماء: إلا أن
يكون الطعام أنواعًا مثل أن يكون فيه قرع وباذنجان ولحم وغيره, فلا بأس أن
تتخطى يدك إلى هذا النوع أو ذاك, وكذلك لو كان الإنسان يأكل وحيدًا فلا حرج
أن يأكل من الطرف الآخر لأنه لا يؤذي أحدًا في ذلك.
ʽUmar Ibn Abî Salamah (qu'Allah les
agrée tous deux) était le beau-fils du prophète (paix et salut sur lui),
le fils de son épouse Umm Salamah (qu'Allah l'agrée) ; le prophète (paix
et salut sur lui) s'occupait de lui et de son éducation. Dans ce
hadith, il raconte qu'un jour alors qu'il mangeait en promenant ses
mains dans tout le plat pour saisir la nourriture, le prophète (paix et
salut sur lui) lui enseigna trois règles de bienséance à respecter lors
d'un repas : La première : de dire "Bismillah" avant de manger. La
deuxième : de manger avec la main droite. La troisième : de manger de
ce qui se trouve devant toi ; en effet, manger du côté de son
compagnon [de table], et se saisir de la nourriture à l'endroit où il
poserait sa main, est irrespectueux et contrevient au bon comportement à
adopter lors d'un repas. Les savants d'ajouter que cette règle est
valable dès lors que la nourriture à table n'est pas variée, ex : du
potiron accompagné d'aubergines, de viande,etc... ; dans ce cas précis
il n'est pas interdit de tendre la main à différents endroits du plat
pour se saisir de tel ou tel aliment. De même, lorsque quelqu'un
mange seul, il aura le droit de se servir de n'importe quel endroit du
plat, puisqu'il ne causera de tort à personne dans sa situation. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58120 |
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Hadith 1990 الحديث
الأهمية: البركة تنزل وسط الطعام، فكلوا من
حافتيه، ولا تأكلوا من وسطه
Thème: La bénédiction descend au centre du
plat, alors mangez de ce qui est sur les côtés et pas de ce qui est au
centre. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال: «البَرَكة تنْزِلُ وَسَطَ الطَّعام، فَكُلُوا
مِن حافَّتَيْه، ولا تأكلوا مِنْ وَسَطِه».
Ibn 'Abbâs [qu'Allah les agrée tous
les deux] rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : " La
bénédiction descend au centre du plat, alors mangez de ce qui est sur
les côtés et pas de ce qui est au centre. "
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث يبين أدبًا من آداب الطعام
حال الاجتماع على قصعة أو صحن ونحو ذلك, حيث أمر فيه النبي -صلى الله عليه
وسلم- بالأكل من جوانب الإناء، وأن لا يؤكل من وسطه؛ لأنَّ بركة الله وخيره
على هذا الطعام تنزل في وسطه, ومن بركة الطعام: أن يكون الطعام قليلًا
فيكفي الكثير, ومنها: استمراء الطعام, ومنها: أنَّه إذا بقي بقية من
الطعام، فإنَّها تبقى نظيفة لم تمسها يد، فيستفيد منها من يأتي بعد
الآكلين، أما البدء من الوسط: فإنَّه يُفسد الطعام ويقذره على من بعده،
فيُلقى، ولو كان كثيرًا.
Ce hadith explique clairement
certaines des bienséances à respecter durant un repas en groupe autour
d'un plat, ou d'une assiette, ou de ce qui y ressemble. En effet, dans
ce hadith, le Prophète (paix et salut sur lui) a ordonné de manger sur
les côtés du plat et non de manger de ce qui est au centre car la
bénédiction d'Allah et Son bien sur ce plat descend au centre de
celui-ci. Et parmi la bénédiction de la nourriture, il y a le fait que
même s’il y en a peu, elle suffise à de nombreuses personnes ; il y a
aussi [la préservation de] l'hygiène de la nourriture ; il y a encore le
fait que s'il reste de la nourriture, alors celle-ci restera intacte,
sans avoir été touchée par les mains, ainsi ceux qui viendront après
pourront en profiter. Quant au fait de commencer [à manger] directement
au milieu du plat, alors cela altère la nourriture et l'entache pour
celui qui vient après, et ainsi on la jette, même s'il en reste
beaucoup. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par
Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58121 |
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Hadith 1991 الحديث
الأهمية: إذا أكل أحدكم فليأكل بيمينه، وإذا شرب
فليشرب بيمينه فإن الشيطان يأكل بشماله، ويشرب بشماله
Thème: Lorsque l’un d’entre vous mange, qu’il
mange de sa [main] droite. Et lorsqu’il boit, qu’il boive de sa [main]
droite. En effet, Satan mange de sa gauche et boit de sa gauche. |
عن ابن عمر -رضي الله عنهما- أن رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «إذا أَكَلَ أحدُكم فَلْيَأْكُلْ
بِيَمِينِه، وإذا شَرِب فَلْيَشْرَبْ بِيَمِينِه فإنَّ الشيطان يأكلُ
بِشِمَالِه، ويَشْرَب بِشِمَالِه».
'AbdaLlah Ibn 'Umar [qu'Allah les
agrée tous les deux] rapporte que le Messager d'Allah (paix et salut sur
lui) a dit : " Lorsque l’un d’entre vous mange, qu’il mange de sa [main]
droite. Et lorsqu’il boit, qu’il boive de sa [main] droite. En effet,
Satan mange de sa gauche et boit de sa gauche. "
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث فيه الأمر بالأكل باليمين،
والشرب باليمين؛ والنهي عن الأكل والشرب بالشمال, وفيه بيان سبب الحكم, وهو
أن الشيطان يأكل ويشرب بشماله, وهذا يدل على أنَّ الأمر هنا للوجوب، وأن
الأكل والشرب بالشمال محرم, لأنه علل ذلك بأنه فعل الشيطان وخُلُقُهُ,
والمسلم مأمور بتجنب طريق أهل الفسوق, فضلًا عن الشيطان, ومن تشبَّه بقومٍ
فهو منهم.
Ce hadith ordonne de manger et de
boire de la main droite et interdit de manger et de boire de la main
gauche. Il explique également de la cause du jugement qui correspond au
fait que Satan mange et boit de la main gauche. Par conséquent, ceci
prouve que l'ordre [de manger et boire de la main droite] est ici une
obligation, et que le fait de manger et de boire de la main gauche est
interdit. En effet, les raisons de cela est que ceci est l'acte de Satan
et son comportement. Et le musulman se doit de s'écarter de la voie des
gens pervers et à plus forte raison de celle de Satan car quiconque
ressemble à un peuple en fait partie. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58122 |
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Hadith 1992 الحديث
الأهمية: نهى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أن
يتنفس في الإناء، أو ينفخ فيه
Thème: Le Messager d'Allah (paix et salut sur
lui) a interdit de respirer ou de souffler dans le récipient. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- قال: «نهى
رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أنْ يُتَنَفَّسَ في الإناء، أو يُنْفَخَ
فيه».
'AbdaLlah Ibn 'Abbâs (qu'Allah les
agrée tous les deux) relate que le Messager d'Allah (paix et salut sur
lui) a interdit de respirer ou de souffler dans le récipient.
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث فيه بيان أدب من آداب الأكل
والشرب, وهو النهي عن التنفس والنفخ في الإناء الذي يؤكل أو يشرب منه, فأما
النهي عن التنفس في الإناء فلما في ذلك من المضار: كتقذير الإناء؛ والشراب
على الشارب، بعد المتنفس، كما أنَّه يتنفس ويشرب في آنٍ واحد، فربَّما
سبَّب له الاختناق، فالشرب -كما جاء في السنة- من ثلاثة أنفاس خارج الإناء
أمرأُ، وألذُّ، وأهنأُ, وفي هذا الحديث أيضا النهي عن النفخ في الطعام
والشراب لأي سبب كسخونة, أو لإزالة شيء؛ وذلك حمايةً للطعام والشراب؛ لئلا
يتقذر به من البزاق, أو أثر رائحة كريهة تعلق بالماء.
Ce hadith indique une des bienséances
dans la manière de manger et de boire : l'interdiction de respirer et de
souffler dans le récipient dans lequel on boit ou on mange. En ce qui
concerne l'interdiction de respirer dans le récipient, alors ceci
comporte des préjudices tels que : la souillure du récipient et de la
boisson pour celui qui veut boire par la suite ; le fait de respirer en
buvant peut causer l’étouffement. En effet, boire - comme cela a été
mentionné dans la Tradition (" As-Sunnah ") - doit se faire en trois
temps et en respirant en dehors du récipient. Ceci est meilleur, plus
savoureux et plus agréable. De même, dans ce hadith, il y a aussi
l'interdiction de souffler dans la nourriture et dans la boisson pour
n'importe quelle raison comme pour [refroidir] la chaleur d'un plat ou
d'une boisson, ou pour enlever quelque chose, car cela protège la
nourriture et la boisson de toute souillure provenant des germes de la
salive ou de trace de mauvaise haleine qui se serait imprégnée dans
l'eau. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par
Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58123 |
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Hadith 1993 الحديث
الأهمية: من كانت له امرأتان فمال إلى إحداهما
جاء يوم القيامة وشِقُّه مائل
Thème: Quiconque a deux épouses et penche
vers l'une d'entre elles, viendra le corps penché d'un côté au Jour de
la Résurrection. |
عن أبي هريرة، عن النبي -صلى الله عليه
وسلم- قال: «مَنْ كانت له امرأتان فَمَالَ إلى إحْداهُما جاء يومَ القيامةِ
وشِقُّهُ مَاِئلٌ».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : " Quiconque a deux
épouses et penche vers l'une d'entre elles, viendra le corps penché d'un
côté au Jour de la Résurrection. "
Hadith Explanation بيان الحديث
يبين هذا الحديث أنَّ القَسْمَ واجب على
الرجل بين زوجتيه أو زوجاته، وأن الميل إلى إحداهنَّ عن الأخرى محرم، كما
وضَّح جزاء من حاد مع إحدى زوجاته في القسمة, وجار في حق غيرها, وأن الله
يعاقبه بأن يفضحه يوم القيامة, فيأتي للحشر وجنبه مائل جزاء وفاقا, والجزاء
من جنس العمل.
والعدل
بين الزوجات واجب فيما يقدر عليه الرجل من النفقة، والمبيت، وحسن المقابلة،
ونحو ذلك, أما ما لا يقدر عليه مما يتعلَّق بالقلب من المحبة، والميل
القلبي، فليس بواجب لأن هذه الأمور ليست في طوق الإنسان.
Ce hadith indique que le partage est
obligatoire pour le mari entre ses épouses, et il lui est interdit de
pencher vers l'une au détriment d’une autre comme cela a été stipulé
clairement dans la rétribution pour celui qui n'a pas été équitable
envers l'une de ses épouses lors du partage et en a opprimé une autre
dans son droit. En effet, certes, Allah le punira en l’humiliant en
public, le Jour de la Résurrection, et il viendra lors du Rassemblement
penché d'un côté en récompense de ce qu'il a semé car la rétribution est
en fonction de l'œuvre. Toutefois, la justice entre les épouses est une
obligation dans ce qui est dans la capacité de ce que l'homme possède
comme : dépenses, nuitées, bonne relation, et [tout] ce qui y ressemble.
Par contre, dans ce qui est hors de sa capacité et qui concerne ce qui a
trait au cœur notamment l’amour éprouvé et le penchant du cœur, alors le
partage équitable n'est pas obligatoire car l'homme ne contrôle pas ces
choses-là et elles ne sont pas dans la capacité de l'individu. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58125 |
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Hadith 1994 الحديث
الأهمية: من السنة إذا تزوج الرجل البكر على
الثيب أقام عندها سبعًا وقسم، وإذا تزوج الثيب على البكر أقام عندها ثلاثًا
ثم قسم
Thème: Fait partie de la Tradition
[Prophétique] (As-Sunnah) lorsque l'homme épouse une femme vierge après
une femme déjà mariée (déflorée) qu'il demeure auprès d'elle pendant
sept nuits, puis partage [équitablement entre ses coépouses]. Et
lorsqu'il épouse une femme déjà mariée (déflorée) qu'il demeure auprès
d'elle durant trois nuits, puis partage [équitablement entre ses
coépouses]. |
عن أنس -رضي الله عنه- قال: «من
السُّنَّة إذا تزوَّج الرجل البِكْرَ على الثَّيِّب أقام عندها سبْعا
وقَسَم، وإذا تزوَّج الثَّيِّب على البِكْر أقام عندها ثلاثا ثم قَسَم» قال
أبو قِلابة: ولو شئتُ لقلتُ: إنَّ أنَسًا رَفَعَه إلى النبي -صلى الله عليه
وسلم-.
Anas Ibn Mâlik (qu'Allah l’agrée) a
dit : " Fait partie de la Tradition [Prophétique] (As-Sunnah) lorsque
l'homme épouse une femme vierge après une femme déjà mariée (déflorée)
qu'il demeure auprès d'elle pendant sept nuits, puis partage
[équitablement entre ses coépouses]. Et lorsqu'il épouse une femme déjà
mariée (déflorée) qu'il demeure auprès d'elle durant trois nuits, puis
partage [équitablement entre ses coépouses]. " Abû Qilâbah a dit : " Et
si je le voulais, j'aurais dit qu'Anas tient certes cela directement du
Prophète (paix et salut sur lui). "
Hadith Explanation بيان الحديث
يبين هذا الحديث السنة الثابتة عن النبي
-صلى الله عليه وسلم- فيمن تزوج زوجة جديدة على زوجة أخرى أو أكثر, وأن هذه
الزوجة الجديدة إن كانت بكرًا أقام عندها سبع ليال, ثم قسم بينها وبين بقية
زوجاته, وإن كانت ثيبًا أقام عندها ثلاث ليال, ثم قسم, وهذه التفرقة بين
البكر والثيب؛ لأن البكر بحاجة إلى من يؤنسها ويزيل وحشتها وخجلها؛ لكونها
حديثة عهد بالزواج, بخلاف الثيب فهي أقل حاجة لذلك؛ ولأن رغبة الرجل في
البكر أكثر من رغبته في الثيب, فأعطاه الشارع هذه المدة حتى تطيب نفسه
ويشبع رغبته.
Ce hadith indique clairement la
tradition prophétique confirmée (et établie) par le Prophète (paix et
salut sur lui) au sujet de quiconque épouse une nouvelle femme alors
qu'il a déjà une épouse ou plus. En effet, si cette nouvelle épouse est
vierge, alors il doit lui consacrer sept nuits, puis partager les nuits
entre ses autres épouses équitablement. Par contre, si la nouvelle
épouse a déjà été mariée, alors il doit lui consacrer trois nuits, puis
partager les nuits entre ses épouses de manière équitable. La raison de
la distinction entre la jeune fille vierge et la femme déflorée est que
la première a besoin de réconfort, de présence douce et qu'on dissipe sa
solitude et sa timidité vu que mariage et époux sont pour elle choses
nouvelles ; contrairement à la seconde qui a déjà connu le mariage, et
qui donc n’a pas besoin d’autant d’attention. De plus, le désir du mari
de rester avec une épouse vierge est plus grand que celui pour une
épouse qui a déjà connu un mariage consommé. Ainsi, la législation
islamique a accordé cette durée supplémentaire à l'époux afin qu'il
puisse être de bonne humeur et satisfaire son désir. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58126 |
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Hadith 1995 الحديث
الأهمية: إنه ليس بك على أهلِكِ هوانٌ، إن شئتِ
سَبَّعتُ لك، وإن سبعت لكِ، سبعت لنسائي
Thème: Il n'y a rien chez toi qui serait un
motif de mépris pour moi . Si tu le souhaites , je resterais sept nuits
avec toi , mais si je le fais avec toi , il faudra que je le fasse avec
chacune de mes épouses |
عن أمَّ سَلَمَة -رضي الله عنها- أن
رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لمَّا تزوَّجها أقام عندها ثلاثا، وقال:
«إنه ليس بِكِ على أَهْلِكِ هَوَانٌ، إنْ شئْتِ سَبَّعْتُ لكِ، وإنْ
سَبَّعْتُ لكِ، سَبَّعْتُ لِنِسائي».
Um Salamah (qu'Allah l'agrée) relate
que lorsque le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) l'a épousée ,
il séjourna trois jours chez elle et lui dit : " Il n'y a rien chez toi
qui serait un motif de mépris pour moi . Si tu le souhaites , je
resterais sept nuits avec toi , mais si je le fais avec toi , il faudra
que je le fasse avec chacune de mes épouses . "
Hadith Explanation بيان الحديث
تذكر أم سلمة -رضي الله عنه- أن النبي
-صلى الله عليه وسلم- لما تزوجها خيَّرها, بين أن يقيم عندها سبع ليال، ثم
يقيم عند كل واحدة من نسائه كذلك، وإن شاءت اكتفت بالثلاث، ودار على نسائه
كل واحدة في ليلتها فقط, وقبل أن يخيرها قال لها -تمهيدا للعذر من الاقتصار
على التثليث-: (إنه ليس بك على أهلك هوان) أي ليس بك شيء من الحقارة والنقص
عندي، بل أنت عندي عزيزة غالية, فإذا قسمت بعد الثلاث فليس هذا لنقص فيك,
ولكن لأن هذا هو الحق.
Um Salamah (qu'Allah l'agrée) relate
que lorsque le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) l'épousa , il
lui donna le choix de rester sept nuits avec elle , puis rester autant
de temps chez chacune de ses épouses . Mais , si elle se suffit de ses
trois nuits , alors il partagerait les nuits entre ses épouses en
accordant à chacune sa nuit . Cependant , avant de lui laisser le choix
, il lui dit - en vue de faciliter l'acceptation de sa demande d'excuse
pour ne lui consacrer uniquement que trois nuits - : " Il n'y a rien
chez toi qui serait un motif de mépris pour moi . " , c'est à dire que
ce n'est pas que tu sois méprisée ou rabaissée par moi ( ton époux ) ,
mais tu es plutôt précieuse et chère à mes yeux ; et si je reprends le
partage après les trois nuits , ce n'est pas dû à une imperfection chez
toi , mais c'est uniquement ton véritable droit ( qu'Allah t'a accordé )
. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58127 |
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Hadith 1996 الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
يقسم لعائشة يومين، يومها ويوم سودة
Thème: Dès lors , le Messager d'Allah ( paix
et salut sur lui ) réservait deux jours à 'Aïsha : le sien et celui de
Sawdah |
عن عائشة قالت: ما رأيتُ امرأةً أَحَبَّ
إليَّ أنْ أكون في مِسْلَاخِها مِنْ سَوْدَة بنتِ زَمْعَة، مِنِ امرأةٍ
فيها حِدَّةٌ، قالت: فلما كبِرتْ، جعلتْ يومَها مِنْ رسول الله -صلى الله
عليه وسلم- لعائشة، قالت: يا رسول الله، قد جعلتُ يوْمِي مِنْكَ لعائشة،
«فكان رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، يِقْسِمُ لعائشة يومين، يومَها
ويومَ سَوْدَة».
'Aïsha ( qu'Allah l'agrée ) a dit : "
Bien que véhémente , Sawdah Bint Zam'a est la femme dans la peau de qui
j'aimerais le plus être . Quand elle vieillit , elle accorda à 'Aïsha (
qu'Allah l'agrée ) son jour avec le Messager d'Allah ( paix et salut sur
lui ) . Sawdah dit : " Ô Messager d'Allah ! J'ai donné à 'Aïsha mon jour
avec toi . " Dès lors , le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui )
réservait deux jours à 'Aïsha : le sien et celui de Sawdah . "
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث الذي ترويه عائشة -رضي الله
عنها- فيه شيء من خبر أم المؤمنين سَودة بنت زمعة -رضي الله عنها-, فقد
ذكرت عائشة أنها كانت من خيار النساء, وأن عائشة تمنت أن تكون مثلها, وذكرت
من صفاتها أنها كانت امرأة فيها قوة نفس.
وذكرت من
خبرها -أيضًا- أنها لما كبرت وخشيت أن يُفارقها النبي -صلى الله عليه وسلم-
أرادت أن تبقى في عصمته وأن تظفر بهذا الشرف والفضل, وهو كونها أمًّا
للمؤمنين وزوجة من زوجات سيد المرسلين -صلى الله عليه وسلم-، فقالت: إني
أهب نوبتي لـعائشة, فقبل ذلك رسول الله -صلى الله عليه وسلم-, وكان يبيت
عند عائشة ليلتين ليلتها وليلة سودة.
Ce hadith que rapporte 'Aïsha (
qu'Allah l'agrée ) traite du sujet de la mère des croyants , Sawdah Bint
Zam'a ( qu'Allah l'agrée ) ; en effet , 'Aïsha ( qu'Allah l'agrée ) a
mentionné que Sawdah était parmi les meilleures femmes et qu'elle avait
souhaité lui ressembler en citant ainsi certains de ses caractères comme
sa forte personnalité . 'Aïsha ( qu'Allah l'agrée ) évoqua que quand
Sawdah ( qu'Allah l'agrée ) vieillit , elle craint que le Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) ne se sépare d'elle , alors elle
voulut rester sous sa responsabilité maritale en gagnant ainsi le mérite
et le bienfait de rester une mère des croyants et une des épouses du
maitre des Messagers ( paix et salut sur lui ) . Sawdah dit alors : " Ô
Messager d'Allah ! J'ai donné à 'Aïsha mon jour avec toi . " Le Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) accepta son offre et passait deux
nuits avec 'Aïsha : la sienne et celle de Sawdah . |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58128 |
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Hadith 1997 الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لا
يُفضِّل بعضَنا على بعض في القسم، من مكثه عندنا، وكان قل يوم إلا وهو يطوف
علينا جميعا، فيدنو من كل امرأة من غير مسيس، حتى يبلغ إلى التي هو يومها
فيبيت عندها
Thème: Le messager d'Allah (paix et salut sur
lui) ne privilégiait aucune de ses épouses quand il s'agissait de
partager son temps auprès d'elles. Rares étaient les jours où il ne
passait pas toutes nous voir ; il flirtait alors avec chacune d'entre
elles, sans pour autant aller jusqu'aux rapports charnels. Il
finissait ensuite par celle dont c'était le jour, et passait la nuit
chez elle. |
عن عروة قال: قالت عائشة -رضي الله
عنها-: «يا ابن أختي كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لا يُفضِّل بعضنا
على بعض في القَسْم، مِنْ مُكْثِه عندنا، وكان قَلَّ يومٌ إلا وهو يَطُوف
عليْنا جميعًا، فَيَدْنُو مِنْ كلِّ امرأة مِنْ غَيْر مَسِيسٍ، حتى يَبْلُغ
إلى التي هو يومُها فَيَبِيتُ عندها» ولقد قالت سَوْدة بنت زَمْعَة: حِينَ
أسَنَّتْ وفَرِقَتْ أنْ يُفارِقَها رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: يا
رسول الله، يَوْمِي لعائشة، فَقَبِل ذلك رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
منها، قالت: نَقول في ذلك أَنْزَل الله -تعالى- وفي أَشْبَاهِها أُراه قال:
{وإن امرأة خافت من بعلها نشوزًا} [النساء: 128].
ʽUrwah rapporte que ʽÂïshah (qu'Allah
l'agrée) a dit : "Mon cher neveu, le messager d'Allah (paix et salut sur
lui) ne privilégiait aucune de ses épouses quand il s'agissait de
partager son temps auprès d'elles. Rares étaient les jours où il ne
passait pas toutes nous voir ; il flirtait alors avec chacune d'entre
elles, sans pour autant aller jusqu'aux rapports charnels. Il
finissait ensuite par celle dont c'était le jour, et passait la nuit
chez elle. Lorsque Sawdah Bint Zumʽah vieillit et prit peur que le
messager d'Allah (paix et salut sur lui) ne se sépare d'elle, elle dit
au prophète (paix et salut sur lui) : "Ô messager d'Allah, j'accorde ma
nuit à ʽÂïshah" ; ce que le le prophète (paix et salut sur lui) accepta.
ʽÂïshah dit : "C'est pour de telles situations qu'Allah a révélé [le
verset suivant] : "Si une femme craint, de la part de son mari, une
attitude hostile..." (Sourate An-Nisâ' - verset 128)
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث فيه بيان عدله -صلى الله
عليه وسلم- في القسم بين زوجاته, حيث لم يفضل بعضهن على بعض فيه, فقد ذكرت
فيه عائشة -رضي الله عنها- أنه كان غالبًا ما يطوف كل يوم على نسائه كلهن،
فيلاطفهن ويداعبهن، من غير جماع لطمأنة أنفسهن، وحسن عشرته معهن، ثم كان
يخص التي هو في يومها بالمبيت عندها, ولما كبرت سودة بنت زمعة -رضي الله
عنها-, وخشيت أن يفارقها النبي -صلى الله عليه وسلم- أرادت أن تبقى في
عصمته وأن تظفر بهذا الشرف والفضل, وهو كونها أمًّا للمؤمنين وزوجة من
زوجات سيد المرسلين -صلى الله عليه وسلم-، فقالت: إني أهب نوبتي لـعائشة,
فقبل ذلك رسول الله -صلى الله عليه وسلم-.
ثم ذكرت
عائشة -رضي الله عنها- أن قوله -تعالى-: {وَإِنِ امْرَأَةٌ خَافَتْ مِنْ
بَعْلِهَا نُشُوزًا أَوْ إِعْرَاضًا فَلا جُنَاحَ عَلَيْهِمَا} نزلت في مثل
هذه الحال, وأشباهها.
Ce hadith démontre clairement l'équité
dont faisait preuve le prophète (paix et salut sur lui) au sujet du
temps qu'il passait avec chacune de ses épouses ; ʽÂïshah (qu'Allah
l'agrée) explique par exemple qu'il se passait rarement une journée sans
que le prophète (paix et salut sur lui) ne viennent toutes les visiter
pour les câliner et les caresser, sans pour autant avoir des rapports
charnels avec. Il réservait ensuite sa nuit avec celle dont c'était
le tour et dormait chez elle. C'était pour le prophète (paix et salut
sur lui) une manière de leur montrer de l'affection et de les rassurer,
mais aussi la preuve indéniable qu'il était particulièrement
bienveillant envers elles. On apprend également que [son épouse]
Sawdah Bint Zumʽah proposa au prophète (paix et salut pour lui) de céder
sa nuit à ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) ; en effet son âge avancé la fit
craindre d'être répudiée par le prophète (paix et salut sur lui), mais
[elle fit aussi ce geste] pour conserver l'honneur d'être la mère des
croyants en restant sous le giron du messager (paix et salut sur lui).
Elle déclara alors : "Je cède le jour qui me revient à ʽÂïshah". Dès
lors, l'envoyé d'Allah (paix et salut sur lui) accepta son offre.
Enfin, ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) rappela que le verset : {Si une femme
craint, de la part de son mari, une attitude hostile ou indifférente, il
n'y a pas d'objection à ce que les deux...} avait été révélé pour ce
genre de situations ou celles qui s'en rapprochent. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58129 |
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Hadith 1998 الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يحب
الحلواء والعسل، فكان إذا صلى العصر دار على نسائه، فيدنو منهن، فدخل على
حفصة، فاحتبس عندها أكثر مما كان يحتبس
Thème: Le messager d'Allah (paix et salut sur
lui) affectionnait particulièrement le sucré et le miel. Quand il
avait prié le ʽAsr, il passait voir ses épouses et flirtait avec elles.
Il entra chez Ḥafṣah et s'attarda plus que de coutume. |
عن عائشة، قالت: كان رسول الله -صلى
الله عليه وسلم- يحِبُّ الحَلْواء والعسل، فكان إذا صلَّى العصر دارَ على
نسائه، فَيَدْنُو منهنَّ، فدَخَل على حفصة، فَاحْتَبَسَ عندها أكثرَ ممَّا
كان يحْتَبِس، فسألتُ عن ذلك، فقيل لي: أهْدَتْ لها امرأة من قومها عُكَّةً
من عسل، فسَقَتْ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- منه شرْبة، فقلتُ: أمَا
والله لنَحْتالَنَّ له، فذكرتُ ذلك لسَوْدَة، وقلتُ: إذا دخل عليكِ، فإنه
سَيَدْنُو منكِ، فقولي له: يا رسول الله، أَكَلْتَ مَغَافِيرَ؟ فإنه سيقول
لك: «لا»، فقولي له: ما هذه الرِّيح؟ وكان رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
يشْتَدُّ عليه أنْ يوجد منه الريح، فإنه سيقول لك: «سَقَتْني حفصة شربة
عسل»، فقولي له: جَرَسَتْ نَحْلُهُ الْعُرْفُطَ, وسأقول ذلك له، وقولِيه
أنتِ يا صفية، فلما دخَل على سودة قالت: تقول سودة: والذي لا إله إلا هو
لقد كدتُ أن أبادئه بالذي قلتِ لي، وإنه لعلى البابِ فرقًا منكِ، فلما دَنا
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، قالت: يا رسول الله، أَكَلْتَ مَغَافِيرَ؟
قال: «لا»، قالت: فما هذه الريح؟ قال: «سَقَتْني حفصة شربة عسل»، قالت:
جَرَسَتْ نَحْلُهُ الْعُرْفُطَ, فلما دخل عليَّ، قلتُ له: مثل ذلك، ثم دخل
على صفية، فقالت بمثل ذلك، فلما دخل على حفصة، قالت: يا رسول الله، ألا
أسْقِيك منه؟ قال: «لا حاجةَ لي به»، قالت: تقول سودة: سبحان الله، والله
لقد حَرَمْنَاهُ، قالت: قلتُ لها: اسْكُتِي.
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) dit : "Le
messager d'Allah (paix et salut sur lui) affectionnait particulièrement
le sucré et le miel. Quand il avait prié le ʽAsr, il passait voir ses
épouses et flirtait avec elles. Il entra chez Ḥafṣah et s'attarda plus
que de coutume. Je m'enquis de ce retard et j'appris qu'une proche de
Ḥafṣah lui avait offert une outre de miel et qu'elle en fit boire une
gorgée au messager d'Allah (paix et salut sur lui). Je dis alors :
"Par Allah ! Nous allons user d'astuces avec lui ! " J'en parlai à
Sawdah et lui dis : "Quand il viendra te voir et qu'il s'approchera de
toi, dis-lui : "Ô messager d'Allah ! Aurais-tu mangé des maghâfîr ?". Il
te répondra : "Non". Demande-lui alors : "Quelle est cette odeur alors
?" (Il était connu que le prophète (paix et salut sur lui) ne supportait
pas qu'on sente de lui une mauvaise odeur). Il te dira : "Ḥafṣah m'a
donné une gorgée de miel", ce à quoi tu répondras : "Ses abeilles ont
butiné le ʽUrfuṭ". Je lui tiendrai le même discours et toi Ṣafiyyah,
fais-en de même !" Quand le prophète (paix et salut sur lui) entra
chez Sawdah, celle-ci me dit : "Par Celui en dehors Duquel il n'y a pas
de divinité ! Par peur de tes reproches, j'ai failli lui en parler alors
qu'il n'était qu'à la porte." Lorsque le messager d'Allah (paix et salut
sur lui) s'approcha, elle lui demanda : "Ô messager d'Allah ! Aurais-tu
mangé des maghâfîr ?" - "Non", répondit-il. Elle demanda ensuite :
"Quelle est cette odeur alors ?" Il dit : "Ḥafṣah m'a donné une gorgée
de miel." Ce à quoi elle répliqua : "Ses abeilles ont butiné le ʽUrfuṭ"
Quand le prophète (paix et salut sur lui) entra chez moi, je lui dis la
même chose, et Ṣafiyyah en fit de même lorsqu'il lui rendit visite.
Lorsqu'il arriva chez Ḥafṣah, elle demanda : "Ô messager d'Allah !
Veux-tu que je t'en serve ?" Il répondit alors : "Non, je n'en veux
guère." ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) ajouta : "Sawdah s'écria : "Gloire
à Allah ! Par Allah, nous l'en avons privé !" - "Tais-toi !", lui
dis-je."
Hadith Explanation بيان الحديث
ذكرت عائشة -رضي الله عنها- في هذا
الحديث أن رسول الله -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- كان يحب كل شيء
حلو من الأطعمة, وأنه كان يحب العسل, وأنه كان إذا انصرف
من صلاة العصر دخل على نسائه, فيقرب من إحداهن بأن يقبّلها ويباشرها
من غير جماع, وأنه دخل مرة على حفصة -رضي الله عنها-, فأقام عندها أكثر من
العادة, فسألتْ عن ذلك, وعرفت أن قريبة لحفصة أهدت لها قربة صغيرة من عسل,
وأنها كانت تسقي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- منها, فغارت -رضي الله
عنها-, واتفقت مع سودة وصفية على أنه إذا دخل على إحداهن أن تسأله إن كان
أكل مغافير, وهو صمغ كريه الرائحة, وكان النبي -صلى الله عليه وسلم- يكره
أن توجد منه ريح غير طيبة, فلما دخل على حفصة عرضت عليه العسل فرفضه, وفي
رواية: أنه حلف أن ألا يشربه مرة أخرى.
واختلفت
الروايات في المرأة التي سقت النبي -صلى الله عليه وسلم- العسل, فقيل إنما
شربه عند زينب، وقيل سودة, وبعض أهل العلم رجح أن صاحبة العسل زينب, وأن
التي تظاهرت مع عائشة حفصة, وحمله بعضهم على تعدد القصة إذ لا يمتنع تعدّد
السبب للشيء الواحد, فتكون قصة أخرى.
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) nous
apprend dans ce hadith que le messager d'Allah (paix et salut sur lui)
aimait particulièrement les aliments sucrés, le miel notamment. Elle
nous apprend ensuite que le prophète (paix et salut sur lui) passait
voir ses épouses après la prière du ʽAsr, pour flirter avec elles et les
embrasser, sans pour autant aller jusqu'aux rapports charnels. Une
fois, alors qu'il était chez Ḥafṣah (qu'Allah l'agrée), il s'attarda
plus que de coutume. En se renseignant sur ce retard, ʽÂïshah apprit
qu'une proche de Ḥafṣah lui offrit une petite outre de miel, et qu'elle
en abreuva le messager d'Allah (paix et salut sur lui). Prise de
jalousie, elle s'accorda avec Sawdah et Ṣafiyyah pour que chacune
d'entre elles demande au prophète (paix et salut sur lui) s'il avait
mangé des maghâfîr, une résine sucrée à l'odeur désagréable et sécrétée
par l'écorce d'un arbre du Hijâz appelé ʽUrfuṭ ; car le prophète (paix
et salut et sur lui) détestait particulièrement dégager une mauvaise
odeur. C'est pourquoi lorsqu'il arriva chez Ḥafṣah et qu'elle lui
proposa encore une fois du miel, il le refusa. Dans une autre version
[du hadith], il est même rapporté qu'il aurait juré de ne plus en boire.
Par ailleurs, les versions diffèrent au sujet du nom de la femme qui
donna une gorgée de miel au prophète (paix et salut sur lui) ; certains
pensent qu'il s'agissait de Zaynab, d'autres que c'était Sawdah, quand
d'autres tranchèrent pour Zaynab comme étant la propriétaire du miel, et
que ʽÂïshah et Ḥafṣah étaient celles qui s'étaient alliées [pour cette
finasserie] (qu'Allah les agrée). En outre, [cette multiplication des
versions] peut s'expliquer par le fait que cette histoire se répéta plus
d'une fois, l'une se confondant dans l'autre. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58130 |
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Hadith 1999 الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان
يسأل في مرضه الذي مات فيه، يقول: «أين أنا غدا، أين أنا غدا» يريد يوم
عائشة، فأذن له أزواجه يكون حيث شاء
Thème: Il arrivait au messager d'Allah (paix
et salut sur lui) de demander lors de la maladie qui entraîna sa mort :
"Chez qui serai-je demain ? Chez qui serai-je demain ?, en espérant se
retrouver chez ʽÂïshah. Ses épouses l'autorisèrent alors à aller chez
celle qu'il voulait. |
عن عائشة -رضي الله عنها- أن رسول الله
-صلى الله عليه وسلم- كان يَسْأَلُ في مرضه الذي مات فيه، يقول: «أيْن أنا
غَدًا، أيْن أنا غَدًا» يُريد يوم عائشة، فأَذِنَ له أزواجه يكون حيث شاء،
فكان في بيْت عائشة حتى مات عندها، قالت عائشة: فمات في اليوم الذي كان
يدور عليَّ فيه، في بيتي، فَقَبَضَه الله وإنَّ رأسه لَبَيْنَ نَحْري
وسَحْري، وخَالَطَ رِيقُه رِيقِي، ثم قالت: دخَل عبد الرحمن بن أبي بكر
ومعَه سِواك يَسْتَنُّ به، فنظر إليه رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، فقلت
له: أعْطِني هذا السواك يا عبد الرحمن، فَأَعْطَانِيه، فَقَضَمْتُه، ثم
مَضَغْتُه، فأعْطَيته رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فاسْتَنَّ به، وهو
مُسْتَنِد إلى صدري.
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) raconte
qu'Il arrivait au messager d'Allah (paix et salut sur lui) de demander
lors de la maladie qui entraîna sa mort : "Chez qui serai-je demain ?
Chez qui serai-je demain ?, en espérant se retrouver chez ʽÂïshah.
Ses épouses l'autorisèrent alors à aller chez celle qu'il voulait. Il
choisit donc de rester chez ʽÂïshah et y demeura jusqu'à sa mort.
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) dit : "Il mourut dans ma maison, le jour qui
correspondait à mon tour. Allah lui prit son âme, sa tête [posée] entre
mon cou et mes poumons, et sa salive mélangée à la mienne." Puis elle
dit : "ʽAbdur-Raḥmâne Ibn Abû Bakr entra en se frottant les dents avec
[un bâton] de siwâk, et le messager d'Allah (paix et salut sur lui) le
suivit du regard. Je lui dis alors : "Donne-moi ce siwâk, ô
ʽAbdur-Raḥmâne !". Il me le remit, et j'en enlevai le bout puis le
machai, puis je le tendis au messager d'Allah (paix et salut sur lui) ;
il se frotta les dents avec, tout en étant adossé à ma poitrine."
Hadith Explanation بيان الحديث
تخبر عائشة -رضي الله عنها- عن الأيام
الأخيرة في حياة رسول الله -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ-, وأنه كان
في مرضه الذي مات فيه يسأل, ويقول: (أين أنا غدًا أين أنا غدًا؟) وهذا
الاستفهام تعريض للاستئذان من أزواجه أن يكون عند عائشة, ولذا فهمن ذلك
فأذن له, فبقي فيه حتى مات, وذكرت عائشة -رضي الله عنها- أنه مات في
نوبتها, في بيتها, وأن الله -تعالى- قبضه ورأسه على صدرها, بين سحرها -أي
رئتها أو أسفل بطنها-, ونحرها -أي موضع القلادة من العنق-, ثم ذكرت أن
ريقها خالط ريق رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بسبب السواك؛ وذلك أن عبد
الرحمن بن أبى بكر-رضي الله عنه أخا عائشة- دخل على النبي -صلى الله عليه
وسلم- في حال النزع ومعه سواك رطب، يدلك به أسنانه, فلما رأى النبي -صلى
الله عليه وسلم- السواك مع عبد الرحمن مد إليه بصره، كالراغب فيه، ففطنت
عائشة -رضي الله عنها- فأخذت السواك من أخيها، وقصت رأس السواك المنقوض،
ونقضت له رأساً جديداً ومضغته ولينته, ثم ناولته النبي -صلى الله عليه
وسلم-، فاستاك به, فكانت عائشة -رضي الله عنها- مغتبطة، وحُق لها ذلك، بأنه
-صلى الله عليه وسلم- توفي ورأسه على صدرها.
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) nous
raconte ici les derniers jours de la vie du messager d'Allah (paix et
salut sur lui). Pendant la maladie qu'il l'a emporté, il lui arrivait de
demander : "Chez qui serai-je demain ? Chez qui serai-je demain ?".
Sa question était une manière suptile de demander à ses autres femmes de
l'autoriser à demeurer chez ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée). Comprenant où
il voulait en venir, ses épouses acceptèrent. C'est ainsi qu'il
mourut dans la maison de ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée), le jour précis où
il devait être chez elle ; Allah -le Très Haut- prit l'âme du prophète
(paix et salut sur lui) alors que sa tête était entre les poumons (ou le
bas du ventre) et le cou (à l'endroit où un collier est accroché) de
cette dernière. ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) évoqua également le fait
que sa salive se mélangea à celle du messager d'Allah (paix et salut sur
lui) et ce, à l'aide du [bâton] de siwâk que son frère ʽAbdur-Raḥmâne
avait avec lui en entrant chez elle. En effet, il entra chez le
prophète (paix et salut sur lui) en se frottant les dents avec un
[bâton] de siwâk humide ; le prophète (paix et salut sur lui) le suivit
du regard avec insistance. Comprenant ce qu'il se passait, ʽÂïshah se
saisit du [bâton] de siwâk de son frère, en coupa les bouts effilochés
pour le nettoyer, le mâcha pour l'attendrir, puis le tendit au prophète
(paix et salut sur lui), et il se frotta les dents avec. ʽÂïshah
(qu'Allah l'agrée) fut particulièrement comblée par le fait que le
prophète (paix et salut sur lui) meurt la tête adossée à sa poitrine à
elle, et il y a effectivement de quoi. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58131 |
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Hadith 2000 الحديث
الأهمية: كان النبي -صلى الله عليه وسلم- إذا
أراد أن يخرج أقرع بين نسائه، فأيتهن يخرج سهمها خرج بها النبي -صلى الله
عليه وسلم-
Thème: Lorsque le prophète (paix et salut sur
lui) voulait voyager, il tirait au sort entre ses épouses, et prenait
avec lui, celle qui était désignée. |
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: «كان
النبي -صلى الله عليه وسلم- إذا أراد أَنْ يَخْرُج أَقْرَعَ بَيْن نِسائه،
فأيَّتُهُنَّ يَخْرُج سَهْمُها خَرَج بها النبي -صلى الله عليه وسلم-،
فَأَقْرَعَ بَيْنَنَا في غَزْوَةٍ غَزَاها، فَخَرج فيها سَهْمِي، فخَرَجْتُ
مع النبي -صلى الله عليه وسلم- بَعْد ما أُنْزِلَ الحِجابُ».
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) dit :
"Lorsque le prophète (paix et salut sur lui) voulait voyager, il tirait
au sort entre ses épouses et prenait avec lui, celle qui était désignée.
Lors d'une expédition militaire, il tira au sort entre nous ; je fus
désignée et je pus ainsi l'accompagner. Ceci se déroula après
l'instauration de l'obligation du voile."
Hadith Explanation بيان الحديث
تخبر عائشة -رضي الله عنها- في هذا
الحديث أن النبي -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- من كمال عدله بين
نسائه كان إذا أراد أن يمضي إلى سفر يقرع بينهن تطييبًا لقلوبهن, فإذا خرج
نصيب امرأة منهن أخذها معه, وأنه أقرع بين زوجاته في إحدى غزواته, وهي غزوة
بني المصطلق, فخرج سهمها -أي عائشة- فسافرت معه, ثم ذكرت أن هذه الحادثة
حصلت بعد أن أنزل الله -تعالى- الأمر بالحجاب.
ومعلوم
أنه في السفرة التالية يقرع بين بقية نسائه؛ لأن من خرج سهمها في المرة
السابقة أخذت حقها، فإذا لم يبق إلا واحدة تعين خروجها في السفرة الأخيرة
دون اقتراع.
ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) nous
apprend dans ce hadith que lorsque le prophète (paix et salut sur lui)
voulait voyager, il tirait au sort entre ses épouses ; et celle dont le
nom sortait, pouvait voyager avec lui. Le prophète (paix et salut sur
lui) démontre par là, la parfaite équité dont il faisait preuve avec
elles, et le souci qu'il avait de les réconforter et de leur faire
plaisir. Un jour, alors qu'une expédition millitaire se préparait,
celle de la bataille de Banû Mustalaq, le prophète (paix et salut sur
lui) tira au sort entre ses épouses, et c'est ʽÂïshah qui fut désignée.
Cette dernière ajouta que cet évènement se déroula après qu'Allah -le
Très Haut- ait instauré l'obligation du voile. Par ailleurs, il est
évident que pour le voyage suivant, seules les épouses restantes seront
tirées au sort, puisque celle qui a été désignée la fois auparavant a
déjà bénéficié de son droit de voyager, et ainsi de suite jusqu'à ce
qu'il ne reste plus qu'une seule épouse, qui voyagera, elle, sans tirage
au sort au préalable. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58132 |
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Hadith 2001 الحديث
الأهمية: اقبل الحديقة وطلقها تطليقة
Thème: Accepte le verger et répudie-la en une
fois |
عن ابن عباس أن امرأة ثابت بن قيس أتت
النبي -صلى الله عليه وسلم- فقالت: يا رسول الله، ثابت بن قيس، ما أعْتِبُ
عليه في خُلُقٍ ولا دِيْنٍ، ولكني أكره الكفر في الإسلام، فقال رسول الله
-صلى الله عليه وسلم-: «أتردين عليه حديقته؟» قالت: نعم، قال رسول الله
-صلى الله عليه وسلم-: «اقبل الحديقة وطلقها تطليقة».
Ibn 'Abbâs [qu'Allah les agrée tous
les deux] relate que la femme de Thâbit Ibn Qays est venue trouver le
Prophète (paix et salut sur lui) et lui a dit : " Ô Messager d'Allah !
Je n'ai rien à reprocher à Thâbit Ibn Qays, ni du point de vue du
comportement ni du point de vue religieux mais je répugnerais retomber
dans l'impiété sous l'Islam. " Le Messager d'Allah (paix et salut sur
lui) lui demanda alors : " Lui rendra-tu son verger ? " Elle répondit :
" Oui ! " Le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) dit alors [à son
mari] : " Accepte le verger et répudie-la en une fois. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن امرأة ثابت بن قيس
-رضي الله عنه وعنها- وكان ثابت من خيار الصحابة: جاءت إلى رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-، وأخبرته أنها لا تنكر من أمر ثابت -رضي الله عنه- خُلُقًا
ولا دينًا، فهو من أحسن الصحابة خلقًا وديانةً، ولكنها كرهت إن بقيت معه أن
يحصل منها كفران العشير بالتقصير في حقه، وكفران العشير مخالف لشرع الله، و
كان سبب كراهتها له دَمَامَةُ خِلْقَتِهِ -رضي الله عنه- كما في بعض
الروايات، فلم يكن جميلاً، فعرض -عليه الصلاة والسلام- على ثابت أن ترد
عليه امرأته الحديقة التي أعطاها إياها مهرًا، ويطلقها تطليقة تكون بها
بائنًا، ففعل -رضي الله عنه-، وهذا الحديث أصل في باب الخلع عند الفقهاء
-رحمهم الله-.
Ce hadith [nous] apprend que la femme
de Thâbit Ibn Qays (qu'Allah les agrée, lui et elle) vint trouver le
Messager d'Allah (paix et salut sur lui) et l'informa qu'elle ne
reprochait rien à Thâbit (qu'Allah l'agrée), ni du point de vue du
comportement ni du point de vue religieux car c'était un des meilleurs
Compagnons tant au niveau du comportement que de la religion. Cependant,
elle craignait, si elle restait avec lui, de tomber dans l’ingratitude
et renier ses bienfaits (" Kufr Al 'Ashîr ") en négligeant ses droits.
En effet, " Al Kufr Al 'Ashîr " est contraire à la législation d’Allah.
Et la cause de son dégout envers son époux reposait sur sa laideur
(qu'Allah l'agrée) comme cela a été mentionné dans certaines versions :
il n'était pas beau. Alors, le Messager d'Allah (paix et salut sur lui)
proposa à Thâbit que sa femme lui restitue son verger qu’il lui avait
donné comme dot, puis qu'il la divorce en une fois afin qu'elle soit
séparée de lui de manière complète. Il [i.e : Thâbit Ibn Qays (qu'Allah
l'agrée)] la répudia donc. Par ailleurs, ce hadith est une référence de
base dans le chapitre de la dissolution du mariage (" Al Khul' ") chez
les jurisconsultes de l'Islam (qu'Allah leur fasse miséricorde). |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58133 |
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Hadith 2002 الحديث
الأهمية: أن امرأة ثابت بن قيس اختلعت من زوجها
على عهد النبي -صلى الله عليه وسلم- فأمرها النبي -صلى الله عليه وسلم- أن
تعتد بحيضة
Thème: La femme de Thâbit ibn Qays s'est
séparé de son mari par le biais d'un " Khulgh " au temps du Prophète -
paix et salut sur lui -, alors le Prophète - paix et salut sur lui - lui
a ordonné de compter [et prendre en compte] sa période de menstrues. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- «أن امرأة
ثابت بن قيس اخْتَلَعَت من زوجها على عهد النبي -صلى الله عليه وسلم-
فأمرها النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تَعْتَدَّ بحَيْضَة».
D'après Ibn 'Abbâs - qu'Allah les
agrée tous les deux - : " La femme de Thâbit ibn Qays s'est séparé de
son mari par le biais d'un " Khulgh " au temps du Prophète - paix et
salut sur lui -, alors le Prophète - paix et salut sur lui - lui a
ordonné de compter [et prendre en compte] sa période de menstrues.
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث تابع لقصة الخلع التي حدثت
بين ثابت بن قيس -رضي الله عنه- وامرأته، وقد أفادت هذه الرواية أنها بعد
طلاقها من ثابت أمرها النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تعتد بحيضة واحدة،
وليس ثلاث حيضات، والحكمة من ذلك أن المرأة المطلقة جُعِلَتْ حيضتها ثلاث
حيض لتطول؛ لأنه ربما راجعها زوجها وندم على طلاقها فله فرصة في هذه المدة
الطويلة ليرجعها، بخلاف الخلع فإن الفرقة صارت بينهما برضاهما ولا رجعة
فيها، فيكفي في معرفة براءة رحمها حيضة واحدة، والحديث دليل لكثير من
العلماء على أن الخلع فسخ وليس بطلاق، لأن الطلاق عدته ثلاث حيض.
Ce hadith suit l'histoire du " Khulgh
" qui s'est produite entre Thâbit ibn Qays - qu'Allah l'agrée - et sa
femme. Et cette version nous enseigne qu'après son divorce d'avec
Thâbit, le Prophète - paix et salut sur lui - lui a ordonné de compter
[et prendre en compte] une seule période de menstrues et non trois
périodes de menstrues. La sagesse de cela est que la période de
menstrues de la femme divorcée doit être de trois périodes de menstrues
pour donner un délai. En effet, il se peut que son mari la reprenne et
regrette de l'avoir divorcé. Il a donc l'occasion durant cette longue
période de la reprendre à la différence du " Khulgh " dont la séparation
entre les conjoints est un consentement mutuel sans aucune possibilité
de reprise. Et là, une seule période de menstrues suffit pour connaitre
qu'il n'y a rien dans l'utérus de la femme dont on aurait à se
désavouer. Ce hadith est une preuve pour de nombreux savants comme quoi
" Al Khulgh " est une dissolution du mariage et non un divorce car le
divorce correspond à trois périodes de menstrues. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté
par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58134 |
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Hadith 2003 الحديث
الأهمية: مره فليراجعها، ثم ليمسكها حتى تطهر، ثم
تحيض ثم تطهر، ثم إن شاء أمسك بعد، وإن شاء طلق قبل أن يمس، فتلك العدة
التي أمر الله أن تطلق لها النساء
Thème: Ordonne-lui de la reprendre, puis de
la garder jusqu'à ce qu'elle se purifie, puis qu'elle ait de nouveau ses
règles, puis qu'elle se purifie [encore une fois]. Ensuite, il la
gardera s'il le souhaite ou il la répudiera s'il le veut, avant de
l'avoir touchée. Telle est la période de viduité qu'Allah a ordonné
d'observer lorsque les femmes sont répudiées. |
عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما-:
أنه طَلَّق امرأته وهي حائض، على عَهْد رسول الله -صلى الله عليه وسلم-،
فسأل عمر بن الخطاب رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عن ذلك، فقال رسول الله
صلى الله عليه وسلم: «مُرْهُ فليُرَاجِعْهَا، ثم ليُمْسِكْهَا حتى تَطْهُر،
ثم تحيض ثم تَطْهُر، ثم إن شاء أَمسَكَ بَعْدُ، وإن شاء طلق قَبْل أن
يَمَسَّ، فتلك العِدَّةُ التي أمر الله أن تُطَلَّقَ لها النساء».
'AbdaLlah Ibn 'Umar (qu'Allah les
agrée tous les deux) relate qu'il répudia sa femme, du vivant du
Messager d'Allah (paix et salut sur lui), alors qu'elle était
indisposée. 'Umar Ibn Al Khattâb [qu'Allah l'agrée] interrogea alors le
Messager d'Allah (paix et salut sur lui) à ce propos et il (paix et
salut sur lui) répondit : " Ordonne-lui de la reprendre, puis de la
garder jusqu'à ce qu'elle se purifie, puis qu'elle ait de nouveau ses
règles, puis qu'elle se purifie [encore une fois]. Ensuite, il la
gardera s'il le souhaite, ou il la répudiera s'il le veut, avant de
l'avoir touchée. Telle est la période de viduité qu'Allah a ordonné
d'observer lorsque les femmes répudiées."
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن ابن عمر -رضي الله
عنهما- طلق امرأته، -وقيل إن اسمها آمنة بنت غفار- حال الحيض، وأثناء
العادة الشهرية، فذهب والده عمر -رضي الله عنه- إلى النبي -صلى الله عليه
وسلم- يخبره ويستفتيه، فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "مره
فليراجعها" يعني فأمر النبي -صلى الله عليه وسلم- عمر أن يأمر عبد الله
بمراجعة زوجته، وإعادتها إلى عصمته، لأن الطلاق أثناء الحيض طلاق بدعي،
وإنما أمر النبي -صلى الله عليه وسلم- بمراجعتها في تلك الحالة لئلا تطول
عليها العدة؛ لأن الحيضة التي طُلِّقت فيها لن تحسب من الحيضات الثلاث التي
تنقضي بها العدة، قال: "ثم ليمسكها"
أي عليه أن يبقيها في عصمته "حتى تطهر" من الحيضة التي طلقها فيها
"ثم تحيض ثم تطهر" أي ثم تحيض حيضة أخرى ثم تطهر من الحيضة الثانية "ثم إن
شاء أمسك بعد، وإن شاء طلق" أي إن شاء أبقاها في عصمته بعد الحيضة الثانية
وإن شاء طلقها "قبل أن يمسَّ" أي قبل أن يجامع "فتلك" أي فالطلاق حال الطهر
الذي لم يجامعها فيه: هو "العدة التي أمر الله أن تطلق لها النساء" أي هو
الطلاق للعدة التي أذن الله أن تطلّق لها النساء في قوله تعالى: (إِذَا
طَلَّقْتُمُ النِّسَاءَ فَطَلِّقُوهُنَّ لِعِدَّتِهِنَّ) أي عند إقبال
العدة.
Ce hadith nous enseigne que 'AbdaLlâh
Ibn 'Umar (qu'Allah les agrée tous les deux) répudia sa femme - il a été
mentionné qu'elle se nommait : Âminah Bint Ghifâr - alors qu'elle était
indisposée, donc pendant sa période mensuelle [de menstrues]. Alors, son
père, 'Umar (qu'Allah l'agrée), se rendit auprès du Prophète (paix et
salut sur lui) afin de l'informer et de lui demander un avis juridique
(une fatwa). Le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) répondit alors
: " Ordonne-lui de la reprendre ! " Cela signifie que le Prophète (paix
et salut sur lui) ordonna à 'Umar (qu'Allah l'agrée) d'imposer à son
fils 'AbdaLlah de reprendre son épouse sous son autorité maritale, car
le divorce pendant les menstrues est une répudiation innovée. De plus,
le Prophète (paix et salut sur lui) ordonna que, face à cette situation,
son épouse fût reprise afin que sa période de retraite ne s'allongeât
pas. En effet, la période de menstrues, durant laquelle elle fut
répudiée, ne peut être comptabilisée avec les trois menstrues après
lesquelles sa période de viduité prend fin. [Puis] Il a dit : " puis de
la garder ", c’est-à-dire : il doit donc la reprendre sous son autorité
maritale ; " jusqu'à ce qu'elle se purifie " de ses menstrues durant
lesquelles son époux l'a répudiée ; " puis qu'elle ait de nouveau ses
règles, puis qu'elle se purifie [encore une fois] ", c'est-à-dire :
qu'elle ait une nouvelle période de menstrues, puis qu'elle se purifie
de cette seconde période de menstrues ; " Ensuite, il la gardera s'il le
souhaite, ou la répudiera s'il le veut ", c’est-à-dire : s'il le désire,
il la gardera sous son autorité après cette seconde période de
menstrues, ou bien s'il le souhaite, il la divorcera ; " avant de
l'avoir touchée ", c’est-à-dire : avant d'avoir un rapport sexuel avec
elle ; " Telle " , c'est-à-dire : la répudiation au cours d'une période
de pureté au cours de laquelle aucun rapport sexuel n'a eu lieu ; "
Telle est la période de viduité qu'Allah a ordonné d'observer lorsque
les femmes sont répudiées ", c'est-à-dire : c’est le divorce prescrit
selon le délai durant lequel Allah a autorisé qu'on répudie les femmes
conformément à Sa Parole, le Très-Haut : {Lorsque vous répudiez vos
femmes, alors répudiez-les conformément à leur période d'attente
prescrite !} [Sourate : le Divorce (65) / Verset : 1]. C'est-à-dire : au
moment où débute leur période de viduité [Al 'Iddah désigne le moment
après leurs règles, en période de pureté et sans pourtant avoir eu des
rapports sexuels avec elles]. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58137 |
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Hadith 2004 الحديث
الأهمية: كان الطلاق على عهد رسول الله -صلى الله
عليه وسلم-، وأبي بكر، وسنتين من خلافة عمر، طلاق الثلاث واحدة
Thème: A l'époque du Messager d'Allah ( paix
et salut sur lui ) , d'Abû Baker et durant deux années du Califat de
'Umar , la triple répudiation ( prononcée d'un coup ) équivalait à une
seule |
عن ابن عباس، قال: "كان الطلاق على عهد
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، وأبي بكر، وسنتين من خلافة عمر، طلاق
الثلاث واحدة، فقال عمر بن الخطاب: إن الناس قد استعجلوا في أمر قد كانت
لهم فيه أَنَاةٌ، فلو أَمْضَيْنَاهُ عليهم، فَأَمْضَاهُ عليهم".
Ibn 'Abbâs ( qu'Allah les agrée ) a
dit : " A l'époque du Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) , d'Abû
Bakr et durant deux années du Califat de 'Umar , la triple répudiation (
prononcée d'un coup ) équivalait à une seule . Puis 'Umar Ibn Al Khattâb
( qu'Allah l'agrée ) déclara : " Certes , les gens se sont précipités
concernant une affaire où ils avaient du répit . Et si nous le rendions
effectif ? " Alors , il le leur rendit effectif . "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن إيقاع الطلاق ثلاثًا
زمن النبي -صلى الله عليه وسلم- وخلافة أبي بكر وسنتين من خلافة عمر -رضي
الله عنه- كانت الثلاث المجموعة تحسب واحدة، وهي قول الرجل لامرأته: أنتِ
طالق أنتِ طالق أنتِ طالق. أما قوله: أنت طالق ثلاثا. بحيث يجمعها في اللفظ
فقط فالصحيح أنه لغو ولا عبرة به ويحسب طلقة واحدة، لكن لما استعجل الناس
في الطلاق وأكثروا من الوقوع فيه وصار منهم تلاعب بهذا الأمر أراد عمر -رضي
الله عنه- أن يوقف الناس عن الاستعجال فيه فجعل الثلاث التي تحسب واحدة
ثلاثا.
قال
العلماء: إن الطلاق الموقع في زمن عمر ثلاثا كان يوقع قبل ذلك واحدة؛ لأنهم
كانوا لا يستعملون الثلاث أصلا، وكانوا يستعملونها نادرا، وأما في زمن عمر
فكثر استعمالهم لها فأمضاه عليهم، و جعله ثلاثا.
Ce hadith indique profitablement que
la triple répudiation prononcée d'un coup , à l'époque du Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) , d'Abû Bakr et durant deux années du
Califat de 'Umar , équivalait à une seule . Cela consiste à ce que
l'époux dise à sa femme : " Tu es divorcée , tu es divorcée , tu es
divorcée ! " Quant à la parole de l'époux : " Tu es divorcée par trois
fois ! " , c'est à dire qu'il réunit trois divorces dans une seule
parole , alors le vrai verdict des savants à ce sujet est que cela est
considéré comme une parole futile qui ne tre pas à conséquence et qui
n'est comptée que comme une seule répudiation . Cependant , lorsque les
gens firent preuve de précipitation et tombèrent maintes fois dans la
triple prononciation de la répudiation , voir même qu'ils considéraient
cette affaire comme une manigance , alors , 'Umar ( qu'Allah l'agrée )
considéra donc de les astreindre à ce qu'ils avaient prononcé
précipitamment , et il rendit donc effective la triple répudiation
prononcée d'un coup alors qu'elle comptait auparavant comme une seule .
Les savants ont dit : " Certes , le divorce comptabilisé comme trois
répudiations au temps de 'Umar équivalait à une seule répudiation avant
lui , car à la base , les gens n'utilisaient pas cette formule de trois
répudiations d'un coup ; cependant , cette triple prononciation était
utilisée rarement , et ce n'est qu'à l'époque de 'Umar ( qu'Allah
l'agrée ) que les gens utilisèrent à maintes reprises cette formulation
, d'où le choix de 'Umar ( qu'Allah l'agrée ) de la leur rendre
effective et de la compter trois répudiations . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58138 |
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Hadith 2005 الحديث
الأهمية: طلق عبد يزيد -أبو ركانة وإخوته- أم
ركانة، ونكح امرأة من مزينة، فجاءت النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقالت: ما
يغني عني إلا كما تغني هذه الشعرة
Thème: 'Abd Yazîd - le père de Rukânah et de
ses frères - répudia Um Rukânah puis se maria avec une femme de la tribu
de Muzaynah . Celle-ci se rendit chez le Prophète ( paix et salut sur
lui ) et dit : " Il ne me sert à rien , sauf qu'il est aussi utile pour
moi que l'est ce cheveu qu'elle retira de sa tête |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما-: طلق عبد
يزيد -أبو رُكَانَةَ وإخوته- أم رُكَانَةَ، ونكح امرأة من مُزَيْنَة، فجاءت
النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقالت: ما
يُغْنِي عني إلا كما تُغْنِي هذه الشعرة، لشعرة أخذتها من رأسها،
ففرق بيني وبينه، فأخذت النبي -صلى الله عليه وسلم- حَمِيَّة، فدعا بركانة
وإخوته، ثم قال لجلسائه: «أترون فلانا يُشْبِهُ منه كذا وكذا؟ من عبد يزيد،
وفلانا يشبه منه كذا وكذا؟» قالوا: نعم، قال النبي -صلى الله عليه وسلم-
لعبد يزيد: «طَلِّقْهَا» ففعل، ثم قال: «راجع امرأتك أم ركانة وإخوته؟»
قال: إني طلقتها ثلاثا يا رسول الله، قال: «قد علمت راجِعْها» وتلا: {يا
أيها النبي إذا طلقتم النساء فَطَلِّقُوهُنَّ لِعِدَّتِهِنَّ} [الطلاق: 1]
Ibn 'Abbâs ( qu'Allah les agrée )
rapporte que 'Abd Yazîd - le père de Rukânah et de ses frères - répudia
Um Rukânah puis se maria avec une femme de la tribu de Muzaynah .
Celle-ci se rendit chez le Prophète ( paix et salut sur lui ) et dit : "
Il ne me sert à rien , sauf qu'il est aussi utile pour moi que l'est ce
cheveu qu'elle retira de sa tête . Alors , sépare-nous l'un de l'autre .
" Le Prophète ( paix et salut sur lui ) devint furieux , puis il appela
Rukânah et ses frères et déclara à ceux qui étaient assis à côté de lui
: " Voyez-vous tellement qu'Untel ressemble à 'Abd Yazîd par ceci et
cela ? Et Untel lui ressemble t-il par ceci et cela ? " Ils répondirent
: " Oui . " Le Prophète ( paix et salut sur lui ) dit alors à 'Abdu
Yazîd : " Divorce-la ! " Et c'est ce qu'il fit . Puis le Prophète ( paix
et salut sur lui ) lui dit : " Reprends ton épouse la mère de Rukânah et
de ses frères ! " Il répondit : " Je l'ai certes divorcée par trois
déclarations , ô Messager d'Allah ! " Le Prophète ( paix et salut sur
lui ) répliqua : " Je sais , reprends-la . " Il récita ensuite le verset
suivant : " Ô Prophète ! Quand vous répudier les femmes , répudiez-les
conformément à leur période d'attente prescrite . " ( Sourate At Talâq ,
Le divorce verset 1 ) .
Hadith Explanation بيان الحديث
طلق عبد يزيد أبو ركانة، وأبو إخوة
ركانة أم ركانة، وتزوج امرأة من مزينة، فجاءت النبي -صلى الله عليه وسلم-،
فقالت إن أبا ركانة عنين لايستطيع أن يجامع النساء، ففرِّق بيني وبينه في
النكاح.
فأخذت
النبي -صلى الله عليه وسلم- غيرة وغضب، فدعا بركانة وإخوته، ثم قال
لجلسائه: أترون ركانة وإخوته متشابهين في الخلقة والصورة، فهم أولاده ولا
شك في رجوليته، وليس كما زعمت امرأته المزنية. فقالوا: نعم هو كذلك، فقال
النبي -صلى الله عليه وسلم- لعبد يزيد: «طلقها» فطلقها.
ثم قال
له: راجع امرأتك أم ركانة وأم إخوته، وذلك بإرجاعها زوجة، فقال: إني طلقتها
ثلاثاً يا رسول الله في مجلس واحد ، فقال: أي قد علمت أنك طلقتها ثلاثاً
ولكن الطلاق الثلاث في مجلس واحد واحدة فراجعها وتلا: (يا أيها النبي إذا
طلقتم النساء فطلقوهن لعدتهن).
ولفظ أحمد
طلق ركانة امرأته في مجلس واحد ثلاثا فحزن عليها، فقال له رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: فإنها واحدة.
'Abd Yazîd - le père de Rukânah et
aussi de ses frères - répudia Um Rukânah puis se maria avec une femme de
la tribu de Muzaynah . Celle-ci se rendit chez le Prophète ( paix et
salut sur lui ) et dit : " Certes , Abû Rukânah est impuissant , il ne
peut avoir de relations charnelles avec les femmes , alors , sépare-nous
matrimonialement . " Le Prophète ( paix et salut sur lui ) devint jaloux
et furieux , puis il appela Rukânah et ses frères et déclara à ceux qui
étaient assis à côté de lui : " Ne remarquez-vous pas que Rukânah et ses
frères se ressemblent physiquement et corporellement ; de ce fait , ils
sont certes les enfants de 'Abd Yazîd et cela confirme sans aucun doute
sa masculinité . " Ils répondirent : " Oui , en effet . " Le Prophète (
paix et salut sur lui ) dit alors à 'Abdu Yazîd : " Divorce-la ! " Il la
divorça . Puis , il lui dit : " Reprends ton épouse , la mère de Rukânah
et de ses frères et reprends ainsi la vie conjugale avec elle ! " Il
répondit : " Je l'ai certes divorcée par trois déclarations , ô Messager
d'Allah ! " Le Prophète ( paix et salut sur lui ) répliqua : " Je sais
que tu l'as répudiée par trois fois , mais le divorce prononcé trois
fois au même moment n'est compté que comme une seule répudiation ; alors
, reprends-la ! " Ensuite , le Prophète ( paix et salut sur lui ) récita
le verset : " Ô Prophète ! Quand vous répudier les femmes , répudiez-les
conformément à leur période d'attente prescrite . " ( Sourate At Talâq ,
Le divorce verset 1 ) . Et selon une formulation de Ahmad , il est dit
que Rukânah répudia son épouse en prononçant la formule trois fois au
cours de la même assise . Par la suite , il la regretta . Le Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) lui dit : " Cela ne compte que pour
une répudiation . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58140 |
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Hadith 2006 الحديث
الأهمية: ثلاث جدهن جد، وهزلهن جد: النكاح
والطلاق والرجعة
Thème: En trois choses, le sérieux est
[vraiment] pris au sérieux et la plaisanterie est [aussi] prise au
sérieux : le mariage, le divorce et la reprise [après un divorce]. |
عن أبي هريرة أن رسول الله -صلى الله
عليه وسلم- قال: "ثلاث جِدُّهُنَّ جِدٌّ، وهَزْلُهُنَّ جِدٌّ: النكاح،
والطلاق، والرَّجْعَةُ".
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : " En trois
choses, le sérieux est [vraiment] pris au sérieux et la plaisanterie est
[aussi] prise au sérieux : le mariage, le divorce et la reprise [après
un divorce]. "
Hadith Explanation بيان الحديث
يدل الحديث على أنَّ من تلفظ هازلاً
بلفظ نكاح أو طلاق أو رجعة وقع منه ذلك، فالقصد والجد والمزح حكمهم واحد في
هذه الأحكام، فمن عقد لموليَّته، أو طلَّق زوجته، أو أرجَعَها؛ نفذ ذلك من
حين تلفظه بذلك، سواء كان جادًّا، أو هازلاً، أو لاعبًا؛ حيث إنه ليس لهذه
العقود خيار مجلس ولا خيار شرط.
وهذه
الأحكام الثلاثة عظيمة المنزلة في الشريعة، ولهذا لا يجوز اللعب بها ولا
المزح، فمن تلفظ بشيء من أحكامها لزمته.
Ce hadith prouve que celui qui
prononce par plaisanterie le terme de mariage, de divorce ou de reprise
de la vie conjugale, alors ceci sera appliqué car l'intention, le
sérieux et la plaisanterie ont le même et unique jugement en ce qui
concerne ces points. Par conséquent, quiconque marie une femme sous sa
responsabilité, ou répudie son épouse, ou la reprend conjugalement,
alors cela s'applique à partir du moment où il le prononce, qu'il ait
été sérieux, ou qu'il ait cherché à plaisanter ou à jouer, puisque ces
actes ne disposent pas d'option de séance ou d'option conditionnelle.
Par ailleurs, ces trois jugements occupent une place considérable dans
la législation [islamique], et c'est pour cela qu'il n'est pas permis de
jouer et de badiner avec elles. |
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[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58142 |
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Hadith 2007 الحديث
الأهمية: إن الله تجاوز عن أمتي ما حدثت به
أنفسها، ما لم تعمل أو تتكلم
Thème: Certes, Allah a fait grâce à ma
communauté pour ce que l'âme lui suggère tant qu'elle ne traduit pas
cela en actes ou en paroles. |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال: «إن الله تَجَاوَزَ عن أمتي ما حَدَّثَتْ به
أَنْفُسَهَا، ما لم تَعْمَلْ أو تتكلم» قال قتادة: «إذا طَلَّقَ في نفسه
فليس بشيء».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : " Certes, Allah a fait
grâce à ma communauté pour ce que l'âme lui suggère tant qu'elle ne
traduit pas cela en actes ou en paroles. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث
بيان أن العبد لا يؤاخذ بحديث النفس والهواجس التي تمر في خاطره،
قبل التكلم به والعمل به، وهو أيضًا حجة في أن الطلاق لا يقع بحديث النفس؛
لأنه ليس كلامًا، وهذه الأحكام مرتبة على اللفظ وليس على عمل القلب.
Ce hadith indique que le serviteur
n'est pas tenu responsable de ses réflexions en son for intérieur ni de
ses pensées furtives qui traversent son esprit tant qu'il ne les
prononce pas et ne les traduits pas en actes. De même, ce hadith est un
argument [pour dire] que le divorce ne se produit pas si quelqu'un y
pense et que cela lui vienne à l'esprit, car ce n'est pas considéré
comme une parole. En effet, ces jugements (découlent et) sont
strictement liés au terme prononcé verbalement et non à l'œuvre du cœur. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58144 |
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Hadith 2008 الحديث
الأهمية: كان ابن عباس، يقول: «إذا حرَّم امرأته
ليس بشيء» وقال: {لقد كان لكم في رسول الله أسوة حسنة}
Thème: Ibn 'Abbâs (qu'Allah les agrée ) avait
l'habitude de dire : " Si l'homme déclare que sa femme lui est illicite
, cela n'est rien . " Et il dit : " Vous avez certes en la personne du
Messager d'Allah un excellent exemple . " |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أنه كان
يقول: «إذا حَرَّمَ امرأته ليس بشيء» وقال: {لقد كان لكم في رسول الله
أُسْوَةٌ حَسَنَةٌ} [الأحزاب: 21]
Ibn 'Abbâs (qu'Allah les agrée ) avait
l'habitude de dire : " Si l'homme déclare que sa femme lui est illicite
, cela n'est rien . " Et il dit : " Vous avez certes en la personne du
Messager d'Allah un excellent exemple . " ( Sourate Al Ahzâb , Les
coalisés verset 21) .
Hadith Explanation بيان الحديث
معنى الأثر أن الرجل إذا قال لزوجته:
أنت علي حرام أو محرمة وما أشبه ذلك، فليس التحريم بطلاق، وإنما يكون
يمينًا، فيه كفارة اليمين؛ كما قال -تعالى-: {ياأيها النبي لم تحرم ما أحل
الله لك تبتغي مرضات أزواجك والله غفور رحيم * قد فرض الله لكم تحلة
أيمانكم} [التحريم: 1 - 2]، أي: شرع الله لكم تحليل أيمانكم بأداء الكفارة
المذكورة في سورة المائدة.
Le sens de ce récit est que si un
homme dit à son épouse : " Tu m'es illicite " , ou autres expressions
similaires , alors cette interdiction qu'il s'impose n'est pas une
répudiation ( divorce ) , mais ce n'est qu'un serment qu'il doit expier
, comme Allah le Très Haut a dit : " Ô Prophète ! Pourquoi, en
recherchant l'agrément de tes femmes , t'interdis-tu ce qu'Allah t'a
rendu licite ? Et Allah est Pardonneur , Très Miséricordieux . Allah
vous a prescrit certes , de vous libérer de vos serments . Allah est
votre Maître ; et c'est Lui l'Omniscient , le Sage . " ( Sourate At
Tahrîm , L'interdiction verset 1 à 2 ) , c'est à dire qu'Il vous a
légiféré de vous libérer de vos serments en vous acquittant de
l'expiation mentionnée dans Sourate Al Mâ'idah ( La table servie verset
89 ) : " L'expiation en sera de nourrir dix pauvres , de ce dont vous
nourrissez normalement vos familles , ou de les habiller, ou de libérer
un esclave . Quiconque n'en trouve pas les moyens devra jeûner trois
jours . Voilà l'expiation pour vos serments , lorsque vous avez juré . " |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58145 |
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Hadith 2009 الحديث
الأهمية: لا نذر لابن آدم فيما لا يملك، ولا عتق
له فيما لا يملك، ولا طلاق له فيما لا يملك
Thème: Le fils d'Adam ne peut faire de voeu
pieux impliquant quelque chose qu'il ne possède pas, ni affranchir ce
qu'il ne possède pas, ni répudier ce qui n'est pas sous son autorité. |
عن عمرو بن شعيب، عن أبيه، عن جده قال:
قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لا نَذْرَ لابن آدم فيما لا يملك،
ولا عِتْقَ له فيما لا يملك، ولا طلاق له فيما لا يمْلِك».
ʽAmr Ibn Shuʽayb rapporte de son père,
qui rapporte de son propre père : "Le messager d'Allah (paix et salut
sur lui) a dit : "Le fils d'Adam ne peut faire de voeu pieux impliquant
quelque chose qu'il ne possède pas, ni affranchir ce qu'il ne possède
pas, ni répudier ce qui n'est pas sous son autorité."
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يبين النبي -صلى الله
عليه وسلم- أنَّ التصرف لا يصح ولا ينفذ إلاَّ فيما يملكه الإنسان، أمَّا
الشيء الذي ليس تحت تصرفه فلا يجوز ولا يصح تصرفه فيه؛ من ذلك النذر فلا
يصح ولا ينعقد في شيء لا يملكه الناذر حين نذره، حتى ولو ملكه بعده فلا
يلزمه الوفاء به، ولا كفارة عليه، وأيضًا العتق، فلا يصح أن يعتق رقيقًا لا
يملكه؛ لأنَّ تصرفه لم يقع محله، وكذلك الطلاق لا يصح من رجل على امرأة
أجنبية ليست زوجة له؛ فـ"إنَّما الطلاق لمن أخذ بالساق"، وقال -صلى الله
عليه وسلم-: "لا طلاق فيما لا يملك".
Le prophète (paix et salut sur lui)
explique à travers ce hadith, que les agissements d'un individu ne sont
valables ni exécutables que s'ils s'appliquent sur ce qu'il possède
véritablement ; ainsi il n'aura ni le droit ni le pouvoir d'agir sur
quelque chose qu'il ne possède pas. Cette règle s'applique notamment
pour le voeu pieux, puisque de dernier n'est pris en compte que s'il
doit s'appliquer sur ce qu'il possède pleinement à l'instant où il
exprime son voeu ; s'il le formulait sur un objet qu'il ne possède pas,
ou qu'il ne possèdera que plus tard, ce voeu sera considéré comme nul,
et ne devra être ni exécuté ni expié. Ce principe est le même pour
l'affranchissement ; on ne peut affranchir [un esclave] que l'on ne
possède pas, et si un tel affranchissement était prononcé, il n'aurait
aucune valeur, puisqu'il le serait en dehors de toute légitimité. Il
en est de même pour le divorce ; un homme ne peut répudier une femme qui
n'est pas son épouse et qui lui est donc totalement étrangère. En
effet comme le hadith le dit : "Le pouvoir de répudiation n'appartient
qu'à celui qui s'est saisi de la jambe [de la femme]." c'est-à-dire :
qui a une autorité sur elle par le biais du mariage. Le prophète
(paix et salut sur lui) a aussi dit : "L'homme ne peut répudier ce sur
quoi il n'a pas autorité." |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58147 |
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Hadith 2010 الحديث
الأهمية: رفع القلم عن ثلاثة: عن النائم حتى
يستيقظ، وعن الصبي حتى يحتلم، وعن المجنون حتى يعقل
Thème: La plume est levée pour trois
personnes : le dormeur jusqu'à ce qu'il se réveille, l'enfant jusqu'à ce
qu'il devienne pubère, le fou jusqu'à ce qu'il retrouve la raison. |
عن علي -رضي الله عنه- عن النبي -صلى
الله عليه وسلم- قال: "رُفِعَ الْقَلَمُ عن ثلاثة: عن النائم حتى
يَسْتَيْقِظَ، وعن الصبي حتى يَحْتَلِمَ، وعن المجنون حتى يَعْقِلَ".
ʽAli (qu'Allah l'agrée) rapporte que
le prophète (paix et salut sur lui) a dit : "La plume est levée pour
trois personnes : le dormeur jusqu'à ce qu'il se réveille, l'enfant
jusqu'à ce qu'il devienne pubère, le fou jusqu'à ce qu'il retrouve la
raison."
Hadith Explanation بيان الحديث
في الحديث دليل على أنَّ الصغر والنوم
والجنون من أسباب فقد الأهلية، والأهلية صلاحية الشخص للحقوق المشروعة التي
تثبت له أو عليه، وعلى هذا فهؤلاء الصغير والمجنون والنائم غير مكلفين
بالأوامر والنواهي، وهذا من رحمة الله ولطفه بهم، ويزول عذر الصغير
بالاحتلام أي البلوغ، والنائم بالاستيقاظ، والمجنون بالإفاقة والوعي.
Ce hadith prouve que la prépuberté, le
sommeil, et la perte de raison sont autant de causes de non-capacité
juridique. La capacité juridique est l'aptitude d'une personne
[physique] à exercer ses droits et ses devoirs. De ce fait, aucun de
l'enfant prépubère, du fou ou du dormeur n'est responsable vis-à-vis des
obligations et des interdictions ; c'est là une preuve manifeste de
l'infinie mansuétude de Dieu envers eux. Toutefois, cette
irresponsabilité s'annule dès lors que l'enfant atteint l'âge de la
puberté, que le dormeur se réveille et que le fou recouvre la raison et
reprend totalement conscience. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58148 |
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Hadith 2011 الحديث
الأهمية: طَلَّقْتَ لغير سنة، وراجعتَ لغير سنة،
أشهد على طلاقها، وعلى رجعتها، ولا تعد
Thème: Tu as divorcé d'une manière contraire
à la Sunna ( Tradition Prophétique ) et tu as aussi repris ( ta femme
répudiée ) d'une manière contraire à la Sunna ; alors prend donc des
témoins en la répudiant et en la reprenant et ne recommence pas |
عن عمران بن حصين -رضي الله عنهما- أنه
سُئِلَ عن الرجل يُطلِّق امرأته، ثم يَقَعُ بها، ولم يُشْهِدْ على طلاقها،
ولا على رَجْعَتِهَا، فقال: "طَلَّقْتَ لِغَيْرِ سُنَّةٍ، وَرَاجَعْتَ
لِغَيْرِ سُنَّةٍ، أَشْهِدْ على طلاقها، وعلى رَجْعَتِهَا، ولا تَعُدْ".
'Imrân Ibn Husayn (qu'Allah les agrée
) fut interrogé au sujet de l'homme qui divorce sa femme pour ensuite
reprendre la vie conjugale , sans faire témoigner de cela . Il répondit
: " Tu as divorcé d'une manière contraire à la Sunna ( Tradition
Prophétique ) et tu as aussi repris ( ta femme répudiée ) d'une manière
contraire à la Sunna ; alors prend donc des témoins en la répudiant et
en la reprenant , et ne recommence pas . "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث سئل عمران بن حصين -رضي
الله عنهما- عن رجل طلق امرأته, ثم جامعها بعد أن راجعها, من دون أن يشهد
على الطلاق ولا على الرجعة, فأجاب -رضي الله عنه- بأن هذا المطلق قد خالف
السنة في الحالين, في طلاقها ابتداء حين لم يشهد, وفي رجعتها ثانيًا حين لم
يشهد أيضًا, وأمَره بالإشهاد
على طلاقها, وعلى رجعتها, وأن لا يعود لمثل هذا العمل.
Dans ce hadith , 'Imrân Ibn Husayn
(qu'Allah les agrée ) fut questionné à propos d'un homme qui divorça sa
femme puis a eu des relations sexuelles avec elle après l'avoir reprise
sans qu'il ait fait témoigner de son divorce et de la reprise de sa vie
conjugale . Alors , 'Imrân Ibn Husayn (qu'Allah l'agrée ) répondit que
cet homme , qui avait divorcé , avait agit sans se conformer à la Sunna
( Tradition Prophétique ) dans les deux situations : au moment de sa
répudiation et aussi lors de la reprise de la vie conjugale qu'il a
faite sans témoins ; Il lui a ordonné ensuite de prendre donc des
témoins en la répudiant et en la reprenant , ainsi que de ne plus
remédier à cet acte . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58149 |
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Hadith 2012 الحديث
الأهمية: إذا مضت أربعة أشهر: يوقف حتى يطلق، ولا
يقع عليه الطلاق حتى يطلق
Thème: Lorsque quatre mois se sont écoulés,
[l'époux ayant prononcé le serment de continence] a le choix entre
annuler son serment ou divorcer, sachant que le divorce ne sera effectif
qu'une fois prononcé [formellement]. |
عن ابن عمر قال: "إذا مَضَتْ أربعة
أشهر: يُوقَفُ حتى يُطَلِّقَ، ولا يَقَعُ عليه الطلاق حتى يُطَلِّقَ".
Ibn ʽUmar a dit : "Lorsque quatre mois
se sont écoulés, [l'époux ayant prononcé le serment de continence] a le
choix entre annuler son serment ou divorcer, sachant que le divorce ne
sera effectif qu'une fois prononcé [formellement]."
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يبين ابن عمر -رضي الله
عنهما- أنَّ مدة الإيلاء المباح هي أربعة أشهر، وأن ما زاد عليها، فغير
مأذون فيه، وإنما يجب على المولي أن يفيء أو يطلق، وأن الطلاق أو انفساخ
النكاح، لا يكون بمجرد مضي أربعة أشهر قبل الفيئة، وإنما النكاح باقٍ، ولا
يقع الطلاق حتى يطلق الزوج، ولو بإجباره من الحاكم؛ لأن هذا إكراهٌ بحقٍّ.
Dans ce hadith, Ibn ʽUmar (qu'Allah
les agrée tous deux) explique que le serment de continence -Al-îlâ'-,
une fois prononcé, s'étend sur une période de quatre mois ; période
qu'il est interdit de dépasser. Une fois ces quatre mois écoulés,
[l'époux ayant prononcé le serment] devra obligatoirement choisir entre
annuler son serment ou divorcer. Par aillleurs, l'achèvement de cette
durée n'entrainera ni l'annulation du mariage ni le divorce, et ce
jusqu'à ce que l'un ou l'autre soit [formellement] prononcé. En
effet, le mariage est maintenu et le divorce ne sera effectif qu'une
fois prononcé par l'époux, et même si celui-ci est contraint par le juge
de le faire, car c'est là une contrainte exercée de plein droit. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58151 |
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Hadith 2013 الحديث
الأهمية: أدركت بضعة عشر من أصحاب رسول الله -صلى
الله عليه وسلم- كلهم يُوقِف المُولي
Thème: J'ai rencontré environ dix Compagnons
du Messager d'Allah - paix et salut sur lui - tous prenait position
concernant " Al Mûlî ". |
عن سليمان بن
يَسَار -رحمه الله- أنه قال: "أدركت بِضْعَةَ عشر من أصحاب رسول
الله صلى الله عليه وسلم كلهم يُوقِفُ الْمُولِي".
D'après Sulaymân ibn Yasâr - qu'Allah
lui fasse miséricorde - ce dernier a dit : " J'ai rencontré environ dix
Compagnons du Messager d'Allah - paix et salut sur lui - tous prenait
position concernant " Al Mûlî ".
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الأثر عن التابعي سليمان بن
يسار -رحمه الله- أن جماعة من الصحابة -رضي الله عنهم- كانوا يوقفون
ويمهلون المُولِي -وهو من حلف على ترك وطء زوجته أربعة اشهر فما فوق-، عند
مضي هذه المدة ويخيرونه على رأسها إما أن يطلق، وإما أن يفيء وهو أن يرجع
ويطأ زوجته منعًا للضرر عنها، مع تكفيره عن يمينه التي حلفها، ولا يحصل
الطلاق بمجرد انقضاء الأربعة أشهر عند الجمهور، بل لا بد من التلفظ به حتى
يتم، وهذه الصيغة تدل على أن هذا الإيقاف والتربص بالمُولِي كان حكمًا
مشهورًا بين الصحابة -رضوان الله عليهم-.
Ce propos qui s'interrompt à un
Successeur du nom de Sulaymân ibn Yasâr - qu'Allah lui fasse miséricorde
- nous enseigne qu'un groupe parmi les Compagnons - qu'Allah les agrée
tous - s'arrêtaient et donnaient du temps au " Mûlî " qui est un serment
consistant à délaisser d'avoir des rapports avec son épouse durant
quatre mois et même au-delà. Et à la fin de cette durée, ils
choisissaient sur sa tête soit de divorcer soit de s'engager,
c'est-à-dire : de revenir et d'avoir de nouveau des rapports avec leur
épouse afin d'empêcher de lui porter préjudice tout en expiant leur
serment qu'ils avaient juré. Et selon la majorité, le divorce ne résulte
pas à la fin des quatre mois. Plutôt, celui-ci doit être prononcer
jusqu'à ce qu'il soit effectif. Et cette formulation indique que cet
arrêt et cette attente à travers cet acte était un décret (et un
jugement) bien connu parmi les Compagnons - qu'Allah les agrée tous -. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ad-Dâraquṭnî - Rapporté
par Ash-Shâfiʽî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58152 |
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Hadith 2014 الحديث
الأهمية: كان إيلاء أهل الجاهلية السنة والسنتين،
ثم وقَّت اللهُ الإيلاءَ، فمن كان إيلاؤه دون أربعة أشهر فليس بإيلاء
Thème: Pendant la période préislamique , le
serment de s'abstenir de son épouse ( Al Îlâ' ) durait une ou deux
années . Allah en a fixé le délai à quatre mois , ainsi à moins de
quatre mois , cela n'est pas considéré comme Îlâ' |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أنه قال:
«كان إيلاء أهل الجاهلية السنة والسنتين، ثم وَقَّتَ الله الإيلاء فمن كان
إيلاؤُه دون أربعة أشهر فليس بإيلاء».
Ibn 'Abbâs (qu'Allah les agrée ) a dit
: " Pendant la période préislamique , le serment de s'abstenir de son
épouse ( Al Îlâ' ) durait une ou deux années . Allah en a fixé le délai
à quatre mois , ainsi à moins de quatre mois , cela n'est pas considéré
comme Îlâ' . "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الأثر عن ابن عباس -رضي الله
عنهما- أن أهل الجاهلية -وهم من كانوا قبل بعثة النبي -صلى الله عليه
وسلم- يوقعون الإيلاء على زوجاتهم بالسنة والسنتين،كما أنهم كانوا
يطلقون أكثر من ثلاث، فكلما شارفت العدة على الانتهاء راجعها ثم يطلقها،
وهكذا كان الإيلاء على هذا الوجه فيه مضرة شديدة على النساء، فجعل الله
للأزواج مدة معلومة يعتبر بها الرجل مُولِيًا وهي أربعة أشهر، فمن زاد على
ذلك فإما أن يطلق وإما أن يرجع إلى امرأته، وما كان دون أربعة أشهر فليس
بإيلاء، بل يفعله الزوج مع أهله تأديبًا واستصلاحا لها ولا يأخذ حكم
الإيلاء.
Ce récit ( Al Athar ) rapporté par Ibn
'Abbâs (qu'Allah les agrée ) indique que les gens de la période
préislamique - qui sont ceux qui vécurent avant la Prophétie du Prophète
Muhammad ( paix et salut sur lui ) - accordaient au serment d'abstinence
envers leurs épouses ( Al Îlâ' ) une durée d'une ou deux années ; de
plus , ils répudiaient leurs femmes plus que trois fois et à chaque fois
que la période de viduité était proche de la fin , alors ils reprenaient
la vie conjugale avec elles , puis les répudiaient de nouveau . En effet
, c'était la même chose pour le serment d'abstinence ( Al Îlâ' ) qui
portait terriblement préjudice aux femmes . C'est pourquoi Allah a fixé
aux époux un délai déterminé de quatre mois pendant lequel l'homme sera
considéré comme ayant prêté serment d'abstinence . Au-delà de cette
période , il est demandé à l'époux de choisir entre le divorce de sa
femme ou le fait de reprendre la vie conjugale avec elle . Par contre ,
en deçà de quatre mois , ceci n'est pas considéré comme un serment
d'abstinence , et le mari peut appliquer cette pratique avec son épouse
dans le but de l'éduquer et de la rendre meilleure sans que cela ne
prenne le même jugement que le serment d'abstinence . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Je n'ai pas trouvé d'avis de Shaykh
Al-Albânî] ← → Rapporté par Al-Bayhaqî - Rapporté
par Aṭ-Ṭabarânî - Rapporté par Saʽîd ibn Manṣûr]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58153 |
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Hadith 2015 الحديث
الأهمية: أن رجلًا أتى النبي -صلى الله عليه
وسلم- قد ظاهر من امرأته، فوقع عليها
Thème: Un homme vint trouver le prophète
(paix et salut sur lui) pour l'informer qu'il avait prononcé Aẓ-Ẓihâr
contre sa femme, mais qu'après il eut des rapports charnels avec elle. |
عن ابن عباس: أن رجلا أتى النبي -صلى
الله عليه وسلم- قد ظَاهَرَ مِنْ امرأته، فَوَقَعَ عليها، فقال: يا رسول
الله، إني قد ظَاهَرْتُ مِنْ زَوْجَتِي، فَوَقَعْتُ عليها قَبْلَ أَنْ
أُكَفِّرَ، فقال: «وما حَمَلَكَ على ذلك يرحمك الله؟»، قال: رَأَيْتُ
خَلْخَالَهَا في ضوء القمر، قال: «فلا تَقْرَبْهَا حتى تَفْعَلَ ما
أَمَرَكَ الله به».
Ibn ʽAbbâs (qu'Allah les agrée tous
deux) rapporte qu'un homme vint trouver le prophète (paix et salut sur
lui) pour l'informer qu'il avait prononcé Aẓ-Ẓihâr contre sa femme, mais
qu'après il eut des rapports charnels avec elle. Il dit : "Ô messager
d'Allah ! J'ai prononcé Aẓ-Ẓihâr contre ma femme, mais j'ai eu des
rapports sexuels avec elle avant d'expier." Le prophète (paix et
salut sur lui) lui demanda : "Qu'Allah te fasse miséricorde, qu'est-ce
qui t'a poussé à faire une chose pareille ? Il répondit : "J'entrevis
son Khakhâl à la lumière de la lune." Le prophète (paix et salut sur
lui) lui dit alors : "Ne l'approche plus avant d'avoir accompli ce
qu'Allah t'a ordonné de faire."
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن هذا الصحابي كان
كثير الوقاع لامرأته، وقد دخل عليه رمضان وخشي أن يجامعها وهو صائم، فظاهر
منها، أي شبهها بمن تحرم عليه تحريمًا مؤبدًا من أم وأخت وعمة ونحو ذلك،
إلا أنها كانت تخدمه في ليلة من الليالي، فظهر له شيء من حُلِيِّها في
ساقها فأعجبته فجامعها، فندم على فعله وجاء إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-
مستفتياً، فأمره النبي -صلى الله عليه وسلم- ألا يقربها بالجماع مرة أخرى
حتى يكفر الكفارة التي أوجبها الله -عز وجل- على المظاهر من امرأته، وهذا
الحديث أصل في باب الظهار.
Ce hadith nous révèle que ce compagnon
avait des rapports intimes très fréquents avec son épouse. Le mois de
Ramadan s'approchant, il craignit d'avoir des rapports avec elle, même
en plein jeûne ; c'est pourquoi il prononça le serment d'Aẓ-Ẓihâr à
l'encontre de sa femme : parole qui consiste à la déclarer comme une
femme qui lui est perpétuellement interdite, au même titre que le serait
sa mère, sa soeur, ou sa tante. Mais un soir, alors qu'elle
s'affairait à le servir, il remarqua un bijou à ses chevilles ; cet
objet éveilla son désir et il finit par avoir des rapports avec elle.
Regrettant son acte, il se rendit auprès du prophète (paix et salut sur
lui) pou lui demander ce qu'il devait faire désormais. Le prophète
(paix et salut sur lui) lui ordonna de ne plus avoir avoir de rapports
sexuels avec elle, et ce, tant qu'il ne se serait pas acquitté de
l'expiation qu'Allah -le Puissant le Majestueux- a instauré pour ceux
qui prononcent le Ẓihâr contre leur femme. Ce hadith est d'ailleurs
une référence concernant ce chapitre [du droit]. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58154 |
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Hadith 2016 الحديث
الأهمية: حديث سلمة بن صخر -رضي الله عنه- في
الظهار
Thème: Le hadith de Salamah Ibn Sakhr
(qu'Allah l'agrée) au sujet du serment d'abstinence [à l'égard de son
épouse] (" Az-Zihâr "). |
عن سلمة بن صخر -رضي الله عنه- قال:
كُنْتُ امْرَأً أُصِيبُ من النساء ما لا يُصِيبُ غيري، فلما دخل شهر رمضان
خِفْتُ أن أصيب من امرأتي شيئا يُتَابَعُ بي حتى أصبح، فَظَاهَرْتُ منها
حتى يَنْسَلِخَ شهر رمضان، فَبَيْنَا هي تَخْدُمُنِي ذات ليلة، إذ
تَكَشَّفَ لي منها شيء، فلم أَلْبَثْ أن نَزَوْتُ عليها، فلما أصبحت خرجت
إلى قومي فأخبرتهم الخبر، وقلت امشوا معي إلى رسول الله -صلى الله عليه
وسلم-، قالوا: لا والله. فانطلقت إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- فأخبرته،
فقال: «أنت بِذَاكَ يا سلمة؟»، قلت: أنا بذاك يا رسول الله -مرتين- وأنا
صابر لأمر الله، فاحكم فيَّ ما أراك الله. قال: «حَرِّرْ رقبة»، قلت: والذي
بعثك بالحق ما أملك رقبة غيرها، وضربت صَفْحَةَ رَقَبَتِي، قال: «فصم شهرين
متتابعين»، قال: وهل أصبت الذي أصبت إلا من الصيام؟ قال: «فأطعم وَسْقًا من
تمر بين ستين مسكينًا»، قلت: والذي بعثك بالحق لقد بِتْنَا وَحْشَيْنِ ما
لنا طعام، قال: «فانطلق إلى صاحب صَدَقَةِ بَنِي زُرَيْقٍ فَلْيَدْفَعْهَا
إليك، فأطعم ستين مسكينًا وسقًا من تمر وكُلْ أنت وعِيَالُكَ
بَقِيَّتَهَا»، فَرَجَعْتُ إِلَى قَوْمِي، فقلت: وجدت عندكم الضِّيقَ،
وَسُوءَ الرَّأْيِ، ووجدت عند النبي -صلى الله عليه وسلم- السَّعَةَ،
وَحُسْنَ الرَّأْيِ، وَقَدْ أَمَرَنِي -أَوْ أَمَرَ لِي- بِصَدَقَتِكُمْ.
Salamah Ibn Sakhr (qu'Allah l'agrée) a
dit : " J'étais un homme qui s’adonnait plus que d'autres aux rapports
sexuels avec les femmes. Et quand le mois de Ramadan est venu, je
craignais d'avoir un rapport sexuel avec mon épouse, et cette envie
demeurait avec moi jusqu'au matin. J'ai donc prononcé un serment
d’abstinence (" Az-Zihâr ") à son encontre jusqu'à la fin du mois de
Ramadan. Mais, au cours d'une nuit durant laquelle elle me servait,
j’aperçus une partie de son corps, et je ne pus me retenir de lui sauter
dessus. Au matin, j’allai voir mon peuple et les ai informai de
l'incident. Je dis : " Allez avec moi voir le Messager d'Allah (paix et
salut sur lui). " Ils dirent : " Non, par Allah ! " Alors, je me rendis
[seul] auprès du Prophète (paix et salut sur lui) et l'informa. " Il me
dit alors dit : " L'as-tu vraiment fait, ô Salamah ? " Je répondis : "
Deux fois, ô Messager d'Allah ! Je serai patient face au jugement
d'Allah. Prends donc une décision à mon sujet [littéralement : Juge donc
en ce qui me concerne] selon ce qu'Allah t'aura montré. " Il dit : "
Libère un esclave. " Je répondis : " Par Celui qui t'a envoyé avec la
Vérité, je ne possède aucun esclave mis à part moi-même, et je frappai
la surface de mon cou. " Il dit : " Jeûne alors deux mois consécutifs. "
Je répliquai : " Ai-je commis cela en raison d'autre chose que le jeûne.
" Il dit : Alors nourris soixante pauvres avec une corbeille (" Wasq ")
de dattes. Je rétorquai : " Par Celui qui t'a envoyé avec la Vérité,
nous avons passé la nuit en étant atrocement affamé et nous n'avions
chez nous aucune nourriture. " Il [i.e : Le Messager d'Allah (paix et
salut sur lui)] a dit : " Rends-toi chez le collecteur des aumônes de
Banî Zurayq, et qu'il te la donne ! Nourris alors soixante pauvres avec
un " Wasq " de dattes, et toi et ta famille, mangez les dattes
restantes. " Je revins alors chez mon peuple en leur disant : " J'ai
trouvé auprès de vous la pauvreté et la mauvaise opinion, et j'ai trouvé
auprès du Prophète (paix et salut sur lui) la prospérité et la bonne
opinion. Et certes, Il m'a ordonné que vous me remettiez votre aumône."
Hadith Explanation بيان الحديث
أراد الصحابي سلمة بن صخر -رضي الله
عنه- الامتناع من جماع زوجه في رمضان لقوة شهوته فظاهر منها، خشية أن يستمر
في جماعها فيطلع عليه الفجر وهو كذلك، إلا أنه رأى منها ليلة ما يدعوه إلى
جماعها فجامعها، وخاف من تبعات هذه المعصية فأمر قومه أن يذهبوا معه لرسول
الله -صلى الله عليه وسلم- ويسألوا عن الحكم في هذه المسألة ويعتذروا عنه،
فرفضوا الذهاب معه فذهب بنفسه وعرض مسألته على رسول الله -صلى الله عليه
وسلم-، فقال له أنت فاعل ذلك الفعل والمرتكب له، فأجاب بنعم، فأخبره النبي
-عليه الصلاة والسلام- بما عليه من حكم الله في هذه المسألة، وهي أن يعتق
رقبة، فإن لم يجد صام شهرين متتابعين، فإن لم يستطع أطعم ستين مسكينًا،
فأخبره بضعف حاله وقلة ذات يده وعدم ملكه للرقبة ولا للطعام، فأمر له -عليه
الصلاة والسلام- بصدقة قومه أن يدفعوا له تمرًا ليكفر به عن ظهاره ثم يطعم
الباقي أهله وعياله.
Le Compagnon Salamah Ibn Sakhr
(qu'Allah l'agrée) voulut éviter tout rapport sexuel avec son épouse
durant [le mois de] Ramadan du fait de ses puissants désirs. Il décida
donc de prononcer un serment d’abstinence (" Az-Zihâr ") à l'encontre de
son épouse par crainte qu'il ne continue ses rapports sexuels avec elle,
même après l'entrée [de la prière] de l’aube (" Al Fajr "). Mais, au
cours d'une nuit, il aperçut une partie de son corps qui le poussa à
avoir des relations sexuelles avec elle. Il eut peur des conséquences de
cette désobéissance et demanda à son peuple qu'ils se rendissent avec
lui auprès du Messager d'Allah (paix et salut sur lui) pour l'interroger
sur le jugement de cet incident. Cependant, ces derniers s’excusèrent
auprès de lui et refusèrent de l'accompagner. C’est donc seul qu’il se
rendit auprès du Messager d'Allah (paix et salut sur lui) et l'informa
de son cas. Le Prophète (paix et salut sur lui) lui a alors demandé : "
As-tu vraiment commis cet acte et perpétré ce péché ? " Il répondit par
l’affirmative, alors le Prophète (paix et salut sur lui) l'informa de ce
qu'il devait faire suite au jugement d'Allah sur cette question. Il
devait ainsi affranchir un esclave ; et s'il n'en possédait pas, alors
il était tenu de jeûner deux mois consécutifs ; et s'il ne pouvait
jeûner, alors il fallait qu'il nourrisse soixante pauvres. Mais, il [i.e
: Salamah Ibn Sakhr (qu'Allah l'agrée)] informa le Prophète (paix et
salut sur lui) de sa situation sociale précaire et de ses rares
ressources financières et qu’il n’avait, par conséquent, ni esclave ni
nourriture. Alors, le Prophète (paix et salut sur lui) ordonna qu'on lui
attribuât l'aumône de son peuple qui correspondait à des dattes afin
qu'il pût expier son serment, puis de manger lui et sa famille le reste. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par
Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58155 |
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Hadith 2017 الحديث
الأهمية: أبصروها، فإن جاءت به أبيض سبطًا قَضِيء
العينين فهو لهلال بن أمية، وإن جاءت به أكحل جعدًا حمش الساقين فهو لشريك
ابن سحماء
Thème: Surveillez-la ! Si elle accouche d'un
enfant blanc aux cheveux lisses et aux yeux teintés de rouge , ce sera
l'enfant de Hilâl Ibn Umayya . Mais s'il a les yeux noirs , les cheveux
crépus et les jambes fluettes , il sera à Sharîk Ibn Sahmâ' |
إن هِلال بن أُمية قذف امرأته بشريك ابن
سَحْماء، وكان أخا البراء بن مالك لأمه، وكان أول رجل لَاعَنَ في الإسلام،
قال: فَلَاعَنَهَا، فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «أبصروها، فإن
جاءت به أبيض سَبِطًا، قَضِيءَ الْعَيْنَيْنِ؛ فهو لهلال بن أمية، وإن جاءت
به أَكْحَلَ جَعْدًا حَمْشَ السَّاقَيْنِ؛ فهو لشريك بن سحماء»، قال:
فأُنبِئْت أنها جاءت به أَكْحَلَ جَعْدًا حَمْشَ السَّاقَيْنِ.
Hilâl Ibn Umayya accusa sa femme de
l'avoir trompé avec Sharîk Ibn Sahmâ' , le frère utérin d'Al Barâ' Ibn
Mâlik . Il était le premier homme à avoir recours à l'imprécation ( Al
Li'âne ) en Islam . Il invoqua donc la malédiction contre sa femme . Le
Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) dit alors : " Surveillez-la !
Si elle accouche d'un enfant blanc aux cheveux lisses et aux yeux
teintés de rouge , ce sera l'enfant de Hilâl Ibn Umayya . Mais s'il a
les yeux noirs , les cheveux crépus et les jambes fluettes , il sera à
Sharîk Ibn Sahmâ' . " Anas Ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) dit : " On me
communiqua qu'elle mit au monde un enfant aux yeux noirs et aux jambes
fluettes . "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن الصحابي هلال بن
أمية -رضي الله عنه- قذف امرأته بالزنا، بأنها زنت مع شريك بن سحماء وقد
استبان حملها، فأراد أن ينفي عنه الولد باللعان، وهي شهادات بين الزوجين
تكون مؤكدة بحلف ولعن بينهما لمن كان كاذباً، ثم إنه -عليه الصلاة والسلام-
ذكر علامات يُعرف بها الولد هل هو لأبيه أو لمن كان سببا ًفي حملها من
الزنا، فذكر أنه إن كان شعره مسترسلاً كامل الخِلْقَةِ؛ فهو لأبيه وذلك
لوجود الشبه بينهما، وإن كان الولد أكحل العينين أي شديد سواد
منابت الأجفان، متجعد الشعر فيه التواء وتقبضٌ؛ فهو للذي زنا بها
وهو شريك بن سحماء، فدل على مشروعية ملاعنة المرأة الحامل.
Ce hadith indique que le compagnon
Hilâl Ibn Umayya ( qu'Allah l'agrée ) accusa son épouse d'adultère avec
Sharîk Ibn Sahmâ' ; il apparut clairement qu'elle était enceinte et il
voulut s'innocenter de l'enfant qui n'était pas de lui grâce au Li'âne .
En effet , Al Li'âne est un procédé qui consiste à ce que les deux époux
jurent avec insistance et se maudissent mutuellement à plusieurs
reprises pour savoir qui des d'eux est un menteur . Ensuite , le
Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) évoqua des signes par
lesquels on saura si l'enfant est issu de son père ou de celui qui l'a
mise enceinte lors de l'adultère . Il mentionna alors que si l'enfant a
des cheveux complètement lisses , alors il est issu de son père étant
donné la forte ressemblance entre eux deux ; par contre , si l'enfant a
les yeux noirs et les cheveux crépus , alors il sera issu de celui qui a
commis l'adultère avec sa mère , qui n'est autre que Sharîk Ibn Sahmâ' .
Par conséquent , ceci indique clairement qu'il est légiféré de procéder
à Al Li'âne , alors que la femme est enceinte . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58156 |
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Hadith 2018 الحديث
الأهمية: أن عويمرًا العجلاني جاء إلى عاصم بن
عدي الأنصاري، فقال له: يا عاصم، أرأيت رجلا وجد مع امرأته رجلًا، أيقتله
فتقتلونه، أم كيف يفعل؟ سل لي يا عاصم عن ذلك رسول الله -صلى الله عليه
وسلم-
Thème: 'Uwaymir Al 'Ajlânî se rendit chez
'Âsim Ibn 'Âdî Al Ansârî et lui demanda : " Voix-tu 'Âsim si un homme
surprend sa femme avec un autre homme , le tue-t-il et l'exécutera-t-on
alors ? Ou comment doit-il faire ? Pose donc cette question de ma part ,
ô 'Âsim , au Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) ! |
عن ابن شهاب، أن سهل بن سعد الساعدي
أخبره: أن عُوَيْمِراً العجلاني جاء إلى عاصم بن عدي الأنصاري، فقال له: يا
عاصم، أرأيت رجلاً وجد مع امرأته رجلاً، أيقتله فتقتلونه، أم كيف يفعل؟ سل
لي يا عاصم عن ذلك رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، فسأل عاصم رسول الله
-صلى الله عليه وسلم- عن ذلك، فكره رسول الله -صلى الله عليه وسلم- المسائل
وعابها، حتى كبر على عاصم ما سمع من رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، فلما
رجع عاصم إلى أهله جاءه عويمر، فقال: يا عاصم، ماذا قال لك رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-؟ فقال عاصم لعويمر: لم تأتني بخير، قد كره رسول الله -صلى
الله عليه وسلم- المسألة التي سألته عنها، فقال عويمر: والله لا أنتهي حتى
أسأله عنها، فأقبل عويمر حتى جاء رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وسط
الناس، فقال: يا رسول الله، أرأيت رجلاً وجد مع امرأته رجلًا، أيقتله
فتقتلونه، أم كيف يفعل؟ فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «قد أُنزِل
فيك وفي صاحبتك، فاذهب فَأْتِ بها» قال سهل: فَتَلاعَنا وأنا مع الناس عند
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، فلما فَرَغَا مِن تَلاعُنِهِما، قال
عويمر: كذبت عليها يا رسول الله إنْ أَمْسَكْتُها، فطلقها ثلاثا، قبل أن
يأمره رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، قال ابن شهاب: فكانت سُنَّة
المُتلاعِنَيْن.
Ibn Shihâb relate que Sahl Ibn Sa'd
As-Sâ'idî (qu'Allah l'agrée ) l'informa : 'Uwaymir Al 'Ajlânî se rendit
chez 'Âsim Ibn 'Âdî Al Ansârî et lui demanda : " Voix-tu 'Âsim si un
homme surprend sa femme avec un autre homme , le tue-t-il et
l'exécutera-t-on alors ? Ou comment doit-il faire ? Pose donc cette
question de ma part , ô 'Âsim , au Messager d'Allah ( paix et salut sur
lui ) ! " 'Âsim posa donc la question au Messager d'Allah ( paix et
salut sur lui ) , mais il détesta les questions ( hypothétiques ) et les
blâma , si bien que 'Âsim fut affecté par les propos qu'il entendit du
Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) . Quand il retourna chez les
siens , 'Uwaymir vint lui dire : " Ô 'Âsim ! Que t'a-dit le Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) ? " Il répondit à 'Uwaymir : " Tu ne
m'as pas apporté de bien . Le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui )
a détesté la question que je lui ai posée . " 'Uwaymir déclara : " Par
Allah ! Je n'arrêterai pas jusqu'à ce que je le questionne à ce sujet .
" 'Uwaymir s'en alla donc trouver le Messager d'Allah ( paix et salut
sur lui ) qui était au milieu des gens et il dit : " Ô Messager d'Allah
! Voix-tu si un homme surprend sa femme avec un autre homme, le tue-t-il
et l'exécutera-t-on alors ? Ou comment doit-il faire ? Le Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) répondit : " Il y a eu une révélation
vous concernant , ta compagne et toi . Va et amène-la ! " Sahl dit : "
Ils se lancèrent alors des imprécations et j'étais présent dans la foule
en compagnie du Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) . Quand les
deux terminèrent , 'Uwaymir déclara : " J'aurais menti sur son compte ,
ô Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) , si je la garde . " Alors
, il lui prononça les trois divorces avant que le Messager d'Allah (
paix et salut sur lui ) ne lui en donne l'ordre . " Ibn Shihâb ajoute :
" Ceci devint alors la tradition des époux qui se lancent des
imprécations ( Al Li'âne ) . "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن عويمرًا العجلاني -رضي
الله عنه- جاء يسأل عن حكم من وجد مع امرأته رجلًا ماذا يفعل، فكره النبي
-عليه الصلاة والسلام- مثل هذه المسائل لما فيها من التعرض للمكروه، فأصر
على السؤال عن ذلك، وقد وقع به ما سأل عنه، ثم جاء إلى النبي -عليه الصلاة
والسلام- يسأل عن حكم حالته، فأخبره النبي -صلى الله عليه وسلم- بأن الله
أنزل في شأنه وشأن امرأته قرآنًا فيه حكم ما جرى لهما، فتلاعنا، ثم إنَّ
عويمراً كان يظن أن اللعان لا يحرمها فبادر بطلاقها ثلاثا، فكان هذا أول
لعان في الإسلام.
Ce hadith informe que 'Uwaymir Al
'Ajlânî vint demander au sujet du jugement d'un homme qui surprend sa
femme avec un autre homme et que doit-il faire dans cette situation ? Le
Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) détesta de telles questions (
hypothétiques ) car elles comportent des choses détestables . 'Uwaymir
insista à poser cette question , puis la situation citée dans sa
question se déroula . Il vint ensuite questionner le Messager d'Allah (
paix et salut sur lui ) sur le jugement de son affaire , qu'il l'informa
qu'Allah a certes révélé à son sujet des versets du Coran concernant
l'évènement entre sa compagne et lui . Puis , les deux époux se
lancèrent alors des imprécations et 'Uwaymir pensait que le Li'âne ( le
bannissement ) ne ferait pas en sorte que sa femme lui soit
définitivement illicite ; alors , il se précipita prononcer trois
divorces à son encontre . Ceci devint alors la première tradition des
époux qui se lancèrent des imprécations ( Al Li'âne ) en Islam . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58157 |
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Hadith 2019 الحديث
الأهمية: جاء رجل إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-
فقال: إن امرأتي لا تمنع يد لامس قال: «غربها» قال: أخاف أن تتبعها نفسي،
قال: «فاستمتع بها»
Thème: Un homme est venu au Prophète - paix
et salut sur lui - et a dit : Certes, ma femme n'empêche pas " une main
de caresser " Il a dit : " Eloigne-là. " Il a rétorqué : Je crains que
mon âme ne la suive. Alors, il a répondu : " Jouis d'elle donc. " |
عن ابن عباس، قال: جاء رجل إلى النبي
-صلى الله عليه وسلم- فقال: إنَّ امرأتي لا تمنع يد َلامِسٍ قال:
«غَرِّبْهَا» قال: أخاف أن تَتْبعها نفسي، قال: «فاستَمْتَعِ بها».
D'après Ibn 'Abbâs [qu'Allah les agrée
tous les deux], ce dernier a dit : Un homme est venu au Prophète - paix
et salut sur lui - et a dit : Certes, ma femme n'empêche pas " une main
de caresser " Il a dit : " Eloigne-là. " Il a rétorqué : Je crains que
mon âme ne la suive. Alors, il a répondu : " Jouis d'elle donc. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن هذا الصحابي جاء
مستشيرًا النبيَّ -صلى الله عليه وسلم- في أمر زوجته، فأخبره بأنها لا ترد
يد لامس، وهذا المعنى اختلف فيه كثيراً، والأقرب أنها كانت غير متحاشية
للرجال، وأنها لا تمتنع ممن يمد يده ليتلذذ بلمسها، أو أنها لا تتحفظ من
الرجال حديثًا وستراً بحيث يلمسون جسدها أو يصافحونها، ولا تتحرز من ذلك،
وليس معناه أنها لا تمتنع من الزنا؛ لأنه -عليه الصلاة والسلام- لا يقره
على نكاح زانية، فكأنه -صلى الله عليه وسلم- أشار عليه أولًا بفراقها نصيحة
له، وشفقة عليه في تنزهه من معاشرة من هذه حالها، فأعلمه الرجل بشدة محبته
لها وخوفه أن تشتاق نفسه لها بسبب فراقها، فرأى -صلى الله عليه وسلم-
المصلحة له في هذا الحال إمساكها خوفًا من مفسدة عظيمة تترتب على فراقها،
ودفع أعظم الضررين بأخفهما متعين ولعله يرجى لها الصلاح بعد، والله -تعالى-
أعلم.
Ce hadith nous enseigne que ce
Compagnon est venu consulter le Prophète - paix et salut sur lui - à
propos de son épouse et il lui a informé qu’elle ne repoussait pas « une
main qui caresse ». De nombreuses personnes ont divergé sur la
signification de cette expression. Et celle qui est la plus proche [de
la vérité] est que cette femme n’esquivait pas les hommes et qu’elle ne
se refusait pas à quiconque étendait sa main [vers elle] afin qu’il se
délecte de la caresser ; ou elle ne se méfiait pas des hommes, que ce
soit un propos ou une chose cachée, de sorte qu’ils caressaient son
corps ; ou ils lui serraient la main, ou l’étreignaient, sans qu’elle ne
se préserve de cela. En tout cas, cela ne signifie pas qu’elle ne
s’empêchait pas de forniquer car il - paix et salut sur lui - ne lui
aurait pas validé d’être marié à une fornicatrice. En fait, c’est comme
s’il - paix et salut sur lui - lui avait indiqué dans un premier temps
de se séparer d’elle en guise de conseil et par compassion envers lui
afin de se prémunir d’une relation avec une personne étant dans une
telle situation. Mais, l’homme l’informa de son ardent amour pour elle
et sa crainte que son âme ne la désire ardemment s’il venait à être
séparé d’elle. Alors, il - paix et salut sur lui - considéra que son
intérêt dans cette situation était de la garder (et la retenir) par
crainte d’un plus grand préjudice qui découlerait de sa séparation avec
elle. Ainsi, il repoussa le plus grand préjudice par le moindre des deux
dans lequel il espérait une amélioration (et une réforme) à postériori.
Et Allah - le Très-Haut - est plus savant. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58158 |
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Hadith 2020 الحديث
الأهمية: إذا أقر الرجل بولده طرفة عين فليس له
أن ينفيه
Thème: Lorsque l'homme reconnait son enfant,
ne serait-ce le temps d'un clin d'oeil, alors il ne doit pas le nier. |
عن عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- قال:
"إذا أقرَّ الرجل بولده طَرْفَةَ عين فليس له أن ينفيه".
D'après 'Umar ibn Al Khattâb -
qu'Allah l'agrée - ce dernier a dit : " Lorsque l'homme reconnait son
enfant, ne serait-ce le temps d'un clin d'oeil, alors il ne doit pas le
nier. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الأثر أن الرجل إذا اعترف بنسب ولد
إليه لم يكن له أن ينفيه عنه ولا أن ينكر نسبه إليه؛ لأن هذا من حقوق
العباد التي ثبتت بالإقرار فلا ينفع فيها الجحود ولا النكران.
Ce propos [d'Umar ibn Al Khattâb] nous
enseigne que lorsque l'homme reconnait la filiation d'un enfant à lui,
alors il ne doit pas le nier ni désapprouver sa lignée à lui car ceci
fait partie des droits des serviteurs qui ont été établis par
confirmation. Par conséquent, le reniement et la désapprobation ne sont
d'aucun bénéfice. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Sa chaîne de transmission est bonne] ← → Rapporté par Al-Bayhaqî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58160 |
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Hadith 2021 الحديث
الأهمية: أمرت بريرة أن تعتد بثلاث حيض
Thème: On a ordonné à Barîrah de prendre en
compte trois périodes de menstrues. |
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت:
"أُمِرَتْ بريرة أن تعتد بثلاث حِيَضٍ».
D'après 'Aïcha - qu'Allah l'agrée -
celle-ci a dit : " On a ordonné à Barîrah de prendre en compte trois
périodes de menstrues. "
Hadith Explanation بيان الحديث
بريرة مولاة لعائشة -رضي الله عنها-
عتقت من الرق، وهي تحت زوجها الرقيق مغيث، فكان لها الخيار بين بقائها معه،
وبين أن تفسخ نكاحها؛ ففسخت نكاحها، ففي الحديث أنها اعتدت من زوجها بثلاث
حيض، مع أنه فسخ، وليس بطلاق، وأنه فراق في الحياة، لا في الموت، وأن زوجها
الذي اعتدت من فراقه لازال رقيقًا.
Barîrah était la servante affranchie
d'Aïcha - qu'Allah l'agrée - et elle l'avait libéré de sa condition
d'esclave. Mais elle était sous la responsabilité de son mari qui était
encore servant. Alors, elle a eu le choix entre rester avec lui ou
dissoudre son mariage. Elle décida alors de dissoudre son mariage. Dans
le hadith, elle a dû attendre trois périodes de menstrues vis-à-vis de
son mari malgré la dissolution du mariage. En effet, ce n'était pas un
divorce. C'est une séparation en ce bas monde et non dans la mort. Quant
à son mari qui a attendu sa séparation, il est resté dans sa condition
d'esclave. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58161 |
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Hadith 2022 الحديث
الأهمية: بلى فجدي نخلك، فإنك عسى أن تصدقي، أو
تفعلي معروفًا
Thème: Plutôt, sors et coupe ta palmeraie !
Il se peut que tu en fasses l'aumône ou que tu accomplisses quelque
chose de convenable. |
عن جابر بن عبد الله قال: طُلِّقَتْ
خالتي، فأرادت أن تَجُدَّ نَخْلَهَا، فَزَجَرَهَا رجل أن تخرج، فأتت النبي
-صلى الله عليه وسلم- فقال: «بلى فَجُدِّي نَخْلَكِ، فإنك عسى أن
تَصَدَّقِي، أو تفعلي معروفا».
D'après Jâbir ibn 'AbdiLlah [qu'Allah
les agrée tous les deux] : Ma tante a été divorcée, alors elle voulut
sortir et couper sa palmeraie mais un homme la réprima de sortir. Alors,
elle est allée voir le Prophète - paix et salut sur lui - qui a dit : "
Plutôt, sors et coupe ta palmeraie ! Il se peut que tu en fasses
l'aumône ou que tu accomplisses quelque chose de convenable. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد
الحديث أن خالة جابر -رضي الله عنهما- طلقها زوجها، فأرادت في وقت
العدة أن تجد نخلها فمنعها
رجل من ذلك، فسألت النبي -صلى الله عليه وسلم- فأخبرها بأنه لا حرج عليها
في الخروج، وهذا يفيد أنَّ المطلقة طلاقًا بائنًا في عدتها ليست كالمتوفَّى
عنها في عدة الوفاة، فلها الخروج لحاجتها متى شاءت، مع أنَّ الأفضل على وجه
العموم: أنَّ بقاء المرأة في بيتها أفضل لها وأصون؛ فإنَّ النَّبي -صلى
الله عليه وسلم- قال: "بيوتهن خير لهن"، هذا في حق العبادة، والصلاة مع
المسلمين، وسماع الخير؛ فكيف مع غير ذلك؟
Ce hadith nous enseigne que la tante
de Jâbir - qu'Allah les agrée tous les deux - fut divorcé par son mari.
Alors, durant la période de viduité, elle voulut sortir et couper sa
palmeraie mais un homme l'empêcha d'accomplir cela. Elle questionna
alors au Prophète - paix et salut sur lui - qui l'informa qu'il n'y
avait aucune gêne à ce qu'elle sorte. Ceci nous enseigne que la femme
divorcée d'un divorce clair et net au cours de sa période de viduité
n'est pas comme celle dont le mari est mort et dont la période de
viduité correspond à celle d'une période d'une veuve. Elle peut sortir
pour satisfaire son besoin quand elle le souhaite même si ce qui est
préférable, de manière générale, est qu'il est mieux et plus protecteur
pour la femme de rester chez elle. En effet, le Prophète - paix et salut
sur lui - a dit : " Leurs maisons sont meilleures pour elles " Ceci
concerne le droit lié à l'adoration, à la prière avec les musulmans et
le fait d'écouter le bien, que dire alors de ce qui est autre que cela ? |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58163 |
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Hadith 2023 الحديث
الأهمية: امكثي في بيتك حتى يبلغ الكتاب أجله،
قالت: فاعتددت فيه أربعة أشهرٍ وعشرًا
Thème: Reste chez toi jusqu'à l'expiration du
délai prescrit. Elle dit : "J'ai passé ma période de viduité et de deuil
durant quatre mois et dix jours." |
عن الفُرَيْعَةَ بنت مالك بن سنان، وهي
أخت أبي سعيد الخدري -رضي الله عنهما- أنها جاءت إلى رسول الله -صلى الله
عليه وسلم- تسأله أن ترجع إلى أهلها في بني خُدْرَةَ، فإن زوجها خرج في طلب
أَعْبُدٍ له أَبَقُوا، حتى إذا كانوا بِطَرَفِ الْقَدُومِ لحقهم فقتلوه،
فسألت رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أن أرجع إلى أهلي، فإني لم يتركني
في مسكن يملكه، ولا نفقة؟ قالت: فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-:
«نعم»، قالت: فخرجت حتى إذا كنت في الحُجْرَةِ، أو في المسجد، دعاني، أو
أمر بي، فَدُعِيتُ له، فقال: «كيف قلت؟»، فرددت عليه القصة التي ذكرت من
شأن زوجي، قالت: فقال: «امْكُثِي في بيتك حتى يبلغ الكتاب أَجَلَهُ»، قالت:
فاعتددت فيه أربعة أشهرٍ وعشرًا، قالت: فلما كان عثمان بن عفان أرسل
إِلَيَّ فسألني عن ذلك، فأخبرته فَاتَّبَعَهُ، وقضى به.
Al-Furayʽah Bint Mâlik Ibn Sinâne, la
soeur de Abû Saʽîd Al-Khudrî (qu'Allah les agrée tous deux) raconte
qu'elle se rendit auprès du messager d'Allah (paix et salut sur lui)
afin de lui demander la permission de retourner auprès sa famille, les
Banû Khudrah, car son époux partit à la recherche d'esclaves en fuite,
et se fit tuer par eux. Elle demanda donc à l'envoyé d'Allah (paix et
salut sur lui) : "Puis-je retourner auprès de ma famille, mon mari
n'ayant laissé aucune maison lui appartenant, ni de quoi m'entretenir ?"
Ce à quoi le messager d'Allah (paix et salut sur lui) répondit : "Oui."
Elle poursuivit : "Je m'en allais donc, mais une fois arrivé à
l'appartement, ou à la mosquée, il me rappela, ou ordonna qu'on me
rappelle, et je fus invité à revenir vers lui. Il me dit alors :
"Qu'as-tu dit ?". Je lui répétai de nouveau l'histoire au sujet de
mon mari, ce à quoi il me rétorqua : "Reste chez toi jusqu'à
l'expiration du délai prescrit.", je respectai donc ce délai de retraite
chez moi pendant quatre mois et dix jours. Plus tard, lorsque ʽUthmâne
Ibn ʽAffâne (qu'Allah l'agrée) devint calife, il envoya une personne à
ce sujet et je l'en informai ; il prit donc la décision d'en faire son
avis et de l'appliquer dans les tribunaux."
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث بيان أنَّ هذه الصحابية
توفي زوجها وأرادت أت تعتد في غير البيت الذي كانت فيه مع زوجها، فأخبرها
النبي -عليه الصلاة والسلام- بأن الله فرض عليها أن تلازم بيتها حتى تنقضي
عدتها، فهذا الحديث أصل في أن المتوفَّى يجب عليها أنْ تقضي عدتها وحدادها
في البيت الذي توفي زوجها وهي تسكنه، وأنَّه لا يحل لها الانتقال منه حتى
يبلغ الكتاب أجله بانقضاء عدتها وحدادها؛ وذلك بوضع الحمل إنْ كانت حاملًا،
أو بإتمام أربعة أشهر وعشرة أيام لغير ذات الحمل.
Ce hadith raconte que cette femme de
compagnon dont le mari fut tué, souhaita accomplir sa période de deuil
dans une autre maison que celle où elle vivait avec son défunt mari.
Toutefois, le prophète (paix et salut sur lui) lui expliqua que Dieu
avait imposé à la veuve de demeurer dans sa maison, et ce, jusqu'au
terme de la période de deuil. Ce hadith est donc la référence en ce
qui concerne la règle qui stipule que la veuve doit passer sa période de
viduité et de deuil dans la maison dans laquelle elle vivait avec son
mari avant qu'il ne meure, et qu'il ne lui sera permis de la quitter
qu'une fois le délai prévu atteint : soit en accouchant si elle est
enceinte, ou au terme de quatre mois et dix jours, si elle ne l'est pas. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58164 |
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Hadith 2024 الحديث
الأهمية: قول فاطمة بنت قيس: يا رسول الله، زوجي
طلقني ثلاثًا، وأخاف أن يُقتحم علي، قال: «فأمرها، فتحولت»
Thème: Fâṭimah Bint Qays ( qu'Allah l'agrée )
rapporte qu'elle dit : " Ô Messager d'Allah ! Mon époux m'a répudiée à
trois reprises et je crains d'être agressée . " 'Urwa dit : " Le
Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui ordonna alors de
déménager . " |
عن فاطمة بنت قيس، قالت: قلت: يا رسول
الله، زوجي طَلَّقَنِي ثلاثا، وأخاف أن يُقْتَحَمَ عَلَيَّ، قال:
«فأمَرَها، فَتَحَوَّلَتْ».
Fâṭimah Bint Qays ( qu'Allah l'agrée )
rapporte : " J'ai dit : " Ô Messager d'Allah ! Mon époux m'a répudiée à
trois reprises et je crains d'être agressée . " 'Urwa dit : " Le
Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui ordonna alors de
déménager . "
Hadith Explanation بيان الحديث
ذكرت فاطمة بنت قيس -رضي الله عنها-
للنبي -صلى الله عليه وسلم- أنها تخشى على نفسها إن بقيت في المنزل الذي
طلقها فيه زوجها وقت العدة، فربما دخل عليها بالقوة فاجر أو سارق ونحوهما,
فأمرها النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تنتقل منه إلى غيره, مع أنها ما زالت
في عدة الطلاق، للحاجة.
Fâṭimah Bint Qays ( qu'Allah l'agrée )
évoqua au Prophète ( paix et salut sur lui ) qu'elle craignait pour sa
personne si elle restait , durant sa période de retraite , dans la
maison où son mari l'avait divorcée . En effet , il se pouvait qu'un
pervers , un voleur ou autrui puisse entrer de force chez elle ; de ce
fait , le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui ordonna de
déménager dans un autre logement étant donné la nécessité , et bien
qu'elle était toujours dans la période de retraite après son divorce
irrévocable . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58165 |
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Hadith 2025 الحديث
الأهمية: لا تلبسوا علينا سنة نبينا عدة أم
الولد، إذا توفي عنها سيدها، أربعة أشهر وعشر
Thème: Ne semez pas la confusion en notre
sein ; la Sunna ( Tradition ) de notre Prophète ( paix et salut sur lui
) au sujet de la période de viduité de la femme esclave , qui est mère
d'un enfant de son maître décédé , est de quatre mois et dix jours |
عن عمرو بن العاص قال: "لا تُلَبِّسُوا
علينا سُنَّةَ نبيِّنا عِدَّةُ أُمِّ الْوَلَدِ، إذا تُوُفِّيَ عنها
سَيِّدُهَا أربعة أشهر وعشر".
'Amr Ibn Al 'Âss (qu'Allah l'agrée) a
dit : " Ne semez pas la confusion en notre sein ; la Sunna ( Tradition )
de notre Prophète ( paix et salut sur lui ) au sujet de la période de
retraite de la femme esclave , qui est mère d'un enfant de son maître
décédé , est de quatre mois et dix jours . "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الأثر أنكر الصحابي الجليل عمرو
بن العاص -رضي الله عنه- على من يتكلم في مسألة عدة أم الولد التي توفي
سيدها من دون حجة وبرهان, وبين أن السنة في ذلك أن تمكث أربعة أشهر وعشرة
أيام؛ كعدة الزوجة الحرة, سواء بسواء, والأثر وإن كان دل صراحة على هذا
المعنى, ورجح كثير من أهل العلم أن عدة أم الولد التي توفي سيدها حيضة مثل
بقية الإماء؛ لأدلة أخرى, وهو مذهب الجمهور.
Dans ce récit , 'Amr Ibn Al 'Âss
(qu'Allah l'agrée) blâme ceux qui parlent , sans preuve ni argument
clair , au sujet de la période de retraite de la femme esclave qui a
engendré un enfant et dont le maître décéda . En effet , il démontre
ainsi la Tradition Prophétique correspondant à cette situation qui est
que cette femme esclave accomplisse une période de retraite de quatre
mois et dix jours ( 'Iddah ) identique à celle d'une épouse libre . Par
ailleurs , bien que ce récit prouve et indique clairement le sens du
jugement cité ci-dessus , un grand nombre de savants a jugé que la femme
esclave , qui a engendré un enfant et dont le maître décéda , doit
respecter une période de viduité ( Istibrâ' ) d'une menstrue comme les
autres femmes esclaves et cela selon d'autres preuves à l'appui ; de
plus , cet avis est celui de la majorité des savants . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Mâlik]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58166 |
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Hadith 2026 الحديث
الأهمية: أن عائشة زوج النبي -صلى الله عليه
وسلم- انتقلت حفصةَ بنتَ عبد الرحمن بن أبي بكر الصديق حين دخلت في الدم من
الحيضة الثالثة
Thème: ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée), l'épouse
du prophète (paix et salut sur lui) a reçu chez elle Ḥafṣah Bint
ʽAbdur-Raḥmâne Ibn Abû Bakr Aṣ-Ṣiddîq (à la suite de son divorce) quand
elle eut ses menstrues pour la troisième fois. |
عن عروة بن الزبير عن عائشة زوج النبي
-صلى الله عليه وسلم- أنها انْتَقَلَتْ حفصةَ بنتَ
عبد الرحمن بن أبي بكر الصديق، حين دَخَلَتْ في الدَّمِ من الحيضة
الثالثة. قال ابن شهاب: فذُكر ذلك لِعَمْرَةَ بنت عبد الرحمن. فقالت: صدَق
عروة. وقد جادلها في ذلك ناس، وقالوا: إن الله -تبارك وتعالى- يقول في
كتابه: {ثَلاَثَةَ قُرُوءٍ} [البقرة 2: 228]. فقالت عائشة: صدقتم، وتدرون
ما الأَقْرَاءُ؟. إنما
الأَقْرَاءُ الأَطْهَارُ.
ʽUrwah Ibn Az-Zubayr rapporte que
ʽÂïshah, l'épouse du prophète (paix et salut sur lui) a reçu chez elle
Ḥafṣah Bint ʽAbdur-Raḥmâne Ibn Abû Bakr Aṣ-Ṣiddîq (à la suite de son
divorce) quand elle eut ses menstrues pour la troisième fois. Ibn
Shihâb dit : "On rapporta cela à ʽAmrah Bint ʽAbdur-Raḥmâne qui répondit
: ʽUrwah dit vrai." Cependant, certaines personnes le lui
reprochèrent et lui dirent : "Allah -le Glorieux et le Très Haut- dit
dans Son livre : {Les femmes divorcées sont tenus d'observer un délai
d'attente de trois Qurû' (périodes)} (sourate Al-Baqarah - verset 228).
Ce à quoi ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) leur répondit : "Ce que vous dites
est vrai, cependant savez-vous à quoi correspond les Qurû' ? Elles
désignent les périodes de pureté."
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الأثر يُخبر عروة بن الزبير أنَّ
عائشة -رضي الله عنها- نقلت حفصة -بنت شقيقها عبد الرحمن- من بيت العدَّة
لما طلقها زوجها المنذر بن العوّام حين نزل عليها الدم من الحيضة الثالثة،
وذلك لتمام عدتها، وقد حصل بين عائشة وبين بعض الصحابة نزاع في معنى القرْء
الوارد في الآية، عند قوله -تعالى-: {والمطلقات يتربصن بأنفسهن ثَلاَثَةَ
قُرُوءٍ}. فقالوا: هي الحِيض. فأجابتهم عائشة -رضي الله عنها-: أنكم أصبتم
في قراءتكم القرآن، وأخطأتم التفسير؛ لأن معنى القرْء هو الطهر الذي يكون
بين الحيضتين، والقرء من الأضداد، يقع على الطهر؛ وإليه ذهب مالك والشافعي،
وعلى الحيض؛ وإليه ذهب أبو حنيفة وأحمد.
ʽUrwah Ibn Az-Zubayr nous raconte ici,
que ʽÂïshah (qu'Allah l'agrée) a reçu chez elle Ḥafṣah, la fille de son
frère ʽAbdur-Raḥmâne, et ce, après qu'elle ait été répudiée par son mari
Al-Moundhir Ibn Al-ʽAwwâm, et une fois sa période de viduité terminée.
Cette période se termina une fois qu'elle eut ses menstrues pour la
troisième fois. Et c'est à propos de cette période qu'une discussion
s'engagea entre ʽÂïshah et d'autres compagnons ; le désaccord concernait
le mot Qur' présent dans le verset où Allah -le Très Haut- dit : {Les
femmes divorcées sont tenus d'observer un délai d'attente de trois Qurû'
(périodes)} (sourate Al-Baqarah - verset 228), les compagnons étaient
d'avis qu'il signifiait : période menstruelle. ʽÂïshah (qu'Allah
l'agrée) leur expliqua que certes, ils avaient bien lu le verset mais
que le sens leur échappe malgré tout ; le Qur' dont il est question dans
le verset, désigne la période de pureté entre deux periodes menstuelles,
et non la période menstruelle elle-même. Par ailleurs, le terme Qur'
est énantiosémique, il peut désigner une chose et son contraire : soit
"la pureté" comme l'ont compris Mâlik et As-Shâfʽî, ou "les menstrues"
comme l'ont compris Abû Ḥanîfah et Aḥmad. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Mâlik]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58167 |
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Hadith 2027 الحديث
الأهمية: طلاق العبد الحرة تطليقتان وعدتها ثلاثة
قروء, وطلاق الحر الأمة تطليقتان وعدتها عدة الأمة حيضتان
Thème: Si un esclave répudie une femme libre
, il ne possède que deux répudiations et la période de retraite de cette
femme libre est de trois cycles menstruels . Par contre , si un homme
libre répudie une femme esclave , il n'aura droit qu'à deux répudiations
et la période de retraite de cette femme esclave est de deux cycles
menstruels |
عن ابن عمر أنه كان يقول: «طَلَاقُ
العبد الحُرَّةَ تطليقتان وَعِدَّتُهَا ثلاثة قُروء, وطلاق الحر الأَمَةَ
تطليقتان وعِدَّتُهَا عِدَّةُ الأمَة حَيْضَتَانِ».
Ibn 'Umar ( qu'Allah les agrée )
disait : " Si un esclave répudie une femme libre , il ne possède que
deux répudiations et la période de retraite de cette femme libre est de
trois cycles menstruels . Par contre , si un homme libre répudie une
femme esclave , il n'aura droit qu'à deux répudiations et la période de
retraite de cette femme esclave est de deux cycles menstruels . "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الأثر يبين ابن عمر -رضي الله
عنهما- أن العبد المملوك له طلقتان اتجاه زوجته الحرة أو الأمة لا يملك
غيرهما، ثم إنَّ الحرة تعتد منه ثلاث حيض، وكذلك الحر له طلقتان اتجاه
زوجته المملوكة لا يملك غيرهما، وهي تعتد منه حيضتين.
Dans ce récit , Ibn 'Umar ( qu'Allah
les agrée ) indique clairement que l'époux esclave ne possède que deux
répudiations envers une épouse libre ou esclave ; de plus , la période
de retraite de la femme libre est de trois cycles menstruels . De même ,
l'époux libre n'a droit qu'à seulement deux répudiations envers sa femme
esclave et sa période de retraite est de deux cycles menstruels . |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bayhaqî - Rapporté
par Ad-Dâraquṭnî - Rapporté par ʽAbd Ar-Razzâq]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58168 |
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Hadith 2028 الحديث
الأهمية: أيما امرأة فقدت زوجها فلم تدر أين هو؟
فإنها تنتظر أربع سنين، ثم تعتد أربعة أشهر وعشرا ثم تحل
Thème: N'importe quelle femme qui perd son
mari et ne sait pas où il est, alors elle doit attendre quatre ans.
Ensuite, elle compte quatre mois et dix jours [de période de viduité]
puis elle redevient licite [au mariage]. |
عن عمر بن الخطاب أنه قال: «أَيُّمَا
امرأة فَقَدَتْ زوجها فلم تَدْرِ أين هو؟ فإنها تَنْتَظِرُ أَرْبَعَ
سِنِينَ، ثم تَعْتَدُّ أَرْبَعَةَ أشهر وعشرا ثم تَحِلُّ».
D'après 'Umar ibn Al Khattâb [qu'Allah
l'agrée], ce dernier a dit : " N'importe quelle femme qui perd son mari
et ne sait pas où il est, alors elle doit attendre quatre ans. Ensuite,
elle compte quatre mois et dix jours [de période de viduité] puis elle
redevient licite [au mariage]. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يبين عمر -رضي الله عنه-
أنَّ امرأة المفقود تنتظر مدة أربع سنين منذ فقدت زوجها، ثم تعتد أربعة
أشهر وعشراً، ثم تتزوج، وقد حمل الفقهاء هذا الأثر وأمثاله على من غلب على
الظن موته وهلاكه،كمن فقد في قتال أو في غرق ونحو ذلك.
Dans ce hadith, 'Umar - qu'Allah
l'agrée - nous explique que la femme d'un mari perdu doit attendre une
durée de quatre ans depuis le moment où elle a perdu son mari. Ensuite,
elle compte quatre mois et dix jours [de période de viduité], puis elle
peut se remarier. Et les jurisconsultes ont appliqué ce propos (Athar),
et ceux qui lui ressemblaient, à quiconque dont on supposerait fortement
la mort et la perte, comme quelqu'un qui mourrait au combat [et qu'on ne
retrouverait pas] ou quiconque périrait noyé, ou ce qui y ressemble. |
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[Je n'ai pas trouvé d'avis de Shaykh
Al-Albânî] ← → Rapporté par Mâlik]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58170 |
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Hadith 2029 الحديث
الأهمية: ألا لا يبيتن رجل عند امرأة ثيب، إلا أن
يكون ناكحًا أو ذا محرم
Thème: Qu'aucun homme ne passe la nuit chez
une femme qui a déjà été mariée , sauf s'il est son époux ou son Mahram |
عن جابر -رضي الله عنه- قال: قال رسول
الله -صلى الله عليه وسلم-: «لا يَبِيتَنَّ رجل عند امرأة ثيِّب، إلا أنْ
يكون ناكِحًا أو ذا مَحْرَم».
Jâbir Ibn 'Abdillah (qu'Allah les
agrée ) relate que le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a dit :
" Qu'aucun homme ne passe la nuit chez une femme qui a déjà été mariée ,
sauf s'il est son époux ou son Mahram ( cela désigne l'homme qui est
perpétuellement interdit au mariage à une femme en raison d'un lien de
sang , ou pour un motif licite comme l'allaitement ) . "
Hadith Explanation بيان الحديث
ينهى -صلى الله عليه وسلم- الرجل عن
البيات والمكوث ليلًا عند أي امرأة أجنبية عنه، وخص الثيب؛ لأنها التي يدخل
عليها غالبًا، وأما البكر فهي متصونة في العادة مجانبة للرجال أشد مجانبة،
ولأنه يعلم بالأولى أنه إذا نهى عن الدخول على الثيب التي يتساهل الناس في
الدخول عليها فبالأولى البكر.
واستثنى
الزوج ومن حرمت عليه بالنسب كالأم والبنت والأخت، أو بالرضاعة، كأمه من
الرضاع، أو بالمصاهرة كأم زوجته.
ومفهوم
قوله (لا يَبِيتَنَّ) غير مراد، وهو أنه يجوز له البقاء عند الأجنبية في
النهار خلوة، أو غيرها؛ لأنه جاء في صحيح البخاري نهي عام دون تقييد
بالليل.
لكن إن
كان المحرم لايؤمن فلا بد من وجود نساء مع المرأة.
Le Messager d'Allah ( paix et salut
sur lui ) a interdit à l'homme de passer la nuit et de s'isoler avec
n'importe quelle femme étrangère à sa personne ( Ajnabiyyah : cela
désigne la femme qui n'est pas interdite au mariage à l'homme qui
s'isole avec elle ) , et il a spécifié la femme qui a déjà été mariée
car c'est chez elle que l'on entre dans la plus part des cas ; par
contre , la femme vierge est habituellement protégée et mise à l'écart
des hommes de manière plus extrême . Par conséquent , on devine d'autant
plus que si le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a interdit
d'entrer chez une femme qui a déjà été mariée ( At Thayyib ) et dont les
gens jugent sans gravité le fait d'entrer chez elle , alors , raison de
plus pour la vierge . Cependant , il y a une exception à ce jugement en
ce qui concerne le mari et les femmes qui lui sont perpétuellement
interdites au mariage par voie de filiation comme la mère , la fille ,
la soeur ou bien par voie d'allaitement comme la mère de lait , ou
encore par alliance comme la mère de son épouse . En effet , le sens de
" qu'aucun homme ne passe la nuit " ne signifie pas qu'il lui est alors
permis de rester seul chez une femme étrangère ( Ajnabiyyah ) durant le
jour en s'isolant avec elle ( Al Khalwah ) car il a été rapporté dans
l'authentique de Al Bukhârî l'interdiction générale de ceci et sans
aucune restriction . De plus , si le Mahram n'est pas une personne de
confiance , alors il est impératif qu'il y ait d'autres femmes en la
présence de la femme avec laquelle il se trouve seul . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58172 |
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Hadith 2030 الحديث
الأهمية: لا توطأ حامل حتى تضع، ولا غير ذات حمل
حتى تحيض حيضة
Thème: Pas de rapport intime avec celle qui
est enceinte jusqu'à ce qu'elle accouche ; et avec celle qui n'est pas
enceinte jusqu'à ce qu'elle ait une période de règles. |
عن أبي سعيد -رضي الله عنه- أن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال في سَبَايَا أَوْطَاس: «لا
تُوطَأُ حَامِلٌ حتى تَضَعَ، ولا غَيْرُ ذَاتِ حَمْلٍ حتى تَحِيضَ
حَيْضَةً».
Abû Sa'îd Al Khudrî (qu'Allah l'agrée)
relate que le Prophète (paix et salut sur lui) a dit au sujet des
captives de la bataille de Awtâs : " Pas de rapport intime avec celle
qui est enceinte jusqu'à ce qu'elle accouche ; et avec celle qui n'est
pas enceinte jusqu'à ce qu'elle ait une période de règles. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أخبر أبو سعيد الخدري -رضي الله عنه-
بأنه في أوطاس -مكان قرب مكة- نهى النَّبي -صلى الله عليه وسلم- أنْ توطأ
المرأة التي أخذت في الجهاد من الكفار حتى تُعْلَم براءة رحمها، بوضع
حملها، وحتى تطهر من نفاسها، وأما السالمة من الحمل فلا توطأ حتى تحيض
حيضة، لأنا لا نعلم براءة رحمها إلا بالحيض، وقيس على المسبية غيرها
كالمشتراة والمتملكة من الإماء بأي وجه من وجوه التملك.
Abû Sa'îd Al Khudrî (qu'Allah l'agrée)
[nous] informe qu'il était à Awtâs - un endroit situé proche de La
Mecque - lorsque le Prophète (paix et salut sur lui) a interdit d'avoir
des rapports intimes avec une femme capturée lors du combat contre les
mécréants jusqu'à ce que son utérus devienne pure : soit après qu'elle
eut accouché et qu'elle se fut purifié de ses lochies ; ou bien jusqu'à
ce qu'elle ait une période de règles, si elle fait partie des femmes qui
ne sont pas enceintes, car on ne saura si un embryon se développe à
l'intérieur de son utérus qu'avec la venue des menstrues. Et un
raisonnement analogue de ce jugement a été fait pour la femme non
captive mais qui a été achetée ou possédée comme esclave par le biais
d'une autre voie d'acquisition légale. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58173 |
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Hadith 2031 الحديث
الأهمية: لا تحرم المصة والمصتان
Thème: Une tétée ou deux ne font pas
l'interdiction |
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لا تُحَرِّمُ الْمَصَّة وَالْمَصَّتَان».
'Aïcha (qu'Allah l'agrée) relate que
le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : " Une tétée ou deux
ne font pas l'interdiction. "
Hadith Explanation بيان الحديث
تخبر عائشة -رضي الله عنها- عن النبي
-صلى الله عليه وسلم- بأن مص الصبي لثدي امرأة غير أمه مرة أو مرتين لا
يصيره ابنا من الرضاع لهذه المرأة، ولاتنتشر المحرمية بينه وبينها؛ وذلك
لعدم اكتمال شروط التحريم، لأن الرضاع المحرِّم لا يحل للمرتضع أن يتزوج من
المرضعة أو من محارمها أومحارم زوجها الذي له اللبن، ويجوز له الخلوة بهن،
وأن يكون محرما لهن في السفر.
وعليه فإن
هذا العدد القليل من الرضعات لا يحصل به التحريم في باب الرضاع، ولا بد من
خمس رضعات كما في حديث عائشة الآخر في صحيح مسلم: (فنسخن بخمس معلومات).
‘Aïcha (qu'Allah l'agrée) informe
d'après le Prophète (paix et salut sur lui) que si l'enfant tète le sein
d'une femme autre que sa mère une ou deux fois, cela ne fait pas de lui
le fils de lait de cette femme car la relation de proximité qui interdit
le mariage (" Al Mahramiyyah ") ne peut être établie entre eux. En
effet, les conditions complètes de l'interdiction n'ont pas été réunies
car l'allaitement entrainant l'interdit ne permet pas à l'enfant allaité
d'épouser la femme qui l'a allaité ou les hommes qui lui sont interdits
au mariage, mais également les femmes interdites à l’époux de cette
femme, celui par lequel le lait a été créé (i.e : le lait du mâle). Et,
il lui est permis de rester seul avec elles et d’être aussi pour elles
un accompagnateur légal (" Mahram ") [dont la définition exacte est
l'époux ou tout autre homme définitivement interdit en mariage à une
femme en raison de leurs liens de consanguinité, d'alliance ou
d'allaitement] lors d'un voyage. Par conséquent, le petit nombre de
tétées n'entraine pas d'interdiction dans le cadre de l'allaitement car,
pour être pris en compte, l'allaitement doit compter absolument un
nombre minimum de cinq tétées comme cela a été mentionné dans un autre
hadith de ‘Aïcha [qu'Allah l'agrée] dans le recueil authentique de
Muslim : " [Dans les versets révélés du Coran, il était d'abord
mentionné que dix tétées avérées entrainaient l'interdit], puis cela fut
abrogé pour cinq tétées avérées. " |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58174 |
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Hadith 2032 الحديث
الأهمية: أرضعيه تحرمي عليه، ويذهب الذي في نفس
أبي حذيفة
Thème: Allaite-le ! Tu lui seras illicite et
le ressentiment d'Abû Hudhayfa se dissipera |
عن عائشة -رضي الله عنها- أن سالما مولى
أبي حذيفة كان مع أبي حذيفة وأهله في بيتهم، فأتت -تعني ابنة سُهيل- النبي
-صلى الله عليه وسلم- فقالت: إن سالما قد بلغ ما يبلغ الرجال. وعَقَل ما
عقلوا. وإنه يدخل علينا. وإني أظن أن في نفس أبي حذيفة من ذلك شيئا. فقال
لها النبي -صلى الله عليه وسلم- «أَرْضِعِيهِ، تَحْرُمِي عليه، ويذهب الذي
في نفس أبي حذيفة» فرجعت فقالت: إني قد أرضعته. فذهب الذي في نفس أبي
حذيفة.
'Aïsha (qu'Allah l'agrée) relate que
Sâlim , le servant de Abû Hudhayfa , vivait en compagnie de celui-ci et
de son épouse dans leur maison . Elle - c'est à dire Bint Suhayl - vint
alors dire au Prophète ( paix et salut sur lui ) : " Sâlim a atteint
l'âge d'un homme , comprends ce qu'ils savent ( à propos des femmes ) ,
et entre chez nous . Et je pense qu'Abû Hudhayfa en ressent quelque
chose au fond de lui . " Le Prophète ( paix et salut sur lui ) lui dit
alors : " Allaite-le ! Tu lui seras illicite et le ressentiment d'Abû
Hudhayfa se dissipera . " Plus tard , elle revint lui dire : " Je l'ai
allaité et l'aversion d'Abû Hudhayfa s'est dissipée . "
Hadith Explanation بيان الحديث
جاءت سَهلة بنت سُهيل زوجة أبي حذيفة
-رضي الله عنهما- تستفتي في سالم -وكان من أفاضل الصحابة رضي الله عنه-
وكان أبوحذيفة قد تبنَّاه يوم أن كان التبني جائزا قبل أن ينسخ، وكان قد
نشأ في حجر أبي حذيفة وزوجته نشأة الابن، فلمَّا أنزل الله -تعالى-:
{ادعوهم لآبائهم} بطل حكم التبنِّي، وبقي سالم على دخوله على سهلة بحكم
صغره، وصار يدخل عليهم وعلى سهلة ويراها، إلى أن بَلَغَ مبلغ الرجال، فوجد
أبو حذيفة في نفسه كراهة ذلك،
وثَقُلَ عليهما أن يمنعاه الدخول؛ للإلْف السابق، إلى أن سألا عن ذلك رسول
الله -صلى الله عليه وسلم-، فقال لها رسول الله -صلى الله عليه وسلم-:
أرضعيه تحرمي عليه، وتذهب الكراهة التي في نفس أبي حذيفة، فأَرْضعتْه، فكان
ذلك.
وهذا حكم
خاص، فمن ارتضع بعد الفطام من امرأة فإنها لا تكون بذلك أمه من الرضاع، كما
أفتت به اللجنة الدائمة.
Sahlah Bint Suhayl l'épouse de Abû
Hudhayfa ( qu'Allah l'agrée ) vint consulter juridiquement le Prophète (
paix et salut sur lui ) au sujet de Sâlim - qui était parmi les plus
nobles compagnons - qu'Abû Hudhayfa avait adopté lorsque l'adoption
était encore permise et avant qu'elle ne soit abrogée ; en effet , Sâlim
grandit auprès de Abû Hudhayfa et de son épouse comme leur propre fils ,
mais lorsqu'Allah le Très Haut révèla : " Appelez-les du nom de leurs
pères ! " ( Sourate Al Ahzâb , Les coalisés verset 4 ) , Il annula le
droit d'adoption , et Sâlim continua à entrer librement chez Sahlah du
fait de son jeune âge . Il entrait donc chez Sahlah et la voyait jusqu'à
ce qu'il devint un homme , alors Abû Hudhayfa ressentit une certaine
gêne au fond de lui , mais tous deux ne purent l'empêcher d'entrer chez
eux tellement cette situation leur était pesante étant donné leur
attachement pour lui . Dès lors , ils interrogèrent le Messager d'Allah
( paix et salut sur lui ) à ce propos , puis il répondit à Sahlah : "
Allaite-le ! Tu lui seras illicite et le ressentiment d'aversion d'Abû
Hudhayfa , au fond de lui-même , se dissipera . " Elle l'allaita donc et
certes , l'aversion d'Abû Hudhayfa se dissipa . Cependant , ce jugement
est spécifique , et si une personne est allaitée par une femme après le
sevrage ( car la période d'allaitement est limitée à deux années ) ,
alors elle ne sera en aucun cas sa mère de lait comme l'a décrété la
commission permanente des savants d'Arabie Saoudite . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58175 |
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Hadith 2033 الحديث
الأهمية: كان فيما أنزل من القرآن: (عشر رضعات
معلومات يحرمن)، ثم نسخن، بخمس معلومات، فتوفي رسول الله -صلى الله عليه
وسلم- وهن فيما يقرأ من القرآن
Thème: Parmi ce qui était descendu du Coran,
il y avait : {Dix têtées bien établies qui entrainent l'interdiction}
Puis, celles-fi furent abrogées par cinq têtées bien établies. Mais, le
Messager d'Allah - paix et salut sur lui - décéda entre temps et [ce
verset de] ces têtées continuèrent à être lues [à partir] du Coran. |
عن عائشة، أنها قالت: "كان فِيمَا
أُنْزِلُ من القرآن: (عَشْرُ رَضَعَاتٍ مَعْلُومَاتٍ يُحَرِّمْنَ)، ثم
نُسِخْنَ بِخَمْسٍ مَعْلُومَاتٍ، فَتُوُفِّيَ رَسُولُ الله -صلى الله عليه
وسلم-، وهُنَّ فِيمَا يُقْرَأُ من القرآن".
D'après 'Aïcha [qu'Allah l'agrée],
celle-ci a dit : " Parmi ce qui était descendu du Coran, il y avait :
{Dix têtées bien établies qui entrainent l'interdiction} Puis, celles-fi
furent abrogées par cinq têtées bien établies. Mais, le Messager d'Allah
- paix et salut sur lui - décéda entre temps et [ce verset de] ces
têtées continuèrent à être lu [à partir] du Coran. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث بيان أنَّ الرضاع
المحرِّم كان في أول الأمر عشر رضعات نزل بها القرآن، فنسخ لفظه وحُكمه،
إلى خمس رضعات يحرمن، وتوفي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وهنَّ مما
يقرأ، لتَأَخَّرَ إِنْزالُ الناسخ جدًّاً، حتى خفي على بعض الناس، وكان
يقرأ الآية المنسوخة على انها من القرآن.
Dans ce hadith, il y a l'explication
qu'au tout début l'interdiction liée à l'allaitement était à partir de
dix têtées, et le Coran est descendu avec cela. Ensuite, son expression
et son jugement ont été abrogés à cinq têtées qui entrainaient
l'interdiction. Entre-temps, le Messager d'Allah - paix et salut sur lui
- décéda et c'est ce qui était récité. Cela est dû au fait que la
descente de l'abrogation vint très tard jusqu'à ce que certains
ignorèrent cela. C'est ainsi que le verset abrogé était lu et considéré
comme faisant partie du Coran. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58176 |
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Hadith 2034 الحديث
الأهمية: لا يحرم من الرضاعة إلا ما فتق الأمعاء
في الثدي، وكان قبل الفطام
Thème: L'allaitement n'entraine d'interdit
que s'il traverse les intestins [durant la période légiférée de deux
années lunaires] et a lieu avant le sevrage. |
عن أم سلمة قالت: قال رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: «لا يُحَرِّمُ من الرَّضَاعَةِ إلا ما فَتَقَ
الْأَمْعَاءَ في الثَّدْيِ، وكان قَبْلَ الْفِطَامِ».
Umm Salamah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : " L'allaitement
n'entraine d'interdit que s'il traverse les intestins [durant la période
légiférée de deux années lunaires] et a lieu avant le sevrage. "
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث يدل على أنه لا يحرِّم من
الرِّضاع إلاَّ ما وصل إلى الأمعاء ووسَّعها، أما القليل الذي لم ينفذ
إليها ويفتقها ويوسعها -فلا يحرِّم، فكان الرضاع المؤثر في حال الصغر قبل
الفطام.
Ce hadith prouve clairement que
l'allaitement qui crée l'interdit est celui qui arrive jusqu'aux
intestins et nourrit, au contraire du lait en petite quantité qui ne
parvient pas jusqu'aux intestins et ne nourrit pas l'enfant. En somme,
l'allaitement considéré est celui qui a lieu en bas-âge avant le
sevrage. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par At-Tirmidhî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58177 |
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Hadith 2035 الحديث
الأهمية: يد المعطي العليا، وابدأ بمن تعول: أمك،
وأباك، وأختك، وأخاك، ثم أدناك، أدناك
Thème: La main de celui qui donne est celle
qui domine . Commence par ceux qui sont à ta charge : ta mère , ton père
, ta soeur , ton frère , et ensuite de proche en proche |
عن طارق المُحَارِبِيِّ، قال: قَدِمْنَا
المدينة فإذا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قَائِمٌ على المِنْبَرِ
يَخْطُبُ النَّاسَ وهو يقول: "يَدُ الْمُعْطِي الْعُلْيَا، وَابْدَأْ
بِمَنْ تَعُولُ: أُمَّكَ وأَبَاكَ، وأُخْتَكَ وأَخَاكَ، ثُمَّ أَدْنَاكَ
أَدْنَاكَ".
Târiq Al Muhâribî (qu'Allah l'agrée) a
dit : " A notre arrivée à Médine , nous avons vu le Messager d'Allah (
paix et salut sur lui ) debout sur la chaire , prononçant un sermon dans
lequel il disait : " La main de celui qui donne est celle qui domine .
Commence par ceux qui sont à ta charge : ta mère , ton père , ta soeur ,
ton frère , et ensuite de proche en proche . "
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث يدل على أنَّه ينبغي للإنسان أن
تكون يده عليا بحيث يكون منفقًا محسنًا على قدر حاله واستطاعته، لا أن يكون
آخذاً سائلاً؛ لأن البذل والإنفاق يجعل اليد عليا، كذلك عليه أن يبدأ
بالإنفاق على أقاربه وأرحامه ويواسيهم بما يستطيع، وأن يبدأ بالأهم فالأهم،
فيبدأ بالأم؛ لأنها مقَدَّمة في البدء على الأب، والأخت مقدمة على الأخ،
وهكذا يراعي الأقرب فالأقرب من أقاربه إذا لم يكن عندهم ما يكفيهم.
Ce hadith prouve que l'individu doit
avoir une main dominante de manière à dépenser et faire l'aumône selon
sa situation et sa capacité ; en effet , il ne doit pas tendre la main
ou mendier car le fait de donner et de dépenser rend la main dominante .
De plus , il se doit de dépenser pour ses descendants , ascendants et
proches parents , ainsi que de leur faire du bien et de les aider selon
ses moyens . Il doit aussi commencer par les choses de la plus haute
importance et ainsi de suite ; par conséquent , il doit commencer par la
mère car elle est prioritaire par rapport au père , puis la soeur avant
le frère , et ensuite les proches en fonction de leur proximité
parentale s'ils n'ont pas de moyens de subsistance suffisants . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58181 |
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Hadith 2036 الحديث
الأهمية: كفى بالمرء إثمًا أن يحبس عمن يملك قوته
Thème: Qu'il suffise à l'individu comme péché
qu'il prive de subvenir aux besoins de quiconque dont il a la charge. |
عن خَيْثَمَةَ، قال: كنا جلوسًا مع عبد
الله بن عمرو، إذ جاءه قَهْرَمَانٌ له فَدَخَلَ، فقال: أَعْطَيْتَ
الرَّقِيقَ قُوتَهُمْ؟ قال: لا، قال: فَانْطَلِقْ فَأَعْطِهِمْ، قال: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «كَفَى بِالْمَرْءِ إِثْمًا أَنْ يَحْبِسَ
عَمَّنْ يَمْلِكُ قُوتَهُ».
D'après Khaythamah, ce dernier a dit :
Nous étions assis avec 'AbdaLlah ibn 'Amrû, lorsqu'est venu à lui son
intendant. Il est alors entré et a demandé : As-tu donné aux servants
leur subsistance. Il a répondu : Non. Alors, il lui a dit : Pars et va
leur donner. Puis, il a dit : Le Messager d'Allah - paix et salut sur
lui - a dit : " Qu'il suffise à l'individu comme péché qu'il prive de
subvenir aux besoins de quiconque dont il a la charge. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يبين عبد الله بن عمرو
-رضي الله عنهما- عظم مسؤولية الإنسان عمن تلزمه نفقتهم، وذلك عندما علم
أنَّ الخازن لم يعطِ المماليك نفقاتهم،
فذكر حديث النبي -صلى الله عليه وسلم- الذي فيه أنّ تضييع الإنسان
وإهماله لمن تحت يده ببخله وإمساكه النفقة عنه من أكبر أسباب الإثم.
Dans ce hadith, 'AbdaLlah ibn 'Amrû -
qu'Allah les agrée tous les deux - explique l'immense responsabilité de
l'homme vis-à-vis de ceux dont il a la charge et pour qui il doit
dépenser en leur faveur. Et notamment, au moment où il a appris que
l'intendant n'avait pas effectué les dépenses auxquelles avaient droit
les esclaves. Il a alors rappelé le hadith du Prophète - paix et salut
sur lui - qui stipule que lorsque l'homme prive et néglige quiconque est
sous sa responsabilité à cause de son avarice et de sa retenue en ne
dépensant pas en sa faveur, alors cela fait partie des plus grandes
causes de péché. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58183 |
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Hadith 2037 الحديث
الأهمية: خير الصدقة ما كان عن ظهر غنًى، واليد
العليا خير من اليد السفلى، وليبدأ أحدكم بمن يعول
Thème: La meilleure aumône est celle qui
laisse de la richesse après elle , et la main supérieure ( celle qui
donne ) est meilleure que la main inférieure ( celle qui reçoit ) . Et
commence par ceux dont tu as la charge ! |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- قال: "خير الصدقة ما كان عن ظَهْر غِنى، واليدُ
العُليا خيرٌ مِن اليد السُّفلى، وليَبدأْ أحدُكم بِمَن يَعول". تقول
امرأته: أنْفِقْ علَيَّ، وتقول أمُّ ولده: إلى مَن تَكِلُني، ويقول له
عَبْدُه: أطْعِمْنِي واسْتَعْمِلْنِي.
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a dit : " La meilleure
aumône est celle qui laisse de la richesse après elle , et la main
supérieure ( celle qui donne ) est meilleure que la main inférieure (
celle qui reçoit ) . Et commence par ceux dont tu as la charge ! " Son
épouse lui dit : " Dépense donc envers ma personne ! " La mère de son
enfant lui dit : " A qui vas-tu me confier ? " Et son esclave lui dit :
" Nourris-moi et utilises-moi ! "
Hadith Explanation بيان الحديث
بين الحديث أن أفضل الصدقات ما كان
المتصدق به غير محتاج إليه لنفقةِ عياله وأهله, ولا يحتاجه لسداد دين عن
نفسه، وأن الواجب على المُنفِق أن يبدأ بنفقات من يعول، كالزوجة والأولاد
وما ملكت يمينه, وأنه لا ينبغي أن يحبس النفقة عنهم فيتصدق على البعيدين،
ويترك الأقربين، ممن يعولهم وينفق عليهم.
وبين
الحديث أنه إنْ فَضُل عنده ما يزيد على نفقة من هم تحت يده, فإنه يتصدق على
الأبعدين من الفقراء والمحتاجين، ثم بين الحديث فضل الإنفاق بأنَّ يدَ
المُعطي والمنفق هي العُليا على يد الآخذ حسًّا ومعنًى؛ وذلك بما أنفق من
ماله، وبذل من إحسانه.
Ce hadith indique que les aumônes les
plus méritoires sont celles qui sont faites lorsqu'on n'a pas besoin de
se préoccuper des dépenses de ceux qui sont à sa charge , de sa famille
et de rembourser ses dettes ; en effet , celui qui fait une aumône doit
impérativement commencer par dépenser pour les personnes qui sont à sa
charge telles son épouse , ses enfants et ceux qu'il possède . De plus ,
il ne lui est pas permis de cesser de les entretenir financièrement ,
puis de donner des aumônes à des personnes qui n'ont pas de liens
familiaux avec lui et délaisser ainsi ses proches qui sont à sa charge
et dont il doit entretenir . Ce hadith montre aussi que si la personne
possède un surplus de biens envers ceux à sa charge , alors elle peut
donner en aumône l'excédent de ses biens aux personnes lointaines parmi
les pauvres et les nécessiteux . De même , ce hadith indique clairement
le mérite de celui qui donne et fait l'aumône , dont la main domine ,
aussi bien de manière physique qu'abstraite , car c'est par elle que le
bienfaiteur dépense de ses biens et manifeste sa générosité . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Ḥibbân - Rapporté
par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58185 |
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Hadith 2038 الحديث
الأهمية: كتب عمر -رضي الله عنه- إلى أمراء
الأجناد في رجال غابوا عن نسائهم فأمرهم أن يأخذوهم بأن ينفقوا أو يطلقوا،
فإن طلقوا بعثوا بنفقة ما حبسوا
Thème: 'Umar - qu'Allah l'agrée - a écrit aux
commandants des armées à propos d'hommes qui auraient été [longtemps]
absents de leurs femmes. Il leur a ordonné de les prendre et de pourvoir
[à leurs femmes] ou qu'ils divorcent. Et s'ils divorçaient, alors ils
devaient envoyer les dépenses qui n'avaient pas été effectuées [à leurs
femmes]. |
عن ابن عمر، أن عمر بن الخطاب -رضي الله
عنه وعن ابنه-، كتب إلى أُمراء الأجْنادِ في رِجالٍ غابُوا عن نسائهم
فأمرَهم أن يأخذوهم بأنْ يُنفقوا أو يُطلقوا، فإنْ طَلقوا بَعثوا بنفقة ما
حَبَسُوا.
D'après Ibn 'Umar, 'Umar ibn Al
Khattâb - qu'Allah l'agrée et agrée son fils - a écrit aux commandants
des armées à propos d'hommes qui auraient été [longtemps] absents de
leurs femmes. Il leur a ordonné de les prendre et de pourvoir [à leurs
femmes] ou qu'ils divorcent. Et s'ils divorçaient, alors ils devaient
envoyer les dépenses qui n'avaient pas été effectuées [à leurs femmes].
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الأثر الدلالة على أنه لا يجوز
للزوج أن يغيب عن زوجته ويتركها ويهمل نفقتها, فإن غاب ولم يترك لزوجته
نفقة وليس له مال ظاهر فإنه يُلزم حينها بإرسال النفقة لزوجته أو يطلقها,
وإذا طلقها بعث بنفقة ما مضى, لأن نفقة الزوجة حق ثابت على الزوج لا تسقط
بمضي الوقت, إلا إن رضيت الزوجة بإسقاط نفقة ما مضى فلها ذلك.
Dans ce propos (Athar), il y a des
preuves comme quoi il n'est pas permis que le mari s'absente de son
épouse, la délaisse et néglige de dépenser en sa faveur. S'il s'absente
et ne laisse aucune dépense à sa femme et qu'il n'a pas d'argent, alors
c'est clair qu'à ce moment-là soit il se doit de lui envoyer de quoi
subvenir à sa femme soit de la divorcer. Et s'il la divorce, alors il
doit lui faire parvenir les dépenses passées qu'il n'a pas effectué. En
effet, le fait que le mari dépense pour son épouse est un droit bien
établi qui ne tombe pas avec le temps qui s'écoule, excepté si l'épouse
a agrée la perte de ces dépenses passées. Alors dans ce cas, elle a le
droit. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bayhaqî - Rapporté
par Ash-Shâfiʽî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58187 |
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Hadith 2039 الحديث
الأهمية: قلت يا رسول الله: من أبر؟ قال: "أمك،
ثم أمك، ثم أمك، ثم أباك، ثم الأقرب، فالأقرب"
Thème: J'ai demandé : " Ô Messager d'Allah !
Qui est le plus en droit que je fasse preuve de bonté envers lui ? " Il
répondit : " Ta mère . " - Et ensuite ? - Ta mère . - Et ensuite ? - Ta
mère . - Et ensuite ? Ton père , puis de proche en proche . " |
عن بهز بن حكيم، عن أبيه، عن جده، قال:
قلتُ يا رسول الله: مَن أَبَرّ؟ قال: "أُمَّك، ثم أُمَّك، ثم أُمَّك، ثم
أَباك، ثم الأقربَ، فالأقربَ".
Bahz Ibn Hakîm rapporte d'après son
père et son grand-père ( qu'Allah les agrée ) : " J'ai demandé : " Ô
Messager d'Allah ! Qui est le plus en droit que je fasse preuve de bonté
envers lui ? " Il répondit : " Ta mère . " - Et ensuite ? - Ta mère . -
Et ensuite ? - Ta mère . - Et ensuite ? Ton père , puis de proche en
proche . "
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث فيه الحثٌّ على برِّ الأقارب
والإحسان إليهم, وأن الأم أحقهم بذلك, ثم بعدها الأب, ثم الأقرب فالأقرب,
وإنما كانت الأم أحقهم لكثرة تعبها وشفقتها وخدمتها؛ لأن لها فضيلة الحمل
والرضاع والتربية, وفي الحمل التعب, ثم مشقة الوضع, قال -تعالى-:
(حَمَلَتْهُ أُمُّهُ كُرْهًا وَوَضَعَتْهُ كُرْهًا)، وإذا كانت الأم مقدمة
على الأب فتقديمها على غيره من باب أولى, ومن بر الأم والأب الإنفاق
عليهما.
On trouve dans ce hadith une
exhortation pour faire preuve de bonté et de bienveillance envers les
proches tout en sachant que la mère est prioritaire vis à vis de ce
droit , puis le père se positionne après elle , et enfin viennent les
proches . En effet , la mère est prioritaire par rapport aux autres
personnes mentionnées du fait de ses nombreuses fatigues , son affection
et son travail ; de plus , elle a certes le mérite de la grossesse ,
l'allaitement et l'éducation , sans oublier la fatigue causée par la
grossesse puis la difficulté de l'accouchement d'où la Parole d'Allah :
" Sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché . " (
Sourate Al Ahqâf , verset 15 ) . Par conséquent , la mère est
prioritaire au père , donc à plus forte raison , il faut lui donner
priorité avant toute autre personne ; et parmi la bonté envers la mère
et le père , il y a le fait de dépenser pour leur entretien . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté
par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58188 |
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Hadith 2040 الحديث
الأهمية: أنت أحق به ما لم تنكحي
Thème: Tu es plus en droit de le garder ,
tant que tu ne te remaries pas |
عن عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما-
أن امرأة قالت: يا رسول الله، إن ابني هذا كان بطني له وِعاء، وثَدْيِي له
سِقاء، وحِجْري له حِواء، وإن أباه طَلَّقَني، وأراد أنْ يَنْتَزِعَه مِني،
فقال لها رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «أنتِ أحقُّ به ما لم تَنكحي».
'Abdallah Ibn 'Amr Ibn Al 'Âs (
qu'Allah les agrée ) rapporte qu'une femme dit : " Ô Messager d'Allah !
Cet enfant , mon ventre l'a porté , mon sein l'a nourri et mon giron l'a
protégé . Son père m'a répudiée et il veut me l'enlever . " Le Messager
d'Allah ( paix et salut sur lui ) lui dit : " Tu es plus en droit de le
garder , tant que tu ne te remaries pas . "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث أن امرأةً اشتكت إلى رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- زوجَها حين طلقها وأراد أن يأخذ ابنها منها،
وذكرت هذه
المرأة من الأوصاف ما يقتضي تقديمها عليه في بقائه عندها، فبطنها وعاؤه
حينما كان جنينًا، وثديها سقاؤه بعد أن وُلِد، وحِجْرها هو المكان اللين
الذي يحويه، وقد أقرَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- المرأة على ما وصفته من
نفسها, وقال لها أنتِ أحق به في الحضانة وهو لك ما لم تنكحي زوجًا آخر،
فإذا نكحت فلا تكوني أحق به منه، بل يكون أبوه هو أحق, ووجه ذلك أن المرأة
إذا تزوجت وبقي ابنها معها صار تحت حجر هذا الزوج الجديد فيمنُّ عليه أو
يتعلق به الطفل أكثر مما يتعلق بأبيه، وربما وقعت مفاسد أخرى.
Dans ce hadith , une femme est venue
se plaindre auprès du Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) de son
mari qui l'avait divorcée et voulait ainsi lui ravir son fils de force .
Cette femme mentionna certaines caractéristiques qui prouvent qu'elle
est plus en droit que le père d'obtenir la garde de l'enfant auprès
d'elle ; en effet , son ventre lui a servi de récipient lorsqu'il était
un foetus , ses seins de source d'abreuvement après son enfantement , et
son giron maternel était pour lui un endroit de douceur qui le
sécurisait . Le Prophète ( paix et salut sur lui ) approuva la
description de la femme au sujet de ses propres caractéristiques et lui
dit : " Tu es plus en droit que le père d'obtenir la garde de l'enfant
et il est à toi tant que tu ne te remaries pas avec un autre homme . Car
si tu te remaries , alors tu n'auras pas plus de droit que le père au
sujet de la garde de l'enfant , et celle-ci lui reviendra aussitôt .
Effectivement , si la femme se remarie et que son fils reste avec elle
auprès de ce nouvel époux , il se peut alors qu'il lui rappelle les
faveurs qu'il lui a attribué ou que l'enfant s'attache plus à lui qu'à
son père , ou bien que d'autres inconvénients et préjudices se
produisent . |
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[Bon] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58189 |
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Hadith 2041 الحديث
الأهمية: هذا أبوك، وهذه أمك فخذ بيد أيهما شئت
Thème: Voici ton père et voilà ta mère .
Prends la main de celui avec lequel tu veux rester |
عن أبي ميمونة سلمى مولى من أهل المدينة
رجلُ صِدق، قال: بينما أنا جالس مع أبي هريرة، جاءته امرأة فارِسَيّة معها
ابنٌ لها فادَّعَيَاه، وقد طلَّقَها زوجُها، فقالت: يا أبا هريرة، ورَطَنَت
له بالفارسية، زوجي يريد أن يذهب بابني، فقال أبو هريرة: اسْتَهِما عليه
ورَطَنَ لها بذلك، فجاء زوجها، فقال: مَن يُحاقُّني في ولدي، فقال أبو
هريرة: اللهم إني لا أقول هذا إلا أني سمعت امرأةً جاءت إلى رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-، وأنا قاعد عنده، فقالت: يا رسول الله، إن زوجي يريد أن
يذهب بابني، وقد سقاني من بِئر أبي عِنَبَة، وقد نفعني، فقال رسول الله
-صلى الله عليه وسلم- اسْتَهِما عليه، فقال زوجها: من يُحَاقُّنِي في ولدي؟
فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «هذا أبوك، وهذه أمك فخُذْ بيدِ أيِّهما
شِئت»، فأخذ بيد أمِّه، فانطلقت به.
Abû Maymunah Salma était un esclave de
gens de la Médine et c'était un homme de vérité . Il dit : " Pendant que
j'étais assis avec Abû Hurayrah , une femme perse vint à lui avec son
fils ; elle avait divorcé de son mari , et tous les deux réclamaient (
la garde de ) l'enfant . Elle dit en langue perse : " Ô Abû Hurayrah !
Mon mari veut prendre mon fils . " Abû Hurayrah répliqua dans sa langue
: " Tirez-donc au sort pour votre enfant ! " Alors son mari vint et
s'exclama : " Qui me conteste à propos de mon fils ? " Abû Hurayrah dit
alors : " Ô Allah ! Je ne dis pas cela , sauf que j'ai entendu une femme
qui est venue au Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) pendant que
j'étais assis auprès de lui , et elle dit : " Ô Messager d'Allah ! Mon
mari veut emmener mon fils alors que celui-ci m'est utile et qu'il me
puise de l'eau du puits d'Abû 'Inabah . " Le Messager d'Allah ( paix et
salut sur lui ) dit : " Tirez-donc au sort pour lui ! " Alors , son mari
répliqua : " Qui peut me contester à propos de mon fils ? " Puis , le
Prophète ( paix et salut sur lui ) dit : " Ô mon enfant ! Voici ton père
et voilà ta mère . Prends la main de celui avec lequel tu veux rester .
" L'enfant prit la main de sa mère , et elle partit avec lui . "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث بيان وجوب تحقيق مصالح
الطفل؛ وذلك أن هذه المرأة قد فارقت زوجها وبقي معها الطفل، وكأنه قد صار
منها مانع يمنع استمرار الطفل في حضانتها مع حاجتها له، وهو أيضًا يحتاج
إلى رعايتها وحفظها مع عدم قدرة الوالد عل فعل ذلك، فأخبر حينئذ أبو هريرة
بما سمعه من النبي -صلى الله عليه وسلم- في حق مثل هذه المرأة،
فإنَّ الحضانة ولاية يقصد بها تربية الطفل، والقيام بمصالحه، فالصبي قبل سن
التمييز يكون عند أمه، ما لم تتزوج، فإذا بلغ سن التمييز، واستقلَّ ببعض
شئونه، وصار يستغني بنفسه في كثير من الأمور فحينئذٍ يستوي حق الأم والأب
في حضانته؛ فيخير بين أبيه وأمه، فأيُهما ذهب إليه أخذه.
Ce hadith indique l'obligation de
réaliser l'intérêt de l'enfant car cette femme a certes quitté son mari
, mais son fils resta en sa compagnie jusqu'à ce qu'il y eut comme un
empêchement venant mettre fin à la continuation de sa garde ( Hathânah )
de l'enfant bien qu'elle avait besoin de lui . De même qu'il avait , lui
aussi , besoin qu'elle s'occupe de son éducation , sa protection lorsque
le père en est incapable . A ce moment , Abû Hurayrah ( qu'Allah l'agrée
) mentionna les propos qu'il avait entendu de la part du Prophète ( paix
et salut sur lui ) au sujet du cas similaire de cette femme . En effet ,
la garde est certes une tutelle dont le but est de procurer une
éducation à l'enfant et d'agir dans son intérêt . L'enfant , avant l'âge
de discernement , reste auprès de sa mère tant que celle-ci ne se
remarie pas ; par contre , lorsqu'il parvient à l'âge de discernement et
devient autonome en de nombreuses choses , alors il le droit de garde
devient similaire entre la mère et le père . Donc , on lui donne le
choix entre son père et sa mère , et celui vers lequel il se dirige le
prendra . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58190 |
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Hadith 2042 الحديث
الأهمية: حديث رافع بن سنان في تخيير الصبي بين
أبويه عند الفراق بالإسلام
Thème: Le hadith de Râfi' Ibn Sinâne
(qu'Allah l'agrée) au sujet du choix de l'enfant entre ses deux parents
qui se sont séparés pour l'Islam |
عن رافع بن سنان أنه أسلَمَ وأَبَتْ
امرأتُه أن تُسْلِم، فأتت النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقالت: ابنتي وهي
فَطِيمٌ أو شَبَهُهُ، وقال رافع: ابنتي، قال له النبي -صلى الله عليه
وسلم-: «اقعد ناحية»، وقال لها: «اقعدي ناحية»، قال: «وأقعد الصَبِيَّةَ
بينهما»، ثم قال «ادعواها»، فمَالت الصبية إلى أمها، فقال النبي -صلى الله
عليه وسلم-: «اللهم اهدها»، فمالت الصبية إلى أَبيها، فأخذها.
Râfi' Ibn Sinâne (qu'Allah l'agrée)
rapporte qu'il a embrassé l'Islam alors que sa femme refusa . Elle se
rendit ensuite auprès du Prophète ( paix et salut sur lui ) et dit : "
Ma fille est sevrée ou sur le point d'être sevrée . " Râfi' répliqua : "
C'est ma fille ! " Alors , le Prophète ( paix et salut sur lui ) lui dit
: " Assieds-toi sur le côté ! " puis il fit asseoir la fille entre les
deux parents et dit : " Appelez-la ! " La jeune fille se pencha vers sa
mère , puis le Prophète ( paix et salut sur lui ) dit : " Ô Allah !
Guide-la ! " C'est alors que la fille se pencha vers son père qui
l'emmena avec lui .
Hadith Explanation بيان الحديث
جاء في هذا الحديث أن خصومةً متعلقة
بالحضانة وقعت عند النبي -صلى الله عليه وسلم- بين أبوين, أحدهما مسلم وهو
الأب, والثاني كافر وهي الأم, حيث اختصما عند النبي -صلى الله عليه وسلم-
في شأن ابنتيهما, والنبي -صلى الله عليه وسلم- خيَّر الصبية بين الأبوين
فاختارت الأم وهي كافرة, فالنبي -صلى الله عليه وسلم- قال: اللهم اهدها, أي
دلها على الصواب, فاستجاب الله دعوة نبيه -صلى الله عليه وسلم- فاختارت
الأب المسلم.
وهذا يفيد
أنَّ بقاء الطفل تحت رعاية وحضانة الكافر خلاف هدي الله -تعالى-.
لأنَّ
الغرض من الحضانة هي تربيته، ودفع الضرر عنه، وأنَّ أعظم تربيةٍ هي
المحافظة على دينه، وأهم دفاع عنه هو إبعاد الكفر عنه.
وإذا كان
في حضانة الكافر، فإنَّه يفتنه عن دينه، ويخرجه عن الإسلام بتعليمه الكفر،
وتربيته عليه، وهذا أعظم الضرر، والحضانة إنما تثبت لحفظ الولد، فلا تشرع
على وجه يكون فيه هلاكه، وهلاك دينه.
Ce hadith relate une querelle entre
deux parents au sujet de la garde de l'enfant qui se rendirent auprès du
Prophète ( paix et salut sur lui ) ; en effet , l'un des parents , le
père , était musulman , tandis que le second , la mère , était mécréante
. Ils se sont donc disputés devant le Prophète ( paix et salut sur lui )
au sujet de leur fille et celui-ci demanda à la fille de choisir entre
ses deux parents . Celle-ci choisit en premier lieu la mère qui était
mécréante , alors le Prophète ( paix et salut sur lui ) dit : " Ô Allah
! Guide-la ! " , c'est à dire montre-lui le bon choix . Allah accepta
donc l'invocation de Son Prophète ( paix et salut sur lui ) , et c'est
alors que la fille choisit son père musulman . Ceci prouve
profitablement que la protection et la garde d'un enfant auprès d'un
mécréant est l'opposé de la guidée divine d'Allah le Très Haut .
Effectivement , le but de la garde est d'éduquer l'enfant et le protéger
de tout ce qui peut lui nuire , et la plus grande forme d'éducation
consiste à préserver sa religion , et la plus grande protection consiste
à l'éloigner de la mécréance . Si la garde est confiée au mécréant , il
l'éprouvera dans sa religion , le sortira de l'Islam en lui enseignant
la mécréance et en l'éduquant sur cela . C'est là le plus grand
préjudice , car la garde de l'enfant n'est établie que pour préserver
l'enfant , et aucunement d'une manière qui causera sa perte , et celle
de sa religion . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58191 |
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Hadith 2043 الحديث
الأهمية: إذا أتى أحدكم خادمه بطعامه، فإن لم
يجلسه معه، فليناوله لقمة أو لقمتين أو أكلة أو أكلتين، فإنه ولي علاجه
Thème: Si le servant de l'un d'entre vous
vient avec un repas qu'il a préparé, et qu'il [i.e : le maître] ne
l'assoit pas avec lui, alors qu'il lui donne à manger au moins une ou
deux bouchées, ou une ou deux poignées, car il est celui qui l'a
préparé. |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال: «إذا أتى أحدَكم خادمُه بطعامِه، فإنْ لم
يُجلِسْه معه، فلْيُناوِلْهُ لُقمةً أو لُقْمَتَيْنِ أو أُكْلَة أو
أُكْلَتَين، فإنه وَلِيَ عِلاجَه».
D'après Abû Hurayrah - qu'Allah
l'agrée -, le Prophète - paix et salut sur lui - a dit : " Si le servant
de l'un d'entre vous vient avec un repas qu'il a préparé, et qu'il [i.e
: le maître] ne l'assoit pas avec lui, alors qu'il lui donne à manger au
moins une ou deux bouchées, ou une ou deux poignées, car il est celui
qui l'a préparé. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث أن الخادم أو المملوك إذا
أصلح طعاماً لسيده, فمن المروءة وحسن المعاملة أن
يُطعمَه سيده من هذا الطعام ولا يحرمُه منه وقد تعب فيه, وقد أصلحه
وأحضره, فلا يليق بالمروءة والكرم وحُسن المعاملة أن هذا المملوك لا يذوق
من الطعام, بل يعطيه منه ما يُطيِّبُ نفسَه ويردُّ تطلُّعه.
Dans ce hadith, si le servant ou
l'esclave prépare un repas pour son maître, alors parmi les bonnes
manières et la bonne relation est que son maître le nourrisse de ce
repas et ne l'en prive pas car il s'y est fatigué, il l'a préparé et il
le lui a présenté. Par conséquent, il ne convient pas dans les bonnes
manières, la générosité et la bonne relation que cet esclave ne gôute
pas de ce repas. Plutôt, il lui en donne afin de réjouir sa personne et
de lui rendre ce qu'il a présenté. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58192 |
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Hadith 2044 الحديث
الأهمية: عُذَّبت امرأة في هرة سجنتها حتى ماتت،
فدخلت فيها النار، لا هي أطعمتها ولا سقتها إذ حبستها، ولا هي تركتها تأكل
من خَشَاش الأرض
Thème: Une femme a été châtiée pour une
chatte qu'elle a emprisonnée jusqu'à ce qu'elle meure. Alors, pour cela,
elle est entrée en Enfer. Elle ne l'a ni nourrie ni abreuvée puisqu'elle
l'a enfermée. En outre, elle ne l'a pas laissé aller ici et là afin de
manger des bestioles de la terre. |
عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما-
أنَّ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «عُذِّبت امرأة في هِرَّة
سَجَنَتْها حتى ماتت، فدخلت فيها النار، لا هي أطعمتها ولا سَقتها، إذ
حبستها، ولا هي تَركتْها تأكل مِن خَشَاشِ الأرض».
D'après 'AbdaLlah ibn ' Umar -
qu'Allah les agrée tous les deux -, le Messager d'Allah - paix et salut
sur lui - a dit : " Une femme a été châtiée pour une chatte qu'elle a
emprisonnée jusqu'à ce qu'elle meure. Alors, pour cela, elle est entrée
en Enfer. Elle ne l'a ni nourrie ni abreuvée puisqu'elle l'a enfermée.
En outre, elle ne l'a pas laissé aller ici et là afin de manger des
bestioles de la terre. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- في هذا
الحديث عن امرأة دخلت النار -والعياذ بالله-, والسبب في ذلك أنها حبست قطة
حتى ماتت, فلا هي أطعمتها وسقتها, ولا هي تركتها تأكل من حشرات الأرض تطلب
رزقها لنفسها،
وإذا كان
هذا الوعيد في البهائم، فكيف يكون الإثم بالإنسان المعصوم؛ ممن ولاَّهم
الله إيَّاهم: من زوجةٍ، وولدٍ، وخادمٍ، وغيرهم؟!
Dans ce hadith, le Prophète - paix et
salut sur lui - nous a informés d'une femme qui est entrée en Enfer -
nous cherchons refuge auprès d'Allah -. La cause de cela est qu'elle a
enfermé une chatte jusqu'à ce qu'elle meure. Elle ne l'a ni nourrie ni
abreuvée ni même elle ne l'a laissée aller ici et là manger des insectes
de la terre ou chercher par elle-même sa propre subsistance. Et si cette
menace concerne des bêtes, que dire alors lorsque cela concerne un péché
vis-à-vis d'une personne qui jouit d'une sacralité et dont Allah a
chargé d'une responsabilité [à s'acquitter] comme : une épouse, un
enfant, un servant, et quiconque autre en dehors d'eux. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58193 |
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Hadith 2045 الحديث
الأهمية: لا يحل دم امرئ مسلم، يشهد أن لا إله
إلا الله، وأن محمدًا رسول الله، إلا بإحدى ثلاث
Thème: Il n'est permis de verser le sang d'un
musulman , qui témoigne qu'il n'y a de divinité digne d'adoration
qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah , qu'en trois cas |
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "لا يَحِلّ دمُ امرئ مسلم، يشهد أن لا إله
إلا الله، وأن محمدًا رسول الله، إلا بإحدى ثلاث: رجل زَنَى بَعْدَ
إِحْصَان، فإنه يُرْجَم، ورجل خرج مُحاربًا لله ورسوله، فإنه يُقَتُل، أو
يُصلَّبُ، أو يُنفى من الأرض، أو يَقتلَ نفسًا، فيُقتلُ بها".
'Aïsha (qu'Allah l'agrée) relate que
le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a dit : " Il n'est permis
de verser le sang d'un musulman , qui témoigne qu'il n'y a de divinité
digne d'adoration qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah ,
qu'en trois cas : celui qui a déjà connu le mariage et commet ensuite
l'adultère , alors il doit certes être lapidé ; celui qui sort ( de
l'Islam en apostasiant ou de l'autorité du dirigeant musulman ) en
combattant Allah et Son Messager , alors il doit être tué , crucifié ou
exilé de son pays ; celui qui tue délibérément une âme , alors il doit
être tué en punition de son crime . "
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث فيه الدلالة على حرمة دماء
المسلمين الذين يشهدون أن لا إله إلا الله وأن محمدًا رسول الله، ولم يظهر
منهم ما يخالف الشهادتين من نواقض الإسلام؛ لأن الشارع الحكيم حرص على حفظ
النفوس وأمْنِها، فجعل لها من شرعه حماية ووقاية، ثم إنه جعل أعظم الذنوب
-بعد الإشراك بالله- قتل النفس التي حرم الله -تعالى- قتلها.
وحرم
-هنا- قتل المسلم الذي أقر بالشهادتين إلا أن يرتكب واحدة من الخصال
الثلاث:
الأولى:
أن يزني وقد مَنّ الله عليه بالإحصان، وأعفّ فرجه بالنكاح الصحيح.
والثانية:
أن يعمد إلى نفس معصومة، فيقتلها عدوانًا وظلمًا.
فالعدل
والمساواة لمثل هذا، أن يلقى مثل ما صنع إرجاعًا للحق إلى نصابه وردعًا
للنفوس الباغية عن العدوان.
والثالثة:
الذي خرج على المسلمين محاربًا لله ورسوله، بقطع الطريق عليهم وإخافتهم
وسلبهم وإيقاع الفساد فيهم, فهذا يقتل أو يُصلب أو يُنفى من الأرض, ليستريح
الناس من شره وبغيه.
فهؤلاء
الثلاثة يقتلون؛ لأن في قتلهم سلامة الأديان والأبدان والأعراض.
Il y a dans ce hadith une preuve que
le sang des musulmans , qui témoignent qu'il n'y a de divinité qui
mérite l'adoration qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah ,
est sacré tant qu'il n'apparait pas d'eux une chose qui s'oppose à ces
deux témoignages parmi les points annulatifs de l'Islam . En effet , le
Sage Législateur s'est attaché à préserver les personnes et leur
sécurité et Il a fait de Sa législation une protection et une
sécurisation pour eux , en faisant du plus grand péché - après
l'association ( As Shirk ) à Allah - le meurtre de celui qu'Allah le
Très Haut a interdit de tuer . Et ici , le Législateur n'a permis de
tuer un musulman qu'en trois cas : Le premier : le cas du fornicateur
qui a déjà connu les rapports charnels et la chasteté par un mariage
valide . Le deuxième : l'assassin qui tue une âme sacrée par injustice
et oppression . La justice et l'équité pour ce genre de personne est
qu'elle connaisse la même fin que son acte afin de donner le droit à la
victime et d'intimider les âmes injustes contre l'oppression . Le
troisième : celui qui sort contre les musulmans et combat Allah et Son
Messager en ayant une activité de banditisme de grand chemin , en les
terrorisant , en les pillant et en propageant le désordre et la
corruption chez eux . En effet , celui-ci doit être tuer ou crucifier ou
expulser du pays afin que les gens soient reposés de son mal et de sa
tyrannie . Par conséquent , il est permis de tuer ces trois types de
personnes car leur mise à mort permet de préserver la religion , les
personnes et l'honneur . |
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[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58194 |
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Hadith 2046 الحديث
الأهمية: لا يقاد الوالد من ولده
Thème: On ne tue pas le père en lieu et place
de son fils. |
عن مجاهد، قال:حَذَفَ رجلٌ ابنًا له
بسيف فقتله، فَرُفِعَ إلى عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- فقال: لولا أني
سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: "لا يُقاد الوالد من ولده"
لقتلتك قبل أن تَبْرَحَ.
D'après Mujâhid, celui-ci a dit : Un
homme a frappé un de ses fils avec son sabre et il l'a tué. On exposa le
cas à 'Umar ibn Al Khattâb - qu'Allah l'agrée -, alors il a dit : " Si
je n'avais pas entendu le Messager d'Allah - paix et salut sur lui -
dire : " On ne tue pas le père en lieu et place de son fils. " Je
t'aurai tué avant même que tu ne finisses tes paroles.
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن رجلًا رمى ابنه بسيف
فأصابه فنزف حتى مات؛ فقال له أمير المؤمنين عمر -رضي الله عنه-: لولا أني
سمعت النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول إنه لا يقتص من الوالد بسبب
قتله لولده لقتلتك قبل أن تغادر مكانك، مما يدل على أن القصاص بين الوالد
وولده مستثنى من عموم النصوص التي فيها القصاص بين كل اثنين قتل أحدهما
الأخر عمدًا عدوانًا، لأن الوالد سبب وجود الولد وهو جزؤه فلا يقتل به،
وهذا قول جمهور أهل العلم.
لكن عليه
الدية كما ورد في رواية لهذا الحديث أن عمر أخذ منه الدية، وحسنه الألباني.
Ce hadith nous apprend qu'un homme a
frappé son fils d'un coup de sabre qui l'a touché, il s'est alors vidé
de son sang jusqu'à ce qu'il meure. Alors, le commandeur des croyants
'Umar - qu'Allah l'agrée - lui a dit : " Si je n'avais pas entendu le
Prophète - paix et salut sur lui - dire qu'on n'applique pas le talion
au père pour avoir causer la mort de son fils, je t'aurai tué avant même
que tu ne bouges de ta place. Cela indique et prouve que le talion entre
le père et son fils est une exception parmi la généralité des textes
[religieux] qui traite du talion entre deux personnes dont l'un des deux
aurait tué l'autre volontairement et hostilement. En effet, le père est
la cause de l'existence de l'enfant, il est une partie de lui et donc on
ne peut le tuer en lieu et place de celui-ci. Ceci est [l'avis et] la
parole de l'ensemble des gens de science. Toutefois, il doit s'acquitter
du prix du sang comme cela a été rapporté dans une version de ce hadith,
à savoir qu'Umar a prélevé de lui le prix du sang. Et Al Albânî a
considéré et déclaré cette version bonne. |
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[Authentique par l'ensemble de ses
voies de transmission ainsi que de ses ḥadiths témoins] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58196 |
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Hadith 2047 الحديث
الأهمية: سئل علي -رضي الله عنه-: هل عندكم شيء
من الوحي إلا ما في كتاب الله؟ قال: لا والذي فلق الحبة، وبرأ النسمة، ما
أعلمه إلا فهمًا يعطيه الله رجلا في القرآن، وما في هذه الصحيفة
Thème: On a demandé à 'Alî ( qu'Allah l'agrée
) : Avez-vous autre chose comme Révélation que le Coran ? - Non , par
Celui qui fend la graine et créé l'âme ! Rien , en dehors de la
compréhension du Coran accordée par Allah à l'homme , et ce qui figure
sur cette feuille |
عن أبي جحيفة -رضي الله عنه- قال: قلت
لعلي -رضي الله عنه-: هل عندكم شيء من الوحي إلا ما في كتاب الله؟ قال: «لا
والذي فَلَقَ الحَبَّةَ، وبَرَأَ النَّسْمَةَ، ما أعلمه إلا فَهْمَاً
يُعطيه الله رجلا في القرآن، وما في هذه الصحيفة»، قلت: وما في الصحيفة؟
قال: «العَقْلُ، وفِكَاكُ الأَسير، وأن لا يُقتَلَ مسلم بكافر».
Abû Juhayfah ( qu'Allah l'agrée ) a
dit : " J'ai demandé à 'Alî ( qu'Allah l'agrée ) : Avez-vous autre chose
comme Révélation que le Coran ? - Non , par Celui qui fend la graine et
créé l'âme ! Rien , en dehors de la compréhension du Coran accordée par
Allah à l'homme , et ce qui figure sur cette feuille . - Et qu'y-a-t-il
sur cette feuille ? - Le prix du sang , la libération du prisonnier , et
un musulman n'est pas tué pour un mécréant . "
Hadith Explanation بيان الحديث
سأل أبوجحيفة -رضي الله عنه- عليًّا
-رضي الله عنه-: هل خصكم النبي -صلى الله عليه وسلم- بعلم أو شيء مكتوب
عندكم دون غيركم من الناس، وإنما سأله أبو جحيفة عن ذلك لأن جماعة من
الشيعة كانوا يزعمون أن عند أهل البيت لا سيما عليًّا أشياء من الوحي خصهم
النبي -صلى الله عليه وسلم- بها لم يطلع غيرهم عليها، وقد سأل عليًّا عن
هذه المسألة غير واحد، فأجابه علي -رضي الله عنه- حالفًا يمينًا كانت تحلفه
العرب، وهو الحلف بالله الذي خلق الإنسان وشق الحب، بأنه ليس عندهم شيء غير
الفهم الذي يؤتيه الله عبده، غير كتاب كتبه عن رسول الله -صلى الله عليه
وسلم-، فيه أحكام الديات وتخليص أسرى المسلمين من الأسر، وأن لا يقتل مسلم
بكافر، وذلك لأن الكافر ليس كفؤاً للمسلم ليقتل به، بل هو دونه.
Abû Juhayfah ( qu'Allah l'agrée ) a
demandé à 'Alî ( qu'Allah l'agrée ) : " Est-ce que le Prophète ( paix et
salut sur lui ) vous a spécifié d'une science ou d'autre chose écrite au
détriment des gens ? En effet , Abû Juhayfah ( qu'Allah l'agrée ) a posé
cette question car un groupe de chiites prétendent que les membres de la
famille du Prophète ( paix et salut sur lui ) , plus précisément 'Ali ,
ont reçu de la Révélation ce qui n'a été accordé à aucun autre . Et
plusieurs autres personnes ont posé la question à 'Alî ( qu'Allah
l'agrée ) au sujet de cette affaire et il leur répondit en jurant par un
serment , que les arabes avaient l'habitude de prononcer et qui n'est
autre qu'un serment par Allah qui a créé l'être humain et fendu la
graine , de n'avoir rien de plus , en dehors de la compréhension du
Coran accordée par Allah à l'homme , et aussi de ce qui figure sur une
feuille rédigée par ordre du Messager d'Allah ( paix et salut sur lui )
dans laquelle on trouve des jugements relatifs au prix du sang , à la
libération des prisonniers musulmans et au fait qu'un musulman n'est pas
tué pour la mort d'un mécréant , car le mécréant n'a pas le même rang
que le musulman pour qu'il soit tué à cause de lui ; à vrai dire , le
rang du musulman est supérieur à celui du mécréant ( de par son Islam )
. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58197 |
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Hadith 2048 الحديث
الأهمية: المؤمنون تكافأ دماؤهم، وهم يد على من
سواهم، ويسعى بذمتهم أدناهم، ألا لا يقتل مؤمن بكافر، ولا ذو عهد في عهده،
من أحدث حدثًا فعلى نفسه، ومن أحدث حدثًا، أو آوى محدثًا فعليه لعنة الله
والملائكة والناس أجمعين
Thème: Les croyants sont égaux dans leurs
sangs, unis contre quiconque en dehors d'eux et leur protection
représente celle du moindre d'entre eux. Un croyant ne peut pas être tué
pour un mécréant ni quelqu'un ayant un engagement ne peut être tué suite
à son engagement. Quiconque apporte une chose nouvelle blâmable, alors
c'est contre elle-même. Quiconque apporte une chose nouvelle blâmable ou
accorde refuge à un malfaiteur, alors que la malédiction d'Allah, de Ses
Anges et de l'humanité entière soit sur lui. |
عن قيس بن عباد، قال: انطلقت أنا
والأشتر، إلى علي -رضي الله عنه- فقلنا: هل عَهِدَ إليك رسول الله -صلى
الله عليه وسلم- شيئًا لم يَعْهَدْهُ إلى الناس عامة؟ قال: لا، إلا ما في
كتابي هذا، قال مسدد: قال: فأخرج كتابًا، وقال أحمد: كتابا من قِرَابِ
سيفه، فإذا فيه «المؤمنون تَكَافَأُ دماؤهم، وهم يد على من سِوَاهم، ويسعى
بذِّمَّتِهِم أدناهم، ألا لا يُقتل مؤمن بكافر، ولا ذُو عَهْد في عهده، من
أحدث حَدَثَاً فعلى نفسه، ومن أحدث حدثا، أو آوى مُحْدِثاً فعليه لعنة الله
والملائكة والناس أجمعين».
D'après Qays ibn 'Abbâd qui a dit : Je
suis parti avec Al Achtarî voir 'Alî - qu'Allah l'agrée - et nous lui
avons alors demandé : Est-ce que le Messager d'Allah - paix et salut sur
lui - t'a enjoint quoi que ce soit dont il n'aurait pas enjoint les
hommes en général ? ". Il a répondu : Non, excepté ce qu'il y a dans mon
livre-ci. Musaddad a alors dit : Il [i.e : 'Alî] a alors sorti un livre,
et Ahmed a précisé : Un livre proche de son sabre. Il y avait dans ce
livre [la parole suivante] : " Les croyants sont égaux dans leurs sangs,
unis contre quiconque en dehors d'eux et leur protection représente
celle du moindre d'entre eux. Un croyant ne peut pas être tué pour un
mécréant ni quelqu'un ayant un engagement ne peut être tué suite à son
engagement. Quiconque apporte une chose nouvelle blâmable, alors c'est
contre elle-même. Quiconque apporte une chose nouvelle blâmable ou
accorde refuge à un malfaiteur, alors que la malédiction d'Allah, de Ses
Anges et de l'humanité entière soit sur lui. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن بعض التابعين سأل عليًّا
-رضي الله عنه- كما سأله الصحابي أبوجحيفة -رضي الله عنه- في مناسبة أخرى:
هل خصكم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بشيءٍ غير القرآن؟ فنفى علي -رضي
الله عنه- ذلك، وأنه ليس عنده شيء يختص به عن الناس إلا ما في صحيفته هذه
مما وجد فيها من أحكام قد كتبها عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، ومما
جاء فيها تساوي دماء المسلمين فيما بينهم، بحيث يقتل المسلم بالمسلم إذا
اعتدى عليه، كما لا يقتل المسلم إذا قتل كافرًا؛ لأن الكافر لا يساوي
المسلم في حرمة دمه، وأن ذمتهم وعهدهم محترم من صغير وكبير رجل أو امرأة؛
فمن أمَّنَ شخصًا قبل تأمينه ولو كان المؤمَّنُ كافرًا احترامًا لعهد
المسلم، كما لا يجوز قتل من دخل بلاد المسلمين بعهد وميثاق، لأنه قد عصم
دمه بهذا العهد، ومن فعل فعلا منكرا أو تستر على فاعله وآواه فإنه بفعله
هذا يستوجب اللعنة من الله والملائكة والناس أجمعين، بحيث يطرد ويبعد عن
رحمة الله -تعالى-.
Ce hadith nous apprend que certains
Successeurs ont demandé à 'Alî - qu’Allah l’agrée - la même chose que
lui a demandé, à un autre moment, le Compagnon Abû Juhayfah - qu’Allah
l’agrée - : « Est-ce que le Messager d’Allah - paix et salut sur lui -
vous a fait part de quelque chose de spécifique autre que le Coran ?
‘Alî - qu’Allah l’agrée - a invalidé cela et a dit qu’il ne possédait
rien qui lui était spécifique, en dehors des gens, excepté ce qu’il y
avait dans ce feuillet-ci et qui contenait des décrets (et jugements)
qu’il avait écrit du Messager d’Allah - paix et salut sur lui - et dans
lequel se trouvent l’égalité de sang des musulmans entre eux, de telle
sorte qu’on ne tue un musulman que contre un musulman lorsque l’un
transgresse envers l’autre tout comme on ne tue pas un musulman qui
aurait tué un mécréant car le mécréant n’est pas égal au musulman dans
la sacralité de son sang. Toutefois, la sécurité des mécréants et leur
engagement doivent être respectés, petit ou grand, homme ou femme, etc.
Par conséquent, quiconque assure la sécurité (et la sûreté) d’une
personne avant sa propre sécurité, même si la personne protégée est un
mécréant, alors cela doit être considéré par respect de l’engagement du
musulman [envers cette personne]. De même, il n’est pas permis de tuer
quiconque entre dans le pays des musulmans ayant un engagement et un
pacte [avec eux] car son sang est alors protégé par cet engagement. Et
quiconque commet un acte blâmable ou dissimule son auteur en lui donnant
refuge, alors à travers son acte il mérite obligatoirement la
malédiction d’Allah, des Anges et de l’Humanité entière, de sorte qu’il
soit banni et éloigné de la miséricorde d’Allah, le Très-Haut. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58198 |
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Hadith 2049 الحديث
الأهمية: أن غلامًا لأناس فقراء قطع أذن غلام
لأناس أغنياء، فأتى أهله النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقالوا: يا رسول
الله، إنا أناس فقراء، فلم يجعل عليه شيئًا
Thème: Un enfant appartenant à des gens
pauvres a coupé l'oreille d'un enfant appartenant à des gens riches,
alors [les gens de] sa famille est venue au Prophète - paix et salut sur
lui - et ils ont dit : Ô Messager d'Allah ! Nous sommes des gens
pauvres... Et il ne lui [i.e : l'enfant fautif] a rien imposé. |
عن عمران بن حصين أن غلامًا لأناس فقراء
قطع أذُنَ غُلَامٍ لأناس أغنياء، فأتى أهله النبي -صلى الله عليه وسلم-،
فقالوا: يا رسول الله، إنا أناس فقراء. «فلم يجعل عليه شيئًا».
D'après 'Imrân ibn Husayn [qu'Allah
l'agrée], un enfant appartenant à des gens pauvres a coupé l'oreille
d'un enfant appartenant à des gens riches, alors [les gens de] sa
famille est venue au Prophète - paix et salut sur lui - et ils ont dit :
Ô Messager d'Allah ! Nous sommes des gens pauvres... Et il ne lui [i.e :
l'enfant fautif] a rien imposé.
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن عبدًا مملوكًا أو غلامًا
صغيرًا لقوم كانوا في حالة فقر قام بقطع أذن غلام مثله كان أصحابه أغنياء،
فجاؤوا إلى النبي -عليه الصلاة والسلام- وأخبروه بأنهم فقراء، فلم يجعل
-عليه الصلاة والسلام- لأهل الغلام المعتدى عليه شيئًا، وسبب ذلك أن الجاني
كان صغيرًا فلم يترتب على فعله شيء، وقال بعض العلماء تعذر القصاص هنا لصغر
الغلام لكن تبقى دية الجناية على ما دون النفس على عاقلته، وعاقلته كانوا
فقراء فأسقط النبي -عليه الصلاة والسلام- عنهم الدية لهذا السبب، ولأن عمد
الصبي حكمه حكم الخطأ، بإجماع العلماء، ولم يجب على عاقلته دية؛ لأنهم
فقراء، والدية لا تجب على العاقلة، إلا إذا كانوا أغنياء، ولعل النبي -صلى
الله عليه وسلم- وداه من بيت المال.
Ce hadith nous enseigne qu’un
serviteur esclave, ou un jeune enfant, appartenant à un peuple qui était
dans une situation de pauvreté a coupé l’oreille d’un enfant comme lui
dont les gens de son peuple étaient riches. Ils sont donc venus au
Prophète - paix et salut sur lui - et ils l’ont informé qu’ils étaient
pauvres. Alors, il - paix et salut sur lui - n’a rien imposé à la
famille de l’enfant transgresseur. La cause de cela est que le criminel
était jeune et qu’on ne peut rien imputer à son acte. Certains savants
ont exempté ici l’application du talion du fait la jeunesse du garçon
tout en maintenant le prix du sang pour le crime commis en dehors de
celui d’une âme d’une personne de sa famille. Les gens de sa famille
étaient pauvres, alors en raison de cela le Prophète - paix et salut sur
lui - les a exemptés du prix du sang. En outre, et selon l’unanimité des
savants, le jugement de l’homicide volontaire chez l’enfant correspond
au jugement d’un homicide involontaire. Quant au fait qu’il n’a pas
imposé à sa famille - de manière obligatoire - le prix du sang, cela est
parce qu’ils étaient pauvres ; et le prix du sang n’est obligatoire que
sur les gens de la famille du criminel dès lors où ils sont riches. Et
il se peut que le Prophète - paix et salut sur lui - se soit acquitté de
ce prix du sang par le biais du Trésor Public. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58199 |
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Hadith 2050 الحديث
الأهمية: أمر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- من
كان به جرحٌ أن لا يستقيد حتى تبرأ جراحته، فإذا برئت جراحته استقاد
Thème: Le Messager d'Allah - paix et salut
sur lui - a ordonné à quiconque était blessé de ne pas demander [tout de
suite] le talion jusqu'à ce que sa blessure guérisse. Et lorsque sa
blessure serait guérie, alors à ce moment-là, il pourrait demander le
talion. |
عن عمرو بن شعيب، عن أبيه، عن جده، قال:
قضى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في رجل طعن رجلًا بِقَرْنٍ في
رِجْلِهِ، فقال: يا رسول الله، أَقِدْنِي، فقال له رسول الله -صلى الله
عليه وسلم-: "لا تعجل حتى يبرأ جرحك"، قال: فأبى الرجل إلا أن يَسْتَقِيدَ،
فَأَقَادَهُ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- منه، قال: فَعَرَجَ
المُستَقيدُ، وبَرأ المُستقادُ منه، فأتى المُستَقِيدُ إلى رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-، فقال له: يا رسول الله، عَرَجْتُ، وبَرَأَ صاحبي؟ فقال له
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "ألم آمرك ألا تستقيد، حتى يبرأ جرحك؟
فعصيتني فأبعدك الله، وبطل جرحك" ثم أمر رسول الله -صلى الله عليه وسلم،
بعد الرجل الذي عرج- من كان به جرحٌ أن لا يستقيد حتى تبرأ جراحته، فإذا
برئت جراحته استقاد.
D’après ‘Amrû ibn Chuayb, d’après son
père, d’après son grand-père qui a dit : Le Messager d’Allah - paix et
salut sur lui - a jugé le cas d’un homme qui, à l’aide d’une corne,
avait planté un [autre] homme dans son pied. Alors, ce dernier a dit : Ô
Messager d’Allah ! Applique le talion en ma faveur. Mais, le Messager
d’Allah - paix et salut sur lui - lui a dit : « Ne t’empresse pas
jusqu’à ce que ta blessure guérisse. » Il a dit [i.e : le rapporteur] :
l’homme refusa, il ne faisait que demander l’application du talion.
Alors, le Messager d’Allah - paix et salut sur lui - appliqua le talion
en sa faveur. Mais, celui qui avait demandé l’application du talion
devint boiteux tandis que celui à qui on avait appliqué le talion finit
par guérir. Alors, celui qui avait demandé l’application du talion se
rendit auprès du Messager d’Allah - paix et salut sur lui - et lui a dit
: Ô Messager d’Allah ! Je suis devenu boiteux tandis que mon compagnon a
guéri ! Alors, le Messager d’Allah - paix et salut sur lui - lui a dit :
« Ne t’avais-je pas ordonné de ne pas demander l’application du talion
jusqu’à ce que ta blessure guérisse ? Mais tu m’as désobéi, Allah t’a
éloigné et maintenant ta blessure est devenue handicapante. » Ensuite,
le Messager d’Allah - paix et salut sur lui - ordonna d’éloigner l’homme
qui était devenu boiteux et [qu’à l’avenir] quiconque serait blessé de
ne pas demander l’application du talion jusqu’à ce que sa blessure
guérisse. Et lorsque celle-ci serait guérie, alors à ce moment-là de
demander l’application du talion.
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد هذا الحديث أن رجلًا ضرب آخر بقرن
وهو العظم الذي يكون في رأس الدواب، فطلب من النبي -عليه الصلاة والسلام-
إقامة القصاص على من ضربه، فأمره النبي -عليه الصلاة والسلام- أن ينتظر إلى
أن يبرأ؛ لأنه لا يُدرى هل تندمل هذه الجراح أو تسري على العضو أو تسري على
النفس ويموت الإنسان، فأبى إلا تعجيل القصاص، فأقامه النبي -عليه الصلاة
والسلام- على الجاني، ثم إن الجاني بريء بعد إقامة القصاص عليه وطالبُ
القصاص أصابه العرج، فجاء شاكيا إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، فبين له
بأنك تعجلت ولم ترضَ بالتأخير فذهب حقك في الدية، ودعا عليه من باب الزجر
له على استعجاله وعدم امتثاله أمرَ النبي -صلى الله عليه وسلم-، وأمر -عليه
الصلاة والسلام- بتأخير إقامة القصاص بعد ذلك في الجروح إلى البرء.
Ce hadith nous apprend qu’un homme a
frappé un autre homme avec une corne, qui est l’os situé sur la tête des
bêtes, et ensuite ce dernier a demandé au Prophète - paix et salut sur
lui - l’application du talion à celui qui l’avait frappé. Mais, le
Prophète - paix et salut sur lui - lui a ordonné d’attendre jusqu’à ce
qu’il guérisse [de sa blessure] car il ne savait pas si cette blessure
cicatriserait, ou si elle se propagerait au membre, ou même si elle
attenterait à sa personne et l’homme finirait par mourir. Mais, l’homme
refusa et souhaita appliquer tout de suite le talion. Alors, le Prophète
- paix et salut sur lui - appliqua contre le criminel le talion en
faveur de la personne. Mais ensuite, après l’application du talion à son
encontre, le criminel a fini par guérir tandis que celui qui avait
demandé son application devint boiteux. Il est alors venu se plaindre
auprès du Prophète - paix et salut sur lui - mais il lui a expliqué
qu’il s’était empressé et ne s’était pas satisfait d’ajourner
l’application du talion et ainsi son droit au prix du sang s’en était
allé avec. En outre, il - paix et salut sur lui - a invoqué contre lui
afin de le réprimander pour sa précipitation et de ne pas avoir mis en
pratique son ordre - paix et salut sur lui - qui consistait à attendre.
Enfin, après cet évènement-là, il - paix et salut sur lui - a ordonné
d’ajourner l’application du talion à propos des blessures jusqu’à leur
guérison. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58200 |
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Hadith 2051 الحديث
الأهمية: إن من عباد الله من لو أقسم على الله
لأبره
Thème: Certes, parmi les serviteurs d'Allah,
il y en a qui s'ils juraient par Allah, Il les affranchirait de leur
serment et les exaucerait. |
عن أنس أن الرُّبَيِّعَ عمته كَسَرَتْ
ثَنِيَّةَ جارية، فطلبوا إليها العفو فأبوا، فعرضوا الأرْشَ فأبَوْا، فأتوا
رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وأبوا إلا القصِاَصَ فأمر رسول الله -صلى
الله عليه وسلم- بالقصاص، فقال أنس بن النضر: يا رسول الله أَتُكْسَرُ
ثَنِيَّةُ الرُّبَيِّعِ؟ لا والذي بعثك بالحق لا تُكسر ثنيتها. فقال رسول
الله -صلى الله عليه وسلم-: «يا أنسُ، كتابُ اللهِ القصاصُ». فرضي القومُ
فَعَفَوْا، فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إن من عباد الله من لو
أقسم على الله لأبَرَّهُ».
D'après Anas, ar-Rubayyî' - sa tante
paternelle - cassa l'incisive d'une servante. Ils lui demandèrent alors
le pardon [ainsi qu'à ses proches] mais ils refusèrent. Ils proposèrent
une chose de valeur mais ils refusèrent. Alors, ils se rendirent [tous]
auprès du Messager d'Allah - paix et salut sur lui - mais là encore ils
refusèrent. Ils ne désirèrent que l'application du talion. Alors, le
Messager d'Allah - paix et salut sur lui - ordonna l'application du
talion. Anas ibn Nadir s'est alors exclamé : Ô Messager d'Allah !
L'incisive d'ar-Rubayyî' va-t-elle être cassée ? Non ! Par Celui qui t'a
envoyé avec la vérité, son incisive ne sera pas cassée ! Alors, le
Messager d'Allah - paix et salut sur lui - a dit : " Ô Anas ! Le Livre
d'Allah, le talion ! " Finalement, les gens agréèrent et ils décidèrent
de pardonner. C'est alors que le Messager d'Allah - paix et salut sur
lui - a dit : " Certes, parmi les serviteurs d'Allah, il y en a qui
s'ils juraient par Allah, Il les affranchirait de leur serment et les
exaucerait. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أنَّ الربيع -رضي الله
عنها- كسرت بعض مقدم أسنان جارية من الأنصار فأراد النبي -صلى الله عليه
وسلم- أن يقيم عليها القصاص، وهو أن تكسر ثنيتها، فقام أنس بن النضر-وهو
أخوها- فسأل مُستفهمًا وليس منكرا لحكم الله، وحلف ألا تكسر ثنيتها -رضي
الله عنها- إحسانًا للظن بالله -تعالى-، فذكره النبي -عليه الصلاة والسلام-
بأن حكم الله قاضٍ بالقصاص، فلما رأى القوم ذلك رضوا بالدية وعفوا عن
القصاص، فحينذاك أخبر -عليه الصلاة والسلام- أن من عباد الله من لو أقسم
يمينًا لأتمها الله له، لصلاحه وثقته بالله -تعالى-.
Ce hadith nous apprend qu'ar-Rubayyî'
- qu'Allah l'agrée - a cassé certaines des dents de devant d'une
servante issue des Ansârs, alors le Prophète - paix et salut sur lui - a
voulu lui appliquer le Talion qui consistait à lui casser son incisive.
Mais, Anas ibn Nadir - qui était son frère - s'est levé, s'est exclamé
et a interrogé. Toutefois, ceci n'est pas une désapprobation du jugement
d'Allah. Il a alors juré qu'on ne casserait pas sa dent - qu'Allah
l'agrée - et cela par bonne pensée sur Allah - le Très-Haut -. Mais le
Prophète - paix et salut sur lui - lui a rappelé que le jugement d'Allah
était décrété à travers l'application du talion. Et lorsque les gens
virent cela, ils furent satisfaits du prix du sang et ils décidèrent de
ne pas appliquer le talion en pardonnant. Alors, à ce moment-là, le
Messager d'Allah - paix et salut sur lui - informa que parmi les
serviteurs d'Allah, il y en a qui s'ils juraient par un serment, Allah
ferait en sorte qu'Il le leur complète du fait de leur intégrité et de
leur confiance en Allah, le Très-Haut. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim,
selon la narration d'Al-Bukhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58201 |
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Hadith 2052 الحديث
الأهمية: مَن قُتِل في عِمِّيَّا، أو رِمِّيَّا
يكون بينهم بحجر، أو بسوط، فعقله عقل خطإ، ومن قتل عمدا فقود يديه، فمن حال
بينه وبينه فعليه لعنة الله، والملائكة والناس أجمعين
Thème: Pour celui qui est tué dans la foule ,
par une pierre , un fouet ou un bâton , ( le montant ) du prix du sang
est celui de l'homicide accidentel . Pour celui qui est tué délibérément
, c'est le talion qui s'applique , et pour celui qui tente de s'y
interposer , que la malédiction d'Allah , des Anges et de toute
l'humanité soient sur lui ! |
عن ابن عباس، قال: قال رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: «من قُتِلَ في عِمِّيّا، أو رِمِّيَاً يكون بينهم
بحَجَرٍ، أو بِسَوْطٍ، فَعَقْلُهُ عَقْلُ خطإ، ومن قَتَلَ عَمْدَاً
فَقَوَدُ يَدَيْهِ، فمن حَالَ بينه وبينه فعليه لعنة الله، والملائكة
والناس أجمعين».
Ibn 'Abbâs (qu'Allah les agrée )
relate que le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a dit : " Pour
celui qui est tué dans la foule , par une pierre , un fouet ou un bâton
, ( le montant ) du prix du sang est celui de l'homicide accidentel .
Pour celui qui est tué délibérément , c'est le talion qui s'applique ,
et pour celui qui tente de s'y interposer , que la malédiction d'Allah ,
des Anges et de toute l'humanité soient sur lui ! "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن كل شخص قُتل بين قوم
كانوا يترامون فيما بينهم أو في حالة غير مبينة و سبب غامض كالزحام ثم جهل
قاتله فإنه يجعل قتله قتل خطأ وتكون ديته دية خطأ على بيت مال المسلمين،
ومن قَتَل -بالبناء للفاعل- عمدا فقود يده أي فعليه قود نفسه، أو فحكم قتله
قود نفسه، وعبر باليد عن النفس مجازا، أو المعنى: فعليه قود عمل يده الذي
هو القتل، فأضيف القود إلى اليد مجازا، فمن حال بين القاتل
بين القود بمنع أولياء المقتول عن قتله، بعد طلبهم ذلك، فقد عرض
نفسه للعنة الله فلا يقبل الله منه توبة ولا فرضاً ولا نفلا لعظيم جرمه.
Ce hadith indique que celui qui est
tué au milieu d'un groupe de gens qui se bat à l'aide de jets d'objets ,
ou lors d'une situation confuse , ou bien à cause d'une raison floue
comme celui qui meurt dans un mouvement de foule , si bien qu'on ne
connait pas son meurtrier , alors son crime sera considéré comme un
homicide accidentel et son prix du sang sera prélevé de la caisse du
Trésor public des musulmans . Et celui qui a tué volontairement devra
subir " le talion sur sa main " , c'est à dire de sa propre personne ou
bien que le jugement de son meurtre entraine l'application du talion sur
sa personne ; en effet , la mention de la main est une métaphore
signifiant le personne elle-même ou le fait que le talion doit être
appliqué à cause de l'oeuvre du crime accompli par sa main . Donc ,
l'application du talion a été associée à sa main à travers une figure de
style métaphorique . De plus , lorsque le talion et le prix du sang
doivent être appliqués et qu'une main injuste s'interpose pour
l'empêcher , alors cette main , qui se dresse entre la famille de la
victime et la peine , voit s'abattre sur elle la malédiction d'Allah ,
car elle les a privés de leur droit . De même qu'Allah n'acceptera pas
le repentir de cette personne , ni aucune oeuvre qu'elle soit
obligatoire ou surérogatoire étant donné la gravité de son méfait . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58202 |
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Hadith 2053 الحديث
الأهمية: قول عمر: «لو اشترك فيها أهل صنعاء
لقتلتهم»
Thème: La parole d'Umar : " Si les gens de
Sanaa s'y étaient associés, je les aurais tués. " |
عن ابن عمر -رضي الله عنهما- أنَّ
غلامًا قُتل غِيلَةً، فقال عمر -رضي الله عنه-: «لو اشْتَرَكَ فيها أهْلُ
صَنْعاء لَقَتَلْتُهم».
D'après Ibn 'Umar - qu'Allah les agrée
tous les deux -, un jeune garçon fut tué à l'improviste, à son insu,
alors 'Umar - qu'Allah l'agrée - a dit : " Si les gens de Sanaa s'y
étaient associés, je les aurais tués. "
Hadith Explanation بيان الحديث
اشترك جماعة من الناس -خمسة أو سبعة-
على عهد عمر -رضي الله عنه- فقتلوا غلامًا على حين غفلةٍ منه, فأمر عمر
-رضي الله عنه- بقتلهم جميعا, وقال -مؤكدا- وجوب قتل الجماعة بالواحد إذا
اجتمعوا وتساعدوا في القتل: لو اشترك فيها أهل صنعاء جميعًا لقتلتهم به,
وقد اتَّفق الصحابة، وعامة الفقهاء على هذا الحكم؛ لئلا يكون عدم القصاص
سببًا إلى التعاون على سفك الدماء.
وتخصيص
صنعاء بالذكر في هذا الأثر؛ لأنَّ هؤلاء الرجال القتلة كانوا منها، أو
أنَّه مثل عند العرب يضرب لكثرة السكَّان.
Un groupe de personnes - cinq ou sept
- s'est associé, à l'époque d'Umar - qu'Allah l'agrée - et ils tuèrent
un jeune garçon au cours d'un de ses moments d'inattention. Alors, 'Umar
- qu'Allah l'agrée - ordonna de tous les tuer. En effet, puisqu'ils
s'étaient réunis et entraidés afin de commettre un meurtre, il a insisté
à propos de l'obligation de tuer [tout] le groupe, et cela même si une
seule personne avait été tuée. Il a alors dit : " Si tous les gens de
Sanaa s'y étaient associés, je les aurais [tous] tués. " Et les
Compagnons ainsi que l'ensemble des jurisconsultes ses sont accordés
unanimement sur ce décret et jugement afin que le fait de s'entraider
[mutuellement] dans le versement ne soit pas une cause de non
application du talion. Et la spécificité d'avoir évoqué Sanaa dans ce
propos est parce que ces hommes meurtriers étaient de cette ville ; ou
cela peut aussi être un exemple chez les Arabes pour signifier la
multitude des habitants. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58205 |
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Hadith 2054 الحديث
الأهمية: من قتل مؤمنا متعمدًا دفع إلى أولياء
المقتول، فإن شاءوا قتلوا، وإن شاءوا أخذوا
الدية، وهي ثلاثون حقة، وثلاثون جذعة، وأربعون خلفة، وما صالحوا
عليه فهو لهم
Thème: Celui qui tue un croyant délibérément
sera remis à la famille de sa victime ( Al Awliyâ' ) ; si elle le désire
, elle choisira entre son exécution ou le prix du sang ( Ad Diyah ) qui
est de trente chameaux dans leur quatrième année , trente chameaux dans
leur cinquième année , quarante chamelles pleines ( de leurs petits en
leur ventre ) et aussi ce qu'ils auront négocié ensemble |
عن عمرو بن شعيب، عن أبيه، عن جده، أن
رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَنْ قَتَل مؤمِنا متعمِّدًا دُفِعَ
إلى أولياء المَقْتول، فإنْ شاءوا قَتَلوا، وإنْ شاءوا أَخَذوا
الدِّيَة، وهي ثلاثون حِقَّة، وثلاثون جَذَعَة، وأَرْبعون خَلِفَة،
وما صالحوا عليه فهو لهم، وذلك لتَشْدِيد العَقْل».
'Amr Ibn Shu'ayb rapporte de son père
qui le tient de son grand-père que le Messager d'Allah ( paix et salut
sur lui ) a dit : " Celui qui tue un croyant délibérément sera remis à
la famille de sa victime ( Al Awliyâ' ) ; si elle le désire , elle
choisira entre son exécution ou le prix du sang ( Ad Diyah ) qui est de
trente chameaux dans leur quatrième année , trente chameaux dans leur
cinquième année , quarante chamelles pleines ( de leurs petits en leur
ventre ) et aussi ce qu'ils auront négocié ensemble étant donné la
gravité du prix du sang . "
Hadith Explanation بيان الحديث
هذا الحديث يبين الأحكام المترتبة على
قتل المؤمن عمدًا، وقد وضح أن أولياء المقتول من ورثته بالخيار بين أن
يطالبوا بالقصاص فيقتله الحاكم جزاء من جنس عمله, وبين أن يرضوا بالدية
المذكورة في الحديث, وهي ثلاثون حقة وثلاثون جذعة وأربعون ناقةً حاملًا في
بطونها أولادها, كما جاء في الحديث أن لأولياء المقتول أن يأخذوا ما زاد
على ذلك مما تصالحوا عليه, ثم بيَّن أن هذه الدية -وهي دية القتل العمد-
دية مغلظة مشددة لما فيها من العمد, والقصد إلى القتل.
Ce hadith indique les jugements liés à
l'homicide volontaire envers un croyant ; en effet , il montre
clairement que la famille héritière de la victime a le choix de demander
la loi du talion qui consiste à ce que le gouverneur ( Al Hâkim )
exécute à mort le meurtrier en récompense de la nature de son acte
criminel , ou d'accepter le prix du sang ( Ad Diyah ) décrit dans le
hadith : trente chameaux dans leur quatrième année , trente chameaux
dans leur cinquième année , quarante chamelles pleines de leurs petits
en leur ventre . De plus , comme cela a été mentionné dans le hadith ,
la famille de la victime a le droit de demander une compensation
supérieure ( au prix du sang ) selon l'accord conclu à l'amiable .
Ensuite , le hadith souligne que le prix du sang concernant l'homicide
volontaire est un prix du sang aggravé étant donné la préméditation de
l'acte et l'intention de tuer . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58208 |
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Hadith 2055 الحديث
الأهمية: إن أعتى الناس على الله -عز وجل- من قتل
في حرم الله، أو قتل غير قاتله، أو قتل بذحول الجاهلية
Thème: Certes, l'homme le plus arrogant
auprès d'Allah - Elevé et Exalté soit-Il - est celui qui tue dans
l'Enceinte Sacrée d'Allah, ou qui tue autre que son meurtrier, ou qui
tue par animosité de la période préislamique. |
عن عمرو بن شعيب، عن أبيه، عن جده، قال:
قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-:"إن أعتى الناس على الله ثلاثة: من
قَتَلَ فِي حَرَمِ اللهِ، أَوْ قَتَلَ غَيْرَ قَاتِلِهِ، أَوْ قَتَلَ
بِذُحُولِ الجاهلية".
D'après 'Amrû Ibn Chu'ayb, d'après son
père, d'après son grand-père, qui a dit : Le Messager d'Allah - paix et
salut sur lui - a dit : " Certes, les hommes les plus arrogants auprès
d'Allah sont au nombre de trois : quiconque tue dans l'Enceinte Sacrée
d'Allah, ou quiconque tue [une personne] autre que son meurtrier, ou
quiconque tue par animosité de la période préislamique. "
Hadith Explanation بيان الحديث
يخبر عبد الله بن عمرو أن النبي -صلى
الله عليه وسلم- أخبر بأن أشد الناس تمردًا وتجبرًا عند الله بالنسبة للقتل
ثلاثة:
الأول: من
قتل نفسًا محرمةً في حرم الله الآمن، والمقصود به مكة؛ لأن قتل النفس التي
حرم الله أعظم الذنوب بعد الشرك، وهي في حرم الله أشد حرمة، وأعظم إثما؛
لقوله -تعالى-: {ومن يُرِدْ
فيه بإلحاد بظلم نُذِقْهُ من
عذاب أليم } [الحج].
وقد صح
عنه -صلى الله عليه وسلم- قوله: "إن دماءكم، وأعراضكم، وأموالكم عليكم
حرام، كحرمة شهركم هذا، في بلدكم هذا" [رواه مسلم (1218)].
الثاني:
من قتل غير قاتله، قال تعالى: {ولا تَزِرُ وَازِرَةٌ وِزْرَ أخرى}
[الأنعام: 164].
وذلك بأن
يقتل شخصًا آخر غير قاتله، أو يقتل معه غيره.
وكان
الإسراف في القتل بهذه الأمور الثلاثة عادة جاهلية نهى الله -تعالى- عنها.
الثالثة:
القتل من أجل عداوات الجاهلية وثاراتها التي قضى عليها الإسلام وأبطلها.
لكن
استثنى العلماء من قتل دفاعًا عن نفسه؛ إن لم يندفع بغير القتل، وقتل من
جنى في الحرم جناية تحل قتله كالقاتل عمدًا، حتى لا يكون الحرم ذريعة
للجرائم.
‘AbdaLlah ibn ‘Amrû nous informe que
le Prophète - paix et salut sur lui - a informé que les hommes les plus
rebelles et les plus arrogants auprès d’Allah en ce qui concerne le
meurtre étaient au nombre de trois : Le premier : quiconque tue une âme
sacrée dans l’Enceinte Sacrée sécurisée d’Allah, ceci désigne : La
Mecque. En effet, tuer une âme qu’Allah a rendue sacrée est le plus
immense des péchés après le polythéisme. Et si cela a lieu dans
l’Enceinte Sacrée d’Allah, alors cela est pire encore en termes de
sacralité et plus grave en péché. Cela d’après Sa parole - le Très-Haut
- : {Et Quiconque cherche à y commettre un sacrilège injustement, Nous
lui ferons goûter un châtiment douloureux.} [Sourate : le Pèlerinage, 22
: 25]. Et il a été rapporté de manière authentique d’après le Prophète -
paix et salut sur lui - sa parole : « Certes, votre sang, votre honneur
et vos biens sont aussi sacrés que la sacralité de votre mois-ci que
voilà et dans votre pays-ci. » [Rapporté par Muslim, n°1218]. Le second
: quiconque tue [une personne] autre que son meurtrier. Allah, le
Très-Haut, a dit : {Et personne ne portera le fardeau d’autrui.}
[Sourate : les Bestiaux, 6 : 164]. Ceci étant le fait de tuer une
personne autre que son meurtrier ou de tuer en même temps que lui
quelqu’un d’autre. Et l’excès dans le meurtre à propos de ces trois
affaires était une habitude dans la période préislamique, d’où le fait
qu’Allah - le Très-Haut - l’a interdit. Le troisième : le meurtre en
raison d’animosités émanant de la période préislamique et que l’islam
est venu stopper et annuler. Toutefois, les savants ont exempté de cela
le meurtre en étant de légitime défense [pour protéger sa vie] si on ne
peut repousser cela que par le meurtre. De même, le coupable d’un
homicide volontaire accompli dans l’Enceinte Sacrée est un crime qui
entraine le meurtre du coupable afin que l’Enceinte sacrée ne soit pas
un prétexte aux crimes commis. |
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[Bon] ← → Rapporté par Ibn Ḥibbân - Rapporté
par Al-Bûkhârî - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58209 |
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Hadith 2056 الحديث
الأهمية: ألا إن كل مأثرة كانت في الجاهلية من دم
أو مال تذكر وتدعى تحت قدمي، إلا ما كان من سقاية الحاج، وسدانة البيت
Thème: Sachez que tout mérite évoqué ou
réclamé , datant de la période préislamique , au sujet de sang versé ou
de biens est sous mes pieds , à l'exception de l'approvisionnement en
eau des pèlerins et de la garde de la Maison sacrée . |
عن عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما-
أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- خطب يوم الفتح فقال: «ألا إن كل
مَأْثُرَة كانت في الجاهلية من دم أو مال تُذْكَرُ وَتُدْعَى تحت قدمي، إلا
ما كان من سِقَايَةِ الحاج، وسِدَانَة البيت» ثم قال: «ألا إن دِيَةَ الخطإ
شِبْه العمد ما كان بالسَّوْطِ والعَصَا مِائة من الإبل: منها أربعون في
بُطُونِهَا أولادُهَا».
'Abdallah Ibn 'Amr ( qu'Allah les
agrée ) relate que le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a donné
un sermon le jour de la libération de la Mecque ( Al Fath ) et dit : "
Sachez que tout mérite évoqué ou réclamé , datant de la période
préislamique , au sujet de sang versé ou de biens est sous mes pieds , à
l'exception de l'approvisionnement en eau des pèlerins et de la garde de
la Maison sacrée . " Puis il dit : " Le prix du sang pour l'homicide
involontaire semblable à l'homicide volontaire , au moyen d'un fouet ou
d'un bâton , est de cent chameaux dont quarante chamelles pleines ( qui
sont en gestation ) . "
Hadith Explanation بيان الحديث
أخبر رسول الله -رسول الله صلى الله
عليه وسلم- في خطبة يوم الفتح بأن كل ما يؤثر ويذكر من مكارم أهل الجاهلية
ومفاخرهم باطل وساقط إلا ما كان من سقاية الحاج وخدمه البيت الحرام والقيام
بأمره، أي فهما باقيان على ما كانا.
وكانت
الحجابة في الجاهلية في بني عبد الدار والسقاية في بني هاشم فأقرهم رسول
الله -صلى الله عليه وسلم-.
ثم ذكر أن
القتل شبه العمد وهو أن يقصد الضرب بآلة لا تقتل غالبا كالسوط والعصا ديته
مغلظة، وهي مائة من الإبل، أربعون منها حوامل.
Le Messager d'Allah ( paix et salut
sur lui ) informa lors du sermon qu'il donna le jour de la libération de
la Mecque ( Al Fath ) que tout mérite évoqué ou réclamé , faisant partie
des nobles comportements et objets de fierté durant la période
préislamique , est faux et vil à l'exception de l'approvisionnement en
eau des pèlerins , de l'activité au service de la Maison sacrée et de
ses visiteurs . En effet , cela reste valable comme dans le passé ; la
garde de la Maison sacrée était sous la responsabilité de la tribu de
Banî Abd Ad Dâr et l'approvisionnement en eau ( des pèlerins ) était à
la charge de Banî Hâshim comme leur a approuvé le Messager d'Allah (
paix et salut sur lui ) . Puis , il mentionna que le prix du sang pour
l'homicide involontaire ( semblable à l'homicide volontaire ) qui
consiste à avoir l'intention de frapper quelqu'un avec un objet
généralement non mortel , tel un fouet ou un bâton , a un prix de sang
aggravé de cent chameaux dont quarante chamelles pleines . |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par
Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58210 |
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Hadith 2057 الحديث
الأهمية: هذه وهذه سواء، يعني الخنصر والإبهام
Thème: L'indemnité [à verser] pour celui-ci
et celui-là est identique, en désignant le pouce et l'auriculaire. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- عن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال: «هذه وهذه سواءٌ». يعني: الْخِنْصَر
وَالْإِبْهَام.
Ibn ʽAbbâs (qu'Allah les agrée tous
deux) raconte que le prophète (paix et salut sur lui) a dit :
"L'indemnité [à verser] pour celui-ci et celui-là est identique", en
désignant le pouce et l'auriculaire.
Hadith Explanation بيان الحديث
اليدان فيهما عشرة أصابع، كل أصبع إذا
قطعها الجاني ففيها عُشر الدية من الإبل، لا فرق بينها في ذلك، فالخنصر
الصغير الذي في طرف الكف، والإبهام الكبير الذي عليه الاعتماد في القبض،
والبطش وغير ذلك، كلاهما على حد سواء في قدر الدية، ومجموع الأصابع العشرة
في اليدين فيها الدية كاملة.
والرجلان
مثل اليدين والأصابع، وإن اختلفت، فكل واحد منها يؤدي دورًا لا يقوم به
الأصبع الآخر، ولكن ديتها سواء، والله حكيم خبير.
Les deux mains comportent dix doigts ;
pour chaque doigt coupé par un agresseur, la compensation financière à
verser équivaut à un dixième du prix du sang du chameau. Il n'y a
aucune distinction entre eux : qu'il s'agisse du plus petit doigt :
l'auriculaire, à l'extrémité de la main, ou le pouce, plus important, et
grâce auquel on peut saisir ou empoigner, le prix à verser sera le même.
Quant à l'ensemble des doigts des deux mains, ils donnent le droit au
versement intégral du prix du sang. La règle est la même pour les
orteils, car même s'ils sont différents et que chacun d'entre eux
remplit une fonction bien déterminée et différente des autres, le prix à
verser pour chaque orteil reste identique. Allah sait parfaitement ce
qu'Il fait, Sa sagesse est infinie. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58211 |
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Hadith 2058 الحديث
الأهمية: من تطبب، ولا يعلم منه طب، فهو ضامن
Thème: Celui qui soigne , alors qu'il ne
connait pas la médecine , est responsable |
عن عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما-
قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: «مَنْ تَطَبَّبَ، ولا يُعْلَمُ
مِنْهُ طِبٌّ، فهو ضامِنٌ»
'Abdallah Ibn 'Amr ( qu'Allah les
agrée ) relate que le Messager d'Allah ( paix et salut sur lui ) a dit :
" Celui qui soigne , alors qu'il ne connait pas la médecine , est
responsable . "
Hadith Explanation بيان الحديث
من ادَّعى علم الطب، وليس بعالم فيه،
ولا يحسنه، فغرَّ النَّاس، وعالجهم، فأتلف بعلاجه نفسًا، فما دونها من
الأعضاء، فهو ضامن؛ لأنَّه متعدٍ، حيث غرَّ النَّاس، وأعدَّ نفسه لما لا
يعرفه.
و لا يعلم
خلاف في أنَّ المعالج إذا تعدى، فتلف المريض كان ضامنًا، وكذا المتعاطي
علمًا أو عملًا لا يعرفه، فهو متعدٍّ، فإن تولد من فعله التلف ضمن الدية،
وسقط عنه القود؛ لأنَّه لم يستبد بذلك دون إذن المريض.
Celui qui prétend connaître la science
médicale , alors qu'il n'en est rien et ne la maîtrise pas , et qui
trompe les gens , les soigne et donne la mort en raison de son remède ,
ou cause un autre dommage , est responsable , car il a transgressé en
trompant les gens et en s'aventurant dans ce qu'il ne connaissait pas .
De plus , il n'y a pas de divergence sur le fait que si le soigneur
transgresse ( en prétendant faussement connaître la médecine ) , puis
tue le malade , alors il est responsable ; de même pour toute personne
prétendant maîtriser une science ou une chose , alors qu'il n'en est
rien , puis transgresse et corrompt les biens des gens . Cette
prétention la rend responsable de tout ce qu'elle détruit ou corrompt en
conséquence de son travail , et elle devra ainsi en payer le prix du
sang ( Ad Diyyah ) sans pour autant être redevable du talion ( Al Qûd )
et subir ainsi une sentence car elle n'a pas contraint le malade par la
force , mais elle n'a agit qu'avec son consentement . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58212 |
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Hadith 2059 الحديث
الأهمية: دية المعاهد نصف دية الحر
Thème: Le prix du sang pour un mécréant qui a
un pacte avec les musulmans équivaut à la moitié du prix du sang pour un
homme libre |
عن عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما-
أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «دِيَة المُعَاهِدِ نصف دِيَة
الحُرِّ».
'Abdallah Ibn 'Amr ( qu'Allah les
agrée ) relate que le Prophète ( paix et salut sur lui ) a dit : " Le
prix du sang pour un mécréant qui a un pacte avec les musulmans ( Al
Mu'âhad ) équivaut à la moitié du prix du sang pour un homme libre . "
Hadith Explanation بيان الحديث
يخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- بأن
دية الكتابي نصف دية الحر المسلم؛ سواء كان ذميًّا أقر على الإقامة بديار
المسلمين بعقد الذِّمة ببذل مال الجزية والتزام أحكام الملة، أو معاهَدًا
أجري معه صلح وهو مستقر ببلده، أو مستأمنًا وهوكافر دخل بلاد المسلمين
بأمان لتجارة أوغيرها؛ لاشتراكهم في وجوب حقن الدم.
وجراحاتهم
من دياتهم، كجراحات المسلمين من دياتهم؛ لأنَّ الجرح تابع للقت،. فالرجل
منهم بخمسين من الإبل والمرأة منهم بخمس وعشرين؛ لأن المرأة على النصف من
الرجل في الدية.
وأما
الكافر الحربي فلا يضمن لا بقصاص أو دية.
Le Prophète ( paix et salut sur lui )
informe que le prix du sang des gens du Livre ( les juifs ou les
chrétiens ) correspond à la moitié de celui du musulman de condition
libre , qu'ils vivent en terre d'Islam , qu'ils bénéficient d'un pacte ,
par lequel ils s'astreignent à verser un tribut ( Ad Dhimmî ) et à
respecter les lois de l'Islam , ou d'un traité accordé par une
conciliation ( Al Mu'âhad ) leur permettant de vivre dans leur pays , ou
encore d'une protection ( Al Musta'man ) offerte à l'intérieur des pays
musulmans pour un commerce ou un intérêt quelconque . Ces trois types de
personnes disposent d'un accord avec les musulmans protégeant de manière
obligatoire leur sang . De plus , le prix du sang pour leurs blessures
est semblable à celui des musulmans car la blessure est un dérivé du
meurtre ; en effet , le prix du sang d'un de leurs hommes équivaut à
cinquante chameaux , et la femme à seulement vingt cinq chameaux car le
prix du sang de la femme correspond à la moitié du prix du sang de
l'homme de même religion . Cependant , le mécréant qui est un combattant
( Al Harbî ) n'est pas assuré en droit , ni pour l'application du talion
( sentence pénale ) , ni pour le versement d'une indemnisation ( le prix
de son sang ) . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58213 |
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Hadith 2060 الحديث
الأهمية: عقل شبه العمد مغلظ مثل عقل العمد، ولا
يقتل صاحبه، وذلك أن يَنْزُوَ الشيطان بين الناس، فتكون دماءٌ في عِمِّيَّا
في غير ضغينة، ولا حمل سلاح
Thème: Le prix du sang pour l'homicide
involontaire est aggravé et équivaut à celui de l'homicide volontaire .
Le coupable n'est pas tué , car c'est Satan qui l'a encouragé , et le
prix du sang doit être versé aveuglément sans rancoeur ni recours aux
armes |
عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما- أن
النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «عَقْل شِبْهِ العمد مُغَلَّظٌ مِثْلُ
عَقْلِ العَمْدِ، ولا يُقْتَلُ صَاحِبُهُ، وذلك أَنْ يَنْزُوَ الشَّيْطَانُ
بين الناس، فتكون دماء في عِمِّيَّا في غير ضَغِينَة، ولا حَمْلِ سلاح».
'Abdallah Ibn 'Amr ( qu'Allah les
agrée ) relate que le Prophète ( paix et salut sur lui ) a dit : " Le
prix du sang pour l'homicide involontaire est aggravé et équivaut à
celui de l'homicide volontaire . Le coupable n'est pas tué , car c'est
Satan qui l'a encouragé , et le prix du sang doit être versé aveuglément
sans rancoeur ni recours aux armes . "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث بيان أن دية القتل شبه
العمد -وهو أن يقصد الضرب بما لا يقتل غالبا كالعصا- مغلظة كدية القتل
العمد, ومقدارها مائة من الابل: ثلاثون
جَذَعة -وهي الناقة التي أتمت السنة الرابعة ودخلت في الخامسة-,
وثلاثون حِقة -وهي الناقة التي استكملت السنة الثالثة، ودخلت في الرابعة-,
وأربعون خلفة -أي حاملا-, ويأتي القتل شبه العمد غالبا من غير عداوة ولا
ضغينة، ولا حمل سلاح، وإنما قد يغري الشيطان بوساوسه بين الناس بسبب مزاح
أو لعب، فتحصل المضاربة والقتل الذي لم يقصد، فتتكوَّن الدماء بين الناس.
Ce hadith montre clairement le prix du
sang de l'homicide involontaire ( l'homicide quasi intentionnel : Shibh
Al 'Amd ) - c'est le fait de frapper une personne avec une chose qui ne
tue pas en règle générale comme un bâton - est aggravé comme celui de
l'homicide volontaire et il correspond à cent chameaux : trente chameaux
dans leur cinquième , trente chameaux dans leur cinquième année et
quarante chamelles pleines de leurs petits en leur ventre . Ensuite , il
y a l'homicide involontaire qui ne résulte pas suite à une inimitié ,
une rancoeur ou en ayant recours aux armes . Parfois , Satan peut semer
la discorde auprès des gens grâce à ses mauvaises pensées qu'il insuffle
à travers la plaisanterie et le divertissement ; puis ,cela entraine des
affrontements et des meurtres sans préméditation qui font coulés le sang
entre eux . |
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[Bon] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58215 |
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Hadith 2061 الحديث
الأهمية: انطلقت مع أبي نحو النبي -صلى الله عليه
وسلم- ثم إن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال لأبي: «ابنك هذا؟» قال: إي
ورب الكعبة
Thème: Je suis parti avec mon père auprès du
Prophète - paix et salut sur lui - ensuite le Messager d'Allah - paix et
salut sur lui - a dit à mon père : " C'est ton fils celui-là ? " Il a
répondu : Bien sûr, par le Seigneur de la Ka'bah ! |
عن أبي رِمْثَةَ -رضي الله عنه- قال:
انطلقت مع أبي نحو النبي -صلى الله عليه وسلم- ثم إن رسول الله -صلى الله
عليه وسلم-، قال لأبي: «ابنك هذا؟» قال: إِي ورَبِّ الكعبة، قال: «حقا؟»
قال: أشهد به، قال: فتبسم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ضاحكا من ثَبْتِ
شَبَهِي في أبي، ومِنْ حَلِفِ أَبِي عَلَيَّ، ثم قال: «أما إنه لا يَجْني
عليك، ولا تَجْني عليه»، وقرأ رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: {ولا تَزِرُ
وَازِرَةٌ وِزْرَ أخرى} [الأنعام: 164].
D'après Abû Rimthah - qu'Allah l'agrée
- celui-ci a dit : Je suis parti avec mon père auprès du Prophète - paix
et salut sur lui -. Ensuite, le Messager d'Allah - paix et salut sur lui
- a dit à mon père : " C'est ton fils celui-là ? " Il a répondu : Bien
sûr, par le Seigneur de la Ka'bah ! Il a demandé : " Vraiment ? " Il a
répondu : J'en témoigne. Alors, le Messager d'Allah - paix et salut sur
lui - a rigolé de l'embarras de mon père et du juron de mon père me
concernant. Puis, il a dit : "Nul crime en ton encontre et ni crime à
son encontre. " Alors, le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - a
lu [le verset suivant] : {Et personne ne portera le fardeau d’autrui.}
[Sourate : les Bestiaux, 6 : 164].
Hadith Explanation بيان الحديث
يخبر أبو رِمْثَةَ -رضي الله عنه- أنه
ذهب مع أبيه إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، فسأل رسول الله -صلى الله
عليه وسلم- الأب إن كان أبو رِمْثَةَ ابنه؟, فأكد الأب ذلك وحلف عليه,
فتبسم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- من هذا التصرف, وأخبره بأنه لا يطالب
أحد بجناية غيره، قريبًا كان أو بعيدًا، حتى الأب مع ابنه، والابن مع أبيه،
فالجاني يُطلب وحده بِجِنايته، ولا يطلب بجنايته غيره، قال الله -تعالى-:
{وَلَا تَزِرُ وَازِرَةٌ وِزْرَ أُخْرَى} [الأنعام: 164]، وكانت المطالبة
بجناية القريب عادةً جاهليةً، فأبطلها الإسلام, ولا يقال هنا: قد أمر
الشارع بتحمل العاقلة الدية في جناية الخطأ والقسامة؛ لأن ذلك ليس من تحمل
الجناية بل من باب التعاضد والتناصر فيما بين المسلمين، ولأن الأقارب يرثون
الجاني لو مات؛ فيتحملون الدية عنه لو أخطأ.
Abû Rimthah - qu’Allah l’agrée - nous
informe qu’il est allé avec son père chez le Prophète - paix et salut
sur lui - et le Messager d’Allah - paix et salut sur lui - a demandé au
père si Abû Rimthah était son fils. Le père a confirmé cela en jurant,
alors le Messager d’Allah - paix et salut sur lui - a souri de cet
agissement. Puis, il a informé que personne ne serait demandé sur le
crime d’autrui, que la personne soit proche ou lointaine, même le père
concernant son fils ou le fils concernant son père. En effet, seul le
criminel sera interrogé pour son crime et on ne demandera pas à
quiconque autre concernant son crime. Allah - le Très-Haut - a dit : {Et
personne ne portera le fardeau d’autrui.} [Sourate : les Bestiaux, 6 :
164]. Et le fait de demander concernant le crime d’un proche était une
habitude de la période préislamique que l’islam a annulé. Et ici on ne
dit pas : Certes, le Législateur a ordonné que la famille du proche
supporte le prix du sang ainsi que la répartition pour un crime
involontaire car cela n’est pas le fait de supporter le crime [commis].
Plutôt, cela fait partie de la coopération et du soutien mutuel entre
les musulmans et parce que les proches héritent [du forfait] du criminel
si ce dernier meurt et ainsi ils doivent supporter pour lui le prix du
sang même s’il a commis cela de manière involontaire. |
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[Authentique] ← → Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté
par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58217 |
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Hadith 2062 الحديث
الأهمية: من خرج من الطاعة، وفارق الجماعة فمات،
مات ميتة جاهلية، ومن قاتل تحت راية عمية يغضب لعصبة، أو يدعو إلى عصبة، أو
ينصر عصبة، فقتل، فقتلة جاهلية
Thème: Celui qui se soustrait à l'obéissance
( due à l'émir ) et se sépare de la communauté , puis meurt , mourra
comme quelqu'un de la Jâhiliyya ( période préislamique ) . Celui qui
combat aveuglément sous un étendard en se fâchant pour un clan , en
invitant à un clan ou porte assistance à un clan , puis est tué , meurt
comme à l'époque de la Jâhiliyya |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي
صلى الله عليه وسلم أنه قال: «من خرج من الطاعة، وفارق الجماعة فمات، مات
مِيتَةً جاهلية، ومن قاتل تحت راية عِمِّيَّة يغضب لِعَصَبَة، أو
يدعو إلى عَصَبَة، أو ينصر عَصَبَة، فقتل، فَقِتْلَة جاهلية، ومن خرج على
أمتي، يضرب برها وفاجرها، ولا
يَتَحَاشَى من مؤمنها، ولا يفي لذي عهد عهده، فليس مني ولست منه»،
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate
que le Prophète ( paix et salut sur lui ) a dit : " Celui qui se
soustrait à l'obéissance ( due à l'émir ) et se sépare de la communauté
, puis meurt , mourra comme quelqu'un de la Jâhiliyya ( période
préislamique ) . Celui qui combat aveuglément sous un étendard en se
fâchant pour un clan , en invitant à un clan ou en portant assistance à
un clan , puis est tué , meurt comme à l'époque de la Jâhiliyya . Celui
qui se rebelle contre ma communauté en frappant le pieux et le pervers ,
sans épargner le croyant et en ne respectant pas à l'engagement pris
envers quelqu'un , il n'est pas de moi et je ne suis pas de lui . "
Hadith Explanation بيان الحديث
معنى هذا الحديث أن مَن فارق الجماعة
الذين اتفقوا على طاعة إمام انتظم به شملهم واجتمعت به كلمتهم وحاطهم عن
عدوهم وخرج عن طاعة ولي أمر المسلمين فمات وهو كذلك فقد مات كميتة أهل
الجاهلية من حيث إنهم فوضى لا إمام لهم، ومن قاتل تحت راية أمرها أعمى لا
يستبين وجهه، كتقاتل القوم للعصبية والقبلية، يغضب لعصبة أو يدعو إلى عصبة
أو ينصر عصبة، ومعناها أنه يقاتل لشهوة نفسه وغضبة لها وعصبيةٍ لقومه
وهواه.
ومن خرج
على الأمة يضرب الصالح والفاسق، المؤمن والمعاهد المقيم بدياره، والذمي
المقيم بديار المسلمين مقابل الجزية، ولا يكترث بما يفعله فيها ولا يخاف
وباله وعقوبته؛ فقد تبرأ منه النبي -صلى الله عليه وسلم-.
Le sens de ce hadith est que celui qui
se sépare de la communauté qui s'est mis d'accord sur l'obéissance d'un
imam dont le rôle a été d'organiser leur union , rassembler leur parole
et les protéger contre leur ennemi , puis se soustrait à l'obéissance du
dirigeant des musulmans , puis meurt , mourra comme quelqu'un de la
Jâhiliyya , car il aura semé le désordre et n'aura pas prêté allégeance
à un imam . De même , celui qui combat sous un étendard , dont la
situation est confuse et la vision floue , en luttant par esprit
clanique et tribal , en se fâchant pour un clan , en invitant à un clan
ou en portant assistance à un clan - c'est à dire qu'il combat par
plaisir ou colère de sa personne , ou bien par esprit de clan envers son
peuple ou sa passion - puis est tué , meurt comme à l'époque de la
Jâhiliyya . Et celui qui se rebelle contre la communauté en frappant le
pieux et le pervers , le croyant , la personne avec laquelle les
musulmans ont un pacte ( Al Mu'âhid ) et qui réside dans son pays ,
ainsi que le tributaire ( Ad Dhimmî ) qui vit en terre d'Islam et paie
en compensation l'impôt ( Al Jizyah ) , et en ne se souciant pas de ce
qu'il commet envers elle , et ne craignant aucun préjudice et châtiment
de la part de cette communauté , alors le Prophète ( paix et salut sur
lui ) se désavouera de lui . |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58218 |
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Hadith 2063 الحديث
الأهمية: من أتاكم وأمركم جميع على رجل واحد،
يريد أن يشق عصاكم، أو يفرق جماعتكم، فاقتلوه
Thème: Quiconque vient à vous alors que vous
êtes tous ensemble sous l'autorité d'un seul homme puis cette personne
souhaite séparer votre union ou diviser votre groupe, alors tuez-la ! |
عن عرفجة -رضي الله عنه- قال: سمعت رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: "من أتاكم وأمرُكُم جَمِيْعٌ على رجل
واحد، يُريد أن يَشُقَّ عَصَاكُم، أو يُفَرِّقَ جَمَاَعَتَكُم،
فاقتُلُوهُ".
D'après 'Urfajah - qu'Allah l'agrée -
celui-ci a dit : J'ai entendu le Messager d'Allah - paix et salut sur
lui - dire : " Quiconque vient à vous alors que vous êtes tous ensemble
sous l'autorité d'un seul homme puis cette personne souhaite séparer
votre union ou diviser votre groupe, alors tuez-la !
Hadith Explanation بيان الحديث
مضمون هذا الحديث في قتال أهل البغي ومن
يريد تفريق كلمة المسلمين بعد اجتماعهم وإذعانهم لحاكم، وقد أفاد أنَّ
المسلمين إذا اجتمعوا على خليفة واحد ثم جاءهم من يريد أن يعزِلَ إمامَهم
الذي اتفقُوا على إمامته وجب عليهم وضع حد له ولو بقتله؛ دفعًا لشره وحقنًا
لدماء المسلمين.
Ce hadith englobe le fait de tuer les
gens tyrans et quiconque souhaite diviser et séparer la parole des
musulmans après leur union et leur soumission au dirigeant. Et ce hadith
nous apprend que lorsque les musulmans se sont réunis sous l'autorité
d'un seul calife puis vient à eux quiconque souhaite destituer leur
dirigeant sur lequel ils se sont unanimement accordés à propos de son
imamat, alors ils doivent lui appliquer la peine prescrite même si cela
signifie le tuer afin de repousser [et de se prémunir de] son mal et
d'empêcher le sang des musulmans de couler. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58223 |
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Hadith 2064 الحديث
الأهمية: من قتل دون ماله فهو شهيد، ومن قتل دون
أهله، أو دون دمه، أو دون دينه فهو شهيد
Thème: Quiconque est tué pour [défendre] son
bien est un martyr, quiconque est tué pour [défendre] sa famille, ou
[défendre] son sang, ou [défendre] sa religon, alors il est un martyr. |
عن سعيد بن زيد، عن النبي -صلى الله
عليه وسلم- قال: «من قُتِلَ دُون مَالِهِ فهو شَهيدٌ، ومن قُتِلَ دُون
أهْلِهِ، أو دُونَ دَمِهِ، أو دُون دِيْنِهِ فهو شَهيدٌ».
D'après Sa'îd ibn Zayd [qu'Allah
l'agrée], le Prophète - paix et salut sur lui - a dit : " Quiconque est
tué pour [défendre] son bien est un martyr, quiconque est tué pour
[défendre] sa famille, ou [défendre] son sang, ou [défendre] sa
religion, alors il est un martyr. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أنَّ من تعرّض له لصٌ أو
غاصب ٌوحاول أخْذَ ماله منه غصباً قوةً واقتداراً بغير حق شرعي، فإنّ عليه
أن يقاتله دفاعاً عن ماله، فإن قُتِلَ في الدفاع عن ماله فهو شهيد في حكم
الله -تعالى- وثوابه، وليس القصد أنه كشهيد المعركة لا يغسل، وكذلك من قُتل
دفاعاً عن نفسه، أو دفاعا عن عرضه ممن أراد بامرأته ومحارمه سوءاً مما حرمه
الله فدافع عنهم فله عند الله -تعالى- أجر الشهداء، وهذا الحديث أصل عند
الفقهاء فيما يسمى دفع الصائل وهو المعتدي.
Ce hadith nous apprend que quiconque
est confronté à un voleur ou un usurpateur qui essaye de lui prendre son
argent [et ses biens] par force et par contrainte sans juste droit
légal, alors il doit le combattre pour défendre son argent [et ses
biens]. Et s'il est tué au moment où il défend son argent [et ses
biens], alors il est un martyr dans le jugement d'Allah - le Très-Haut -
et Sa rétribution. Toutefois, cela ne signifie pas qu'il est comme le
martyr au cours du combat qu'on ne lave pas. Et il en est de même de
quiconque est tué en défendant son honneur vis-à-vis de quiconque
désirerait sa femme et les personnes dont il est le tuteur responsable
et qu'Allah a rendues sacrées. Donc, le fait de défendre ces personnes
revêt auprès d'Allah - le Très-Haut - la récompense des martyrs. Ce
hadith est un fondement auprès des jurisconsultes dans ce qui a été
nommé la défense [et le repoussement] contre la personne hostile qui
désigne le transgresseur. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté
par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58224 |
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Hadith 2065 الحديث
الأهمية: لا نستعمل على عملنا من أراده، ولكن
اذهب أنت يا أبا موسى، أو يا عبد الله بن قيس، إلى اليمن
Thème: Nous n'utilisons pas pour notre oeuvre
celui qui la veut [c'est-à-dire : Nous ne confions pas la direction des
affaires à celui qui la demande]. Toutefois, ô Abû Mûsâ va, ou toi ô
'AbdaLlah ibn Qays va, au Yémen. |
عن أبي موسى، قال: أقبلتُ إلى النبي صلى
الله عليه وسلم، ومعي رجلان من الأشعريين، أحدهما عن يميني والآخر عن
يساري، ورسول الله صلى الله عليه وسلم يَسْتَاكُ، فكلاهما سَأَلَ، فقال:
"يا أبا موسى، أو: يا عبد الله بن قيس" قال: قلت: والذي بَعَثَكَ بالحق ما
أطلعاني على ما في أنفسهما، وما شَعَرْتُ أنهما يطلبان العمل، فكأني أنظر
إلى سِوَاكَهَ تَحْتَ شَفَتِهِ قَلَصَتْ، فقال: "لن، أو: لا نستعمل على
عملنا من أراده، ولكن اذهب أنت يا أبا موسى، أو يا عبد الله بن قيس، إلى
اليمن" ثم أَتْبَعَهُ معاذ بن جبل، فلما قدم عليه ألقَى له وَسَادَةً، قال:
انزل، وإذا رجل عنده مُوثَقٌ، قال: ما هذا؟ قال: كان يهوديا فأسلم ثم
تَهَوَّدَ، قال: اجلس، قال: لا أجلس حتى يقتل، قضاء الله ورسوله، ثلاث
مرات. فأمر به فقتل، ثم تذاكرا قيام الليل، فقال أحدهما: أما أنا فأقوم
وأنام، وأرجو في نومتي ما أرجو في قومتي.
D’après Abû Mûsâ [qu’Allah l'agrée],
ce dernier a dit : Je me suis présenté au Prophète - paix et salut sur
lui - et il y avait avec moi deux hommes [de ma tribu] parmi les
Ach’ariyyîn. L’un d’eux était à ma droite tandis que l’autre était à ma
gauche. Quant au Messager d’Allah - paix et salut sur lui - il se
récurait les dents avec un " siwâk ". Tous les deux demandèrent [la
direction des affaires]. Alors, il a dit : « Ô Abû Mûsâ ! » ou : « Ô
‘AbdaLlah ibn Qays ! » J’ai dit : Par Celui qui t’a envoyé avec la
vérité, je n’étais pas au courant du for intérieur de ces deux-là et je
n’ai pas pressenti que ces deux-là demandaient cette œuvre [c’est-à-dire
: la direction des affaires]. Il a dit : C’est comme si je voyais son
petit bâton de siwâk sous ses lèvres qui descendait et montait. Alors,
il a dit : « Nous n’utiliserons jamais ou Nous n’utilisons jamais pour
notre œuvre celui qui la veut [c’est-à-dire : Nous ne confierons jamais
ou nous ne confions jamais la direction des affaires à celui qui la
demande]. Toutefois, toi, ô Abû Mûsâ va au Yémen ; ou, toi, ô 'AbdaLlah
ibn Qays va au Yémen. » Ensuite, Mu’âdh ibn Jabal [qu’Allah l’agrée] le
suivit et lorsqu’il se présenta à lui, il lui jeta un coussin et lui a
dit : Descends ! Il y avait auprès de lui un homme attaché et entravé.
Il [c’est-à-dire : Mu’âdh] demanda : C’est quoi cela ? Il [c’est-à-dire
: Abû Mûsâ] répondit : C’était un juif qui s’est converti puis est
redevenu juif. Puis, il a dit : Assied-toi. Mais, il a répondu : Je ne
m’assois pas jusqu’à ce qu’il soit tué. Ceci est la décision d’Allah et
de Son Messager. Il répéta cela trois fois. Alors, il ordonna qu’on le
tue et il fut tué. Ensuite, tous les deux évoquèrent la prière de nuit
et l’un d’eux a dit : « Quant à moi, je me lève [la nuit] et je dors, et
j’espère de mon sommeil ce que j’espère de ma veille. »
Hadith Explanation بيان الحديث
في الحديث أنَّ أبا موسى -رضي الله عنه-
أقبل إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- ومعه رجلان من الأشعريين من قومه، ثم
إنهما طلبا الولاية فأخبرهم -عليه الصلاة والسلام- بأنه لا يعطيها للذي
سألها لأنه يوكل إليها ولا يعان، ولذا بعث أبا موسى ثم إنه -عليه الصلاة
والسلام- أمر معاذًا أن يلحق أبا موسى إلى اليمن، فلما لحقه ووصل عنده رأى
رجلًا مكبلًا بقيود فسأله عن ذلك فأخبره بأنه رجل أسلم ثم ارتد فصار
يهوديًّا، فقال معاذ -رضي الله عنه- لابد من إقامة حكم الله فيه قبل الجلوس
وهو إقامة حد الردة، فأقيم عليه الحد وقُتِلَ، فيفيد أنَّ من بَدَّلَ دينه
فإنه حده حد الردة، وهو القتل.
ثم تذاكر
أبو موسى ومعاذ قيام الليل، فقال أحدهما: أما أنا فأقوم وأنام، وأرجو
وأحتسب الثواب في نومتي ما أرجو في قومتي وصلاتي.
Dans ce hadith, Abû Mûsâ [Al Ach’arî]
- qu’Allah l’agrée - s’est présenté au Prophète - paix et salut sur lui
- avec deux hommes de son peuple parmi les Ach’ariyyin. Ensuite, tous
les deux demandèrent le commandement, alors le Prophète - paix et salut
sur lui - les informa qu’il ne le donnerait pas à celui qui le demandait
car c’est une chose qu’on confie et non qu’on réclame. Voilà pourquoi,
il a envoyé Abû Mûsâ puis il - paix et salut sur lui - a ordonné à
Mu’âdh d’aller à la rencontre d’Abû Musâ au Yémen. Lorsqu’il le
rencontra et parvint auprès de lui, il vit un homme qui était entravé
par des chaines, alors il lui demanda à propos de cela. Abû Mûsâ
l’informa que c’était un homme qui s’était converti puis avait apostasié
et était redevenu juif. Alors, Mu’âdh - qu’Allah l’agrée - lui a dit
qu’il devait lui appliquer le jugement d’Allah avant [même] qu’il
s’assoit. Ce jugement était l’application de la peine pour apostasie,
alors Abû Mûsâ la lui appliqua et l’homme fut tué. On comprend donc de
cela que quiconque remplace sa religion, alors sa peine est celle de
l’apostasie qui est la mise à mort. Ensuite, Abû Mûsâ et Mu’âdh
évoquèrent la prière de nuit, et l’un des deux a dit : « Quant à moi, je
me lève [la nuit] et je dors, et j’escompte de mon sommeil ce que
j’escompte de ma veille. » |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58226 |
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Hadith 2066 الحديث
الأهمية: لا تعذبوا بعذاب الله
Thème: Ne châtiez pas par le châtiment
d'Allah |
عن عكرمة أن عليا -رضي الله عنه-
حَرَّقَ قوما، فبلغ ابن عباس فقال: لو كنت أنا لم أُحَرِّقْهُم لأن النبي
-صلى الله عليه وسلم- قال: «لا تُعَذِّبُوا بعذاب الله»، ولَقَتَلْتُهُم
كما قال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «من بَدَّلَ دِينَهُ فاقتلوه».
D'après 'Ikrimah, 'Alî - qu'Allah
l'agrée - brûla un peuple et cela parvint à 'Ibn 'Abbâs [qu'Allah les
agrée tous les deux]. Il a alors dit : " Si cela avait été moi, je ne
les aurai jamais brûlé car le Prophète - paix et salut sur lui - a dit :
" Ne châtiez pas par le châtiment d'Allah ! " Plutôt, je les aurai tué
comme a dit le Prophète - paix et salut sur lui - : " Quiconque remplace
sa religion, alors tuez-le ! "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن عليًّا -رضي الله عنه-
حرق قومًا من الزنادقة ظهر منهم ارتداد عن دين الله، فبلغ ذلك ابن عباس
-رضي الله عنهما-، فقال: لو كنت مكانه لما حرقتهم لما ورد من نهيه -عليه
الصلاة والسلام- عن التحريق بالنار، وأن حكم من غير دينه بعد أن كان مسلمًا
أن يقتل دون تحريق، ولا فرق في ذلك بين ذكر وأنثى.
Ce hadith nous apprend qu'Alî -
qu'Allah l'agrée - a brûlé un peuple parmi les hérétiques qui avaient
manifesté de l'apostasie vis-à-vis de la religion d'Allah. Cela parvint
à Ibn 'Abbâs - qu'Allah les agrée tous les deux - qui a alors dit : Si
j'avais été à sa place, je ne les aurai pas brûlé du fait de ce qui a
été rapporté de la part du Prophète - paix et salut sur lui - comme
interdiction de brûler par le feu. En effet, le jugement de celui qui
change sa religion après avoir été musulman est de le tuer et non de le
brûler. Et il n'y a aucune différence dans cela entre l'homme et la
femme. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58227 |
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Hadith 2067 الحديث
الأهمية: خذوا عني، خذوا عني، قد جعل الله لهن
سبيلًا، البكر بالبكر جلد مائة ونفي سنة، والثيب بالثيب جلد مائة والرجم
Thème: Prenez de moi ! Prenez de moi ! En
effet, Allah leur a accordé une voie : l'homme vierge pour la femme
vierge, cent coups de fouet et un bannissement d'un an ; l'homme ayant
perdu sa virginité pour la femme ayant perdu la sienne, cent coups de
fouet et la lapidation. |
عن عبادة بن الصامت، قال: قال رسول الله
-صلى الله عليه وسلم-: «خُذُوا عني، خُذُوا عني، قد َجَعَلَ الُله لَهُنَّ
سبيلا، البِكْرُ بالبِكْر جَلْدُ مِائة ونَفْيُ سَنَةٍ، والثَّيِّبُ بالثيب
جلد مائة والرجم».
D'après 'Ubadah ibn Sâmit [qu'Allah
l'agrée] a dit : le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - a dit : "
Prenez de moi ! Prenez de moi ! En effet, Allah leur a accordé une voie
: l'homme vierge pour la femme vierge, cent coups de fouet et un
bannissement d'un an ; l'homme ayant perdu sa virginité pour la femme
ayant perdu la sienne, cent coups de fouet et la lapidation. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن الله -تعالى- قد أنزل
حدًّا فاصلًا في حكم من زنى -بكرًا كان أو ثيبًا سبق له الإحصان-، فمن كان
بكرا وزنى فحكمه جلد مائة وتغريب سنة خارج البلد الذي كان فيه، ومن زنى
وكان ثيبا وسبق له الإحصان فإنه يجلد ويُرجم حتى الموت ذكرا كان أو أنثى،
وهذا ناسخ لآية النساء أو مبين للسبيل الوارد فيها، قال -تعالى-: {واللاتي
يأتين الفاحشة من نسائكم فاستشهدوا عليهن أربعة منكم فإن شهدوا فأمسكوهن في
البيوت حتى يتوفاهن الموت أو يجعل الله لهن سبيلا}، [النساء: 15].
Ce hadith nous enseigne qu'Allah - le
très-Haut - a fait descendre une peine décisive (et tranchante)
concernant le jugement de la fornication - que la personne soit vierge
ou qu'elle soit mariée et qu'elle fut chaste auparavant. Par conséquent,
quiconque est vierge et commet la fornication, alors son jugement est de
cent coups de fouet et son bannissement d'un an à l'extérieur du pays
dans lequel il vit. Quant à quiconque fornique alors qu'il est marié et
qu'il fut auparavant chaste, alors on le fouette puis on le lapide
jusqu'à ce que mort s'ensuive, que ce soit un homme ou une femme. Cela
abroge le verset de la sourate : les Femmes ou clarifie la voie qui est
rapportée dans ce verset. Allah - le Très-Haut - a dit : {Celles de vos
femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre
vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons
jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah décrète une autre voie à
leur égard.} [Sourate : les Femmes, 4 : 15]. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58229 |
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Hadith 2068 الحديث
الأهمية: لما أتى ماعز بن مالك النبي -صلى الله
عليه وسلم- قال له: «لعلك قبلت، أو غمزت، أو نظرت» قال: لا يا رسول الله.
قال: «أَنِكْتها؟». لا يكني، قال: فعند ذلك أمر برجمه
Thème: Lorsque Mâ'iz ibn Mâlik s'est présenté
au Prophète - paix et salut sur lui - ce dernier lui a dit : " Il se
peut que tu l'aies embrassé, ou que tu l'aies caressé, ou que tu l'aies
regardé. " Il a dit : Non, ô Messager d'Allah. Il a poursuivi : " Tu
l'as outragé de ce que l'on ne nomme pas. " Il a dit : à ce moment-là,
il ordonna de le lapider. |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- قال: لما
أتى ماعزُ بن مالك النبيَّ -صلى الله عليه وسلم- قال له: «لعلك قَبَّلْتَ،
أو غَمَزْتَ، أو نَظَرْتَ» قال: لا يا رسول الله، قال: «أَنِكْتَهَا». لا
يَكْنِي، قال: فعند ذلك أَمَرَ بِرَجْمِهِ.
D'après Ibn 'Abbâs - qu'Allah les
agrée tous les deux - celui-ci a dit : Lorsque Mâ'iz ibn Mâlik s'est
présenté au Prophète - paix et salut sur lui - ce dernier lui a dit : "
Il se peut que tu l'aies embrassé, ou que tu l'aies caressé, ou que tu
l'aies regardé. " Il a dit : Non, ô Messager d'Allah. Il a poursuivi : "
Tu l'as outragé de ce que l'on ne nomme pas. " Il a dit : à ce
moment-là, il ordonna de le lapider.
Hadith Explanation بيان الحديث
الحديث وارد في قصة رجم ماعز -رضي الله
عنه-، وذلك أنه لما أقر على نفسه بالزنا، أراد النبي -عليه الصلاة والسلام-
أن يختبر عقله وصحة إقراره، ليتبين هل يعرف حقيقة الزنا أو لا؛ لأنه ربما
فعل ما ليس بزنا حقيقة وتجوز بإطلاق بعض مقدمات عليه، فلهذا سأله عن
التقبيل والغمز ونحوه، فلما وقف على أنه يعرف حقيقة الزنا أمر برجمه، بعد
التأكد من صحة إقراره.
Ce hadith est rapporté concernant
l'histoire de la lapidation de Mâ'iz - qu'Allah l'agrée - et cela
lorsqu'il avoua de lui-même avoir commis la fornication. Le Prophète -
paix et salut sur lui - voulut alors tester sa raison et l'authenticité
de son aveu afin de clarifier s'il connaissait la réalité de la
fornication ou non. En effet, peut-être avait-il accompli ce qui n'était
pas réellement de la fornication et dans ce cas il est permis, de
manière absolue, d'en nommer certains préliminaires. Voilà pourquoi, il
lui a demandé à propos de l'embrassade, de la caresse, et ce qui y
ressemble. Mais, lorsqu'il a été sûr que Mâ'iz connaissait la réalité de
la fornication, il ordonna qu'il soit lapidé après avoir confirmé
l'authenticité de son aveu. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58230 |
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Hadith 2069 الحديث
الأهمية: إن الله قد بعث محمدًا -صلى الله عليه
وسلم- بالحق، وأنزل عليه الكتاب، فكان مما أنزل عليه آية الرجم، قرأناها
ووعيناها وعقلناها، فرجم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ورجمنا بعده
Thème: Certes, Allah a envoyé Muhammad - paix
et salut sur lui - avec la vérité et Il a fait descendre sur lui le
Livre. Et parmi ce qu'Il lui a été descendu, il y a le verset de la
lapidation. Nous l'avons lu, retenu et compris. Alors, le Messager
d'Allah - paix et salut sur lui - a lapidé et après lui, nous avons
[aussi] lapidé. |
عن عبد الله بن عباس -رضي الله عنهما-
أن عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- قال وهو جالس على منبر رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: "إن الله قد بعث محمدًا -صلى الله عليه وسلم- بالحق،
وأنزل عليه الكتاب، فكان مما أُنْزِلَ عليه آية الرجم، قَرَأْنَاَهَا
وَوَعَيْنَاَهَا وعَقِلْنَاَهَا، فَرَجَمَ رسول الله -صلى الله عليه وسلم-،
ورجمنا بعده، فأخشى إن طال بالناس زمان أن يقول قائل: ما نجد الرجم في كتاب
الله فَيَضِلُّوا بترك فريضة أنزلها الله، وإن الرجم في كتاب الله حَقٌّ
على من زنى إذا أَحْصَنَ من الرجال والنساء، إذا قامت البينة، أو كان
الحَبَلُ، أو الاعتراف".
D'après 'AbdaLlah ibn 'Abbâs -
qu'Allah les agrée tous les deux - 'Umar ibn Al Khattâb - qu'Allah
l'agrée - a dit alors qu'il était assis sur le minbar du Messager
d'Allah - paix et salut sur lui : " Certes, Allah a envoyé Muhammad -
paix et salut sur lui - avec la vérité et Il a fait descendre sur lui le
Livre. Et parmi ce qu'Il lui a été descendu, il y a le verset de la
lapidation. Nous l'avons lu, retenu et compris. Alors, le Messager
d'Allah - paix et salut sur lui - a lapidé et après lui, nous avons
[aussi] lapidé. Je crains qu'un temps long ne s'écoule auprès des gens
et qu'un jour quelqu'un dise : " Nous ne trouvons pas la lapidation dans
le Livre d'Allah. " " Alors, ils s'égareront en délaissant une
obligation qu'Allah aura fait descendre. Et la lapidation est bien dans
le Livre d'Allah pour quiconque commet la fornication parmi les hommes
et les femmes ayant déjà été mariés dès lors où la preuve évidente est
établie, ou en cas de grossesse, ou en cas de reconnaissance. "
Hadith Explanation بيان الحديث
صعد عمر بن الخطاب -رضي الله عنه-
المنبر وخطب الناس، فكان مما قاله إن الله بعث محمدًا -صلى الله عليه وسلم-
بدين الحق وهو الإسلام، وأنزل عليه خير الكتب وهو القرآن، فكان مما نزل فيه
آية الرجم لمن زنى وهو محصن، إلا أنه نسخ لفظها من القرآن وبقي حكمها، وخشي
-رضي الله عنه- إن تقادم عهد الناس عن القرآن أن ينكروا حكمها فذكرهم بها،
وأنها حق، فكل من زنى وهو محصن وحصل منه نكاح صحيح، أو حصل الإقرار بالزنى
والاعتراف به، أو وجد الحمل بغير زوج أو سيد من المرأة وهي محصنة فعليها
الرجم، فبهذه الأمور يثبت حد الرجم في حق من زنى.
'Umar ibn Al Khattâb - qu'Allah
l'agrée - monta sur le minbar et s'adressa aux gens. Et parmi ce qu'il a
dit est qu'Allah a envoyé Muhammad - paix et salut sur lui - avec la
religion de la vérité qui est l'islam et Il lui a fait descendre le
meilleur des livres qui est le Coran. Et parmi ce qu'Il a fait descendre
dedans, il y a le verset de la lapidation pour quiconque a forniqué
alors qu'il est marié. Toutefois, dans le Coran, son expression a été
abrogée mais son décret (et jugement) est resté. Et il - qu'Allah
l'agrée - a craint que ne vienne une époque aux gens, reculée du Coran,
où ils désapprouveront son jugement alors il le leur a rappelé en disant
que c'est une vérité (et un devoir). Et quiconque commettrait la
fornication tout en étant marié suite à un mariage authentique (et
légitime), ou avouerait avoir forniqué en reconnaissant l'acte, ou [la
personne] se trouverait enceinte sans avoir un mari, ou que la femme
enfanterait après avoir été marié, alors elle devrait être lapidée. Ce
sont par ces affaires-là que se confirme la peine de la lapidation à
l'égard de quiconque a commis la fornication. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58231 |
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Hadith 2070 الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- ضرب
وغَرَّبَ، وأن أبا بكر ضرب وغَرَّبَ، وأن عمر ضرب وغَرَّبَ
Thème: Le Prophète - paix et salut sur lui -
a fouetté et a banni ; Abû Bakr a [aussi] fouetté et a banni ; et 'Umar
a [encore] fouetté et a banni. |
عن ابن عمر أن النبي -صلى الله عليه
وسلم- ضَرَبَ وَغَرَّبَ، وأن أبا بكر ضَرَبَ وَغَرَّبَ، وأن عمر ضَرَبَ
وَغَرَّبَ.
D'après Ibn 'Umar, le Prophète - paix
et salut sur lui - a fouetté et a banni ; Abû Bakr a [aussi] fouetté et
a banni ; et 'Umar a [encore] fouetté et a banni.
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يخبر ابن عمر -رضي الله
عنهما- أنَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- أقام حدّ الزاني البكر بجلده مائة
جلدة ونفيه عن بلده مدة سنة كاملة، وأن أبا بكر وعمر -رضي الله عنهما- فعلا
ذلك، فدلَّ على أنَّ التغريب تابع للحدِّ وأنه من تمام الحدّ، وأنه غير
منسوخ؛ لأنه طُبِّق بعد وفاة النبي -صلى الله عليه وسلم-.
Dans ce hadith, Ibn 'Umar - qu'Allah
les agrée tous les deux - nous informe que le Prophète - paix et salut
sur lui - a appliqué la peine (prescrite) à l'encontre du fornicateur
vierge en le fouettant et son bannissement de son pays pour une durée
d'une année entière. Et Abû Bakr et 'Umar - qu'Allah les agrée tous les
deux - ont aussi fait cela. Ceci indique que le bannissement suit la
peine (prescrite) et qu'il fait [même] partie de la pleine peine, et que
cela n'est pas abrogé car ceci a été appliqué après le décès du Prophète
- paix et salut sur lui -. |
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[Authentique] ← → Rapporté par At-Tirmidhî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58237 |
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Hadith 2071 الحديث
الأهمية: لعن النبي -صلى الله عليه وسلم-
المخنثين من الرجال، والمترجلات من النساء، وقال: «أخرجوهم من بيوتكم»
Thème: Le Prophète - paix et salut sur lui -
a maudit les efféminés parmi les hommes et les masculinés parmi les
femmes, puis a dit : " Sortez-les de vos demeures ! " |
عن ابن عباس، قال: لَعَنَ النَّبِيُّ
-صلى الله عليه وسلم- المُخَنَّثِينَ من الرجال، والمُتَرَجِّلاَتِ من
النساء، وقال: «أخرجوهم من بيوتكم» قال: فَأَخْرَجَ النَّبِيُّ -صلى الله
عليه وسلم- فلانًا، وأَخْرَجَ عُمَرُ فلانًا.
D'après Ibn 'Abbâs [qu'Allah les agrée
tous les deux], celui-ci a dit : Le Prophète - paix et salut sur lui - a
maudit les efféminés parmi les hommes et les masculinés parmi les
femmes, puis a dit : " Sortez-les de vos demeures ! " Il a dit : Alors,
le Prophète - paix et salut sur lui - a sorti untel et 'Umar a sorti
untel.
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يخبر ابن عباس -رضي الله
عنهما- أنَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- دعا على المتشبهين من الرجال
بالنساء، والمتشبهات من النساء بالرجال، دعا عليهم باللعنة والطرد من رحمة
الله، وذلك لما فيه من تغيير لخلق الله، ثم أمر النبي -صلى الله عليه وسلم-
بإخراجهم من المساكن والبلدات إبعاداً لشرهم عن الناس، ومحافظة على طهارة
البيوت وعفتها.
Dans ce hadith, Ibn 'Abbâs - qu'Allah
les agrée tous les deux - nous informe que le Prophète - paix et salut
sur lui - a invoqué contre les hommes qui ressemblent aux femmes et
contre les femmes qui ressemblent aux hommes. Il a invoqué contre eux la
malédiction et le bannissement de la miséricorde d'Allah. Et cela en
raison du changement de la création d'Allah. Ensuite, le Prophète - paix
et salut sur lui - a ordonné de les faire sortir des habitations et des
régions afin d'éloigner leur mal à l'égard des gens et de préserver la
pureté des demeures et leur chasteté. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58238 |
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Hadith 2072 الحديث
الأهمية: اجتنبوا هذه القاذورة التي نهى الله
عنها، فمَنْ أَلَمَّ فليستتر بستر الله وليتب إلى الله فإنه من يبدلنا
صفحته نقم عليه كتاب الله -عز وجل-
Thème: Evitez cette perversité qu'Allah a
interdite. En effet, quiconque a commis un péché qu'il le dissimule par
la dissimulation d'Allah et se repente à Lui. En effet, quiconque nous
montre son péché, alors on doit lui appliquer la peine (prescrite) du
Livre d'Allah - Elevé et Exalté soit-Il -. |
عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- أن
رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قام بعد أن رَجَمَ الْأَسْلَمِيَّ فقال:
«اجْتَنِبُوا هذه الْقَاذُورَةَ التي نهى الله عنها فمن أَلَمَّ
فَلْيَسْتَتِرْ بِسِتْرِ الله وَلِيَتُبْ إلى الله فإنه من يُبْدِ لْنَا
صَفْحَتَهُ نُقِمْ عليه كتاب الله -عز وجل-».
D'après 'AbdaLlah ibn 'Umar - qu'Allah
les agrée tous les deux -, le Messager d'Allah - paix et salut sur lui -
s'est tenu debout après avoir lapidé [Mâ'iz ibn Mâlik] Al Aslâmî et a
dit : " Evitez cette perversité qu'Allah a interdite. En effet,
quiconque a commis un péché qu'il le dissimule par la dissimulation
d'Allah et se repente à Lui. En effet, quiconque nous montre son péché,
alors on doit lui appliquer la peine (prescrite) du Livre d'Allah -
Elevé et Exalté soit-Il -. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يُخبر ابن عمر -رضي الله
عنهما- أنَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- قامَ بعد أن رجم ماعزَ بن مالك
الأسلمي -رضي الله عنه- فخطب بالناس وحذرَّهم من الوقوع في هذه الفاحشة وهي
الزنا، وأنَّ من وقع في شيء منها فلا يفضح نفسه ويُظهر ما فعل، بل يستر
نفسه بستر الله عليه، وعليه أن يبادر بالتوبة، والله يتوب على من تاب، وهذا
أفضل له من إخبار الحاكم عن فعلته؛ لأن النبي -صلى الله عليه وسلم- أخبر
أنه من أظهر المعصية وما حصل منه أقام عليه الحَدَّ الذي حَدَّهُ في كتابه.
Dans ce hadith, Ibn 'Umar - qu'Allah
les agrée tous les deux - nous informe que le Prophète - paix et salut
sur lui - s'est tenu debout après avoir lapidé Mâ'iz ibn Mâlik Al Aslâmî
- qu'Allah l'agrée -. Il s'est alors adressé aux gens et les a avertis
de ne pas tomber dans cette perversité qu'est la fornication. Et si
quiconque devait la commettre, alors il ne devait pas s'humilier
lui-même en dévoilant ce qu'il a accompli. Plutôt, il devait cacher sa
personne de la dissimulation d'Allah en sa faveur et il devait
s'empresser de se repentir. Et Allah accorde son repentir à quiconque se
repent. Ceci est meilleur pour lui que d'informer le dirigeant de son
acte. En effet, le Prophète - paix et salut sur lui - nous a informés
que quiconque dévoilait sa désobéissance et ce qu'il a commis, alors on
devrait lui appliquer la peine (prescrite) dont celle-ci est dans Son
Livre. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bayhaqî - Rapporté
par Al-Ḥâkim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58240 |
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Hadith 2073 الحديث
الأهمية: قول عائشة -رضي الله عنها-: لما نزل
عذري، قام النبي -صلى الله عليه وسلم- على المنبر، فذكر ذاك، وتلا القرآن،
فلما نزل من المنبر، أمر بالرجلين والمرأة فضربوا حدهم
Thème: La parole d'Aïcha - qu'Allah l'agrée -
: Lorsque mon innocence est descendue, le Prophète - paix et salut sur
lui - s'est tenu debout sur le minbar, il a évoqué celle-ci et récita le
Coran. Puis, lorsqu'il est descendu du minbar, il ordonna qu'on lui
amène les deux hommes et la femme afin de leur appliquer leur peine de
coups de fouet. |
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: «لما
نَزَلَ عُذْرِي، قام النبي -صلى الله عليه وسلم- على المِنْبَر، فَذَكَرَ
ذَاكَ، وتَلَا -تعني القرآن-، فلما نَزَلَ من المِنْبَر، أَمَرَ
بِالرَّجُلَيْنِ والمرأة فَضُرِبُوا حَدَّهُمْ».
D'après 'Aïcha - qu'Allah l'agrée -
celle-ci a dit : " Lorsque mon innocence est descendue, le Prophète -
paix et salut sur lui - s'est tenu debout sur le minbar, il a évoqué
celle-ci et récita le [passage du] Coran [prouvant mon innocence]. Puis,
lorsqu'il est descendu du minbar, il ordonna qu'on lui amène les deux
hommes [c'est-à-dire : Hussâm ibn Thâbit et Mistah ibn Athâtah] et la
femme [c'est-à-dire : Hamnah bint Jahch] afin de leur appliquer leur
peine de [quatre-vingt] coups de fouet [pour accusation diffamatoire]. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث تخبر عائشة -رضي الله
عنها- أنه لما نزلت براءتها مما رميت به من الإفك، قام النبي -صلى الله
عليه وسلم- خطيبًا وأخبر المسلمين بذلك، وتلا القرآن النازل بالبراءة على
المنبر، ثم نزل -عليه الصلاة والسلام-، فأُتي بالرجلين القاذفين: وهما
حسَّان بن ثابت، ومسطح بن أثاثة، وبالمرأة وهي: حمنة بنت جحش، فأقام عليهم
حد القذف -وهو ثمانون جلدة-؛ لثبوت كذبهم به.
Dans ce hadith, 'Aïcha - qu'Allah
l'agrée - nous informe que lorsque son innocence est descendue de ce
dont elle avait été accusée à tort, le Prophète - paix et salut sur lui
- s'est tenu debout pour s'adresser aux musulmans et les informer de
cela. Il a récité sur le minbar le [passage du] Coran qui est descendu
avec l'innocence [d'Aïcha]. Ensuite, il - paix et salut sur lui - est
descendu [du minbar] et on lui a amené les deux hommes qui avaient
proféré cette fausse accusation qui étaient : Hussâm ibn Thâbit et
Mistah ibn Athâtah, ainsi que la femme ayant participé à cela qui était
: Hamanah bint Jahch. Alors, il leur a appliqué la peine (prescrite) en
cas de fausse accusation, qui est de quatre-vingt coups de fouet, afin
de confirmer leur mensonge [qu'ils avaient proféré]. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Bon] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58241 |
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Hadith 2074 الحديث
الأهمية: أن هلال بن أمية، قذف امرأته عند النبي
-صلى الله عليه وسلم- بشريك ابن سحماء، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-:
«البينةُ أو حَدٌّ في ظهرك»
Thème: Hilâl ibn Umayyah porta une fausse
accusation contre sa femme auprès du Prophète - paix et salut sur lui -
avec Charîk ibn Samhâ'. Alors, le Prophète - paix et salut sur lui - a
dit : " La preuve évidente ou la peine (prescrite) sur ton dos. " |
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أن
هِلَالَ بن أُمَيَّةَ، قذف امرأته عند النبي -صلى الله عليه وسلم-
بِشَرِيكِ بن سَحْمَاءَ، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «البَيِّنَةَ أو
حَدٌّ في ظَهْرِكَ»، فقال: يا رسول الله، إذا رأى أحدنا على امرأته رجلًا
ينطلق يَلْتَمِسُ البَيِّنَةَ، فجعل النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول:
«البَيِّنَةَ وإلا حد في ظهرك» فقال هلال: والذي بعثك بالحق إني لصادق،
فلَيُنْزِلَنَّ الله ما يُبَرِّئُ ظهري من الحد، فنزل جبريل وأنزل عليه:
{والذين يرمون أزواجهم} [النور: 6] فقرأ حتى بلغ: {إن كان من الصادقين}
[النور: 9] فانصرف النبي -صلى الله عليه وسلم- فأرسل إليها، فجاء هِلال
فشهد، والنبي -صلى الله عليه وسلم- يقول: «إن الله يعلم أن أحَدَكُمَا
كاذب، فهل منكما تائب» ثم قامت فشهدت، فلما كانت عند الخامسة وَقَّفُوهَا،
وقالوا: إنها مُوجِبَة، قال ابن عباس: فَتَلَكَّأَتْ وَنَكَصَتْ، حتى ظننا
أنها ترجع، ثم قالت: لا أفضح قومي سائر اليوم، فَمَضَتْ، فقال النبي -صلى
الله عليه وسلم-: «أبصروها، فإن جاءت به أَكْحَلَ العينين، سَابِغَ
الْأَلْيَتَيْنِ، خَدَلَّجَ الساقين، فهو لِشَرِيكِ بْنِ سَحْمَاءَ»، فجاءت
به كذلك، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «لولا ما مضى من كتاب الله لكان
لي ولها شأن».
D’après Ibn ‘Abbâs - qu’Allah les
agrée tous les deux -, Hilâl ibn Umayyah lança une accusation contre sa
femme auprès du Prophète - paix et salut sur lui - avec Charîk ibn
Samhâ'. Alors, le Prophète - paix et salut sur lui - a dit : « La preuve
évidente ou la peine (prescrite) sur ton dos. » Il a alors dit : « Ô
Messager d’Allah ! Lorsque l’un d’entre nous voit sa femme avec un homme
qui part, faut-il rechercher une preuve évidente !? » Le Prophète - paix
et salut sur lui - continua à dire : « La preuve évidente ou sinon la
peine (prescrite) sur ton dos. » Alors, Hilâl a dit : « Par Celui qui
t’a envoyé avec la vérité ! Certes, je suis véridique ! Assurément,
Allah fera descendre ce qui innocentera mon dos de la peine (prescrite).
» Alors, Gabriel [paix sur lui] descendit et le verset suivant descendit
aussi avec lui : {Et quant à ceux qui lancent des accusations…} [Sourate
: la Lumière, 24 : 6]. Il lut le verset jusqu’à ce qu’il parvienne à :
{…qu’il est du nombre des véridiques} [Sourate : la Lumière, 24 : 9].
Alors, le Prophète - paix et salut sur lui - se mit en marche et envoya
quelqu’un à la femme de Hilâl. Ce dernier vint et témoigna, alors le
Prophète - paix et salut sur lui - a dit : « Certes, Allah sait que l’un
d’entre vous deux est un menteur, l’un d’entre vous souhaite-il se
repentir ? » Alors, elle se leva et témoigna elle aussi. Parvenue à la
cinquième attestation, ils l’arrêtèrent et dirent : « Cette [dernière]
attestation aura des conséquences obligatoires [en termes de châtiment].
» Ibn ‘Abbâs a dit : « Elle se réfréna et flancha jusqu’à ce que nous
ayons pensé qu’elle se rétracterait. » Alors, elle a dit : « Je ne vais
pas humilier mon peuple pour le reste de la journée. » Et elle
poursuivit. Alors, le Prophète - paix et salut sur lui - a dit : «
Observez bien [ce qu’elle amènera avec elle] ! Si elle est vient [avec
un enfant] les yeux noirs [comme ayant du khôl], les fesses pendantes et
les mollets imposants, alors il est de Charîk ibn Samhâ’. » Et elle vint
exactement avec un enfant comme cela. Alors, le Prophète - paix et salut
sur lui - a dit : « Si ce n’était une chose qui avait déjà émané du
Livre d’Allah, je lui aurai appliqué la peine (prescrite) de la
lapidation [Littéralement : il y aurait eu entre elle et une moi une
affaire (à régler, qui aurait été la lapidation)]. »
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن هلال بن أمية -رضي الله
عنه- قذف امرأته بالزنى عند النبي -صلى الله عليه وسلم- وفي حضوره، وأن
الذي زنى بها شريك بن سحماء -رضي الله عنه-، فقال النبي -صلى الله عليه
وسلم-: أقم البينة على الزنى، فإلم تفعل تجلد حد القذف في ظهرك. فقال: يا
رسول الله إذا رأى أحدنا امرأته تزني أيذهب ويطلب البينة؟ فجعل النبي -صلى
الله عليه وسلم- يقول: البينة مقررة ومقدمة وإن لم تقم البينة فالثابت عندي
حد في ظهرك.
وأخرجه
أبو يعلى في مسنده بسنده عن أنس بن مالك قال: بلفظ (أربعة شهود وإلا فحد في
ظهرك).
فقال
هلال: والذي بعثك بالحق إني لصادق في قذفي إياها، فلينزلن الله -وهو أمر
بمعنى الدعاء- ما يدفع ويمنع ظهري من حد القذف؛ فنزل جبريل، وأنزل -عليه
الصلاة والسلام- أي: {والذين يرمون أزواجهم} [النور: 6] : أي: يقذفون
زوجاتهم فقرأ: أي: ما بعدها من الآيات حتى بلغ {إن كان من الصادقين}
[النور: 9]. فجاء هلال فشهد والنبي -صلى الله عليه وسلم- يقول: "إن الله
يعلم أن أحدكما كاذب، فهل منكما تائب؟" الأظهر أنه -صلى الله عليه وسلم-
قال هذا القول بعد فراغهما من اللعان، والمراد أنه يلزم الكاذب التوبة،
وقيل: قاله قبل اللعان تحذيرا لهما منه.
ثم قامت،
فشهدت : أي: لاعنت؛ فلما كانت عند الخامسة من شهادتها حبسوها ومنعوها عن
المضي فيها وهددوها، وقالوا: ألا إن الخامسة موجبة، وأن اللعان إنما يتم به
ويترتب عليه آثاره، وأنها موجبة للعن مؤدية إلى العذاب إن كانت كاذبة.
قال
ابن عباس: فتباطأت عنه وتوقفت فيه ورجعت وتأخرت، والمعنى أنها سكتت بعد
الكلمة الرابعة، حتى ظننا أنها ترجع عن مقالها في تكذيب الزوج، ودعوى
البراءة عما رماها به، ثم قالت: لا أفضح قومي أبد الدهر، أو فيما بقي من
الأيام بالإعراض عن اللعان والرجوع إلى تصديق الزوج، فمضت في الخامسة وأتمت
اللعان بها.
وقال
النبي -صلى الله عليه وسلم-: انظروا وتأملوا فيما تأتي به من ولدها؛ فإن
جاءت به أكحل العينين، أي: الذي يعلو جفون عينيه سواد مثل الكحل من غير
اكتحال، عظيم الأليتين، وسمين الساقين فالولد لشريك بن سحماء، أي: في باطن
الأمر لظهور الشبه، فجاءت به كذلك، والشبه قرينة معتبرة مع غير اللعان.
فقال
النبي -صلى الله عليه وسلم-: لولا ما سبق من حكمه بدرء الحد عن المرأة
بلعانها لكان لي ولها شأن، أي: في إقامة الحد عليها، أو المعنى: لولا أن
القرآن حكم بعدم الحد على المتلاعنين وعدم التعزير لفعلت بها ما يكون عبرة
للناظرين وتذكرة للسامعين، وفي ذكر الشأن وتنكيره تهويل وتفخيم لما كان
يريد أن يفعل بها لتضاعف ذنبها.
وهذا أول
لعان كان في الإسلام، وفيه نزلت الآية.
Ce hadith nous apprend qu’Hilâl ibn
Umayyah - qu’Allah l’agrée - a accusé sa femme d’avoir commis la
fornication. Il a dit cela auprès du Prophète - paix et salut sur lui -
et en sa présence. Et celui qui l’avait commis avec elle était Charîk
ibn Samhâ’ - qu’Allah l’agrée -. Alors, le Prophète - paix et salut sur
lui - a dit : « Etablit la preuve de la fornication car si tu ne le fais
pas, tu seras fouetté sur ton dos à titre de fausse accusation. » Alors,
il a dit : « Ô Messager d’Allah ! Lorsque l’un d’entre nous voit sa
femme forniquer [avec un homme], il doit aller chercher une preuve
(évidente) ? » Mais le Prophète - paix et salut sur lui - répéta : « La
preuve établie et mise en avant… car si tu ne l’établis pas, alors moi
je devrais nécessairement appliquer la peine sur ton dos. » Et Abû Ya’lâ
a rapporté dans son Musnad avec une chaine remontant à Anas ibn Mâlik
que dans une expression, il - paix et salut sur lui - a dit : « Quatre
témoins ou la peine (prescrite) sur ton dos. » Alors, Hilâl a dit : «
Par Celui qui t’a envoyé avec la vérité ! Certes, je suis véridique dans
mon accusation contre elle ! Assurément, Allah fera descendre - c’est
une injonction ayant pour signification une invocation - ce qui défendra
et empêchera mon dos de subir la peine (prescrite) pour fausse
accusation. » Alors, Gabriel [paix sur lui] descendit et il fut révélé
au Prophète - paix et salut sur lui - le verset suivant : {Et quant à
ceux qui lancent des accusations contre leurs propres épouses …}
[Sourate : la Lumière, 24 : 6] C’est-à-dire : ils accusent leurs
épouses. Puis, il continua de réciter la suite des versets jusqu’à ce
qu’il parvienne à : {…qu’il est du nombre des véridiques} [Sourate : la
Lumière, 24 : 9]. Alors, Hilâl est venu et a témoigné, et le Prophète -
paix et salut sur lui - a dit : « Certes, Allah sait que l’un de vous
deux ment. Par conséquent, est-ce que l’un de vous deux souhaite-t-il se
repentir ? » Ce qui est plus manifeste ici est que le Prophète - paix et
salut sur lui - a dit cette parole après que tous les deux aient terminé
d’invoquer la malédiction respective sur eux. La signification voulue
ici que le mensonge implique obligatoirement le repentir. Toutefois, il
a été dit qu’il - paix et salut sur lui - a dit cela avant qu’ils
terminent l’invocation de la malédiction respective sur eux afin de les
mettre en garde. Ensuite, elle s’est tenue debout et a témoigné,
c’est-à-dire : elle a prononcé la malédiction [sur elle]. Et lorsqu’elle
est parvenue à la cinquième attestation de son témoignage, les personnes
présentes l’ont retenue et empêchée de poursuivre son témoignage et
l’ont menacée. Ils ont dit : « Attention, la cinquième [attestation]
aura des conséquences obligatoires [en termes de châtiment]. En effet,
l’invocation de la malédiction sur soi se complète avec cette
attestation et ses effets en découlent. Elle induit obligatoirement la
malédiction qui conduit au châtiment si elle ment. » Ibn ‘Abbâs
[Qu’Allah les agrée tous les deux] a dit : Elle se réfréna et s’arrêta,
puis elle revint et s’attarda. La signification de cela est qu’elle se
tût après la quatrième attestation jusqu’à ce que nous ayons pensé
qu’elle reviendrait sur ses propos lorsqu’elle traita son mari de
menteur et qu’elle prétendit être innocente de ce dont il l’avait
accusé. Mais elle a dit : « Je n’humilierai jamais éternellement mon
peuple, ou de tous les jours qui restent, en me détournant de cette
invocation de la malédiction [sur moi] et en revenant vers la véracité
de mon mari. » Alors, elle poursuivit sa cinquième attestation et
compléta cette invocation par la malédiction sur elle. A la suite de
cela, le Prophète - paix et salut sur lui - a dit : « « Observez bien et
regardez ce avec quoi elle vient comme enfant ! Si elle est vient [avec
un enfant] les yeux noirs [comme ayant du khôl] » C’est-à-dire : ce qui
fonce la noirceur des paupières de ses yeux comme le khôl mais sans pour
autant mettre du khôl ; « les fesses énormes et les mollets gros, alors
l’enfant est de Charîk ibn Samhâ’. » C’est-à-dire : dans la véritable
affaire intérieure du fait d’une ressemblance manifeste. Et elle est
venue exactement avec un enfant comme cela. Et la ressemblance est une
indication à prendre en considération même lorsque cela ne concerne pas
l’invocation de la malédiction de chacun des protagonistes. Alors, le
Prophète - paix et salut sur lui - a dit : « Si n’avait précédé [dans le
Livre d’Allah] le jugement de ne pas infliger le châtiment à la femme
qui invoque la malédiction mutuelle, alors il y aurait eu entre elle et
moi une affaire [à régler]. » C’est-à-dire : je lui aurai appliqué la
peine (prescrite). Ou la signification désigne : « Si le Coran n’avait
pas jugé de ne pas infliger la peine (prescrite) aux protagonistes de
l’invocation de la malédiction sur eux et de ne pas les bannir, alors je
lui aurai appliqué cela afin que ceci soit une leçon à tirer pour les
observateurs et un rappel pour ceux qui écoutent. » En effet, dans le
rappel de l’affaire et sa réprobation, il y a une intimidation et une
solennité pour quiconque souhaiterait commettre cette perversité afin de
montrer la gravité de son péché. Ceci fut la première fois, en islam,
que des malédictions [sur soi] furent proférées [en guise de témoignage]
et c’est pour cette raison-là qu’est descendu ce verset et qu’il a été
révélé. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim,
selon la narration d'Al-Bukhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58242 |
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Hadith 2075 الحديث
الأهمية: من قذف مملوكه، وهو بريء مما قال، جلد
يوم القيامة، إلا أن يكون كما قال
Thème: Quiconque accuse à tort son esclave de
fornication sera flagellé le jour de la résurrection , sauf s'il en est
tel qu'il l'a dit |
عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: سمعت
أبا القاسم -صلى الله عليه وسلم- يقول: «من قَذَفَ مَمْلُوكَهُ، وهو
بَرِيءٌ مما قال جُلِد يوم القيامة إلا أن يكون كما قال».
Abû Hurayrah ( qu'Allah l'agrée )
relate qu'il a entendu Abû Al Qâsim ( paix et salut sur lui ) dire : "
Quiconque accuse à tort son esclave de fornication sera flagellé le jour
de la résurrection , sauf s'il en est tel qu'il l'a dit . "
Hadith Explanation بيان الحديث
إذا قذف السيدُ مملوكَه فلا يقام عليه
الحد في الدنيا؛ ذلك أنَّ الحدود كفارات لمن أقيمت عليه، وما دام أنَّه
سيلحقه العذاب في الآخرة، ويحد لذلك، فإنَّه لا يحد في الدنيا، وعدم إقامة
الحد عليه في الدنيا إجماع من العلماء. ولا يُحَدُّ السيد لأنه لا يقذف
مملوكه إلا عن يقين وغلبة ظن غالبا؛ لأن قيمته ستنزل مع القذف وفي هذا ضرر
عليه.
وفي هذا
الحديث تخصيص لقوله -تعالى-: (والذين يرمون المحصنات ثم لم يأتوا بأربعة
شهداء فاجلدوهم ثمانين جلدة).
Si un maître accuse son esclave de
fornication , la peine ne lui est pas appliquée en cette vie , car les
peines légales sont des expiations pour qui les subit , et puisqu'il en
trouvera le châtiment dans l'au-delà et en subira la peine , cela
indique qu'elle n'est pas appliquée en cette vie ; les savants sont
unanimes sur ce point . En effet , le maître n'accuse généralement pas
son esclave que s'il en a la certitude ou un fort doute car dans le
cadre de son accusation , la valeur de son esclave va certes diminuer ,
et cela est préjudiciable pour lui . Dans ce hadith , il y a la mention
d'une spécification de la Parole d'Allah le Très Haut : " Et ceux qui
lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la
suite quatre témoins , fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet " (
Sourate An Nûr , La lumière verset 4 ) . |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58244 |
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Hadith 2076 الحديث
الأهمية: لعن الله السارق، يسرق البيضة فتقطع
يده، ويسرق الحبل فتقطع يده
Thème: Allah a maudit le voleur ; il vole un
oeuf, on lui coupe alors la main ; il vole une corde, alors on lui coupe
la main. |
عن أبي هريرة عن النبي -صلى الله عليه
وسلم- قال: «لعن الله السارق، يسرق البَيْضَةَ فَتُقْطَعُ يده، ويسرِقُ
الحَبْلَ فَتُقْطَعُ يَدُهُ».
D'après Abû Hurayrah - qu'Allah
l'agrée -, le Prophète - paix et salut sur lui - a dit : " Allah a
maudit le voleur ; il vole un oeuf, on lui coupe alors la main ; il vole
une corde, alors on lui coupe la main. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن اللعن -أي الطرد
والإبعاد عن رحمة الله- لمن يسرق؛ لأنه يسرق الشيء الحقير مثل البيضة
والحبل، إلا أن سارق هذه الأشياء اليسيرة لما تعوَّد على أخذها جره ذلك إلى
سرقة ما هو أعظم منها, فكان ذلك سببًا في قطع يده، واستحقاق الدعاء عليه
باللعن أو الإخبار بوقوع اللعن عليه.
Ce hadith nous enseigne que le fait
d'être maudit - c'est-à-dire : d'être banni et éloigné de la miséricorde
d'Allah - est pour quiconque commet un vol car en volant quelque chose
de vil, comme : un oeuf, une corde, etc. le voleur de ces choses
insignifiantes finit par s'habituer à prendre celles-ci et cela le mène
à des vols plus conséquents. Ainsi, cela est la cause de l'amputation de
sa main et le fait qu'il mérite l'invocation de la malédiction à son
encontre, ou l'information de la venue de la malédiction contre lui. |
Grade And Record التعديل والتخريج
[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58245 |
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Hadith 2077 الحديث
الأهمية: ليس على خائن، ولا منتهب، ولا مختلس قطع
Thème: Il n'y a pas d'amputation [de la main]
pour le trompeur, le spolieur et le subtilisateur. |
عن جابر عن النبي -صلى الله عليه وسلم-
قال: «ليس على خَاِئنٍ، ولا مُنْتَهِبٍ، ولا مُخْتَلِسٍ قَطْعٌ».
D'après Jâbir [qu'Allah l'agrée], le
Prophète - paix et salut sur lui - a dit : " Il n'y a pas d'amputation
[de la main] pour le trompeur, le spolieur et le subtilisateur. "
Hadith Explanation بيان الحديث
شرع الله -تعالى- إيجاب قطع يد السارق
عقوبة عَلَى جريمة السرقة، ولم يجعل ذلك فِي غيرها، كالاختلاس، والانتهاب،
والغصب؛ والحكمة في ذلك أن أخذ المال بهذه الطرق قليلٌ بالنسبة إلى السرقة،
ولأن شرط القطع -وهو أخذ الشيء من الحرز- قد تخلف في هذه الصور, كما أن
استرجاع المال فيها ممكن بالاستعانة بالحاكم, لسهولة إقامة البينة على
الحق، بخلاف السرقة فلكونها أخذا للشيء من الحرز على سبيل التخفي عظم
الشارع أمرها، وشدد في عقوبتها؛ ليكون ذلك أبلغ فِي الزجر عنها.
Allah - le Très-Haut - a légiféré
l'obligation de couper la main du voleur pour le crime du vol. Et Il n'a
pas établi cela pour quoi que ce soit d'autre comme : la subtilisation,
la spoliation, l'usurpation, etc. La sagesse dans cela est que le fait
de prendre un bien de ces [différentes] manières est faible en rapport
du vol. Et parce que la condition de l'amputation de la main - qui est
le fait de prendre une chose de sa protection - est différente dans ses
formes tout comme le fait de pouvoir restituer le bien est possible en
demandant pour cela l’aide du dirigeant. Et parce qu'aussi il est simple
d'établir la preuve (évidente) pour supporter la vérité. Tout cela à la
différence du vol - qui est le fait de prendre une chose de sa
protection de manière discrète et subtil - dont le Législateur a
considéré grave son affaire et s'est montré dur (et sévère) dans son
châtiment. Et tout ceci [a été établi] afin d'accentuer sa réprimande
[et de réfréner les personnes]. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58246 |
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Hadith 2078 الحديث
الأهمية: لا قطع في ثَمَرٍ ولا كَثَرٍ
Thème: Pas d'amputation [de la main] pour la
graine du palmier ni pour le coeur de celui-ci. |
عن محمد بن يحيى بن حبان، أن عبدا سرق
وَدِيَّاً من حَائِطِ رجل، فغرسه في حائط سيده، فخرج صاحب الوَدِيِّ يلتمس
وديه، فوجده، فاسْتَعْدَى على العبد مروان بن الحكم، وهو أمير المدينة
يومئذ، فسجن مروانُ العبدَ وأراد قَطْعَ يده، فانطلق سيد العبد إلى رافع بن
خديج، فسأله عن ذلك، فأخبره أنه سمع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول:
«لا قَطْعَ في ثَمَرْ، ولا كَثَرٍ»، فقال الرجل: إن مروان أخذ غلامي، وهو
يريد قطع يده، وأنا أحب أن تمشي معي إليه فتخبره بالذي سمعتَ من رسول الله
-صلى الله عليه وسلم-، فمشى معه رافع بن خديجٍ حتى أتى مروان بن الحكم،
فقال له رافع: سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «لا قَطْعَ في
ثَمَرٍ، ولا كَثَرٍ»، فأمر مروان بالعبد فأُرسل.
D'après Muhammad ibn Yahyâ ibn Hibbân,
un esclave vola un petit palmier-dattier à partir du mur d'un homme.
Ensuite, il le planta dans le jardin de son maître. Le propriétaire du
petit palmier-dattier sortit alors à la recherche de son petit palmier.
Il le trouva et demanda alors à Marwân ibn Al Hakam, le gouverneur de
Médine à cette époque, de convoquer l'esclave. Marwân emprisonna donc
l'esclave et voulut lui couper la main. Alors, le maître de l'esclave
partit chez Râfi' ibn Khadîj et l'interrogea à propos de cette affaire.
Celui-ci l'informa qu'il avait entendu le Messager d'Allah - paix et
salut sur lui - dire : " Pas d'amputation [de la main] pour la graine du
palmier ni pour le coeur de celui-ci. " Alors, l'homme a dit : Marwan a
pris mon garçon et il veut lui couper la main. J'aimerais que tu viennes
avec moi chez lui afin que tu l'informes de ce que tu as entendu du
messager d'Allah - paix et salut sur lui -. Alors, Râfi' ibn Khadîj
marcha avec lui jusqu'à parvenir auprès de Marwân ibn Al Hakam. Là,
Râfi' lui a dit : " J'ai entendu le Messager d'Allah - paix et salut sur
lui - dire : " Pas d'amputation [de la main] pour la graine du palmier
ni pour le coeur de celui-ci. " Marwân ordonna donc de libérer l'esclave
et de le renvoyer à son maître.
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن عبدًا مملوكًا لرجلٍ سرق
نخلًا صغيرًا من بستان رجل آخر، فأخذه وغرسه في أرض سيده، فعلم
صاحب النخل المسروق بذلك، فأراد أن يأخذ العبد ليقطع يده عند مروان
بن الحكم وهو أمير المدينة، فأخبره رافع بن خديج -رضي الله عنهما- بأن
النبي -صلى الله عليه وسلم- قد ذكر أنه لا قطع لليد إذا أخذ السارق الثمر
المعلق من النخل أو الشجر، وكذا الجُمَّار وهو شحم النخل الموجود في وسطها،
فلما سمع مروان الحكم الثابت عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أطلق
العبد، مما يدل على أن أخذ الثمار من البساتين ونحوها ليس فيه قطع ولا حد؛
لأنه غير محرز.
Ce hadith nous apprend qu'un serviteur
esclave appartenant à un homme vola un petit palmier-dattier d'un jardin
appartenant à un autre homme. Il le prit et le planta dans la terre de
son maître. Le propriétaire du palmier volé apprit cela et il voulut que
le serviteur soit attrapé afin qu'on lui coupe sa main auprès de Marwân
ibn Al Hakam qui était le gouverneur de Médine. Mais, Râfi' ibn Khadîj -
qu'Allah l'agrée - l'informa que le Prophète - paix et salut sur lui -
avait évoqué cela en disant qu'on ne coupe la main du voleur qui prend
la graine attachée au palmier-dattier ou à l'arbre ni le coeur de
celui-ci qui est le bulbe du palmier présent en son milieu. Lorsque
Marwân entendit ce jugement établi de la part du Messager d'Allah - paix
et salut sur lui -, il libéra le serviteur. Cela indique qu'il n y a pas
d'amputation (de la main) ni de peine (prescrite) dans le fait de
prendre les fruits des jardins, et ce qui y ressemble, car cela n'est
pas gardé (ni protégé). |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud -
Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Mâlik - Rapporté par Ad-Dârimî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58247 |
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Hadith 2079 الحديث
الأهمية: من أصاب بفيه من ذي حاجة غير متخذ خبنة
فلا شيء عليه، ومن خرج بشيء منه فعليه غرامة مثليه والعقوبة، ومن سرق منه
شيئًا بعد أن يؤويه الجرين فبلغ ثمن المجن فعليه القطع
Thème: Quiconque dans le besoin en mange sans
en prendre [plus] dans son habit, alors nul reproche sur lui. Mais
quiconque en sort quoi que ce soit, alors il devra indemniser du double
[son propriétaire] et il sera puni. Et quiconque en vole quoi que ce
soit après que les fruits aient été emmenés dans l’endroit où on les
stocke [pour les sécher] et que cela atteint le prix d’un bouclier,
alors c’est l’amputation [de la main]. |
عن عبد الله بن عمرو بن العاص عن رسول
الله -صلى الله عليه وسلم- أنه سئل عن الثمر المعلق؟ فقال: «من أصاب
بِفِيْهِ من ذِي حَاجَةٍ غير مُتَّخِذٍ خُبْنَةً فلا شيء عليه، ومن خرج
بشيء منه فعليه غَرَامَةُ مِثْلَيْهِ والعقوبة، ومن سرق منه شيئا بعد أن
يُؤْوِيَهُ الجَرِينُ فَبَلَغَ ثَمَن المِجَنِّ فَعَليْهِ القَطْعُ».
D’après ‘AbdaLlah ibn ‘Amrû ibn Al ‘Âs
[qu’Allah les agrée tous les deux], on interrogea le Messager d’Allah -
paix et salut sur lui - à propos des fruits accrochés. Alors, il a
répondu : « Quiconque dans le besoin en mange sans en prendre [plus]
dans son habit, alors nul reproche sur lui. Mais quiconque en sort quoi
que ce soit alors il devra indemniser du double [son propriétaire] et il
sera puni. Et quiconque en vole quoi que ce soit après que les fruits
aient été emmenés dans l’endroit où on les stocke [pour les sécher] et
que cela atteint le prix d’un bouclier, alors c’est l’amputation [de la
main]. »
Hadith Explanation بيان الحديث
سئل النبي -عليه الصلاة والسلام- عن
الثمر المدلى في الشجر هل يجوز الأكل منه؟ فأخبر أن من أخذ بفمه، أي قطف
ليأكل في مكانه، من غير أن يحمل في ثوبه فلا شيء عليه؛ لكونه جرت العادة
بالتسامح في مثله؛ لأنه قليل عادةً، لكن من خرج من البستان ومعه منه شيء
فإنه يضمنه ويعاقب لكونه أخذ شيئا لا يحل له، أما من أخذ من الثمر بقدر
قيمة الترس في العهد النبوي -وهو نصاب السرقة- بعد أن يحرز ويخبأ في موضع
التجفيف والتخزين، فهذا حكمه حكم السارق لأنه أخذ شيئًا من الحرز فعليه
القطع إذا توفرت شروط القطع الأخرى.
On a interrogé le Prophète - paix et
salut sur lui - à propos des fruits qui pendent des arbres. Est-il
permis d'en manger ? Il a informé que quiconque en prend avec sa bouche,
c'est-à-dire : il en cueille pour les manger sur place sans en prendre
avec lui dans son habit, alors nul reproche n'est à lui faire. En effet,
l'habitude qui a cours concernant un tel acte est de se montrer
indulgent car un peu est quelque chose de normal. Toutefois, quiconque
ressort du jardin en en ayant pris avec lui alors il doit indemniser son
propriétaire et être puni car il a pris quelque chose qui ne lui est pas
licite. Quant à quiconque prend des fruits de la valeur d'un bouclier du
temps prophétique - et qui correspond à la quantité du vol - après que
les fruits aient été stockés et protégés dans l'endroit pour les
assécher et les entreposer, alors dans ce cas-là son jugement est celui
du voleur car la personne a pris quelque chose qui était gardé et
protégé. On doit donc lui couper la main dès lors où [bien entendu] les
conditions pour couper la main sont remplies. |
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[Sa chaîne de transmission est bonne] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58251 |
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Hadith 2080 الحديث
الأهمية: كنت نائمًا في المسجد علي خميصة لي ثمن
ثلاثين درهمًا، فجاء رجل فاختلسها مني، فأخذ الرجل، فأتي به رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-، فأمر به ليقطع
Thème: J'étais endormi à la mosquée et il y
avait dans mon vêtement trente-huit dirhams. Un homme est venu et me les
a subtilisés. On attrapa l'homme et on l'amena devant le Messager
d'Allah - paix et salut sur lui - qui ordonna qu'on lui coupe la main. |
عن صفوان بن أمية، قال: كنت نائما في
المسجد عليَّ خَمِيْصَةٌ لي ثمن ثلاثين درهما، فجاء رجل فاخْتَلَسَهَا
مِنِّي، فَأُخِذَ الرجل، فَأُتِيَ به رسول الله -صلى الله عليه وسلم-،
فَأَمَرَ به لِيُقْطَعَ، قال: فأتَيْتُهُ، فقُلتُ: أَتَقْطَعُهُ من أجل
ثلاثين درهما، أنا أبيعه وأُنْسِئُهُ ثمنها؟ قال: «فَهَلَّا كان هذا قبل أن
تأتيني به».
D'après Safwân ibn 'Umayyah [qu'Allah
l'agrée] qui a dit : J'étais endormi à la mosquée et j'avais un vêtement
valant trente-huit dirhams. Un homme est venu et me l'a subtilisé. On
attrapa l'homme et on l'amena devant le Messager d'Allah - paix et salut
sur lui - qui ordonna qu'on lui coupe la main. Il a dit : Je suis alors
venu au Messager et j'ai dit : Lui coupes-tu la main pour trente dirhams
? Je le lui vends et je lui accorde un délai pour me régler son prix.
Mais il a dit : " Ah... Que cela fut fait avant qu'on ne me l'amène. "
Hadith Explanation بيان الحديث
كان صفوان بن أمية -رضي الله عنه-
نائمًا في المسجد وعليه رداء ذو مربعات، فجاء سارق فأخذه منه بسرعة وفر،
فقبض على السارق فأُخِذ إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- ليقام عليه حد
السرقة، فكأنَّ صفوان قد أشفق عليه من السرقة، فقال للنبي -عليه الصلاة
والسلام-: أتقطعه من أجل ردائي الذي قيمته ثلاثون درهمًا فقط، فأنا أبيعه
عليه وأجعل الثمن مؤخرًا حتى يتيسر حاله، فقال -عليه الصلاة والسلام-: فهلا
كان عفوك عنه قبل أن يصل إليَّ، لأن الحدود إذا بلغت الحاكم لم ينفع فيها
العفو.
Safwân ibn Umayyah - qu'Allah l'agrée
était endormi à la mosquée et il portait un habit à carreaux. Alors, un
voleur est venu et lui a pris son habit en vitesse puis a fui. Mais, le
voleur fut arrêté et amené devant le Prophète - paix et salut sur lui -
afin qu'il lui applique la peine (prescrite) pour le vol. C'est comme si
Safwân ressentit de la compassion envers lui pour le vol qu'il avait
commis. Alors, il a dit au Prophète - paix et salut sur lui - : " Tu vas
lui couper la main à cause de mon habit dont la valeur est seulement de
trente dirhams. Alors, je le lui vends et je lui accorde un délai pour
en payer le prix jusqu'à ce que sa situation soit plus facile. " Alors,
il - paix et salut sur lui - a dit : " Ah... Pourquoi ton pardon
n'a-t-il pas eu lieu avant que l'on me l'amène. En effet, lorsque les
peines prescrites parviennent au dirigeant, alors le pardon n'est plus
utile. " |
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[Authentique] ← → Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par
An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58252 |
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Hadith 2081 الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- أتي برجل
قد شرب الخمر، فجلده بجريدتين نحو أربعين
Thème: On amena au Prophète - paix et salut
sur lui - un homme qui avait bu de l'alcool. Il le flagella alors
d'environ quarante coups à l'aide de deux branches de palmier. |
عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- «أن
النبي -صلى الله عليه وسلم- أُتِيَ برجل قد شرب الخمر، فجلده
بِجَرِيدَتَيْنِ نحو أربعين»، قال: وفعله أبو بكر، فلما كان عمر استشار
الناس، فقال عبد الرحمن: أَخَفُّ الحدود ثمانين، «فأمر به عمر».
D'après Anas ibn Mâlik - qu'Allah
l'agrée - : " On amena au Prophète - paix et salut sur lui - un homme
qui avait bu de l'alcool. Il le flagella alors d'environ quarante coups
à l'aide de deux branches de palmier. " Il a dit : Abû Bakr fit la même
chose. Puis, lorsque cela fut [le califat d'] Umar, il consulta les gens
et alors 'Abd ar-Rahman a dit : " Intimide-les en portant les peines
(prescrites) à quatre-vingts coups. " Alors, 'Umar ordonna cela. "
Hadith Explanation بيان الحديث
أفاد الحديث أن النبي -صلى الله عليه
وسلم- جلد في الخمر بسعف النخل شارب الخمر قريبًا من أربعين جلدة، ومثله
الخليفة أبوبكر -رضي الله عنه-، فلما كثر شربه في الناس بعد فتح الشام
وغيرها وكثرت الأعناب والبساتين، استشار عمر -رضي الله عنه- الصحابة في
حده، فأشار عليه عبد الرحمن بن عوف -رضي الله عنه- أن يجعل حد شارب الخمر
أخف الحدود -غير حد شرب الخمر- وهو ثمانين جلدة، فاستقر الأمر على ذلك عند
أكثر الصحابة، وبه قال الجمهور من الفقهاء، وحد شرب الخمر ثابت في الأصل
وليس محلا للاجتهاد، وإنما كان اجتهاد الصحابة -رضي الله عنهم- في الزيادة
عليه لما كثر وفشا شرب الخمر ولم يرتدع الناس بما كان عليه ذلك العدد.
Ce hadith nous apprend que le Prophète
- paix et salut sur lui - flagella d’environ quarante coups un
consommateur d'alcool avec une branche de palmier. Le calife 'Abû Bakr -
qu'Allah l'agrée fit la même chose que lui. Toutefois, lorsque la
consommation [d'alcool] s'accrut parmi les gens après la conquête du
Cham, et autre, et que s'accrut les vignobles et les vergers, 'Umar -
qu'Allah l'agrée - consulta les Compagnons concernant sa peine
prescrite. Alors, 'Abd ar-Rahman ibn Awf - qu'Allah l'agrée - lui
indiqua de faire en sorte que la peine (prescrite) pour le consommateur
d'alcool soit la plus intimidante des peines (prescrites) - différente
de la peine (prescrite) pour la consommation d'alcool - qui est
[normalement] de quatre-vingts coups -. L'affaire fut ainsi décidée
auprès de la plupart des Compagnons. Et c'est [aussi] l'avis de
l'ensemble des jurisconsultes. En effet, la peine (prescrite) pour la
consommation d'alcool est bien établie à la base. L'effort personnel n'a
donc pas sa place. En fait, l'effort personnel des Compagnons - qu'Allah
les agrée tous - concerna le rajout [à la peine (prescrite)] lorsque la
consommation d'alcool s'accrut et se propagea et que les gens ne
s'abstinrent pas d'en consommer malgré ce nombre [de quarante coups]. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim,
selon la narration de Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58254 |
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Hadith 2082 الحديث
الأهمية: إذا ضرب أحدكم أخاه فليجتنب الوجه
Thème: Si l'un d'entre vous [se retrouve à
devoir] frapper son frère, qu'il évite le visage. |
عن أبي هريرة، قال: قال رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: «إذا ضَرَبَ أَحَدُكُمْ أخاه فَلْيَجْتَنِب الوجْهَ».
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée)
raconte que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : "Si l'un
d'entre vous [se retrouve à devoir] frapper son frère, qu'il évite le
visage."
Hadith Explanation بيان الحديث
معنى الحديث أنه إذا ضرب أحدكم شخصاً
تأديباً أو تعزيراً له أو في حد من حدود الله -تعالى- أو لخصومة أو غير ذلك
فليحذر أن يضربه على وجهه، وليبتعد عن ذلك كل البعد، ولو في إقامة حد من
حدود الله؛ لما لوجه بني آدم من الكرامة، فهو أشرف الأعضاء، وهو الَّذي
تحصل به المواجهة، وضربه عليه إمَّا أن يتلف منه عضوًا، وإمَّا أنْ
يُحْدِثَ فيه شَيْئًا؛ فالواجب اجتنابه، ويحرم الضرب فيه، سواء أكان الضرب
بحقٍّ، أو عن طريق الاعتداء.
Ce hadtih siginfie que si l'un d'entre
vous frappe une personne, qu'il prenne garde à ne pas le frapper au
visage, et ce, quelque soit la raison de son coup : éduquer, corriger,
l'exécution d'une sentence légiférée par Dieu -le Très Haut-, ou même
pour une simple querelle. Qu'il évite donc à tout prix le visage, car
il est pour l'Homme la partie la plus estimable de son corps, et avec
lequel il fait face aux autres ; le frapper c'est le risque de l'abîmer
ou de l'handicaper, il est donc à éviter obligatoirement. Frapper au
visage est donc illicite, et ce, quelque soit la raison pour laquelle il
a été frappé, légitime ou non. |
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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58257 |
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Hadith 2083 الحديث
الأهمية: لقد أنزل الله الآية التي حرم الله فيها
الخمر وما بالمدينة شراب يشرب إلا من تمر
Thème: Certes, Allah a fait descendre (et
révélé) le verset dans lequel Il a interdit l'alcool et pourtant à
Médine, il n'y a pas une boisson qu'on consomme excepté celle de dates. |
عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال:
«لقد أَنْزَلَ الله الآية التي حَرَّمَ الله فيها الخمر، وما بالمدينة
شَرَابٌ يُشْرَبُ إلا من تَمْرٍ».
D'après Anas ibn Mâlik - qu'Allah
l'agrée - qui a dit : " Certes, Allah a fait descendre (et révélé) le
verset dans lequel Il a interdit l'alcool et pourtant à Médine, il n'y a
pas une boisson qu'on consomme excepté celle de dates. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يخبر أنس -رضي الله عنه-
أنه لما أنزل الله آية تحريم الخمر لم يكن في المدينة النبوية شراب يُصنع
منه الخمر سوى التمر، مما يدل على أن علة تحريم الخمر هي الإسكار
دون النظر إلى المادة التي صنع منها.
Dans ce hadith, Anas - qu'Allah
l'agrée - nous informe que lorsqu'Allah a fait descendre (et révélé) le
verset de l'interdiction de l'alcool, il n'y avait pas dans la ville
prophétique de Médine une boisson à partir de laquelle on fabriquait de
l'alcool excepté celle de dates. Cela indique (et prouve) que la raison
de l'interdiction de l'alcool était la fermentation [en tant que telle]
sans regarder la matière à partir de laquelle on fabriquait la boisson. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58258 |
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Hadith 2084 الحديث
الأهمية: كل مسكر خمر، وكل مسكر حرام، ومن شرب
الخمر في الدنيا فمات وهو يدمنها لم يتب، لم يشربها في الآخرة
Thème: Tout ce qui enivre est de l'alcool et
tout ce qui enivre est illicite et interdit. Et quiconque consomme de
l'alcool en ce bas monde, puis meurt en persistant à en consommer sans
se repentir, alors cette personne n'en consommera pas dans l'au-delà. |
عن ابن عمر، قال: قال رسول الله -صلى
الله عليه وسلم-: «كل مُسْكِرٍ خَمْرٌ، وكل مُسْكِرٍ حرام، ومن شرِب الخمر
في الدنيا فمات وهو يُدْمِنُهَا لَمْ يَتُبْ، لَمْ يَشْرَبْهَا في الآخرة».
D'après Ibn 'Umar [qu'Allah les agrée
tous les deux], le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - a dit : "
Tout ce qui enivre est de l'alcool et tout ce qui enivre est illicite et
interdit. Et quiconque consomme de l'alcool en ce bas monde, puis meurt
en persistant à en consommer sans se repentir, alors cette personne n'en
consommera pas dans l'au-delà. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يخبر ابن عمر -رضي الله
عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- جعل كل شيء مسكر من أي نوع كان خمرًا
يترتب على من تناوله ما يترتب على من شرب الخمر من الحرمة والعقوبة، ثمَّ
بين -عليه الصلاة والسلام- أنَّ من أصرَّ على شرب الخمر في الدنيا فلم يتب
منها فإن جزاءه أن يُحرم شربها في الآخرة عقوبة له, أو لأن الخمر من شراب
الجنة فإذا لم يشربها في الآخرة لم يدخل الجنة، وقيل يدخل الجنة ويحرم عليه
شربها فإنها من فاخر أشربة الجنة، فيحرمها هذا العاصي بشربها في الدنيا،
وقيل: إنه ينسى شهوتها؛ لأن الجنة فيها كل ما تشتهي الأنفس، ويمكن أن يقيد
الحرمان بمقدار مدة عيش العاصي في الدنيا أو المراد أنه لم يشربها في
الآخرة مع الفائزين السابقين في دخول الجنة، أو لم يشربها شربا كاملا في
الكمية والكيفية بالنسبة إلى التائبين.
Dans ce hadith, Ibn ‘Umar - qu’Allah
les agrée tous les deux - nous informe que le Prophète - paix et salut
sur lui - a fait de toute chose enivrante, de n’importe quel genre, de
l’alcool dont découle pour quiconque en consomme ce qu’il découle pour
quiconque consomme de l’alcool en termes d’inviolabilité et de
châtiment. Ensuite, il - paix et salut sur lui - a expliqué que
quiconque persistait à consommer de l’alcool en ce bas-monde sans s’en
repentir, alors sa rétribution sera qu’il sera privé d’en consommer dans
l’au-delà en guise de châtiment, ou aussi étant donné que l’alcool est
une boisson du Paradis, si la personne n’en consommera pas dans
l’au-delà, cela signifie qu’il n’entrera pas au Paradis. Il a [encore]
été dit qu’il entrera en Paradis mais il sera privé d’en boire car
l’alcool fait partie des boissons les plus exquises du Paradis. Ainsi,
ce désobéissant en sera privé [dans l’au-delà] du fait d’en avoir
consommé en ce bas monde. Il a [encore] été dit qu’il en oublie son
désir (et plaisir), car au Paradis il y aura tout ce qui réjouit les
âmes. On peut encore lier la privation en fonction de la durée de vie du
désobéissant en ce bas-monde. Le sens voulu peut encore signifier qu’il
n’en boira pas dans l’au-delà en compagnie des couronnés de succès parmi
les devanciers qui entreront au Paradis. Enfin, cela peut encore
signifier qu’il n’en consommera pas d’une consommation complète tant en
quantité qu’en qualité à la différence de ceux qui se sont repentis. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58259 |
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Hadith 2085 الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
ينبذ له الزبيب في السقاء، فيشربه يومه، والغد، وبعد الغد، فإذا كان مساء
الثالثة شربه وسقاه، فإن فضل شيء أهراقه
Thème: On préparait au Messager d'Allah -
paix et salut sur lui - de la " boisson édulcorée " (littéralement :
fermentée) à partir d'eau et de raisins secs dans une outre. Il en
buvait le jour même, le lendemain et le surlendemain. Ensuite, au soir
du troisième jour, il en buvait encore et en abreuvait autrui. Et s'il
restait du surplus, alors il s'en débarrassait. |
عن ابن عباس، قال: «كان رسول الله -صلى
الله عليه وسلم- يُنْبَذُ له الزَّبِيبُ في السِّقَاءِ، فَيَشْرَبُهُ
يَوْمَهُ وَالْغَدَ وَبَعْدَ الْغَدِ، فإذا كان مَسَاءُ الثَّالِثَةِ
شَرِبَهُ وَسَقَاهُ، فإن فَضَلَ شيء أَهْرَاقَهُ».
D'après Ibn 'Abbas [qu'Allah les agrée
tous les deux], celui-ci a dit : " On préparait au Messager d'Allah -
paix et salut sur lui - de la " boisson édulcorée " (littéralement :
fermentée) à partir d'eau et de raisins secs dans une outre. Il en
buvait le jour même, le lendemain et le surlendemain. Ensuite, au soir
du troisième jour, il en buvait encore et en abreuvait autrui. Et s'il
restait du surplus, alors il s'en débarrassait. "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث يخبر ابن عباس -رضي الله
عنهما- أنه كان يُصنع للنبي -صلى الله عليه وسلم- النبيذ، وذلك بإلقاء
الزبيب أو التمر في الماء الذي في الوعاء من أجل أن يصير حلوًا وله طعم،
فيشرب منه -صلى الله عليه وسلم-
ثلاثة أيام، فإذا انتهى اليوم الثالث -ولم يتغير طعم النبيذ- شربه
هو بنفسه -صلى الله عليه وسلم- وسقاه غيره كالخادم؛ لأجل أن ينتهي، ولا
يبقى منه شيء لليوم الرابع، فإن بقي منه شيء لليوم الرابع أتلفه وصبَّه ولم
يبقه؛ لأنه قد يتخمر في اليوم الرابع، ويتحول من نبيذ إلى خمر.
Dans ce hadith, Ibn 'Abbâs - qu'Allah
les agrée tous les deux - nous informe qu'on fabriquait au Prophète -
paix et salut sur lui - de la " boisson édulcorée " (littéralement :
fermentée) dans le sens où on plongeait dand l'eau des raisins secs ou
des dattes dans un récipient afin que celle-ci devienne sucrée et
qu'elle ait un goût. Ensuite, il - paix et salut sur lui - en buvait
durant trois jours. Et à la fin du troisième du jour - sans que le goût
de cette " boisson édulcorée " (littéralement : fermentée) n'ait changée
- il - paix et salut sur lui - en buvait encore de lui-même et il en
abreuvait d'autres personnes comme son servant afin de le terminer et
qu'il n'en reste rien au quatrième jour. Et si au quatrième jour, il en
restait encore quelque chose alors il s'en débarrassait et le jetait
pour qu'il ne reste plus rien. En effet, au quatrième jour, cette
boisson était devenue enivrante et celle-ci s'était transformée en
alcool. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58261 |
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Hadith 2086 الحديث
الأهمية: سئل النبي -صلى الله عليه وسلم- عن
الخمر، فنهاه أن يصنعها، فقال: إنما أصنعها للدواء، فقال: «إنه ليس بدواء،
ولكنه داء»
Thème: On a interrogé le Prophète - paix et
salut sur lui - à propos de l'alcool, alors il a interdit d'en fabriquer
(et d'en produire). La personne a rétorqué : Je le fabrique pour le
remède. Alors, il a répondu : " Ce n'est pas un remède mais un mal ! " |
عن وائل الحضرمي أن طارق بن سويد الجعفي
سأل النبي -صلى الله عليه وسلم- عن الخمر، فَنَهَاهُ -أو كره- أن
يَصْنَعَهَا، فقال: إنما أَصْنَعُهَا لِلدَّوَاءِ، فقال: «إنه ليس
بِدَوَاءٍ، ولكنه دَاءٌ».
D'après Wâ'il Al Hadramî, Târiq ibn
Suwayd Al Ja'fî a interrogé le Prophète - paix et salut sur lui - à
propos de l'alcool, alors il lui a interdit - ou il a désapprouvé - d'en
fabriquer (et d'en produire). Alors, il a rétorqué : Je le fabrique pour
le remède. Alors, il a répondu : " Ce n'est pas un remède mais un mal !
"
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث أنَّ طارق بن سويد -رضي
الله عنه- سأل النبي -صلى الله عليه وسلم- عن الخمر يصنعها للدواء وليس
للشرب، فأخبره النبي -صلى الله عليه وسلم- أنها مرض لا شفاء فيها، فدل هذا
على تحريم الخمر، وعلى أنها تورث المرض والأسقام، وأنها لا فائدة منها
البتة، فيجب إتلافها وإراقتها.
Dans ce hadith, Târiq ibn Suwayd -
qu'Allah l'agrée - a interrogé le Prophète - paix et salut sur lui - à
propos de l'alcool et sa fabrication en tant que remède et non en tant
que boisson. Alors, le Prophète - paix et salut sur lui - l'a informé
que c'était une maladie et qu'il ne s'y trouvait pas une quelconque
guérison. Ainsi, ceci prouve l'interdiction de l'alcool et qu'il
provoque des maladies et des maux. Il ne contient aucune utilité, par
conséquent on doit s'en débarrasser et le jeter. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Muslim]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58263 |
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Hadith 2087 الحديث
الأهمية: أقيلوا ذوي الهيئات عثراتهم إلا الحدود
Thème: Passez outre les faux-pas des gens aux
nobles apparences excepté [si cela concerne] les peines (prescrites). |
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: قال
رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «أَقِيلُوا ذَوِي الهَيْئات عَثَرَاتِهم
إلا الحدودَ».
'Aïcha - qu'Allah l'agrée - relate que
le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - a dit : " Passez outre les
faux-pas des gens aux nobles apparences excepté [si cela concerne] les
peines (prescrites). "
Hadith Explanation بيان الحديث
في هذا الحديث تخبر عائشة -رضي الله
عنها- أنَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- أرشد ولاة أمور المسلمين ومن يقوم
مقامهم من القضاة إلى أن يتسامحوا مع ذوي الهيئات الكريمة والنفوس الطيبة
والأخلاق المرضية الذين يندر أن يقع منهم الشرّ، فإما ألا يؤاخذوهم، وإما
أن يخففوا عنهم بالنسبة إلى غيرهم، إلا أنه -صلى الله عليه وسلم- بين أنَّ
هذه الإقالة والمسامحة إنما هي في التعزيرات، التي مرجعها إلى اجتهاد
الحاكم الشرعي، وليس ذلك في حدود الله -تعالى-؛ فإنَّ حدود الله -تعالى- لا
تعطل، وتقام على كل أحد، مهما كانت حاله ومنزلته.
Dans ce hadith, 'Aïcha - qu'Allah
l'agrée - nous informe que le Prophète - paix et salut sur lui - a
orienté les dirigeants musulmans, et quiconque occupant leur position
parmi les juges, de passer outre [les faux-pas] des gens aux apparences
nobles, aux âmes pures et aux caractères émérites, ceux dont rarement
proviennent du mal. Qu'ils ne leur en tirent pas rigueur ou qu'ils leur
en fassent peu de cas à la différence d'autres personnes. Toutefois, il
- paix et salut sur lui - a montré que cette attitude de passer outre et
cette indulgence concernent les reproches qui peuvent [être faits et]
revenir à l'effort personnel d'un juge religieux, et cela ne concerne
pas les peines (prescrites) d'Allah - le Très-Haut -. En effet, les
peines (prescrites) d'Allah - le Très-Haut - ne s'annulent jamais,
plutôt elles s'appliquent à tout un chacun quelle que soit sa situation
et sa position. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par
Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58264 |
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Hadith 2088 الحديث
الأهمية: قول علي -رضي الله عنه-: ما كنت لأقيم
حدًّا على أحد فيموت، فأجد في نفسي، إلا صاحب الخمر، فإنه لو مات وديته،
وذلك أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لم يَسُنَّه
Thème: La parole d'Alî - qu'Allah l'agrée - :
" Je n'applique pas une peine (prescrite) à quiconque puis la personne
vient à en mourir sans que j'en ressente quelque chose en moi, excepté
le buveur d'alcool. En effet, s'il meurt je dois verser son prix du
sang. Cela étant car le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - n'a
pas fixé un nombre de coups [de fouet] précis. " |
عن علي بن أبي طالب -رضي الله عنه- قال:
«ما كنتُ لأقيمَ حَدّاً على أحد فيموت، فأجدَ في نَفسِي، إلا صاحب الخمر،
فإنه لو مات وَدَيْتُهُ، وذلك أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لم
يَسُنَّهُ».
D'après 'Alî ibn Abî Tâlib - qu'Allah
l'agrée - celui-ci a dit : " Je n'applique pas une peine (prescrite) à
quiconque puis la personne vient à en mourir sans que j'en ressente
quelque chose en moi, excepté le buveur d'alcool. En effet, s'il meurt
je dois verser son prix du sang. Cela étant car le Messager d'Allah -
paix et salut sur lui - n'a pas fixé un nombre de coups [de fouet]
précis. "
Hadith Explanation بيان الحديث
عن علي -رضي الله عنه- قال: ما كنت
لأقيم على أحد حدا، فيموت بسبب الحد فأحزن وآسف عليه، إلا شارب الخمر، فإنه
لو مات غرمت ديته من بيت المال لورثته،لأنَّ عقوبته زادت على ما يجب عليه
من حدود الله؛ فأخف الحدود كمًّا وكيفًا هو حد الشارب الخمر.
فيفهم
من الحديث أن الخمر لم يكن فيه حد محدود من رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
فهو من باب التعزيرات فإن مات لايضمن وفعل علي -رضي الله عنه- هنا من باب
الاحتياط، وقد خالفه غيره من الصحابة.
D'après 'Alî - qu'Allah l'agrée -
celui-ci a dit : Je n'applique pas à quiconque une peine (prescrite)
puis la personne vient à mourir à cause de cette peine (prescrite) sans
que je sois triste et affligé pour elle, excepté le buveur d'alcool. En
effet, s'il meurt son prix du sang doit être indemnisé à ses héritiers
par le Trésor Public car son châtiment a été plus que ce qui était
obligatoire parmi les peines (prescrites) d'Allah. Ainsi, à travers la
quantité et la manière [d'application] des peines (prescrites),
j'intimide le buveur d'alcool. On comprend de ce hadith que pour
l'alcool il n'y avait pas une peine (prescrite) parmi les peines
(prescrites établies) de la part du Messager d'Allah - paix et salut sur
lui -. Cela fait donc partie des façons pour empêcher quelqu’un de faire
quelque chose et si la personne meurt, alors il n'y a aucune garantie.
'Alî - qu'Allah l'agrée - a fait cela à titre de précaution (et
prévention) mais d'autres parmi les Compagnons ont divergé de lui sur ce
point. |
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[Authentique] ← → Rapporté par Al-Bûkhârî]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58265 |
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Hadith 2089 الحديث
الأهمية: يا خالد إنها ستكون بعدي أحداث وفتن
واختلاف، فإن استطعت أن تكون عبد الله المقتول لا القاتل فافعل
Thème: Ô Khâlid ! Certes, après moi, il y
aura des évènements, des troubles et des divergences. Si tu peux être un
serviteur d'Allah tué et non le tueur, alors sois-le. |
عن خالد بن عُرْفُطَةَ -رضي الله عنه-
قال: قال لي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "يا خالد إنها ستكون بَعْدِي
أَحْدَاثٌ وفِتَنٌ واختلاف، فَإِنِ اسْتَطَعْتَ أن تكون عبد الله المقتول
لا القاتل فَافْعَلْ".
D'après Khâlid ibn 'Urfutah - qu'Allah
l'agrée - celui-ci a dit : le Messager d'Allah - paix et salut sur lui -
m'a dit : " Ô Khâlid ! Certes, après moi, il y aura des évènements, des
troubles et des divergences. Si tu peux être un serviteur d'Allah tué et
non le tueur, alors sois-le ! "
Hadith Explanation بيان الحديث
أخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- خالد
بن عرفطة بأن هناك اختلافًا وحروبًا وفتنًا ستكون في المستقبل, مثل أن لا
يكون للأمة إمام يقودها، أصلا, أو بأن يكون في كل قطر والٍ، فتحدث بينهم
فتن، وتقوم بينهم حروب، وأمره باعتزال الفتنة, وبالكف والقعود عنها، وعدم
الدخول فيها، ولو قتل مظلومًا خير له من أن يَقتل مسلمًا, وذلك بأن يلزم
بيته, أو أن يتحول من بلد الفتنة أصلًا، لكن دلت الأدلة أن له أن يدافع عن
نفسه في الفتنة وعن أهله وعن ماله، وهو معذور إن قتل أو قتل إن لم يترتب
فساد وفتنة، وأما إذا كانت كلمة المسلمين مجتمعة على إمام واحد؛ سواء كان
عدلاً أو جائرًا، ثم خرج عليه خارجة لهم منعة، يريدون شق عصا الطاعة،
والخروج على الوالي فهؤلاء يجب على ولي الأمر أن يراسلهم، فإذا راسلهم،
وامتنعوا عن الطاعة، وأخافوا المسلمين، فيجب عليه قتالهم؛ ليكف شرهم، ويجب
على الرعية القيام معه، وقتال هؤلاء الخارجين حتى يفيئوا ويعودوا إلى أمر
الله، والطاعة سواء كانوا بغاة أو خوارج.
Le Prophète paix et salut sur lui a
informé Khâlid ibn ‘Urfutah qu’il y aura dans le futur des divergences,
des guerres et des troubles de telle sorte qu’il n’y aura pas dans la
communauté un imam qui la conduit et la dirige à la base ou qu’il y aura
dans chaque contrée un gouverneur. Il se produira donc entre eux des
troubles et il y aura entre eux des guerres fratricides. Il lui a donc
ordonné de s’écarter de tout trouble, de se retenir, de s’abstenir et de
ne pas y participer. Et s’il devait être tué injustement, alors cela
serait un bien pour lui plutôt que de tuer un musulman. Il lui a donc
dit de rester chez lui ou [mieux] de quitter directement ce pays de
trouble. Toutefois, les preuves indiquent et prouvent qu’en temps de
trouble la personne doit défendre sa personne, sa famille et ses biens.
Et ainsi, s’il tue quelqu’un ou est tué, alors il est excusé dès lors
[où bien sûr] cela n’entraine pas [plus] de désordre et de trouble.
Maintenant, si la parole des musulmans est unie sous [la bannière d’] un
seul imam, qu’il soit juste ou inique, puis des rebelles ayant un
pouvoir de résistance viennent à se rebeller contre lui et veulent
séparer cette obéissance et se révolter contre le dirigeant, alors
celui-ci doit s’entretenir avec eux et les faire revenir. S’ils refusent
d’obéir et intimident les musulmans, alors le dirigeant doit les
combattre afin de repousser leur mal. Quant au peuple, il doit se tenir
avec lui [à ses côtés] et combattre ces insurgés jusqu’à les rendre
loyaux et les faire revenir à l’ordre d’Allah et à l’obéissance [du
dirigeant], et peu importe que ces insurgés soit des oppresseurs ou des
Khawârij (ou Kharidjites). |
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[Authentique] ← → Rapporté par Aḥmad]
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 58266 |
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