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Hadith   1145   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان إذا استَوَى على بعيره خارجا إلى سفر، كَبَّرَ ثلاثا، ثم قال: «سبحان الذي سخَّر لنا هذا وما كنا له مُقْرِنِينَ وإنا إلى ربنا لـمُنْقَلِبُون...»
Thème: Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'installait sur son chameau en sortant pour un voyage, il proclamait la grandeur d'Allah (« At-Takbîr ») à trois reprises puis disait : « Gloire et Pureté à Celui qui nous a soumis cela alors que nous n'étions pas capables de le dominer et c'est vers notre Seigneur que nous retournons. »

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان إذا استَوَى على بَعِيره خارجًا إلى سَفَر، كَبَّرَ ثلاثا، ثم قال: «سبحان الذي سخَّر لنا هذا وما كُنَّا له مُقْرِنِينَ وإنَّا إلى ربِّنا لـمُنْقَلِبُون، اللهم إنَّا نَسْأَلُك في سفرنا هذا البِرَّ والتَّقْوَى، ومن العمل ما تَرْضَى، اللهم هَوِّنْ علينا سفرنا هذا واطْوِ عنا بُعْدَه، اللهم أنت الصاحب في السفر، والخليفة في الأهل، اللهم إني أعوذ بك مِن وَعْثَاء السفر، وكآبة الـمَنْظر، وسوء الـمُنْقَلَب في المال والأهل والولد». وإذا رجع قالهن. وزاد فيهن «آيبون تائبون عابدون لِربنا حامدون».
وفي رواية: كان النبي -صلى الله عليه وسلم- إذا قَفَل من الحج أو العمرة، كلما أَوْفَى على ثَنِيَّة أو فَدْفَدٍ كَبَّرَ ثلاثا، ثم قال: «لا إله إلا الله وحده لا شريك له، له الملك وله الحمد، وهو على كل شيء قدير، آيِبون، تائبون، عابدون، ساجدون، لربنا حامدون، صدَق الله وَعْدَه، ونصَر عَبْدَه، وهزَم الأحزابَ وحده». وفي لفظ: إذا قَفَل من الجيوش أو السَّرايا أو الحج أو العمرة.

Abdullah ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'installait sur son chameau en sortant pour un voyage, il proclamait la grandeur d'Allah (en prononçant : « At-Takbîr ») à trois reprises puis, il disait : « Gloire et Pureté à Celui qui nous a soumis cela alors que nous n'étions pas capables de le dominer et c'est vers notre Seigneur que nous retournons. Ô Allah ! Nous Te demandons dans notre présent voyage la bonté et la piété, ainsi que les œuvres que Tu agrées. Ô Allah ! Facilite notre présent voyage et raccourcis sa distance ! Ô Allah ! Tu es le Compagnon du voyage et le Remplaçant au sein de la famille. Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre les difficultés du voyage, la vision pénible et un mauvais retour vers les biens et la famille. » Et lorsqu’il revenait, il disait la même chose mais il ajoutait à celles-ci : « Nous sommes de retour, en nous repentant, en adorant et en louant notre Seigneur. » Et dans une [autre] version : Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) revenait du Pèlerinage ou de la ‘Umrah, à chaque fois qu’il passait par un col ou un endroit en hauteur, il proclamait la grandeur d’Allah à trois reprises, puis il disait : « Il n’est de divinité digne d'adoration, excepté Allah, Seul, sans associé. À Lui la Royauté et la Louange et Il est Omnipotent sur toute chose. Nous sommes de retour, en nous repentant, en adorant, en nous prosternant et en louant notre Seigneur. Allah a été véridique dans Sa promesse, Il a secouru Son serviteur et Il a mis en déroute les coalisés, Seul. » Et dans une [autre] version : Lorsqu’il revenait avec les armées, ou revenait des expéditions, ou du Pèlerinage, ou de la ‘Umrah.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين ابن عمر -رضي الله عنهما- في هذا الحديث أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا أراد أن يسافر, وركب بعيره قال: الله أكبر ثلاث مرات, ثم قال هذا الدعاء العظيم, الذي يتضمن الكثير من المعاني الجليلة, ففيه تنزيه الله -عز وجل- عن الحاجة والنقص, واستشعار نعمة الله -تعالى- على العبد, وفيه البراءة من الحول والقوة, والإقرار بالرجوع إلى الله -تعالى-, ثم سؤاله -سبحانه- الخير والفضل والتقوى والتوفيق للعمل الذي يحبه ويتقبله, كما أن فيه التوكل على الله -تعالى- وتفويض الأمور إليه, كما اشتمل على طلب الحفظ في النفس والأهل, وتهوين مشقة السفر, والاستعاذة من شروره ومضاره, كأن يرجع المسافر فيرى ما يسوؤه في أهله أو ماله أو ولده.
وذكر ابن عمر -رضي الله عنهما- في الرواية الأخرى أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا رجع من سفره قال هذا الدعاء, وزاد قوله: (آيبون) أي نحن معشر الرفقاء راجعون (تائبون) أي من المعاصي، (عابدون) من العبادة (لربنا حامدون) شاكرون على السلامة والرجوع, وأنه كان إذا كان بمكان عالٍ, قال: الله أكبر؛ فيتواضع أمام كبرياء الله -عز وجل-, ثم قال: «لا إله إلا الله وحده لا شريك له..» إقرارًا بأنه -تعالى- المتفرد في إلهيته وربوبيته وأسمائه وصفاته, وأنه -جل وعلا- الناصر لأوليائه وجنده.
Dans ce hadith, ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) explique clairement que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) désirait voyager, il s'installait sur son chameau et il proclamait la grandeur d’Allah [en disant : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] ! )] à trois reprises, puis il disait cette invocation immense et majestueuse qui comporte de nombreuses significations sublimes. Notamment, le fait de reconnaître qu'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, est exempt de tout besoin d'aide et de toute déficience ; il y a aussi le fait que le serviteur ressente le bienfait d’Allah, Exalté soit-Il, sur lui ; il y a encore le fait d’être déresponsabilisé de toute force et de puissance ; de même, il y a l’aveu du retour vers Allah, le Très-Haut. Ensuite, il y a le fait de Lui demander, Gloire à Lui, le bien, le mérite, la piété et la réussite dans les œuvres qu'Il aime et accepte. Par ailleurs, cette invocation comprend [aussi] le fait de placer sa confiance en Allah, le Très-Haut, de Lui confier les affaires et de s'en remettre à Lui. De même, elle englobe la demande de préservation de la personne et de la famille, celle de la facilité vis-à-vis de la pénibilité du voyage ainsi que le fait de chercher refuge contre ses maux et ses préjudices comme dans le cas où le voyageur retournerait chez lui et constaterait des choses embarrassantes auprès de sa famille, ses biens et ses enfants. Et dans une autre version, Ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) mentionne que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) revenait de son voyage, il disait la même invocation en ajoutant : " Nous sommes de retour ", c’est-à-dire : nous, les compagnons de voyage, rentrons chez nous ; " en nous repentant ", c’est-à-dire : de nos actes de désobéissance ; " en adorant " : d'une adoration ; " et en louant notre Seigneur " [c'est-à-dire :] en Le remerciant d'être en bonne santé et de retour chez soi. Et s'il se trouvait dans un endroit en hauteur, il disait : " Allah est le plus Grand ! " Il se montrait humble [et modeste] devant la Grandeur d’Allah, le Glorieux, l’Exalté. Puis, il disait : " Il n'y a aucun dieu excepté Allah, le Seul, sans aucun associé..." reconnaissant ainsi qu'Allah, le Très-Haut, est certes l'Unique et le Seul dans Sa divinité, Sa seigneurie, Ses noms et Ses attributs, de même qu'Il est, Glorifié et Exalté soit-Il, Celui qui secourt Ses alliés et Ses soldats.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6003

 
Hadith   1146   الحديث
الأهمية: يا معشر المهاجرين والأنصار، إن من إخوانكم قومًا ليس لهم مال، ولا عشيرة، فلْيَضُمَّ أحدكم إليه الرَّجُلَيْنِ أو الثلاثة
Thème: Ô groupe des Émigrés et des Anṣâr ! Certains de vos frères n’ont ni biens, ni clan. Que chacun d’entre vous joigne à lui deux ou trois hommes d’entre eux et chacun d’entre nous ne montera sur sa monture que lorsque son tour viendra, comme pour les autres.

عن جابر -رضي الله عنه- عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أنه أراد أن يغزو، فقال: «يا معشر المهاجرين والأنصار، إن من إخوانكم قومًا ليس لهم مال، ولا عشيرة، فلْيَضُمَّ أحدكم إليه الرَّجُلَيْنِ أو الثلاثة، فما لأحدنا مِن ظَهْر يَحْمِلُه إلا عُقْبَة كعُقْبَة». يعني: أحدهم، قال: فضَمَمْتُ إليَّ اثنين أو ثلاثة ما لي إلا عُقْبَة كعُقْبَة أحدهم من جَمَلي.

Jâbir (qu’Allah l’agrée) relate : « Alors que le Prophète (sur lui la paix et le salut) souhaitait partir en guerre, il dit : " Ô groupe des Émigrés et des Anṣâr ! Certains de vos frères n’ont ni biens, ni clan. Que chacun d’entre vous joigne à lui deux ou trois hommes d’entre eux et chacun d’entre nous ne montera sur sa monture que lorsque son tour viendra, comme pour les autres. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
المعنى: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- أمر أصحابه -رضي الله عنهم- أن يَتَنَاوَب الرجلان والثلاثة على البعير الواحد حتى يكون الناس كلهم سواء.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné aux gens de partager les montures de telle sorte que, pour chaque chameau, il y ait deux ou trois cavaliers en alternance. Et ceci afin d'assurer l’égalité entre les gens [quant à la fatigue].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6005

 
Hadith   1147   الحديث
الأهمية: كانوا يَضْرِبُوننا على الشَّهادة والعَهْد ونحن صغار
Thème: Ils nous frappaient en ce qui concerne le témoignage et l'engagement alors que nous étions petits.

قال إبراهيم: "كانوا يَضْرِبُونَنا على الشَّهادة والعَهْد ونحن صِغار".

Ibrâhîm [an-Nakha'î] (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Ils nous frappaient en ce qui concerne le témoignage et l'engagement alors que nous étions petits. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دل الأثر على أن بعض السلف يمنعون أولادهم من اعتياد التزام العهد حتى لا يتعرضون لنكثه فيأثموا بذلك، وكذا الأمر بالنسبة للشهادة لئلا يسهل عليهم أمرها.
Ce propos (« Athar ») indique que certains prédécesseurs interdisaient à leurs enfants de transgresser l'attachement à l'engagement. Ceci, afin qu'ils ne s'exposent pas à sa violation et commettent ainsi un péché. Il en était de même en ce qui concerne le témoignage afin qu'ils ne prennent pas cette affaire à la légère.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6007

 
Hadith   1148   الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا دخل على من يعوده قال: لا بأس طهور إن شاء الله
Thème: Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) entrait visiter un malade il disait : « Pas de mal ! C'est une purification, si Allah le veut. »

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- أنّ النبي -صلى الله عليه وسلم- دخلَ على أعرابيٍّ يَعُودُه، وكان إذا دَخَلَ على مَن يَعودُه، قال: «لا بأس؛ طَهُور إن شاء الله».

Abdullah ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) se rendit au chevet d'un bédouin malade afin de le visiter et que, lorsqu'il entrait visiter un malade, il disait : « Pas de mal ! C'est une purification, si Allah le veut. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- دخل على أعرابي يزوره في مرضه، وكان إذا دخل على مريض يزوره، قال: "لا بأس؛ طهور إن شاء الله"، يعني: لا شدة عليك ولا أذى، وأن يكون مرضك هذا مطهرا ًلذنبك، مكفراً لعيبك، وأيضًا سبباً لرفع الدرجات في العقبى.
Abdullah ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) se rendit au chevet d'un bédouin malade afin de le visiter durant sa maladie. Et lorsqu'il entrait visiter un malade, il avait l'habitude de dire : « Pas de mal ! C'est une purification, si Allah le veut. » C'est à dire : qu'il n'y ait aucune difficulté ni préjudice pour ta personne ! Et que ta maladie soit pour toi une purification de ton péché, une expiation de tes défauts et une cause d'élévation de tes degrés dans l'ultime demeure.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6009

 
Hadith   1149   الحديث
الأهمية: دخلت على النبي -صلى الله عليه وسلم- وهو يوعك فمسسته
Thème: Je suis entré voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) alors qu’il souffrait de douleurs fiévreuses. Je l'ai alors touché

عن ابن مسعود -رضي الله عنه- قال: دخلتُ على النبيِّ -صلى الله عليه وسلم- وهو يُوعَكُ، فَمَسَسْتُهُ، فقلتُ: إنّكَ لَتُوعَكُ وَعَكًا شَدِيدًا، فقالَ: «أجَلْ، إنِّي أُوعَكُ كما يُوعَكُ رَجُلانِ منكُم».

‘Abdullah ibn Mas‘ûd (qu’Allah l’agrée) relate : « Je suis entré voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) alors qu’il souffrait de douleurs fiévreuses. Je l'ai alors touché et j'ai dit : " Tu as une très forte fièvre ! - Il dit alors : En effet, je souffre comme souffrent deux hommes d’entre vous. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يذكر ابن مسعود -رضي الله عنه- أنه دخل على النبي -صلى الله عليه وسلم- وهو يتألم من شدة المرض، فمد يده فقال له: إنك ليشدد عليك في المرض يا رسول الله، فأخبره أنه يشدد عليه -صلى الله عليه وسلم- في المرض، كما يشدد على الرجلين منا؛ وذلك من أجل أن ينال -صلى الله عليه وسلم- أعلى درجات الصبر.
Ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) dit qu’il entra chez le Prophète (sur lui la paix et le salut) alors que celui-ci souffrait de douleurs intenses. Il tendit la main et dit : « Tu as une très forte fièvre ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’informa alors du fait que, lorsqu’il était malade, sa douleur était décuplée et qu'elle devenait équivalente à celle de deux hommes. Ceci, afin de lui permettre d’atteindre les plus hauts degrés de patience (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6010

 
Hadith   1150   الحديث
الأهمية: دخلنا على خباب بن الأرت رضي الله عنه نعوده وقد اكتوى سبع كيات
Thème: Nous nous rendîmes au chevet de Khabbâb ibn Al-Art (qu’Allah l’agrée) qui en était à sa septième cautérisation.

عن قيس بن أبي حازم، قال: دخلنا على خباب بن الأرت - رضي الله عنه - نعودُه وقد اكْتَوى سبعَ كَيّات، فقال: إن أصحابنا الذين سَلفوا مضوا، ولم تَنقصهم الدنيا، وإنّا أصبنا ما لا نجد له مَوضعاً إلا التراب ولولا أن النبي - صلى الله عليه وسلم - نهانا أن ندعوَ بالموت لدعوتُ به. ثم أتيناه مرة أخرى وهو يبني حائطاً له، فقال: إن المسلم ليُؤجَر في كل شيء يُنفقه إلا في شيء يجعلُه في هذا التراب.

Qays ibn Abî Ḥâzim (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous nous rendîmes au chevet de Khabbâb ibn Al-Art (qu’Allah l’agrée), qui en était à sa septième cautérisation, et il nous dit : " Nos anciens compagnons sont morts sans que les biens et les plaisirs de ce bas monde n'aient pu diminuer leur récompense. A présent, nous voici si aisés que nous ne trouvons plus que la terre pour placer nos biens. Si le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne nous avait pas interdit de souhaiter la mort, je l’aurai souhaitée. " Puis, nous nous rendîmes à nouveau auprès de lui. Nous le trouvâmes qui supervisait la construction d’un mur. En nous voyant arriver, il dit : " Le musulman est récompensé pour tout ce qu’il dépense, à l’exception de ce qu’il place dans la terre. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث أن خباب بن الأرت -رضي الله عنه- كُوِي سبع كيات ثم جاءه أصحابه يعودونه فأخبرهم أن الصحابة الذين سبقوا ماتوا ولم يتمتعوا بشيء من ملذات الدنيا، فيكون ذلك منقصاً لهم مما أُعدَ لهم في الآخرة. وإنه أصاب مالاً كثيرا ًلا يجد له مكانًا يحفظه فيه إلا أن يبني به، وقال: ولولا أن رسول الله نهانا أن ندعو بالموت لدعوت به، إلا عند الفتن في الدين فيدعو بما ورد. ثم قال: إن الإنسان يؤجر على كل شيء أنفقه إلا في شيء يجعله في التراب يعني: في البناء؛ لأن البناء إذا اقتصر الإنسان على ما يكفيه، فإنه لا يحتاج إلى كبير نفقة، ، فهذا المال الذي يجعل في البناء الزائد عن الحاجة لا يؤجر الإنسان عليه، اللهم إلا بناء يجعله للفقراء يسكنونه أو يجعل غلته في سبيل الله أو ما أشبه ذلك، فهذا يؤجر عليه، لكن بناء يسكنه، هذا ليس فيه أجر.
والنهي الذي جاء عن الكي هو لمن يعتقد أن الشفاء من الكي، أما من اعتقد أن الله عز وجل هو الشافي فلا بأس به، أو ذلك للقادر على مداواة أخرى وقد استعجل ولم يجعله آخر الدواء.
Dans ce hadith, Khabbâb ibn Al-Art (qu’Allah l’agrée) en était à sa septième cautérisation lorsqu'un groupe de ses amis se rendirent à son chevet. Il leur dit alors que ses anciens compagnons étaient morts sans savourer des biens et des plaisirs de ce bas monde, ce qui aurait pu diminuer leur récompense dans l’au-delà. Quant à lui, par contre, il avait acquis tellement de biens qu’il ne trouvait plus d'endroit pour les protéger hormis le fait de construire avec. Et il dit : « Si le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ne nous avait pas interdit de souhaiter la mort, je l’aurai souhaitée. » [Sauf qu'en] ces moments d’épreuves dans la religion, on invoque comme évoqué dans la Tradition. Et [il dit aussi] que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le musulman est récompensé pour tout ce qu’il dépense, à l’exception de ce qu’il place dans la terre. » C’est-à-dire : dans la construction. Car, concernant la construction, si l’individu se contente de ce qui lui suffit, il n’aura pas besoin de dépenser beaucoup. Ainsi, ces biens qu’il débourse pour les constructions en surplus ne lui apporteront aucune récompense. Sauf s'il consacre ces constructions à loger les pauvres ou dépense l'argent qu'elles lui rapportent dans la voie d’Allah, ou des actions du même genre. Dans ce cas-là, il sera récompensé. Mais pas concernant celles qu'il habite. En ce qui concerne l’interdiction de pratiquer la cautérisation, elle est uniquement destinée à celui qui croit que la guérison provient d’elle. Quant à celui qui a la certitude qu’Allah est Celui qui guérit, il n’y a pas de mal à ce qu’il la pratique. A noter qu’il est aussi interdit à quiconque peut utiliser un autre moyen de guérison que la cautérisation de s’y précipiter. Il doit laisser cela comme un dernier recours.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, selon la narration d'Al-Bukhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6011

 
Hadith   1151   الحديث
الأهمية: رجلان من أصحاب -محمد صلى الله عليه وسلم- كلاهما لا يألو عن الخير
Thème: Il y a deux hommes, parmi les Compagnons de Muḥammad (sur lui la paix et le salut), à qui la vertu ne fait pas défaut.

عن أبي عطية، قال: دخلت أنا ومسروق على عائشة -رضي الله عنها-، فقالَ لها مسروقٌ: رجلانِ من أصحابِ محمدٍ -صلى الله عليه وسلم- كِلاَهُمَا لا يَألُو عَنِ الخَيْرِ؛ أحَدُهُمَا يُعَجِّلُ المَغْرِبَ وَالإفْطَارَ، وَالآخر يؤخِّر المغرب وَالإفْطَارَ؟ فَقَالَتْ: مَنْ يُعَجِّلُ المَغْرِبَ وَالإفْطَار؟ قالَ: عبدُ اللهِ -يعني: ابن مسعود- فقالتْ: هَكذا كانَ رسولُ اللهِ يَصْنَعُ.

Abû 'Aṭiyah a dit : « Masrûq et moi entrâmes chez ʽÂ’ishah (qu'Allah les agrée). Masrûq lui dit : " Il y a deux hommes, parmi les Compagnons de Muḥammad (sur lui la paix et le salut), à qui la vertu ne fait pas défaut. Pourtant le premier hâte le Maghrib et la rupture du jeûne, le second retarde l'un et l'autre. - Elle demanda : Qui hâte le Maghrib et la rupture du jeûne ? - Il répondit : 'Abdallah - c'est à dire Ibn Mas'ûd. - Elle dit alors : C'est ce que faisait le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut). " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سأل أبو عطية ومسروق أم المؤمنين عائشة -رضي الله عنها- عن رجلين من أصحاب رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أحدهما: يؤخر الفطر ويؤخر صلاة المغرب، والثاني: يعجل الفطر ويعجل صلاة المغرب، أيهما أصوب؟ فقالت عائشة: من هذا؟ أي: الذي يعجل؟ قالوا: ابن مسعود -رضي الله عنه-، فقالت: هكذا كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يفعل، يعني: يعجل الفطر ويعجل صلاة المغرب، فهذه سنة فعلية منه –صلى الله عليه وسلم- تدل على أن الأفضل تقديم الإفطار.
Abû 'Aṭiyah et Masrûq interrogèrent la mère des croyants ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) au sujet de deux Compagnons du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) : « L'un des deux retarde l'accomplissement de la prière du Maghrib et la rupture du jeûne, le second hâte l'accomplissement de la prière du Maghrib et la rupture du jeûne. Qui donc des deux a agi correctement ? » ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) demanda : « Qui hâte la rupture du jeûne et l'accomplissement de la prière du Maghreb ? » Ils répliquèrent : « Ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée). » Elle déclara : « C'est ce que faisait le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) », c'est à dire qu'il hâtait la rupture du jeûne et l'accomplissement de la prière du Maghrib. C'est donc un acte de la Sunnah du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) qui prouve que le mieux est de se précipiter à rompre le jeûne.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6013

 
Hadith   1152   الحديث
الأهمية: رغم أنف رجل ذكرت عنده فلم يصل علي
Thème: Malheur à un homme en la présence de qui je suis évoqué et qui ne prie pas sur moi.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم: «رَغِمَ أنْفُ رجل ذُكِرْتُ عنْده فلم يُصَلِّ عَلَي».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Malheur à un homme en la présence de qui je suis évoqué et qui ne prie pas sur moi. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان أمر مهم وهو وجوب الصلاة على النبي على النبي -صلى الله عليه وسلم-، بحيث دعا -عليه الصلاة والسلام- على من سمع اسمه الكريم ولم يصل عليه أن يلتصق أنفه بالرغام وهو التراب، كناية على هوانه وحقارته لما ترك الصلاة على رسول الله -صلى الله عليه وسلم- مع قدرته على ذلك.
Ce hadith met en évidence une affaire importante qui est l’obligation de prier sur le Prophète (sur lui la paix et le salut). En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a invoqué Allah contre celui qui entend son noble nom et ne prie pas sur lui, en lui souhaitant que son nez soit collé à la poussière, qui est la terre. Et ceci est une image pour désigner son peu de cas et son rabaissement, puisqu’il a délaissé de prier sur le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) alors qu’il en était capable.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6014

 
Hadith   1153   الحديث
الأهمية: سبوح قدوس رب الملائكة والروح
Thème: Glorifié, Sanctifié, Le Seigneur des Anges et de l'Esprit !

عن عائشة -رضي الله عنها- أنّ رسولَ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- كانَ يقول في ركوعه وسجودِه: «سبُّوحٌ قُدُّوسٌ رَبُّ المَلاَئِكَةِ وَالرُّوحِ».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était incliné ou prosterné, il disait : « Glorifié, Sanctifié, Le Seigneur des Anges et de l’Esprit ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول في ركوعه وسجوده: "سبوح قدوس رب الملائكة والروح"، يعني: أنت سبوح قدوس، وهذه مبالغة في التنزيه، وأنه جل وعلا سبوح قدوس، "رب الملائكة"، وهم جند الله -عز وجل- عالم لا نشاهدهم، "والروح"، هو جبريل وهو أفضل الملائكة، فينبغي للإنسان أن يكثر في ركوعه وسجوده، من قوله: "سبوح قدوس رب الملائكة والروح".
القدوس من أسماء الله الحسنى، وهو مأخوذ من قدّس، بمعنى: نزّهه وأبعده عن السوء مع الإجلال والتعظيم.
والسبوح من أسماء الله الحسنى، أي المسبَّح.
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était incliné ou prosterné, il disait : « Glorifié, Sanctifié, le Seigneur des Anges et de l’Esprit ! » « Glorifié, Sanctifié… » : En arabe : « Subbûḥ, Quddûs… », Ceci est une tournure emphatique pour glorifier et sanctifier Allah. « …le Seigneur des Anges… » : Ils sont les armées d’Allah que nous ne pouvons voir. « …et de l’Esprit ! » : C’est-à-dire : Jibrîl (Gabriel), le meilleur des Anges. Il est bon de répéter ces paroles dans l’inclinaison et la prosternation : « Glorifié, Sanctifié, le Seigneur des Anges et de l’Esprit ! » (« Subbûḥ, Quddûs, Rabbu-l-Malâ’ikati War-Rûḥ »). « Al-Quddûs » et « As-Subbûḥ » sont des Noms d’Allah qui signifient : Celui qui est sanctifié, glorifié, Celui que l’on reconnaît Seul à être exempt de tout mal, tout en Le glorifiant et en Le vénérant.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6015

 
Hadith   1154   الحديث
الأهمية: صوم ثلاثة أيام من كل شهر صوم الدهر كله
Thème: Le jeûne de trois jours de chaque mois équivaut à un jeûne perpétuel

عن عبد الله بن عمرو بن العاص -رضي الله عنهما- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «صَوْمُ ثلاثةِ أيامٍ من كُلِّ شهرٍ صَومُ الدَّهرِ كُلِّه».

Abdullah ibn 'Amr ibn Al-ʽÂṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le jeûne de trois jours de chaque mois équivaut à un jeûne perpétuel. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان الصحابي الجليل عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما- قد أخذ بالعزيمة في الصوم وأراد أن يستمر عليها، فأرشده النبي -عليه الصلاة والسلام- أن يصوم من كل شهر ثلاثة أيام؛ لأنه يعدل صيام سنة كاملة في الأجر، وذلك لأن الحسنة بعشرة أمثالها، فتكون ثلاثين يوماً، فإذا صام من كل شهر ثلاثة أيام فكأنه صام الدهر كله.
Le Compagnon ʽAbdullah ibn ʽAmr ibn Al-ʽÂṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a pris la décision de jeûner beaucoup et de continuer sur cette voie. Mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui conseilla de ne jeûner que trois jours de chaque mois car cela équivalait au jeûne d'une année toute entière dans la récompense ; la bonne action étant décuplée cela équivaudrait à trente jours [de jeûne]. Ainsi, en jeûnant trois jours chaque mois, c'est comme s'il jeûnait tout le temps.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6017

 
Hadith   1155   الحديث
الأهمية: ضع يدك على الذي يألم من جسدك
Thème: Pose ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal

عن أبي عبد الله عثمان بن أبي العاص -رضي الله عنه-: أنه شكا إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وَجَعاً، يجده في جسده، فقال له رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «ضعْ يدك على الذي يَألم مِن جَسَدِك وقُل: بسم الله ثلاثا، وقُل سبعَ مرات: أعوذُ بعزة الله وقُدرتِه من شَرِّ ما أجد وأُحاذر».

Abû ‘Abdillah ‘Uthmân ibn Abî Al-‘Âṣ (qu’Allah l’agrée) relate qu’il s’est plaint au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) d’un mal dont il souffrait. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui a dit : « Pose ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal et dis trois fois : " Au nom d’Allah ! " Ensuite, répète sept fois de suite : " Je me mets sous la protection de la puissance d’Allah et de Son pouvoir contre le mal dont je souffre et que je crains. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حديث عثمان بن أبي العاص أن النبي -صلى الله عليه وسلم- سأله عثمان أنه يشكو من مرض في جسده، فأمره النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يقول هذا الدعاء: "بسم الله ثلاثاً، ويضع يده على موضع الألم، ثم يقول: أعوذ بعزة الله وقدرته من شر ما أجد وأحاذر"، يقولها سبع مرات، فهذا من أسباب الشفاء أيضاً، فينبغي للإنسان إذا أحس بألم أن يضع يده على موضع هذا الألم، ويقول: بسم الله ثلاثاً أعوذ بعزة الله وقدرته من شر ما أجد وأحاذر، يقولها سبع مرات، إذا قالها موقناً بذلك مؤمناً به، وأنه سوف يستفيد من هذا، فإنه يسكن الألم بإذن الله عز وجل، وهذا أبلغ من الدواء الحسي كالأقراص والشراب والحقن؛ لأنك تستعيذ بمن بيده ملكوت السماوات والأرض الذي أنزل هذا المرض هو الذي يجيرك منه.
وأمره بوضع اليد على موضع الألم إنما هو أمر على جهة التعليم والإرشاد إلى ما ينفع من وضع يد الراقي على المريض ومسحه بها، ولا ينبغي للراقي العدول عنه للمسح بحديد وملح ولا بغيره، فإنه لم يفعله النبي -صلى الله عليه وسلم- ولا أصحابه.
Uthmân ibn Abî Al-‘Âṣ (qu'Allah l'agrée) relate s’être plaint un jour au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) d’un mal dont il souffrait. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui dit alors : « Pose ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal et dis trois fois : " Au nom d’Allah ! " Ensuite, répète sept fois de suite : " Je me mets sous la protection de la puissance d’Allah et de Son pouvoir contre le mal dont je souffre et que je crains. " Ce hadith prouve que ceci est une cause de guérison que l’individu doit mettre en pratique comme prescrit par le Prophète (sur lui la paix et le salut). C’est-à-dire : il doit dire trois fois : " Au nom d'Allah ! " Ensuite, il doit répéter sept fois de suite : " Je me mets sous la protection de la puissance d’Allah et de Son pouvoir contre le mal dont je souffre et que je crains. " La personne doit avoir la certitude et la conviction que cette invocation lui sera bénéfique et profitable. Dès lors, sa douleur s’apaisera grâce à la permission d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur. En effet, ceci est bien plus efficace que de véritables médicaments comme les cachets, les sirops, les piqûres, etc. car à ce moment-là, tu demandes protection auprès de Celui qui détient les royaumes des Cieux et de la Terre dans Sa Main et tout comme Il a fait descendre ce mal, Il est Celui qui t’en guérira. Quant à l’ordre du Prophète (sur lui la paix et le salut) de poser la main sur l’endroit d’où provient le mal, alors cela relève de l’enseignement et de la conduite à avoir lorsque le guérisseur pose sa main sur le malade et l’essuie avec. Ainsi, il n’est pas permis au guérisseur d’essuyer avec un morceau de fer, du sel ou tout autre chose, car ni le Prophète (sur lui la paix et le salut) ni ses Compagnons (qu’Allah les agrée) n’ont fait cela.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6018

 
Hadith   1156   الحديث
الأهمية: ليس لك عليه نفقة
Thème: Il n’a pas de dépenses à effectuer à ton égard.

عن فاطمة بنت قيس- رضي الله عنها- «أن أبا عمرو بن حفص طلقها البَتَّةَ، وهو غائب (وفي رواية: "طلقها ثلاثا")، فأرسل إليها وكيله بشعير، فسخطته. فقال: والله ما لك علينا من شيء. فجاءت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فذكرت ذلك له، فقال: ليس لك عليه نفقة (وفي لفظ: "ولا سكنى") فأمرها أن تَعْتَدَّ في بيت أم شريك؛ ثم قال: تلك امرأة يَغْشَاهَا أصحابي؛ اعتدي عند ابن أم مكتوم. فإنه رجل أعمى تضعين ثيابك، فإذا حَلَلْتِ فآذِنِيني.
قالت: فلما حللت ذكرت له: أن معاوية بن أبي سفيان وأبا جهم خطباني. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أما أبو جهم: فلا يَضَعُ عصاه عن عاتقه. وأما معاوية: فصعلوك لا مال له. انكحي أسامة بن زيد. فكرهته ثم قال: انكحي أسامة بن زيد. فنكحته، فجعل الله فيه خيرا، واغْتَبَطْتُ به».

Fâtimah bint Qays (qu’Allah l’agrée) relate qu'Abû ‘Amr ibn Ḥafs (qu’Allah l’agrée) l’avait répudiée définitivement alors qu’il était absent (dans une version : « Il l’avait répudiée trois fois. »). Il délégua quelqu’un pour lui apporter de l’orge, mais elle s’énerva contre cette personne, qui dit alors : « Par Allah ! Nous ne te devons plus rien ! » Elle alla donc en informer le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), qui lui dit : « Il n’a pas de dépenses à effectuer à ton égard » (et dans une version : « ni à te loger ») » et il lui ordonna de passer son délai de viduité chez Umm Sharîk. Ensuite, il a dit : « C’est une femme chez qui mes Compagnons se rendent, alors passe ton délai de viduité chez ibn Umm Maktûm. Il est aveugle et tu pourras te dévêtir chez lui. En outre, lorsque tu seras de nouveau disponible, informe-moi. » Elle a dit : « Une fois redevenue disponible, je l’informai que Mu’âwiyah ibn Abî Sufyân et Abû Jahm m’avaient demandée en mariage. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) fit alors remarquer : " En ce qui concerne Abû Jahm, il a toujours son bâton sur l’épaule. Quant à Mu’âwiyah, c’est un indigent qui ne possède aucun bien. Épouse donc Usâmah ibn Zayd ! " L’idée de l’épouser me déplût, mais il m’a de nouveau dit : " Epouse Usâmah ibn Zayd ! " Je l’épousai donc et Allah fit de lui un grand bien pour moi. En effet, je fus très heureuse de lui. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بَتَّ أبو عمرو بن حفص طلاق زوجته فاطمة بنت قيس. وهي آخر طلقة لها منه، والمبتوتة ليس لها نفقة على زوجها، ولكنه أرسل إليها بشعير، فظنت أن نفقتها واجبة عليه ما دامت في العدة، فاستقلت الشعير وكرهته، فأقسم أنه ليس لها عليه شيء.
فشكته إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم، فأخبرها أنه ليس لها نفقة عليه ولا سكنى، وأمرها أن تعتد في بيت أم شريك.
ولما ذكر صلى الله عليه وسلم أن أم شريك يكثر على بيتها تردد الصحابة، أمرها أن تعتد عند ابن أم مكتوم لكونه رجلا أعمى، فلا يبصرها إذا وضعت ثيابها، وأمرها أن تخبره بانتهاء عدتها.
فلما اعتدت خطبها (معاوية) و (أبو جهم) فاستشارت النبي صلى الله عليه وسلم في ذلك.
بما أن النصح واجب -لا سيما للمستشير- فإنه لم يُشرْ عليها بواحد منهما؛ لأن أبا جهم شديد على النساء ومعاوية فقير ليس عنده مال، وأمرها بنكاح أسامة، فكرهته لكونه مَوْلَى.
و لكنها امتثلت أمر النبي صلى الله عليه وسلم، فقبلته، فاغتبطت به، وجعل الله فيه خيراً كثيراً.
Abû ‘Amr ibn Ḥafs (qu’Allah l’agrée) avait répudié définitivement son épouse Fâṭimah bint Qays (qu’Allah l’agrée), en prononçant la dernière répudiation possible. Or, la femme qui est répudiée de façon définitive n’a droit à aucune dépense de la part de son époux. Lorsqu’il lui envoya un peu d’orge, elle pensa qu’il lui était obligatoire de l’entretenir tant qu’elle était dans son délai de viduité et répugna de se voir donner cette orge, qu’elle trouvait trop négligeable. C’est alors qu’il jura qu’il ne lui devait plus rien. Elle alla s’en plaindre au Prophète (sur lui la paix et le salut) qui lui confirma qu’elle n’avait droit à aucune dépense, ni au logis. Puis, il lui ordonna de passer son délai de viduité chez Umm Sharîk. Ensuite, en se rappelant que ses Compagnons se rendaient souvent chez Umm Sharîk, il lui dit de passer plutôt son délai de viduité chez ibn Umm Maktûm, car c’était un aveugle qui ne pouvait pas la voir si elle ôtait ses vêtements. Il lui a également dit de l’informer une fois son délai terminé. Une fois son délai terminé, Mu’âwiyah et Abû Jahm vinrent la demander en mariage. Elle demanda donc conseil au Prophète (sur lui la paix et le salut), sachant que le fait de conseiller autrui est une obligation, surtout quand la personne en question vient demander conseil. Il ne lui conseilla aucun des deux, en avançant le fait qu’Abû Jahm était dur envers les femmes et que Mu’âwiyah était trop pauvre et ne possédait rien. Par ailleurs, il lui conseilla d’épouser Usâmah (qu’Allah l’agrée) mais cette idée lui déplût dans un premier temps, parce qu’Usâmah (qu’Allah l’agrée) était le fils d’un affranchi. Finalement, elle finit par obéir au Prophète (sur lui la paix et le salut) et accepta cette proposition. Elle fut alors très satisfaite de lui et Allah lui accorda beaucoup de bénédiction en la personne d’Usâmah ibn Zayd (qu’Allah l’agrée).

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6020

 
Hadith   1157   الحديث
الأهمية: إن أحق الشروط أن توفوا به: ما استحللتم به الفروج
Thème: Certes, la condition qui mérite le plus d’être respectée est celle par laquelle vous rendez licite le rapport intime.

عن عقبة بن عامر -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إن أحَقَّ الشُّروط أن تُوفُوا به: ما استحللتم به الفروج».

Uqbah ibn 'Âmir (qu'Allah l'agrée) relate : « Certes, la condition qui mérite le plus d’être respectée est celle par laquelle vous rendez licite le rapport intime.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لكل واحد من الزوجين مقاصد وأغراض في إقدامه على عقد النكاح، فيشترط على صاحبه شروطًا ليتمسك بها ويطلب تنفيذها، وتسمى الشروط في النكاح، وهي زائدة على شروط النكاح التي لا يصح بدونها.
وجاء التأكيد على الوفاء بها؛ لأن الشروط في النكاح عظيمة الحرمة قوية اللزوم؛ لكونها استحق بها استحلال الاستمتاع بالفروج.
Chaque époux, lorsqu’il s'engage dans un contrat de mariage, a ses propres buts et intérêts. En effet, ce contrat impose des conditions à la personne afin qu’elle s’y attache et qu’elle les applique mise à part les conditions qui sont inhérentes au mariage. L’incitation à respecter fidèlement les conditions émises dans le contrat de mariage a été appuyée ici du fait qu'elles sont plus que sacrées et doivent impérativement être respectées, car c’est par elles que l’on rend licite l’acte charnel.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6021

 
Hadith   1158   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أعتق صفية، وجعل عتقها صداقها
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) affranchit Ṣafiyyah et fit de son affranchissement sa dot.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أعتق صفية، وجعل عِتْقَهَا صَدَاقَهَا.

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) affranchit Ṣafiyyah et fit de son affranchissement sa dot.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كانت صفية بنت حُيي -وهو أحد زعماء بنى النضير- زوجة كنانة بن أبي الحقيق، فقتل يوم خيبر، وفتح النبي -صلى الله عليه وسلم- خيبر، وصار النساء والصبيان أرقاء للمسلمين، ومنهم صفية، ووقعت في نصيب دِحْيةَ بن خليفة الكلبي -رضي الله عنه-، فعوضه عنها غيرها واصطفاها لنفسه، جبراً لخاطرها، ورحمة بها لعزها الذاهب.
ومن كرمه إنه لم يكتف بالتمتع بها أمة ذليلة، بل رفع شأنها، بإنقاذها من ذُل الرقِّ، وجعلها إحدى أمهات المؤمنين،
لأنه أعتقها، وتزوجها، وجعل عتقها صداقها.
Ṣafiyyah était la fille de Ḥuyay, l’un des chefs des Banî Nadîr. Elle était l’épouse de Kinânah ibn Abî Al-Ḥaqîq qui fut tué le jour de Khaybar lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) prit Khaybar de force. Les femmes et les enfants furent donc pris comme esclaves par les musulmans et Ṣafiyyah fut donnée à Diḥyah ibn Khalîfa Al-Kalbî. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) voulut alors se l’approprier et donna à Diḥyah une autre femme en échange. C’était une façon de la consoler et une marque de bienveillance à son égard, elle qui avait perdu sa gloire passée. De même, par noblesse, il ne se contenta pas de jouir d’elle comme d’une misérable esclave. Plutôt, il l’honora en la libérant du joug de la servitude et en faisant d’elle l'une des mères des croyants. En effet, il l’affranchit et l’épousa, en faisant de son affranchissement sa dot.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6022

 
Hadith   1159   الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- عامل أهل خيبر بشطر ما يخرج منها من تمر أو زرع
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a fait travailler la terre de Khaybar par ses gens en contrepartie de la moitié de sa production en fruits et céréales.

عن عبدالله بن عمر -رضي الله عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- عامل أهل خيبر بِشَطْرِ ما يخرج منها من ثَمَرٍ أو زرع.

Abdallah ibn 'Omar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a fait travailler la terre de Khaybar par ses gens en contrepartie de la moitié de sa production en fruits et céréales.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بلدة خيبر بلدة زراعية، كان يسكنها طائفة من اليهود.
فلما فتحها النبي -صلى الله عليه وسلم- في السنة السابعة من الهجرة، وقسم أراضيها ومزارعها بين الغانمين، وكانوا مشتغلين عن الحراثة والزراعة بالجهاد في سبيل الله والدعوة إلى الله -تعالى-، وكان يهود "خيبر" أبصر منهم بأمور الفلاحة أيضاً، لطول معاناتهم وخبرتهم فيها، لهذا أقر النبي -صلى الله عليه وسلم- أهلها السابقين على زراعة الأرض وسقْي الشجر، ويكون لهم النصف، مما يخرج من ثمرها وزرعها، مقابل عملهم، وللمسلمين النصف الآخر، لكونهم أصحاب الأصل.
La ville de « Khaybar » est une région agricole qui était habitée par une tribu juive. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’a conquise en l’an 7 de l’Hégire et partagea le butin de ses terres et de ses champs entre les combattants. Cependant, les soldats étaient occupés par le combat dans la voie d’Allah, Exalté soit-Il, et l'appel à l'Islam, au détriment de l’activité agricole qui consistait à semer les terres et à les labourer. D'un autre côté, les juifs de Khaybar étaient plus aptes qu’eux dans le domaine de l’agriculture étant donné qu’ils prenaient soin des terres depuis longtemps et possédaient une grande expérience dans le domaine. Voilà pourquoi, le Prophète (sur lui la paix et le salut) accepta de laisser les habitants de Khaybar semer les terres et les irriguer en contre partie de la moitié des récoltes fruitières et céréalières obtenues comme salaire. Quant à l’autre moitié, elle était destinée aux musulmans car, à l’origine, c’étaient eux les propriétaires des terres.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6023

 
Hadith   1160   الحديث
الأهمية: أن رجلا رمى امرأته، وانتفى من ولدها في زمن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأمرهما رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فتلاعنا، كما قال الله تعالى، ثم قضى بالولد للمرأة، وفرق بين المتلاعنين
Thème: Un homme accusa sa femme d’adultère et renia son enfant à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Il ordonna aux deux de se maudire mutuellement comme l'a dit Allah, Exalté soit-Il. Après cela, il jugea que l’enfant était à la femme et sépara les deux qui s'étaient maudits.

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنها-: أن رجلا اتهم امرأته بالزنا، ونفى كون ولدها منه في زمن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأمرهما رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فتلاعنا، كما قال الله تعالى، ثم قضى بالولد للمرأة، وفرق بين المتلاعنين

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate qu’un homme accusa sa femme d’adultère et renia son enfant à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Il ordonna aux deux de se maudire mutuellement comme l'a dit Allah, Exalté soit-Il. Après cela, il jugea que l’enfant était à la femme et sépara les deux qui s'étaient maudits.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث يروي عبد الله بن عمر -رَضيَ الله عنهما-: أن رجلًا قذف زوجته بالزنا، وانتفى من ولدها، وبرئ منه فكذبته في دعواه ولم تُقِرَّ على نفسها.
فتلاعنا، بأن شهد الزوج بالله -تعالى- أربع مرات أنه صادق في قذفها، ولعن نفسه في الخامسة.
ثم شهدت الزوجة بالله أربع مرات أنه كاذب، ودعت على نفسها بالغضب في الخامسة.
فلما تمَّ اللعان بينهما، فرق بينهما النبي -صلى الله عليه وسلم- فرقة دائمة، وجعل الولد تابعا للمرأة، منتسبا إليها، منقطعا عن الرجل، غير منسوب إليه.
Dans ce hadith, ‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate qu’un homme a accusé sa femme d’adultère et a renié son enfant, mais sa femme le démentit et nia avoir commis ce dont il l’accusait. Ils se sont donc mutuellement maudits. Ainsi, l’époux a juré quatre fois par Allah qu’il était véridique dans son accusation et, la cinquième fois, il a invoqué la malédiction sur sa personne [s'il mentait]. Puis, l’épouse a juré quatre fois qu’il mentait et, la cinquième fois, elle a invoqué la colère divine contre sa propre personne [si c'était elle la menteuse]. Une fois la malédiction mutuelle terminée, le Prophète (sur lui la paix et le salut) les a séparés pour toujours et attribué l’enfant à la femme, annulant ainsi son affiliation à l’homme.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6024

 
Hadith   1161   الحديث
الأهمية: لا سبيل لك عليها، قال: يا رسول الله، مالي؟ قال: لا مال لك: إن كنت صدقت عليها فهو بما استحللت من فرجها، وإن كنت كذبت فهو أبعد لك منها
Thème: Tu n’as aucune voie de recours contre elle ! - Il répondit : Ô Messager d’Allah ! Et mes biens ? - Il lui répondit : Aucun bien ne te revient. Si tu lui as donné une dot, tu t’es autorisé son intimité en échange ; et si tu mens, tu le mérites encore moins qu’elle !

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- مرفوعاً: «أن فلان بن فلان قال: يا رسول الله، أرأيت أن لو وجد أحدنا امرأته على فاحشة، كيف يصنع؟ إن تكلم تكلم بأمر عظيم، وإن سَكَتَ سَكَتَ على مثل ذلك.
قال: فسكت النبي -صلى الله عليه وسلم- فلم يُجبه.
فلما كان بعد ذلك أتاه فقال: إن الذي سألتك عنه قد ابتليت به. فأنزل الله -عز وجل- هؤلاء الآيات في سورة النور ?والذين يرمون أزواجهم...? فتلاهن عليه ووعظه وذكره. وأخبره أن عذاب الدنيا أهون من عذاب الآخرة. فقال: لا، والذي بعثك بالحق، ما كذبتُ عليها. ثم دعاها، فوعظها، وأخبرها: أن عذاب الدنيا أهون من عذاب الآخرة. فقالت: لا، والذي بعثك بالحق، إنه لكاذب. فبدأ بالرجل؛ فشهد أربع شهادات بالله: إنه لمن الصادقين، والخامسة: أن لعنة الله عليه إن كان من الكاذبين. ثم ثَنَّى بالمرأة. فشهدت أربع شهادات بالله: إنه لمن الكاذبين، والخامسة: أن غضب الله عليها إن كان من الصادقين. ثم فرق بينهما.
ثم قال: إن الله يعلم أن أحدكما كاذب فهل منكما تائب؟ -ثلاثا-»، وفي لفظ «لا سبيل لك عليها. قال: يا رسول الله، مالي؟ قال: لا مال لك: إن كنت صدقت عليها فهو بما استحللت من فرجها، وإن كنت كذبت فهو أبعد لك منها».

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Untel fils d’untel a dit : " Ô Messager d’Allah ! Si l’un d’entre nous surprend sa femme en train de commettre la turpitude, que doit-il faire ? Car s’il parle, il dira quelque chose de grave et s’il se tait, alors il se tait aussi sur quelque chose de grave ! " Le Prophète (sur lui la paix et le salut) se tut et ne lui répondit pas. Plus tard, l’homme revint et dit : " J’ai été éprouvé par ce sur quoi je t’ai interrogé. " Lorsqu’Allah révéla les versets de la sourate : « La Lumière » : {( Et ceux qui accusent leurs épouses...)} [Coran : 24/6]. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) les lui récita, puis il l’exhorta et lui rappela que la punition d’ici-bas et moins grave que celle de l’au-delà, mais l’homme répondit : " Non ! Par celui qui t’a envoyé avec la vérité, je n’ai pas menti à son sujet ! " Le Prophète (sur lui la paix et le salut) convoqua alors la femme, puis il l’exhorta et lui rappela que la punition d’ici-bas est moins grave que celle de l’au-delà, mais elle répondit : " Non ! Par celui qui t’a envoyé avec la vérité, il ment ! " Alors, il commença par l’homme, qui attesta par quatre fois, en prenant Allah pour témoin, qu’il était de ceux qui disent la vérité et, la cinquième fois, il invoqua la malédiction d’Allah sur sa personne s’il était du nombre des menteurs. Puis, ce fut au tour de la femme, qui jura par quatre fois, en prenant Allah comme témoin, qu’elle était du nombre des véridiques et, la cinquième fois, elle invoqua la malédiction d’Allah sur sa personne si elle était de celles qui mentent. Ensuite, il prononça leur séparation et dit trois fois : " Allah sait que l’un de vous deux ment, alors est-ce que l’un de vous souhaite se repentir ? " Et dans une version : " Tu n’as aucune voie de recours contre elle ! - Il répondit : Ô Messager d’Allah ! Et mes biens ? - Il lui répondit : Aucun bien ne te revient. Si tu lui as donné une dot, tu t’es autorisé son intimité en échange ; et si tu mens, tu le mérites encore moins qu’elle ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء الإسلام باللعان ليكون حلًّا لمشكلة اجتماعية، وهي إذا رأى الزوج من يفعل الفاحشة بزوجته وليس له شهود، فإنه يلجأ إلى اللعان، ولكن ليس في حال الشك والوساوس، بل إذا رأى بعينه، فإن الوعيد في اللعان عظيم، وصاحب هذه القصة كأنه أحسَّ من زوجه ريبةً، وخاف أن يقع منها على فاحشة، فحار في أمره، لأنه إن قذفها ولم يأت ببينة، فعليه الحد، وإن سكت فهي الدياثة والعار، وأبدى هذه الخواطر للنبي -صلى الله عليه وسلم-، فلم يجبه كراهة لسؤال قبل أوانه، ولأنه من تعجل الشر والاستفتاح به، بالإضافة إلى أن الرسول -صلى الله عليه وسلم- لم ينزل عليه في ذلك شيء.
بعد هذا رأى هذا السائل الفاحشة التي خافها فأنزل الله في حكمه وحكم زوجه، هذه الآيات من سورة النور {وَالَّذِينَ يَرْمُونَ أزواجهم} (النور: 60) الآيات.
فَتلاهن عليه النبي -صلى الله عليه وسلم-، وذكَّره ووعظه إن كان كاذبا في قذفه لامرأته بأن عذاب الدنيا -وهو حَد القذف- أهون من عذاب الآخرة.
فأقسم أنه لم يكذب بِرَمْيهِ امرأته بالزنا.
ثم وعظ الزوجة كذلك وأخبرها أن عذاب الدنيا -وهو حدُّ الزنا بالرَّجم- أهون من عذاب الآخرة.
فأقسمت أيضا: إنه لمن الكاذبين.
حينئذ بدأ النبي -صلى الله عليه وسلم- بما بدأ الله به، وهو الزوج، فشهد أربع شهادات بالله: إنه لمن الصادقين فيما رماها به، وفي الخامسة أن لعنة الله عليه إن كان من الكاذبين.
ثم ثنى بالمرأة، فشهدت أربع شهادات بالله، إنه لمن الكاذبين، والخامسة أن غضب الله عليها إن كان من الصادقين في دعواه. ثم فرق بينهما فرقة مؤبدة.
وبما أن أحدهما كاذب، فقد عرض عليهما النبي -صلى الله عليه وسلم- التوبة.
فطلب الزوج صداقه، فقال: ليس لك صداق، فإن كنت صادقًا في دعواك زناها، فالصداق بما استحللت من فرجها، فإن الوطء يقرر الصداق.
وإن كنت كاذبا عليها، فهو أبعد لك منها، إذ رميتها بهذا البهتان العظيم.
Apparemment, l’homme concerné par cette histoire avait des soupçons sur sa femme et craignait de découvrir qu’elle commettait la turpitude. Il était donc hésitant, car s’il l’accusait, il ne pouvait apporter aucune preuve mais s’il ne disait rien, il encourait la honte et perdait sa fierté. Il a donc fait part de ses pensées au Prophète (sur lui la paix et le salut), mais ce dernier ne lui répondit pas, parce qu’il détestait répondre à ce genre de question de façon anticipée et parce que cela revient à précipiter le mal. De plus, rien ne lui avait été révélé à ce sujet. Par la suite, l’homme en question découvrit la turpitude qu’il redoutait, alors Allah, Exalté soit-Il, révéla des versets pour juger du cas de cet homme et de sa femme. Ces versets sont dans la sourate : « La Lumière », à partir du verset 6 : {( Et ceux qui accusent leurs épouses...)}. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui récita donc ces versets, puis il l’exhorta, en lui rappelant que s’il avait faussement accusé sa femme, alors la punition d’ici-bas [c’est-à-dire : la punition légale infligée à celui qui accuse sa femme à tort] est moins grave que celle de l’au-delà. Mais, l’homme jura qu’il n’avait pas menti en accusant sa femme. Ensuite, de la même manière, il exhorta la femme, en lui rappelant que la punition d’ici-bas [c’est-à-dire : la lapidation de la fornicatrice] est moins grave que celle de l’au-delà. Mais, elle jura également, en disant que son mari mentait. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) procéda alors dans le même ordre qu’Allah, en commençant par l’époux, qui jura par quatre fois qu’il était véridique dans ses accusations envers sa femme, et, la cinquième fois, il invoqua la malédiction d’Allah sur sa personne au cas où il mentait. Puis, il continua avec la femme, qui jura par quatre fois que l’homme mentait et, la cinquième fois, elle invoqua la malédiction d'Allah contre sa personne s’il disait vrai. Là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) prononça leur séparation définitive et, comme l’un des deux mentait, il leur proposa de se repentir. L’homme réclama la dot qu’il avait donnée, mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit : « Aucun bien ne te revient ! » car si tu as dit vrai, la dot que tu as donnée est en échange du fait que tu as joui d’elle. Or, le rapport sexuel entre les deux époux rend le versement de la dot irréversible. Et si tu as menti sur elle, tu mérites cela encore moins qu’elle, puisque tu as proféré à son encontre une accusation gravissime.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6025

 
Hadith   1162   الحديث
الأهمية: دخل علي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وعندي رجل، فقال: يا عائشة، من هذا؟ قلت: أخي من الرضاعة، فقال: يا عائشة: انظرن من إخوانكن؟ فإنما الرضاعة من المجاعة
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) entra chez moi et trouva un homme avec moi. Il dit alors : " Ô ʽÂ’ishah ! Qui est-ce ? - J’ai répondu : Mon frère de lait. - Il a dit : Ô ʽÂ’ishah ! Regardez bien qui sont vos frères, car ce n’est que la faim qui est la cause de l’allaitement. "

عن عائشة- رضي الله عنها- قالت: «دخل علي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وعندي رجل، فقال: يا عائشة، من هذا؟ قلت: أخي من الرضاعة، فقال: يا عائشة: انظرن من إخوانكن؟ فإنما الرضاعة من المجاعة».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) entra chez moi et trouva un homme avec moi. Il dit alors : " Ô ʽÂ’ishah ! Qui est-ce ? - J’ai répondu : Mon frère de lait. - Il a dit : Ô ʽÂ’ishah ! Regardez bien qui sont vos frères, car ce n’est que la faim qui est la cause de l’allaitement. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دخل النبي -صلى الله عليه وسلم- على عائشة، فوجد عندها أخاها من الرضاعة -وهو لا يعلم عنه- فتغير وجهه -صلى الله عليه وسلم-، كراهةً لتلك الحال، وغَيْرَةً على محارمه.
فعلمت السببَ الذي غيَّر وجهه، فأخبرته: أنه أخوها من الرضاعة.
فقال: يا عائشة انظرْن وتثبتنَ في الرضاعة، فإن منها ما لا يسبب المحرمية، فلا بد من رضاعة ينبت عليها اللحم وتشتد بها العظام، وذلك أن تكون من المجاعة، حين يكون الطفل محتاجا إلى اللبن، فلا يتقوت بغيره، فيكون حينئذ كالجزء من المرضعة، فيصير كأحد أولادها، فّتثبت المحرمية، والمحرمية أن يكون محرمًا للمرضعة وعائلتها، فلا تحتجب عنه، ويخلو بها، ويكون محرمها في السفر، وهذا يشمل المرضعة وزوجها صاحب اللبن، وأولادهما وإخوانهما وآباءهما وأمهاتهما.
Un jour, le Prophète (sur lui la paix et le salut) entra chez ʽÂ’ishah et y trouva son frère de lait (dont il ignorait l’existence). Là, on put voir sur son visage qu’il désapprouvait cette situation et ressentait de la jalousie. ʽÂ’ishah comprit ce qui le dérangeait et l’informa que l’homme était son frère de lait. Il dit alors : « Ô ʽÂ’ishah ! Prenez soin de vérifier la question de l’allaitement, car tout allaitement n’entraîne pas forcément un lien fraternel. » En effet, l’allaitement doit être la cause de la chair qui pousse et des os qui se solidifient et c’est le cas lorsque l’allaitement est pratiqué parce que l’enfant a faim, il a besoin de lait et il ne se nourrit de rien d’autre. Dans ce cas-là, le lait est comme une partie de la nourrice et l’enfant devient comme l’un de ses enfants, ce qui entraîne le lien fraternel. Celui-ci consiste en ce que l'enfant ne puisse épouser ni celle qui l'a allaité, ni sa famille. Ainsi, elle n'a pas à se couvrir devant lui, peut s'isoler et voyager avec lui. Ce lien s'étend aussi au mari de celle qui a allaité [si l'enfant est une fille], leurs enfants, leurs frères [et sœurs], leurs pères et mères.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6027

 
Hadith   1163   الحديث
الأهمية: إنما جعل الإمام ليؤتم به، فلا تختلفوا عليه، فإذا كبر فكبروا، وإذا ركع فاركعوا، وإذا قال: سمع الله لمن حمده، فقولوا: ربنا ولك الحمد، وإذا سجد فاسجدوا، وإذا صلى جالسا فصلوا جلوسا أجمعون
Thème: L’imam a été établi dans le seul but qu’on le suive, alors n’agissez pas différemment de lui. Quand il dit : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !), dites : « Allâhu Akbar ! » ; quand il s’incline, inclinez-vous ; quand il dit : « Sami’a Llâhu Liman Ḥamidah ! » (Allah a entendu celui qui L’a loué !), dites : « Rabbanâ Wa Laka-l-Ḥamd ! » (Notre Seigneur ! Et c’est à Toi que La louange appartient !). Quand il se prosterne, prosternez-vous et s’il prie assis, priez tous assis.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إنما جُعِلَ الإمام ليِؤُتَمَّ به، فلا تختلفوا عليه، فإذا كبر فكبروا، وإذا ركع فاركعوا، وإذا قال: سمع الله لمن حمده، فقولوا: ربنا ولك الحمد. وإذا سجد فاسجدوا، وإذا صلى جالسا فصلوا جلوسا أجمعون».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate : « L’imam a été établi dans le seul but qu’on le suive, alors n’agissez pas différemment de lui. Quand il dit : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !), dites : « Allâhu Akbar ! » ; quand il s’incline, inclinez-vous ; quand il dit : « Sami’a Llâhu Liman Ḥamidah ! » (Allah a entendu celui qui L’a loué !), dites : « Rabbanâ Wa Laka-l-Ḥamd ! » (Notre Seigneur ! Et c’est à Toi que La louange appartient !). Quand il se prosterne, prosternez-vous et s’il prie assis, priez tous assis. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أرشد النبي -صلى الله عليه وسلم- المأمومين إلى الحكمة من جعل الإمام وهي أن يقتدي به المصلون في صلاتهم، ولا يختلفون عليه بعمل من أعمال الصلاة، وإنما تراعى تَنَقلاته بنظام فإذا كبر للإحرام، فكبروا أنتم كذلك، وإذا رَكع فاركعوا بعده، وإذا ذكركم أن الله مجيب لمن حمده بقوله: "سمع الله لمن حمده" فاحمدوه -تعالى- بقولكم:
"ربنا لك الحمد"، وكذلك ما ورد من صيغ أخرى مثل: "ربنا ولك الحمد" "اللهم ربنا ولك الحمد" "اللهم ربنا لك الحمد"، وإذا سجد فتابعوه واسجدوا، وإذا صلى جالساً لعجزه عن القيام -فتحقيقاً للمتابعة- صلوا جلوساً، ولو كنتم قادرين على القيام.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a indiqué aux croyants la sagesse pour laquelle l’imam a été établi : on doit l’imiter, le suivre et ne pas agir différemment de lui. Ceci est valable pour tous les gestes de la prière. Il faut suivre soigneusement ses mouvements : quand il prononce la proclamation de la grandeur d’Allah en disant : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !) lors de l’ouverture de la prière, on doit faire de même. Quand il s’incline, on s’incline après lui. Quand il nous rappelle qu’Allah répond à celui qui Le loue, en disant : « Sami’a Llâhu Liman Ḥamidah ! » (Allah a entendu celui qui L’a loué !), on loue Allah en disant : « Rabbanâ Wa Laka-l-Ḥamd ! » (Notre Seigneur ! Et c’est à Toi que La louange appartient !). Quand il se prosterne, on le suit et on se prosterne. Et s’il prie assis parce qu’il est incapable de se tenir debout, on le suit au point de tous prier assis derrière lui, même si l’on est capable de se tenir debout.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6029

 
Hadith   1164   الحديث
الأهمية: كانت المرأة إذا توفي عنها زوجها: دخلت حفشا، ولبست شر ثيابها، ولم تمس طيبا ولا شيئا حتى تمر بها سنة، ثم تؤتى بدابة -حمار أو طير أو شاة- فتفتض به!
Thème: Auparavant, quand la femme perdait son mari, elle entrait dans une petite cabane pour y rester. Elle mettait ses pires vêtements et ne pouvait utiliser ni parfum, ni quoi que ce soit, et ce, pendant un an. Après cela, on lui amenait une bête : un âne, un oiseau, ou un mouton, qu’elle frottait contre ses parties intimes ...

عن أم سلمة -رضي الله عنها- مرفوعاً: «جاءت امرأة إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقالت: يا رسول الله، إن ابنتي توفي عنها زوجها، وقد اشتكت عينها أفَنَكْحُلُها؟ فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: لا -مرتين، أو ثلاثا-، ثم قال: إنما هي أربعة أشهر وعشر، وقد كانت إحداكن في الجاهلية ترمي بالبَعْرَةِ على رأس الحول».
فقالت زينب: كانت المرأة إذا توفي عنها زوجها: دخلت حفشا، ولبست شر ثيابها، ولم تَمَسَّ طيبا ولا شيئا حتى تمر بها سنة، ثم تؤتى بدابة -حمار أو طير أو شاة- فتَفْتَضُّ به! فقلما تفتض بشيء إلا مات! ثم تخرج فتُعطى بعرة؛ فترمي بها، ثم تراجع بعد ما شاءت من طيب أو غيره».

Umm Salamah (qu’Allah l’agrée) relate : « Une femme vint au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et demanda : " Ô Messager d’Allah ! Ma fille a perdu son mari et souffre maintenant des yeux, pouvons-nous lui appliquer du khôl ? - Non ! répondit-il, deux ou trois fois. Ensuite, il dit : Ce n’est que quatre mois et dix jours ! Pendant le paganisme, la femme devait jeter un crottin au bout d’une année ! " Zaynab dit alors : " Auparavant, lorsque la femme perdait son mari, elle entrait dans une petite cabane afin d’y demeurer. Elle mettait ses pires vêtements et ne pouvait utiliser ni parfum, ni quoi que ce soit pendant un an. Après cela, on lui amenait une bête : un âne, un oiseau, ou un mouton, contre laquelle elle se frottait. Et il était rare que ce sur quoi elle se frotte reste en vie ! Puis, elle sortait et on lui donnait un crottin qu’elle devait jeter. Après cela, elle utilisait de nouveau ce qu’elle voulait : du parfum, ou autre. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء الإسلام وأزال عن الناس أعباء الجاهلية، وخاصة المرأة، فقد كانوا يسيئون معاملتها ويظلمونها، فحفظ الإسلام حقها.
ففي هذا الحديث جاءت امرأة تستفتي النبي صلى الله عليه وسلم، فتخبره أن زوج ابنتها توفي، فهي حاد عليه، والحادُّ تجتنب الزينة، ولكنها اشتكت وجعا في عينيها فهل من رخصة لها في استعمال الكحل؟
فقال صلى الله عليه وسلم: لا- مكرراً ذلك، مؤكدا.
ثم قلَّل صلى الله عليه وسلم المدة، التي تجلسها حادًّا لحرمة الزوج وهي أربعة أشهر وعشرة أيام، أفلا تصبر هذه المدة القليلة التي فيها شيء من السعة.
وكانت النساء في الجاهلية، تدخل الحاد منكن بيتًا صغيراٍ كأنه جحر وحش، فتتجنب الزينة، والطيب، والماء، ومخالطة الناس، فتراكم عليها أوساخها وأقذارها، معتزلة الناس، سنة كاملة.
فإذا انتهت منها أعطيت بعرة، فرمت بها، إشارة إلى أن ما مضى عليها من ضيق وشدة وحرج لا يساوي -بجانب القيام بحق زوجها- هذه البعرة.
فجاء الإسلام فأبدلهن بتلك الشدة نعمة، وذلك الضيق سعة، ثم لا تصبر عن كحل عينها، فليس لها رخصة، لئلا تكون سُلَّماً إلى فتح باب الزينة للحادِّ.
Une femme vint interroger le Prophète (sur lui la paix et le salut) au sujet de sa fille, qui était veuve et ne pouvait donc pas s’embellir, mais qui souffrait des yeux. Elle voulut donc savoir s’il lui était toutefois permis d’utiliser du khôl. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit par la négative et réitéra sa réponse, comme pour insister. Puis, il minimisa la période pendant laquelle la veuve doit patienter en l’honneur de son mari, qui est de quatre mois et dix jours. C’est comme s’il lui disait : ne peut-elle pas patienter durant cette courte période, qui est marquée d’une certaine facilité ?! En effet, durant l’ère préislamique, la veuve devait rester dans une sorte de cabane, en s’abstenant de s’embellir, d’utiliser de l’eau, de se parfumer et de fréquenter les gens. Les impuretés de son corps et la saleté s’accumulaient donc sur elle, qui restait isolée des gens, pendant toute une année. Une fois l’année écoulée, on lui tendait un crottin, qu’elle jetait de façon symbolique, pour exprimer le fait que toute la souffrance et la gêne qu’elle venait d’endurer n’étaient rien en comparaison avec ce qu’elle devait à son mari. Cela n’était rien de plus que ce crottin. Puis, l’Islam est venu et a remplacé cette souffrance par un bienfait et cette gêne par une facilité. Mais, même malgré cela, la femme ne peut patienter et s’abstenir de mettre du khôl dans ses yeux. En tout cas, aucune dérogation n’a été accordée, car cela ouvrirait la porte aux veuves qui prendraient l’habitude de s’embellir.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6030

 
Hadith   1165   الحديث
الأهمية: يا رسول الله، إني أصبت أرضا بخيبر، لم أصب مالا قط هو أنفس عندي منه، فما تأمرني به؟ فقال: إن شئت حبست أصلها، وتصدقت بها
Thème: Ô Messager d’Allah ! J’ai acquis une terre à Khaybar qui m’est le bien le plus cher que j’ai pu acquérir ! Que m’ordonnes-tu d'en faire ? - Il lui répondit : Si tu veux, immobilises-en le fonds et fais-en aumône.

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- قال: «قد أصاب عمر أرضًا بخيبر. فأتى النبي -صلى الله عليه وسلم- يستأمره فيها. فقال: يا رسول الله، إني أصبت أرضًا بخيبر، لم أُصِبْ مالًا قَطُّ هو أنفس عندي منه، فما تأمرني به؟ فقال: إن شِئْتَ حَبَّسْتَ أصلها، وتصدقت بها.
قال: فتصدق بها، غير أنه لا يُباع أصلها، ولا يوهب، ولا يورث.
قال: فتصدق عمر في الفقراء، وفي القربى، وفي الرقاب، وفي سبيل الله، وابن السبيل، والضيف. لا جناح على من وليها أن يأكل منها بالمعروف، أو يطعم صديقًا، غير مُتَمَوِّلٍ فيه»، وفي لفظ: «غير مُتَأثِّلٍ».

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « ‘Umar avait acquis une terre à Khaybar. Il alla voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) afin de le consulter au sujet de celle-ci, en disant : " Ô Messager d’Allah ! J’ai acquis une terre à Khaybar qui m’est le bien le plus cher que j’ai pu acquérir ! Que m’ordonnes-tu d'en faire ? - Il lui répondit : Si tu veux, immobilises-en le fonds et fais-en aumône. Il poursuivit : Fais-en aumône, à condition que son fond ne soit ni vendu, ni donné, ni hérité. » ‘Umar fit donc un don pour les pauvres, pour ses proches, pour l’affranchissement des esclaves, dans la voie d’Allah et pour les invités, en autorisant à celui qui s’en occupe d’en manger de façon raisonnable et d’en donner à manger à un ami, sans en tirer profit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أصاب عمر بن الخطاب رضى الله عنه أرضا بخيبر، قدرها مائة سهم، هي أغلى أمواله عنده، لطيبها وجودتها: وقد كانوا- رضى الله عنهم- يتسابقون إلى الباقيات الصالحات، فجاء رضي اللَه عنه إلى النبي صلى الله عليه وسلم طمعا في البر المذكور في قوله تعالى: {لَنْ تَنَالوا البِرً حَتًى تُنْفِقُوا مِمًا تُحِبونَ} يستشيره في صفة الصدقة بها لوجه الله تعالى.
فأشار عليه بأحسن طرق الصدقات، وذلك بأن يحبس أصلها ويقفه، ففعل عمر ذلك وصارت وقفا فلا يتصرف به ببيع، أو إهداء، أو إرث أو غير ذلك من أنواع التصرفات، التي من شأنها أن تنقل الملك ، أو تكون سببا في نقله، ويصدق بها في الفقراء والمساكين، وفي الأقارب والأرحام، وأن يَفُك منها الرقاب بالعتق من الرق، أو بتسليم الديات عن المستوجبين، وأن يساعد بها المجاهدين في سبيل الله لإعلاء كلمته ونصر دينه، وأن يطعم المسافر الذي انقطعت به نفقته في غير بلده، ويطعم منها الضيف أيضا، فإكرام الضيف من الإيمان بالله تعالى.
بما أنها في حاجة إلى من يقوم عليها ويتعاهدها بالري والإصلاح، مع رفع الحرج والإثم عمن وليها أن يأكل منها بالمعروف، فيأكل ما يحتاجه، ويطعم منها صديقا غير متخذ منها مالا زائدا عن حاجته، فهي لم تجعل إلا للإنفاق في طرق الخير والإحسان، لا للتمول والثراء.
تنبيه:
الوقف أن يتصدق المسلم بمال له عائد على جهة من جهات الخير، فيُصرف العائد على تلك الجهة ويبقى أصل المال، مثاله أن يقف مزرعة على الفقراء، فالثمار والزروع التي تنتجها هذه المزرعة تعطى للفقراء وتبقى المزرعة محبوسة.
‘Umar (qu’Allah l’agrée) avait acquis une terre à Khaybar, qui équivalait à cent parcelles et qui, de par sa qualité, était son bien préféré. Les Compagnons avaient l’habitude de se concurrencer dans la course aux bonnes œuvres, c’est pourquoi ‘Umar alla voir le Prophète (sur lui la paix et le salut), dans l’espoir d'arriver à la bonté mentionné dans le verset suivant : {( Vous n’atteindrez la bonté que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez ! )} [Coran : 3/92] mais aussi pour connaître la manière d’en faire aumône pour le visage d’Allah. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui indiqua donc la meilleure manière d’en faire aumône. Tout d’abord, Il lui dit d’immobiliser le fonds du terrain, ce que fit ‘Umar, de sorte à ce que le terrain ne puisse plus être vendu, donné ou hérité. Ainsi, il n’était plus soumis à aucune transaction qui consisterait à déplacer la propriété entre les mains d’une autre personne, ou qui entraînerait un changement de propriétaire. Ensuite, il lui a dit d’en faire aumône aux pauvres, aux proches, d’en tirer de quoi affranchir les esclaves, de quoi aider ceux qui doivent payer le prix du sang, de quoi subvenir aux combattants qui luttent dans la voie d’Allah pour élever sa parole, d’en donner à manger au voyageur qui a épuisé ses ressources et d’en tirer de quoi honorer ses invités, puisque l’hospitalité fait partie de la foi en Allah, Exalté soit-Il. De même, et étant donné que l'entretien du terrain nécessitait quelqu’un qui s’en occupe, qui arrose la terre et en prend soin d'une manière générale, il stipula que celui qui en était responsable avait le droit d’en manger, de façon raisonnable, ce dont il avait besoin, mais aussi d’en donner à manger à un ami, sans en prendre plus que ce qui lui était nécessaire. En effet, ce terrain a été consacré aux différents domaines de bienfaisance et non pour que quelqu’un en tire profit ou s’enrichisse.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6031

 
Hadith   1166   الحديث
الأهمية: يا رسول الله تزوجت امرأة، فقال: «ما أصدقتها؟» قال: وزن نواة من ذهب قال: «بارك الله لك، أولم ولو بشاة»
Thème: Ô Messager d’Allah ! J’ai épousé une femme. - Il poursuivit : Lui as-tu donné quelque chose ? - Il répondit : Le poids d’un noyau en or. - Il dit alors : " Qu’Allah t’accorde Ses bénédictions ! Organise un repas de mariage, ne serait-ce qu’un mouton. "

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رأى عبد الرحمن بن عوف، وعليه ردَعْ ُزَعفَرَان. فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «مَهْيَمْ؟ فقال: يا رسول الله تزوجت امرأة، فقال: ما أصدقتها؟ قال: وَزْنُ نواة من ذهب قال: بارك الله لك، أَوْلِمْ ولو بشاة».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) vit ‘Abdaraḥmân ibn ‘Awf qui portait sur lui des traces de safran. Il lui demanda : " Qu’est-ce donc ?! - Il répondit : Ô Messager d’Allah ! J’ai épousé une femme. - Il poursuivit : Lui as-tu donné quelque chose ? - Il répondit : Le poids d’un noyau en or. - Il dit alors : " Qu’Allah t’accorde Ses bénédictions ! Organise un repas de mariage, ne serait-ce qu’un mouton. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
رأى النبي -صلى الله عليه وسلم- على عبد الرحمن بن عوف -رضي الله عنه- شيئًا من أثر الزعفران، وكان الأولى بالرجال أن يتطيبوا بما يظهر ريحه، ويخفي أثره، فسأله- بإنكار- عن هذا الذي عليه، فأخبره أنه حديث عهد بزواج، فقد يكون أصابه من زوجه، فرخص له في ذلك.
ولما كان صلى الله عليه وسلم حَفِيا بهم، عطوفاً عليهم، يتفقد أحوالهم ليقرهم على الحسن منها، وينهاهم عن القبيح، سأله عن صداقه لها.
فقال: ما يعادل وزن نواة من ذهب.
فدعا له صلى الله عليه وسلم بالبركة، وأمره أن يولم من أجل زواجه ولو بشاة.
Un jour, le Prophète (sur lui la paix et le salut) vit ‘Abduraḥmân ibn ‘Awf, qui avait sur lui des traces de safran, sachant qu’il est recommandé pour l’homme d’utiliser un parfum dont on peut sentir l’odeur sans voir les traces. Il lui a donc demandé ce que c’était, comme pour réprouver ce qu’il voyait, et ‘Abduraḥmân l’informa qu’il s’était marié récemment, ce qui signifiait que les traces de safran provenaient de son épouse. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne lui fit donc aucun reproche. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) faisait preuve de douceur et de compassion envers ses Compagnons. Il avait pour habitude de s’enquérir de leurs affaires, pour cautionner ce qui était bon et réprouver ce qui était mauvais. Voilà pourquoi, il demanda à ‘Abduraḥmân ce qu’il avait donné à son épouse pour le mariage. Ce dernier répondit qu’il avait donné l’équivalent d’un noyau en or. Là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoqua la bénédiction divine en sa faveur et lui ordonna d’organiser un repas de noces, en servant ne serait-ce qu'un simple mouton.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6032

 
Hadith   1167   الحديث
الأهمية: أوه، أوه، عين الربا، عين الربا، لا تفعل، ولكن إذا أردت أن تشتري فبع التمر ببيع آخر، ثم اشتر به
Thème: Malheur ! Malheur ! C’est cela même l’usure ! C’est cela même l’usure ! Ne fais pas cela ! Lorsque tu désires acheter, vends les tiennes contre autre chose, puis achète celles-ci !

عن أبي سعيد الخدري- رضي الله عنه-: جاء بلال إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بتمر بَرْنِيٍّ، فقال له النبي -صلى الله عليه وسلم-: «من أين لك هذا؟» قال بلال: كان عندنا تمر رديء، فبعتُ منه صاعين بصاع ليطعم النبي -صلى الله عليه وسلم-. فقال النبي -صلى الله عليه وسلم- عند ذلك: «أَوَّهْ، أَوَّهْ، عَيْنُ الربا، عين الربا، لا تفعل، ولكن إذا أردت أن تشتري فَبِعِ التمرَ ببيع آخر، ثم اشتر به».

Abû Sa'îd al-Khudrî relate : « Bilâl (qu’Allah l’agrée) apporta des dattes de type : « Barnî » au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) qui lui demanda : « D’où proviennent-elles ? - Bilâl (qu’Allah l’agrée) répondit : Nous avions des dattes de mauvaise qualité, j’en ai troqué deux « Ṣâ’ » contre un afin d'en nourrir le Prophète (sur lui la paix et le salut). » A ce moment-là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’exclama : « Malheur ! Malheur ! C’est cela même l’usure ! C’est cela même l’usure ! Ne fais pas cela ! Lorsque tu désires acheter, vends les tiennes contre autre chose, puis achète celles-ci ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء بلال -رضي الله عنه- إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- بتمر برني جيد، فتعجب النبي -صلى الله عليه وسلم- من جودته وقال: من أين هذا؟
قال بلال: كان عندنا تمر، فبعت الصاعين من الردي بصاع من هذا الجيد، ليكون مطعم النبي -صلى الله عليه وسلم- منه.
فعظم ذلك على النبي -صلى الله عليه وسلم- وتأوه، لأن المعصية عنده هي أعظم المصائب.
وقال: عملك هذا، هو عين الربا المحرم، فلا تفعل، ولكن إذا أردت استبدال رديء، فبع الرديء بدراهم، ثم اِشتر بالدراهم تمرًا جيدًا. فهذه طريقة مباحة تعملها، لاجتناب الوقوع في المحرم.
Bilâl (qu’Allah l’agrée) est venu apporter au Prophète (sur lui la paix et le salut) des dattes de type : « Barnî » [c’est-à-dire : des dattes jaunes et rondes de très bonne qualité] elles étaient de si bonne qualité que le Prophète (sur lui la paix et le salut) s'en étonna. Il lui demanda alors : « D’où proviennent-elles ? » Bilâl (qu’Allah l’agrée) répondit : « Nous avions des dattes de mauvaise qualité, j’en ai troqué deux Ṣâ’ [unité de mesure équivalente au contenu de quatre paumes de mains jointes] contre un afin d’en nourrir le Prophète (sur lui la paix et le salut). » A ce moment-là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’alarma et réagit. En effet, pour lui, la désobéissance accomplie était l’un des plus grands malheurs qui soit. Il dit alors au sujet de ce qui venait d’être accompli : « C’est cela même l’usure ! C’est cela même l’usure ! Ne fais pas cela ! Lorsque tu désires acheter, vends les tiennes contre autre chose, puis achète celles-ci ! » ce qui signifie : si tu désires échanger des dattes de mauvaise qualité, alors vends les tiennes contre des dirhams, puis achète avec cet argent des dattes de qualité supérieure ! En effet, voilà le moyen autorisé et permis que tu peux pratiquer afin d’éviter de tomber dans l’interdit !

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6033

 
Hadith   1168   الحديث
الأهمية: إذا أوى أحدكم إلى فراشه فَليَنْفُضْ فِرَاشَهُ بِدَاخِلَةِ إزَارِهِ فإنَّهُ لا يدري ما خلفه عليه
Thème: Lorsque l’un d'entre vous se couche, qu’il frotte sa couche avec l’intérieur de son pagne car il ne sait pas ce qui lui a succédé sur celle-ci.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إذا أوى أحدكم إلى فراشه فَليَنْفُضْ فِرَاشَهُ بِدَاخِلَةِ إزَارِهِ فإنَّهُ لا يدري ما خلفه عليه، ثم يقول: باسمك ربي وضعت جنبي، وبك أرفعه، إن أمسكت نفسي فارحمها، وإن أرسلتها، فاحفظها بما تحفظ به عبادك الصالحين».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsque l’un d'entre vous se couche, qu’il frotte sa couche avec l’intérieur de son pagne car il ne sait pas ce qui lui a succédé sur celle-ci. Qu’il dise ensuite : " C’est en Ton nom, mon Seigneur, que je pose mon flanc et c’est par Toi que je me relève. Si Tu retiens mon âme, fais-lui miséricorde et si Tu la retournes, alors préserve-la comme Tu préserves Tes serviteurs vertueux ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يدور معنى هذا الحديث حول بيان أذكار النوم، وهي اللحظة التي يسلم الإنسان فيها روحه لربه في لحظة لا يملك فيها حولا ولا قوة، فيتركها في يد خالقها يحفظها ، ويردها مع تمام التفويض لله تعالى.
قال أهل العلم: وحكمة الذكر والدعاء عند النوم واليقظة أن تكون خاتمة أعماله على الطاعة، وأول أفعاله على الطاعة.
وفي هذا الحديث المبارك يبين لنا النبي صلى الله عليه وسلم ما يسن على العبد فعله وقوله عند النوم، فأرشدنا النبي صلى لله عليه سلم إلى الجانب الفعلي، فقال: «إذا أوى أحدكم إلى فراشه فَليَنْفُضْ" وهذا لأن العرب كانوا يتركون الفراش بحاله، فلربما دخل الفراش بعد مغادرة العبد له بعض الحشرات المؤذية، أو تلوث بالغبار ونحوه، فأمر النبي صلى الله عليه سلم بنفض الفراش قبل النوم، ثم بين النبي صلى الله عليه وسلم آلة النفض والتنظيف فقال: "فلينفض فِرَاشَهُ بِدَاخِلَةِ إزَارِهِ" والإزار: هو ما يلبس على أسفل البدن، والمقصود أي: بطرف الثياب الداخلي، لأنه أسهل للنفض، وحتى لا يصيب ظاهر الإزار شيء من القذر ونحوه، كما انه أستر للعورة، والغالب على العرب أنه لم يكن لهم ثوب غير ما هو عليهم من إزار ورداء، فالمهم هو نفض الفراش سواء كان النفض بملابس متصلة (يرتديها الشخص) أم منفصلة (لا يرتديها)، أو بما ينفض به الفراش غير ذلك.
ثم يبين النبي صلى الله عليه وسلم العلة من هذا النفض والتنظيف: "فإنَّهُ لا يدري ما خلفه عليه" وهذا يدل على حرص الشريعة على سلامة الأبدان، لأن بالأبدان قوام الأديان، وهكذا انتهت هنا السنة الفعلية مع بيان علتها.
ثانيا: السنة القولية.
ثم قال النبي صلى الله عليه وسلم: "ثم يقول: باسمك ربي" أي: باسم الله العلي العظيم أضع هذا الجسد الهامد على الفراش، وهذا يدل على استحباب مداومة الإنسان لذكر ربه في كل وقت، ثم يقول: "وضعت جنبي وبك أرفعه" أي: أني لا أضع هذا الجسد ولا أرفعه إلا مستصحبا فيها ذكرك.
ثم قال صلى الله عليه وسلم : "إن أمسكت نفسي فارحمها" كناية عن الموت.
   قوله صلى الله عليه وسلم: "وإن أرسلتها" كناية عن الحياة.
وقوله صلى الله عليه وسلم: "فاحفظها بما تحفظ به عبادك الصالحين" أي أن تحفظ نفسي وروحي بما تحفظ به عبادك، وهو حفظ عام من سائر الآثام والموبقات والشرور ، كقوله صلى الله عليه وسلم: "احفظ الله يحفظك" فهذا حفظ عام    ولذا خصه بالصالحين فإن حفظ الرب تعالى لا ينال إلا بالصلاح، فليس للمفرط والمضيع حظ من حفظ الله الحفظ الخاص الذي يوليه الله تعالى لأوليائه، ولكن قد يناله شيء من الحفظ العام.
Ce hadith tourne autour de l’explication des invocations à dire avant de dormir, au moment où l’individu confie son âme à Allah, Exalté soit-Il, pour une durée lors de laquelle il ne détient aucune force et ne peut se mouvoir. Il la laisse donc dans la main de son Créateur, avec une confiance absolue, afin qu’Il la protège et la Lui rende. Les savants disent que la raison pour laquelle on évoque et invoque Allah avant de dormir ainsi qu'en se réveillant, c’est afin que les actions commencent et se concluent par l’adoration. Dans ce hadith béni, le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous apprend ce qu’il est bon de dire et de faire avant de dormir. Il nous a montré ce qu’il fallait faire en disant : « Lorsque l’un d'entre vous se couche, qu’il frotte sa couche. » En effet, les Arabes avaient l’habitude de laisser la couche telle qu’elle était et il arrivait donc que des insectes nuisibles y pénètrent, ou que de la poussière y entre et la salisse. Il a donc ordonné de frotter la couche avant de dormir. Ensuite, il a montré ce avec quoi il fallait la frotter en disant : « … avec l’intérieur de son pagne. » Le pagne est le vêtement porté sur la partie inférieure du corps. Ce qui est visé ici est l’intérieur du pagne, car c’est plus facile pour frotter et cela aide à garder propre l’extérieur du pagne. De même, cette façon est plus à même de cacher ses parties intimes. Puis, il a montré la raison pour laquelle il faut frotter la couche, en disant : « car il ne sait pas ce qui lui a succédé sur celle-ci. ». Cela nous montre à quel point la loi islamique veille à préserver le corps et la santé. En effet, c’est par le biais du corps que l’on peut pratiquer la Religion. L’aspect pratique de cette tradition prophétique se termine ici et sa sagesse nous a donc été expliquée. Ensuite, vient l’aspect oral. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Puis, qu’il dise : C’est en Ton nom, mon Seigneur... » C’est-à-dire : au nom d’Allah, le Très-Haut, le Très Grand, je pose ce corps inerte sur la couche. Cela nous apprend qu’il est recommandé que l’individu évoque son Seigneur à chaque instant. Il a dit : « que je pose mon flanc et c’est par Toi que je me relève » C’est-à-dire : je ne pose et je ne relève ce corps qu’en mentionnant Ton Nom. Il (sur lui la paix et le salut) a ensuite dit : « Si Tu retiens mon âme, alors fais-lui miséricorde. » C’est-à-dire : si je meurs. « Et si Tu la retournes… » : si je vis. « Alors préserve-la comme Tu préserves Tes serviteurs vertueux ! » : préserve mon âme comme Tu préserves Tes serviteurs, en la protégeant de façon générale, de tous les péchés, de tous les dangers, de tous les maux, etc. Ceci est semblable à la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Préserve Allah, Il te préservera ! ». C’est une préservation générale. Voilà pourquoi, il a précisé qu’il s’agissait des « serviteurs vertueux », car la protection d’Allah ne se gagne que par la vertu. Ainsi, celui qui se montre négligent et insouciant ne gagnera aucune part de la protection divine particulière, celle qu’Allah réserve à Ses alliés et à ceux qu’Il aime. Il pourra cependant gagner une part de la protection générale.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6034

 
Hadith   1169   الحديث
الأهمية: فلا تُشْهدني إذًا؛ فإني لا أشهد على جور
Thème: Dans ce cas, ne me prends pas à témoin, car je ne témoigne pas de l’injustice !

عن النعمان بن بشير-رضي الله عنهما- قال: تصدق علي أبي ببعض ماله، فقالت أمي عَمْرَة بنت رَوَاحَة: لا أرضى حتى تشهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فانطلق أبي إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ليُشْهِد على صدقتي فقال له رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أفعلت هذا بولدك كلهم؟ قال: لا، قال: «اتقوا الله واعدلوا في أولادكم، فرجع أبي، فرد تلك الصدقة».
وفي لفظ: «فلا تُشْهدني إذًا؛ فإني لا أشهد على جَوْرٍ».
وفي لفظ: «فأشهد على هذا غيري».

An-Nu’mân ibn Bashîr (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate : « Lorsque mon père me fit un jour aumône d’une partie de ses biens, ma mère, ‘Amrah bint Rawâḥah, a dit : " Je n’accepterai que si tu prends le Messager d’Allah à témoin ! " Il m’emmena alors jusqu’au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) en vue de le prendre à témoin du don qu’il me faisait et celui-ci (sur lui la paix et le salut) lui demanda : " En as-tu fait autant avec tous tes enfants ? - Non ! répondit [Nu’mân]. Il lui dit donc : Craignez Allah et soyez équitables entre vos enfants ! " Sur ce, mon père s’en retourna et revint sur son aumône. Et selon une expression : " Dans ce cas, ne me prends pas à témoin, car je ne témoigne pas de l’injustice ! " Et selon une autre expression : " Prends donc à témoin quelqu’un d’autre que moi ! "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر النعمان بن بشير الأنصاري: أن أباه خصه بصدقة من بعض ماله فأرادت أُمه أن توثقها بشهادة النبي -صلى الله عليه وسلم- إذ طلبت من أبيه أن يُشهد النبي -صلى الله عليه وسلم- عليها.
فلما أتى به أبوه إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- ليتحمل الشهادة، قال له النبي -صلى الله عليه وسلم-: أتصدقت مثل هذه الصدقة على ولدك كلهم؟ قال: لا.
وتخصيص بعض الأولاد دون بعض، أو تفضيل بعضهم على بعض عمل مناف للتقوى وأنه من الجور والظلم، لما فيه من المفاسد، إذ يسبب قطيعة المفضَّل عليهم لأبيهم وابتعادهم عنه، ويسبب عداوتهم وبغضهم لإخوانهم المفضلين.
لما كانت هذه بعض مفاسده قال النبي -صلى الله عليه وسلم- له: "اتقوا الله واعدلوا بين أولادكم ولا تشهدني على جور وظلم" ووبخه ونفَّره عن هذا الفعل بقوله: أشهد على هذا غيري.
فما كان من بشير -رضى اللَه عنه- إلا أن أرجع تلك الصدقة كعادتهم في الوقوف عند حدود الله -تعالى-.
An-Nu’mân ibn Bashîr Al-Anṣârî (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate que son père lui avait fait don de certains de ses biens, sans en donner à ses autres enfants. Sa mère voulut officialiser ce don et demanda à son père de prendre le Prophète (sur lui la paix et le salut) à témoin. Lorsqu’il se rendit chez le Prophète (sur lui la paix et le salut) pour le prendre à témoin, celui-ci lui demanda : « As-tu fait une aumône semblable en faveur de chacun des tes enfants ? » Ce à quoi il répondit par la négative. Favoriser certains enfants par rapport à d’autres est contraire à la piété et représente une injustice dont les conséquences sont désastreuses. En effet, elle entraîne la rupture des liens qui existent entre le père et ceux qui sont désavantagés, elle les éloigne de lui et les pousse à détester leurs frères, ceux qui sont favorisés. Voilà certaines de ses conséquences et c’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Craignez Allah et traitez vos enfants avec équité ! Ne me faites pas témoigner d’une injustice. » Il l’a blâmé et l’a dissuadé en disant : « Prends quelqu’un d’autre que moi à témoin ! » En réaction, Bashîr (qu’Allah l’agrée) a tout simplement annulé son don, comme c’était l’habitude des Compagnons, qui ne dépassaient pas les limites tracées par Allah, Exalté soit-Il.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim en plusieurs versions]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6035

 
Hadith   1170   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- نهى عن ثمن الكلب، ومهر البغي، وحلوان الكاهن
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a interdit le prix de la vente de chiens, la contrepartie financière de la prostituée et le gain du devin.

عن أبي مسعود -رضي الله عنه- «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- نهى عن ثمن الكلب، ومَهْرِ البغي، وحُلْوَانِ الكَاهِنِ».

Abû Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a interdit [le profit de] la vente de chiens, la contrepartie financière de la prostituée et le gain du devin. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لطلب الرزق طرق كريمة شريفة طيبة، جعلها الله عوضا عن الطرق الخبيثة الدنيئة.
فلما كان في الطرق الأولى كفاية عن الثانية، ولما كانت مفاسد الثانية عظيمة لا يقابلها ما فيها من منفعة، حَرَّم الشرع الطرق الخبيثة التي من جملتها، هذه المعاملات الثلاث.
1- بيع الكلب: فإنه خبيث رجس.
2- وكذلك ما تأخذه الزانية مقابل فجورها، الذي به فساد الدين والدنيا.
3- ومثله ما يأخذه أهل الدجل والتضليل، ممن يدعون معرفة الغيب والتصرف في الكائنات، ويخيلون على الناس-بباطلهم- ليسلبوا أموالهم، فيأكلوها بالباطل.
كل هذه طرق خبيثة محرمة، لا يجوز فعلها، ولا تسليم العوض فيها، وقد أبدلها اللَه بطرق مباحة شريفة.
Pour gagner sa vie, il existe des voies nobles, saines et bonnes qu’Allah nous a données en alternative aux voies viles et malsaines. Ainsi, dès lors où les premières nous dispensent des secondes, dont les méfaits sont plus importants que les avantages qu’on en tire, la législation [islamique] les a interdites. Parmi elles, il y a les trois suivantes : La vente de chiens, car le chien est vil et impur ; Le salaire qu’une prostituée prend en contrepartie du péché qu’elle commet, péché qui corrompt la religion et la vie terrestre ; L’argent touché par les charlatans et les gens de l’égarement, ceux qui prétendent connaître l’invisible et agir sur la création, qui dupent les gens avec leurs inepties afin de les spolier de leurs biens, qu’ils mangent injustement. Toutes ces voies sont viles et illicites. Il est interdit de les pratiquer et de payer quelqu’un pour ces pratiques, d’autant plus qu’Allah nous a accordés, à la place, des voies licites et nobles.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6036

 
Hadith   1171   الحديث
الأهمية: ثمن الكلب خبيث، ومهر البغي خبيث، وكسب الحجام خبيث
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le prix du chien est impur, la contrepartie financière de la prostituée est impure, le profit de celui qui pratique la saignée est impur. »

عن رافع بن خديج -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «ثمن الكلب خبيث، ومهر البغي خبيث، وكسب الحجام خبيث».

Râfi' ibn Khadîj (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le prix du chien est impur, la contrepartie financière de la prostituée est impure, le profit de celui qui pratique la saignée est impur. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين لنا النبي -صلى الله عليه وسلم- المكاسب الخبيثة والدنيئة لنتجنبها، إلى المكاسب الطيبة الشريفة، ومنها ثمن الكلب، وأجرة الزانية على زناها، وكسب الحجام.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a expliqué quels étaient les moyens de gagner sa vie qui étaient vils et impurs afin que nous les évitions en nous tournant vers des moyens nobles et purs. Parmi ces moyens illicites, il y a la vente de chiens, la prostitution, qui consiste à ce qu’une fornicatrice tire profit du péché, et le fait de tirer profit de la pratique de la saignée.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6037

 
Hadith   1172   الحديث
الأهمية: أتراني ماكستك لآخذ جملك؟ خذ جملك ودراهمك، فهو لك
Thème: Me vois-tu vraiment comme ayant marchandé avec toi en vue de te prendre ton chameau ?! Prends ton chameau et ton or, ils sont à toi !

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما-: «أنه كان يسير على جمل فأعيا، فأراد أن يُسَيِّبَهُ. فلحقني النبي -صلى الله عليه وسلم- فدعا لي، وضربه، فسار سيرا لم يَسِرْ مثله. ثم قال: بِعْنِيهِ بأُوقية. قلتُ: لا. ثم قال: بِعْنِيه. فَبِعْتُهُ بأوقية، واستثنيت حُمْلَانَهُ إلى أهلي. فلما بلغت: أتيته بالجمل. فنقدني ثمنه. ثم رجعت. فأرسل في إثري. فقال: أتَرَانِي مَاكستُكَ لآخذ جملك؟ خذ جملك ودراهمك، فهو لك».

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate qu’il allait à dos de chameau lorsque sa bête s’épuisa, il pensa alors à la laisser libre. Il a dit : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) me rejoignit, il pria pour moi et frappa ma monture, qui se mit à avancer comme jamais. Ensuite, il m’a dit : " Vends-la moi pour une once d’or ! - Non ! répondis-je. - Il m’a de nouveau dit : Vends-la moi ! " Alors, je la lui vendis pour une once, à condition de l’utiliser jusqu’à rejoindre ma famille. Une fois arrivé, je lui donnai ma monture, dont il me paya le prix aussitôt et en une seule fois. Pendant que je m’en retournai, il envoya quelqu’un me chercher et me dit : " Me vois-tu vraiment comme ayant marchandé avec toi en vue de te prendre ton chameau ?! Prends ton chameau et ton or, ils sont à toi ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان جابر بن عبد اللّه -رضي الله عنهما- مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في إحدى غزواته، وكان راكباً على جمل قد هزل فتعب عن السير ومسايرة الجيش حتى إنه أراد أن يطلقه فيذهب لوجهه، لعدم نفعه. وكان النبي -صلى الله عليه وسلم- من رأفته بأصحابه وبأمته يمشي في مؤخرة الجيوش، رِفْقاً بالضعيف، والعاجز، والمنقطع، فلحق جابراً وهو على بعيره الهزيل، فدعا له وضرب جمله، فصار ضربه الكريم الرحيم قوةً وعوناً للجمل العاجز، فسار سيراً لم يسر مثله. فأراد -صلى الله عليه وسلم- من كرم خلقه ولطفه تطييب نفس جابر ومجاذبته الحديث المعين على قطع السفر، فقال: بعنيه بأوقية. فطمع جابر -رضي الله عنه - بفضل الله وعَلِمَ أن لا نقص على دينه من الامتناع من بيعه للنبي -صلى الله عليه وسلم- لأن هذا لم يدخل في الطاعة الواجبة، إذ لم يكن الأمر على وجه الإلزام، ومع هذا فإن النبي -صلى الله عليه وسلم- أعاد عليه الطلب فباعه إياه بالأوقية واشترط أن يركبه إلى أهله في المدينة، فقبل -صلى الله عليه وسلم- شرطه، فلما وصلوا أتاه بالجمل، وأعطاه النبي -صلى الله عليه وسلم- الثمن، فلما رجع أرسل في أثره فرجع إليه وقال له: أتظنني بايعتك طمعا في جملك لآخذه منك؟ خذ جملك ودراهمك فهما لك. وليس هذا بغريب على كرمه وخلقه ولطفه، فله المواقف العظيمة -صلى الله عليه وسلم-.
Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) était avec le Prophète (sur lui la paix et le salut) lors de l’une de ses expéditions. Il montait un chameau devenu trop maigre et trop fatigué pour continuer à avancer avec l’armée. Il voulut donc le libérer et le laisser aller à sa guise car il ne lui était plus d’aucune utilité. Dans sa bienveillance envers ses Compagnons, mais aussi pour sa communauté, le Prophète (sur lui la paix et le salut) restait toujours à l’arrière de l’armée, pour ménager le faible et celui qui devait s’arrêter. Il rejoignit donc Jâbir, qui était sur son pauvre chameau, pria en sa faveur et frappa le chameau. Cette noble frappe pleine de miséricorde procura de la force et de l'aide à ce chameau incapable, qui se mit alors à avancer comme il ne l’avait jamais fait auparavant. A cet instant, le Prophète (sur lui la paix et le salut), avec la noblesse et la douceur qui le caractérisaient, voulut réconforter Jâbir et discuter avec lui, car cela aide à supporter le voyage. Il lui a dit : « Vends-le moi pour une once d’or ! ». Mais, Jâbir (qu’Allah l'agrée) aspira à la grâce d’Allah et savait que le fait de refuser la proposition du Prophète (sur lui la paix et le salut) n’entachait en rien sa religion, puisqu’il ne s’agissait pas d’un commandement. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) réitéra malgré tout sa demande et Jâbir lui vendit donc son chameau pour une once d’or, en posant une condition : il voulait continuer de l’utiliser jusqu’à son retour à Médine. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) accepta cette condition et une fois arrivés, Jâbir donna le chameau au Prophète (sur lui la paix et le salut) qui lui en donna le prix. Alors que Jâbir (qu’Allah l'agrée) repartait, le Prophète (sur lui la paix et le salut) envoya quelqu’un pour le chercher. Il revint donc au Prophète (sur lui la paix et le salut), qui lui demanda : « Me vois-tu vraiment comme ayant marchandé avec toi en vue de te prendre ton chameau ?! Prends ton chameau et ton or, ils sont à toi ! » Ceci n’est pas étonnant de sa part, lui qui était si noble et si doux, lui qui, tant de fois, a fait preuve d’actes éminents .

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6038

 
Hadith   1173   الحديث
الأهمية: سألت رافع بن خديج عن كراء الأرض بالذهب والورق؟ فقال: لا بأس به
Thème: J’ai interrogé Râfi’ ibn Khadîj (qu’Allah l’agrée) à propos du fait de louer une terre en échange d’or et d’argent. Il me répondit : « Il n’y a aucun mal à cela ! »

عن حنظلة بن قيس قال: سألت رافع بن خديج عن كراء الأرض بالذهب والورق؟ فقال: لا بأس به، إنما كان الناس يؤاجرون على عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بما على المَاذَيَاناتِ، وأَقْبَالِ الجَدَاوِلِ، وأشياء من الزرع؛ فيهلك هذا، ويسلم هذا، ولم يكن للناس كراء إلا هذا؛ ولذلك زجر عنه، فأما شيء معلوم مضمون؛ فلا بأس.

Ḥanẓalah ibn Qays a dit : « J’ai interrogé Râfi’ ibn Khadîj (qu’Allah l’agrée) à propos du fait de louer une terre en échange d’or et d’argent. Il me répondit : « Il n’y a aucun mal à cela ! En effet, à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), les gens louaient en échange de ce qui pousse près des ruisseaux, vers le haut des ruisseaux et certaines parties du champ. Or, il arrivait qu'une partie soit stérile tandis que l’autre était productive et, vu que les gens ne pratiquaient que cette façon de louer, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit cette pratique. Toutefois, s’il s’agit de quelque chose de connu et de sûr, alors il n’y a pas de mal. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر رافع بن خديج أن أهله كانوا أكثر أهل المدينة مزارع وبساتين.
فكانوا يؤاجرون الأرض بطريقة جاهلية، فيعطون الأرض لتزرع، على أن لهم جانباً من الزرع، وللمزارع، الجانب الآخر، فربما أثمر هذا، وتلف ذاك.
وقد يجعلون لصاحب الأرض، أطايب الزرع، كالذي ينبت على الأنهار والجداول، فيهلك هذا، ويسلم ذاك، أو بالعكس.
فنهاهم النبي -صلى الله عليه وسلم- عن هذه المعاملة، لما فيها من الغرر والجهالة والظلم، فلابد من العلم بالعوض، كما لابد من التساوي في المغنم والمغرم.
فإن كانت جزء منها، فهي شركة مبناها العدل والتساوي في غنْمِهَا وغُرْمِهَا، وبالنسبة المعلومة كالربع والنصف.
وإن كانت بعوض، فهي إجارة لابد فيها من العلم بالعوض، وهي جائزة سواء أكانت بالذهب والفضة، أم بالطعام مما يخرج من الأرض أو من جنسه أو من جنس آخر؛ لأنها إجارة للأرض أو مساقاة أو مزارعة، ولعموم الحديث [ فأما شيء معلوم مضمون، فلا بأس به].
Râfi’ ibn Khadîj (qu’Allah l’agrée) a rappelé que sa famille faisait partie de ceux qui possédaient le plus de champs et de jardins à Médine. Ils louaient leur terre de la même manière qu’à l’époque préislamique, c’est-à-dire : ils laissaient la terre à des gens qui devaient la cultiver, en désignant une partie du champ pour eux-mêmes et l’autre partie pour les cultivateurs. Il arrivait donc que l’une des deux parties soit productive et l’autre stérile. De même, il était fréquent de laisser au propriétaire les meilleures parties du terrain, comme celles qui sont proches des ruisseaux et des cours d’eau et que cette partie soit productive tandis que l’autre ne donne rien, ou l’inverse. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a donc interdit ce genre de pratique car elle comporte de la tromperie, de l’inconnu et du risque. En outre, elle relève des transactions basées sur le hasard, qui sont illicites. Le prix de la location doit être quelque chose de connu et déterminé et les gains et les pertes doivent être partagés. Si la terre est laissée à disposition contre une partie des récoltes, les deux protagonistes sont associés et leur relation est soumise à l’équité et à l’égalité des pertes et des profits. Et si elle est laissée à disposition en échange de quelque chose, alors c’est une location dont le prix doit être connu et fixé. La location est autorisée, que ce soit contre de l’or, de l’argent, ou de la nourriture qui sort de cette terre, ou une nourriture du même genre, ou encore d’un autre genre. En effet, il s’agit là de la location d’un terrain et ce hadith est général : « Si c’est quelque chose de connu et de sûr, alors il n’y a pas de mal. »

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6039

 
Hadith   1174   الحديث
الأهمية: تعوذوا بالله من جهد البلاء، وَدَرَكِ الشقاء، وسوء القضاء، وشماتة الأعداء
Thème: Réfugiez-vous auprès d’Allah contre une épreuve épuisante, un malheur affligeant, contre le mauvais destin et contre la réjouissance de vos ennemis.

عن أبي هريرة-رضي الله عنه- مرفوعاً: «تعوذوا بالله من جَهْدِ البلاء، وَدَرَكِ الشقاء، وسوء القضاء، وشماتة الأعداء». وفي رواية قال سفيان: أشك أني زدت واحدة منها.

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Réfugiez-vous auprès d’Allah contre une épreuve épuisante, un malheur affligeant, contre le mauvais destin et contre la réjouissance de vos ennemis. » Et dans une version, Sufyân a dit : « Je ne suis pas sûr, mais je crains d’en avoir ajoutée une. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الحديث من جوامع الكلم؛ لأن النبي صلى الله عليه وسلم استعاذ من أربعة أمور، إذا سلم منها العبد سلمت له دنياه وأخراه، وهذا هو الفوز المبين، والفلاح العظيم؛ وجوامع الكلم اختصار المعاني الكثير في كلمات يسيرة.
فقد استعاذ النبي صلى الله عليه وسلم من أربعة امور، وهي:
"من جهد البلاء": أي شدة البلاء والجهد فيه- والعياذ بالله- لأن البلاء إذا اشتد فالإنسان لا يأمن نفسه من التبرم والضجر من أقدار الله تعالى، فيخسر بذلك العبد الدنيا والآخرة.
"ودرك الشقاء": أي اللحاق بالشقاء، وهو عام ويدخل فيه شقاء الآخرة دخولا أوليا ، لأنه الشقاء الذي لا يعقبه هناء، بخلاف شقاء الدنيا فالأيام دول، يوم لك تسر به، ويوم عليك تشقي به.
"وسوء القضاء": أي يقدر ويقع على العبد فيما لا يسره، وهو عام في كل شؤون الدنيا من: مال وولد وصحة وزوجة وغيرها، وشؤون الآخرة والمعاد.
والمراد بالقضاء هنا: المقضي، لأن قضاء الله وحكمه كله خير .
"وشماتة الأعداء": فهذا مما يتأثر به الإنسان أن يجد عدوه فرحا بمصابه، فدخول عدو الدين هو دخولا أصليا، وعدو الدنيا    دخولاً ثانوياً.
Ce hadith fait partie des paroles concises et riches de sens. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) implore la protection d’Allah contre quatre choses qui, si l’individu en est protégé, laisseront sa vie terrestre et sa vie future préservées, ce qui constitue le grand succès et la grande réussite. Les paroles concises et riches de sens sont, quant à elles, celles qui contiennent de très nombreux sens tout en étant composées de quelques mots. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donc demandé à être protégé de quatre choses qui sont : Une épreuve épuisante : c’est-à-dire une épreuve difficile, qui fatigue l’individu, qu’Allah nous en préserve. En effet, lorsque l’être humain traverse une épreuve trop difficile, il risque de se lasser et de se plaindre du Décret divin. Ce qui causerait sa perte ici-bas et dans l’au-delà ; Un malheur affligeant : c’est-à-dire : connaître un malheur, quel qu’il soit, et surtout le malheur dans l’au-delà, puisque celui-ci n’est suivi d’aucun bonheur, à la différence du malheur en ce bas monde dont les jours s’alternent : un jour de réjouissance succédant à un jour de tristesse, et vice-versa ; Le mauvais destin : c’est-à-dire : le mal qui peut nous être destiné et qui afflige l’individu. Ceci est général et concerne aussi bien les choses de la vie terrestre, comme : les biens, les enfants, l’épouse, la santé, etc. que les choses de la vie future et de la Résurrection. Ici, le mot : Destin, désigne en fait ce qui est destiné, car le Destin et la Prédestinée d’Allah sont foncièrement bons, comme disait le Prophète (sur lui la paix et le salut) : « …et le mal ne T’est pas attribué ni ne Te revient. » ; La réjouissance des ennemis : Parmi les choses qui peuvent affecter l’individu, il y a le fait de voir ses ennemis se réjouir de son malheur. De même, et en réalité, les ennemis du musulman ne sont autres que les mécréants, qui se réjouissent de la façon dont les musulmans se disputent et s’entre-tuent ainsi que de leur avilissement. Les ennemis de la Religion sont donc les premiers concernés par ce hadith tandis que les ennemis dont l’inimitié ne tourne qu'autour de ce bas monde n'y sont concernés que de façon secondaire. En outre, celui qui invoque doit avoir une éminente intention, en visant d’abord les ennemis de la Religion puis, seulement ensuite, ses ennemis parmi les musulmans. Et nous demandons à Allah de réconcilier les musulmans.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6040

 
Hadith   1175   الحديث
الأهمية: ذكر العزل لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: ولم يفعل ذلك أحدكم؟ فإنه ليست نفس مخلوقة إلا الله خالقها
Thème: On évoqua « Al-‘Azl » (l’éjaculation externe) au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), il dit alors : " Pourquoi donc faites-vous cela ? Il n'est pas une âme qui soit créée sans qu'Allah ne soit son Créateur ! "

عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه-: «ذُكِرَ َالعزل لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: ولم يفعل ذلك أحدكم؟ -ولم يقل: فلا يفعل ذلك أحدكم؟-؛ فإنه ليست نفس مخلوقة إلا الله خالقها».

Abû Sa’îd Al-Khudrî (qu’Allah l’agrée) relate : « On évoqua « Al-‘Azl » (l’éjaculation externe) au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), il dit alors : " Pourquoi donc faites-vous cela ? - Toutefois, il n’a pas dit : Qu'aucun d'entre-vous ne fasse cela ! - Il n'est pas une âme qui soit créée sans qu'Allah ne soit son Créateur ! "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر العزل عند رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وأنه يفعله بعض الرجال في نسائهم وإمائهم. فاستفهم منهم النبي -صلى الله عليه وسلم- عن السبب الباعث على ذلك بصيغة الإنكار.
ثم أخبرهم -صلى الله عليه وسلم- عن قصدهم من هذا العمل بالجواب المقنع المانع عن فعلهم. وذلك بأن الله -تعالى- قد قدر المقادير، فليس عملكم هذا براد لنسمة قد كتب الله خلقها وقدر وجودها، لأنه مقدر الأسباب والمسببات، فإذا أراد خلق النطفة من ماء الرجل، سرى من حيث لا يشعر، إلى قراره المكين.
Un jour, des gens parlèrent de « Al-‘Azl » (l’éjaculation externe) en présence du Prophète (sur lui la paix et le salut), en disant que certains hommes la pratiquaient avec leurs femmes. Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut), sur le ton de la réprobation, leur demanda ce qui les poussait à agir ainsi. Puis, il leur donna une explication à la fois convaincante et dissuasive, en leur disant : « Allah a tout décrété et cette pratique qui est la vôtre ne peut empêcher l’existence d’une âme qu’Allah, Exalté soit-Il, a créée et dont Il a décidé l’existence ! » En effet, c’est Lui qui crée à la fois les causes et les conséquences et s’Il veut créer un embryon à partir du sperme d’un homme, le liquide originel quittera son foyer pour s’établir dans un lieu stable, même sans que l’homme ne s’en rende compte.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6041

 
Hadith   1176   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص في بيع العرايا، في خمسة أوسق أو دون خمسة أوسق
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé de vendre les fruits des palmiers isolés, dans un volume de cinq mesures ou de moins de cinq mesures.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه-: «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص في بيع العرايا، في خمسة أوَسْقُ ٍأو دون خمسة أوسق».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé de vendre les fruits des palmiers isolés, dans un volume de cinq mesures ou de moins de cinq mesures. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العرايا جمع عرية، ومعناها أن يرغب إنسان في أكل الرطب في وقت ظهوره، ولكنه لا يقدر على ذلك لفقره، وعنده تمر يابس، فيشتري الرطب على رؤوس النخل بالتمر اليابس، على أن يُقدَّر وزن الرطب بخمسة أوسق؛ لأنه لما كانت مسألة "العرايا" مباحة للحاجة من أصل محرم، اقتصر على القدر المحتاج إليه غالباً، فرخص فيما قدره خمسة أوسق فقط أو ما دون ذلك؛ لأنه في هذا القدر تحصل الكفاية للتفكه بالرطب، والأصل المحرم هو ربا الفضل، قال -صلى الله عليه وسلم- لما سئل عن بيع الرطب بالتمر: (أينقص الرطب إذا جف) قالوا: نعم، قال: (فلا إذًا) حديث صحيح رواه الخمسة.
« Al-‘Arâyah » est le pluriel de « Ariyyah ». [Il s’agit d’une vente exceptionnellement permise, concernant des palmiers isolés à cet effet et qui] s’illustre comme suit : Lorsqu'une personne désire manger des dattes fraîches au moment où elles apparaissent mais qu'elle n'a pas les moyens, dû à sa pauvreté ; [on lui permet] d'acheter les dattes fraîches encore sur le palmier en échange de dattes sèches [en sa possession]. A condition que le poids des dattes fraîches ne dépasse pas cinq mesures. Car, étant donné que le cas de « Al-‘Arâyah » est une autorisation qui répond à un besoin et fait office d’exception à la règle de base qui est l'interdiction, seule la quantité dont les gens ont généralement besoin a été autorisée. Cette pratique est donc permise dans une quantité égale ou inférieure à cinq volumes, car cette quantité suffit pour que celui qui se la procure puisse profiter des dattes fraîches. Et ce qui est interdit à l'origine est « Ribâ al-faḍl » (l’usure par excédent). Lorsque l'on demanda au Prophète (sur lui la paix et le salut) s'il était permis de vendre des dattes fraîches contre des dattes sèches il demanda : " Est-ce que la datte fraîche diminue lorsqu'elle sèche ? - Ils répondirent : Oui ! - Il dit : Alors, non ! " ». Hadith authentique, rapporté par les cinq.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6042

 
Hadith   1177   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص لصاحب العرية: أن يبيعها بخرصها
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé au propriétaire d’un dattier isolé de vendre ses dattes après en avoir estimé le volume.

عن زيد بن ثابت -رضي الله عنه-: «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص لصاحب العَرِيَّةِ: أن يبيعها بِخَرْصِهَا».
   ولمسلم: «بخرصها تمرا، يأكلونها رُطَبَاً».

Zayd ibn Thâbit (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé au propriétaire d’un dattier isolé de vendre ses dattes après en avoir estimé le volume. » Et dans la version de Muslim : « Ils les estiment en dattes mûres et ils les mangent fraîches. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بيع الرطب على رؤوس النخيل بتمر محرم، ويسمى المزابنة، لما فيه من الجهل بتساوي النوعين الربويين، ولكن استثني منه العرايا، وهي مبادلة بيع الرطب على رؤوس النخيل بتمر بشروط معينة، منها أن يكون في أقل من خمسة أوسق، فقد كانت النقود كالدنانير والدراهم قليلة في الزمن الأول، فيأتي زمن الرطب والتفكه به، في المدينة والناس محتاجون إليه، وليس عند بعضهم ما يشترى به من النقود، فرخص لهم أن يشتروا ما يتفكهون به من الرطب بالتمر الجاف ليأكلوها رطبة مراعين في ذلك تساويهما لو آلت ثمار النخل إلى الجفاف، وهو الخرص، فالعرايا استثناء من تحريم المزابنة.
Vendre des dattes encore sur les palmiers en contrepartie de dattes déjà cueillies est interdit. Cette transaction, qui s’appelle « Al-Muzâbanah », est interdite car elle empêche de connaître l’équivalence des matières échangées. A l’époque, l’or et l’argent étaient rares, et lorsqu’arrivait la période des dattes fraîches à Médine, les gens étaient désireux de pouvoir s’en délecter et en avaient besoin, mais certains ne possédaient aucune monnaie pour pouvoir les acheter. Il leur a donc été autorisé de se procurer des dattes fraîches en les échangeant contre des dattes sèches à condition d’observer l’équivalence des deux volumes échangés, en estimant le volume qui serait celui des dattes fraîches si on les laissait sécher. [Cet échange entre la datte fraîche et la datte sèche, après estimation, appelé] « Al-‘Arâyah » est une exception à l'interdiction d'al-Muzâbanah.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6043

 
Hadith   1178   الحديث
الأهمية: رد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- على عثمان بن مظعون التبتل، ولو أذن له لاختصينا
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a refusé à ‘Uthmân ibn Maẓ’ûn de rester célibataire. S’il lui avait autorisé, nous nous serions castrés.

عن سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه- قال: رد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- على عثمان بن مظعون التَّبَتُّلَ، ولو أذن له لاختَصَيْنَا.

Sa’d ibn Abî Waqqâṣ (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a refusé à ‘Uthmân ibn Maẓ’ûn de rester célibataire. S’il lui avait autorisé, nous nous serions castrés. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
روى سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه-: أن عثمان بن مظعون من شدة رغبته في الإقبال على العبادة، أراد أن يتفرغ لها ويهجر ملاذَ الحياة.
فاستأذن النبي -صلى الله عليه وسلم- في أن ينقطع عن النساء ويقبل على طاعة الله -تعالى- فلم يأذن له، لأن ترك ملاذّ الحياة والانقطاع للعبادة، من الغُلو في الدين والرهبانية المذمومة.
وإنما الدين الصحيح هو القيام بما لله من العبادة مع إعطاء النفس حظها من الطيبات، ولذا فإن النبي -صلى الله عليه وسلم- لو أذن لعثمان، لاتبعه كثير من المُجدّين في العبادة.
Sa’d ibn Abî Waqqâṣ (qu’Allah l’agrée) relate que ‘Uthmân ibn Maẓ’ûn aimait tellement se consacrer à l’adoration qu’il voulait s’y consacrer entièrement et délaisser les jouissances terrestres. Il demanda alors au Prophète (sur lui la paix et le salut) la permission de délaisser le mariage afin de se consacrer à l’adoration d’Allah, mais il le lui refusa. Ceci car le fait de délaisser les jouissances terrestres pour se consacrer [exclusivement] au culte d’Allah relève de l’exagération religieuse et du monachisme réprouvable. La vraie religion consiste simplement à pratiquer le culte qui revient à Allah, tout en accordant à sa personne sa part de bonnes choses. Et si le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’avait autorisé à ‘Uthmân, alors beaucoup d’adorateurs zélés l’auraient suivi.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6044

 
Hadith   1179   الحديث
الأهمية: زوجتكها بما معك من القرآن
Thème: Je te la donne en mariage en échange de ce que tu connais du Coran.

عن سهل بن سعد الساعدي -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- جاءته امرأة فقالت: إني وَهَبْتُ نفسي لك: فقامت طويلا، فقال رجل: يا رسول الله، زَوِّجْنِيهَا، إن لم يكن لك بها حاجة. فقال: هل عندك من شيء تُصْدِقُهَا؟ فقال: ما عندي إلا إِزَارِي هذا. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: إِزَارُكَ إن أَعْطَيْتَهَا جلست ولا إِزَارَ لك، فالْتَمِسْ شيئا قال: ما أجد. قال: الْتَمِسْ ولو خَاتَمًا من حَدِيدٍ. فالْتَمَسَ فلم يجد شيئا. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- هل معك شيء من القرآن؟ قال: نعم. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: زَوَّجْتُكَهَا بما معك من القرآن».

Sahl ibn Saʽd as-Sâìdî (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Une femme vint dire au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) : " Je m'offre à toi ! " Elle resta là un long moment, jusqu'à ce qu'un homme dise : " Ô, Messager d'Allah ! Si elle ne t'intéresse pas, donne-la-moi en mariage ! - Il dit : As-tu quelque chose à lui doter ? - Il dit : Je n'ai que ce pagne ! - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit : " Si tu lui donnes ton pagne, tu n'en auras plus. Cherche autre chose ! - Il dit : Je ne trouve rien. - Il dit : Cherche, ne serait-ce qu'une bague en fer. " Il chercha, mais ne trouva rien. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Connais-tu quoi que ce soit du Coran ? - Oui, dit-il. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : Je te la donne en mariage en échange de ce que tu connais du Coran ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
خُص النبي -صلى الله عليه وسلم- بأحكام ليست لغيره.
منها: تزوجه من تهب نفسها له بغير صداق، فجاءت امرأة واهبة له نفسها، لعلها تكون إحدى نسائه.
فنظر إليها فلم تقع في نفسه، ولكنه لمْ يردها، لئلا يخجلها، فأعرض عنها، فجلست، فقال رجل: يا رسول الله، زَوجْنيهَا إن لم يكن لك بها حاجة.
وبما أن الصداق لازم في النكاح، قال له: هل عندك من شيء تصدقها؟.
فقال: ما عندي إلا إزاري.
وإذا أصدقها إزاره يبقى عريانا لا إزار له، فلذلك قال له: "التمس، ولو خاتَماً من حديد".
فلما لم يكن عنده شيء قال: "هل معك شيء من القرآن؟" قال: نعم.
قال -صلى الله عليه وسلم-: زوجتكها بما معك من القرآن، تعلمها إياه، فيكون صداقها.
Un certain nombre de règles furent dédiées exclusivement au Prophète (sur lui la paix et le salut), à l'exclusion de tout autre. Parmi celles-ci : il peut épouser toute femme qui se donne à lui, sans la doter. Ainsi, une femme est venue se proposer à lui, dans l'espoir de devenir l'une de ses épouses. Il la regarda, mais elle ne l'attira pas. Pour autant, il ne la rejeta pas, pour ne pas la blesser, mais détourna simplement le regard. Elle s'assit donc, puis un homme dit : " Ô, Messager d'Allah ! Donne-la moi en mariage, si elle ne t'intéresse pas ! " Étant donné que la dot est obligatoire pour le mariage, il lui dit : " As-tu quelque chose à lui doter ? - Il dit : Je n'ai que mon pagne ! " Or, s'il lui donnait son pagne, il serait resté nu, c'est pourquoi il lui dit : " Cherche donc, ne serait-ce qu'une bague en fer. " N'ayant rien trouvé, il lui dit finalement : " Connais-tu quoi que ce soit du Coran ? - Oui ! dit-il. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Je te la donne en mariage en échange de ce que tu connais du Coran, que tu lui enseigneras en guise de dot !

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6045

 
Hadith   1180   الحديث
الأهمية: حديث سُبيعة الأسلمية في العِدَّة
Thème: Récit de Subay’ah al-Aslamiyyah concernant le délai de viduité

عن سبيعة الأسلمية -رضي الله عنها- أنها كانت تحت سعد بن خولة -وهو من بني عامر بن لؤي، وكان ممن شهد بدرا- فتوفي عنها في حجة الوداع، وهي حامل. فلم تنشب أن وضعت حملها بعد وفاته.
فلما تعلت من نفاسها؛ تجملت للخطاب، فدخل عليها أبو السنابل بن بعكك -رجل من بني عبد الدار- فقال لها: ما لي أراك متجملة؟ لعلك ترجين النكاح؟ والله ما أنت بناكح حتى يمر عليك أربعة أشهر وعشر.
قالت سبيعة: فلما قال لي ذلك: جمعت علي ثيابي حين أمسيت، فأتيت رسول -صلى الله عليه وسلم- فسألته عن ذلك؟ فأفتاني بأني قد حللت حين وضعت حملي، وأمرني بالتزويج إن بدا لي».
وقال ابن شهاب: ولا أرى بأسا أن تتزوج حين وضعت -وإن كانت في دمها-، غير أنه لايقربها زوجها حتى تطهر.

Subay’ah al-Aslamiyyah (qu’Allah l’agrée) relate qu’elle était mariée à Sa’d ibn Khawlah (qui était des Banî ‘Âmir ibn Lu’ay et avait participé à la bataille de Badr), qui mourut lors du pèlerinage d’Adieu, alors qu’elle était enceinte. Elle accoucha peu après sa mort et, une fois ses lochies terminées, elle se fit belle pour les prétendants. Abû As-Sanâbil ibn Ba’kak, un homme des Banî ‘Abdiddâr, entra chez elle et demanda : « Pourquoi t’es-tu embellie ? Espères-tu te marier ? Par Allah ! Tu ne pourras te marier qu’au bout de quatre mois et dix jours ! » Subay’ah dit : « Lorsqu’il m’a dit cela, arrivée au soir, je me vêtis et allai voir le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) afin de l’interroger à ce sujet. Il me répondit que j’étais disponible depuis que j’avais accouché et m’ordonna de me marier si j’en avais envie. » Ibn Shihâb a dit : « Je suis d’avis qu’il n’y a aucun mal à ce qu’elle se marie à partir du moment où elle accouche, même si ses lochies ne sont pas terminées. Par contre, son mari ne l’approchera qu’une fois qu’elle sera purifiée. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
توفي سعد بن خولة عن زوجته سبيعة الأسلمية وهي حامل، فلم تمكث طويلا حتى وضعت حملها.
فلما طَهُرَت من نِفَاسها تجملَّت، وكانت عالمة أنها بوضع حملها قد خرجت من عدتها وحلَّت للأزواج.
فدخل عليها أبو السنابل، وهي متجملة، فعرف أنها متهيئة للخُطَّاب، فأنكر عليها بناء على اعتقاده أنه لم تنته عدتها، وأقسم أنه لا يحل لها النكاح حتى يمر عليها أربعة أشهر وعشر، أخذا من قوله -تعالى-: (والذِين يُتَوَفوْن منكم ويذرون أزْواجاً يتَرَبصْنَ بِأنفُسِهن أربعة أشهُر وعشراً) وكانت غير متيقنة من صحة ما عندها من العلم، والداخل أكَّدَ الحكم بالقسم.
فأتت النبي -صلى الله عليه وسلم-، فسألته عن ذلك، فأفتاها بحلها للأزواج حين وضعت الحمل، فإن أحبت الزواج، فلها ذلك، عملا بقوله -تعالى-: (وَأولاتُ الأحمال أجلُهُن أن يضَعْنَ حَمْلَهُن).
فالمتوفى عنها زوجها وهي حامل تنتهي عدتها بالولادة، فإلم تكن حاملًا فعدتها أربعة أشهر وعشرة أيام.
Sa’d ibn Khawlah (qu'Allah l'agrée) est décédé alors que sa femme, Subay’ah al-Aslamiyya, était enceinte. Elle accoucha peu après son décès et, une fois ses lochies terminées, elle se para pour d’éventuels prétendants. Elle savait qu’en accouchant, elle sortait de son délai de viduité et devenait à nouveau disponible pour le mariage. C’est alors qu’Abû As-Sanâbil entra chez elle et, la voyant sous cet aspect, il comprit qu’elle désirait se marier. Conformément à ce qu’il pensait, il jura qu’elle n’avait pas le droit de se marier de nouveau si ce n’est au bout de quatre mois et dix jours, comme l’indique le verset suivant : {(Et ceux d’entre vous qui meurent et laissent des épouses, alors celles-ci doivent observer un délai de quatre mois et dix jours.)} [Coran : 2/234] Elle se mit alors à douter de ce qu’elle savait, d’autant plus que l’homme avait juré. Elle alla donc voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) afin de l’interroger à ce sujet. Il lui répondit qu’elle était disponible aux prétendants depuis qu’elle avait accouché et qu’elle pouvait se marier si elle le désirait, conformément au verset : {(Et celles qui sont enceintes, leur délai s’étend jusqu’à ce qu’elles accouchent.)} [Coran : 65/4]

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6046

 
Hadith   1181   الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يقول: اللهم إني أعوذ بك مِنَ البَرَصِ، والجُنُونِ، والجُذَامِ، وَسَيِّيءِ الأسْقَامِ
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de toi contre la dépigmentation, la folie, la lèpre et les mauvaises maladies. »

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال: كَانَ رَسُولُ اللهِ -صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- يَقُولُ: «اللهم إني أعوذ بك من    البَرَصِ، والجُنُونِ، والجُذَامِ، وَسَيِّئِ الأسْقَامِ».

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de toi contre la dépigmentation, la folie, la lèpre et les mauvaises maladies. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يستعيذ من أمراض معينة، وهذا يدل على خطرها، وعظيم أثرها، ثم سأل السلامة والعافية من قبيح الأمراض عموما، فقد تضمن هذا الدعاء: التخصيص والإجمال، فقال:" اللهم إني أعوذ بك من البرص"، وهو بياض يظهر في الجسم، يُوَلِّدُ نُفرة الخلق عن الإنسان، فيورث الإنسان العزلة التي قد تودي به إلى التسخط والعياذ بالله.
"والجنون": وهو ذهاب العقل، فالعقل هو مناط التكليف وبه يعبد الإنسان ربه، وبه يتدبر ويتفكر في خلائق الله -تعالى-، وفي كلامه العظيم، فذهاب العقل ذهاب بالإنسان.
و"الجذام": وهو مرض تتآكل منه الأعضاء حتى تتساقط -والعياذ بالله– .
"وسيء الأسقام": أي قبيح الأمراض: وهي العاهات التي يصير المرء بها مُهاناً بين الناس، تنفرُ عنه الطباع، كالشلل والعمى والسرطان، ونحو ذلك؛ لأنها أمراض شديدة تحتاج إلى كلفة مالية، وصبر قوي لا يتحمله إلا من صبره الله -تعالى- وربط على قلبه.
وهنا تظهر عظمة هذا الدين الذي يحافظ ويرعى بدن المسلم ودينه.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) cherchait refuge auprès d’Allah contre certaines maladies, ce qui montre le danger et la gravité de celles-ci. Dans cette invocation, il cherche refuge contre certaines maladies bien précises, puis demande à être protégé de toutes les mauvaises maladies, de façon générale. Cette invocation comporte une partie détaillée et une partie générale, comme nous allons l’expliquer : En premier lieu, le Prophète (sur lui la paix et le salut) cherche refuge contre « la dépigmentation », qui rend la peau blanche et donne à l’individu un aspect repoussant. L’individu peut se retrouver isolé, seul, ce qui peut l’amener à se rebeller contre le Décret Divin. Puis, « la folie » qui est la perte de la raison. La raison est le critère qui rend l’individu responsable. Elle est l’outil par le biais duquel il adore Allah et médite sur Sa création et Ses paroles. La disparition de la raison signifie donc la perte de l’individu et c’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « La plume est levée pour trois types de personnes : [...] et le fou, jusqu’à ce qu’il retrouve la raison. » Ensuite, « la lèpre » qui est une maladie qui ronge les membres et les fait tomber, qu’Allah nous en préserve. C’est une maladie contagieuse, c’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « Fuyez le lépreux comme vous fuiriez le lion ! » Enfin, « les mauvaises maladies » C’est-à-dire : les maladies repoussantes, qui font que l’individu se sent rabaissé au milieu des gens. Ce sont des maladies qui heurtent la sensibilité, comme : la paralysie, la cécité, le cancer, etc. Ce sont des maladies difficiles qui demandent beaucoup de dépenses et exigent une forte résignation, dont seul peut faire preuve celui qu’Allah assiste et à qui Il accorde la capacité de patienter. La grandeur de cette religion apparaît à travers cette invocation. En effet, celle-ci tient à préserver le corps du musulman ainsi que sa religion.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6047

 
Hadith   1182   الحديث
الأهمية: سئل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عن لقطة الذهب، أو الورق؟ فقال: اعرف وكاءها وعفاصها، ثم عرفها سنة، فإن لم تُعرَف فاستنفقها، ولتكن وديعة عندك فإن جاء طالبها يوما من الدهر؛ فأدها إليه
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) fut interrogé au sujet de l’or ou de l’argent que l’on trouve par terre. Il répondit : " Observe bien comment sont la bourse et le cordon, puis fais-en l’annonce pendant un an. Si personne ne les reconnaît, tu peux alors les dépenser. Toutefois, considère-les comme quelque chose que l’on t’a confié. Et si un jour leur propriétaire vient les réclamer, rends-les-lui ! "

عن زيد بن خالد الجهني -رضي الله عنه-: «سئل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عن لُقَطَة الذهب، أو الوَرِق؟ فقال: اعرف وكِاَءَهَا وعِفَاصَهَا، ثم عَرِّفْهَا سَنَةً، فإن لم تُعرَف فاستنفقها، ولتكن وديعة عندك فإن جاء طالبها يوما من الدهر؛ فأدها إليه.
وسأله عن ضالة الإبل؟ فقال: ما لك ولها؟ دَعْهَا فإن معها حِذَاَءَهَا وسِقَاءَهَا، تَرِدُ الماء وتأكل الشجر، حتى يجدها رَبُّهَا.
وسأله عن الشاة؟ فقال: خذها؛ فإنما هي لك، أو لأخيك، أو للذئب».

Zayd ibn Khâlid Al-Juhanî (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) fut interrogé au sujet de l’or ou de l’argent que l’on trouve par terre. Il répondit : " Observe bien comment sont la bourse et le cordon, puis fais-en l’annonce pendant un an. Si personne ne les reconnaît, tu peux alors les dépenser. Toutefois, considère-les comme quelque chose que l’on t’a confié. Et si un jour leur propriétaire vient les réclamer, rends-les-lui ! " On l’interrogea aussi au sujet des chameaux perdus. Là, il répondit : " Qu’as-tu à voir avec cette bête ? Laisse-la donc ! Elle a des sabots, de quoi boire, elle se rend aux points d’eau et mange dans les arbres. Laisse-la jusqu’à ce que son propriétaire la retrouve ! " Enfin, lorsqu’on l’interrogea au sujet des moutons, il répondit : " Prends-le, car ceux-ci sont soit pour toi, soit pour ton frère, soit pour le loup ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سأل رجل النبي صلى الله عليه وسلم عن حكم المال الضال عن ربه، من الذهب، و الفضة، والإبل، والغنم.
فبين له صلى الله عليه وسلم حكم هذه الأشياء لتكون مثالا لأشباهها، من الأموال الضائعة، فتأخذ حكمها.
فقال عن الذهب والفضة: اعرف الرباط الذي شدت به، والوعاء الذي جعلت فيه، لتميزها من بين مالك، ولتخبر بعلمك بها من ادعاها.
فإن طابق وصفه صفاتها، أعطيه إياها، وإلا تبين لك عدم صحة دعواه .
وأمره أن يعرفها سنة كاملة بعد التقاطه إياها.
ويكون التعريف في مجامع الناس كالأسواق ، وأبواب المساجد. والمجمعات العامة، وفي مكان التقاطها.
ثم أباح له- بعد تعريفها سنة، وعدم العثور على صاحبها أن يستنفقها، فإذا جاء صاحبها في أي يوم من أيام الدهر، أداها إليه.
وأما ضالة الإبل ونحوها، مما يمتنع بنفسه، فنهاه عن التقاطها؛ لأنها ليست بحاجة إلى الحفظ، فلها من طبيعتها حافظ، لأن فيها القوة على صيانة نفسها من صغار السباع، ولها من أخفافها ما تقطع به المفاوز، ومن عنقها ما تتناول به الشجر والماء، ومن جوفها ما تحمل به الغذاء، فهي حافظة نفسها حتى يجدها ربها الذي سيبحث عنها في مكان ضياعها.
وأما ضالة الغنم ونحوها من صغار الحيوان، فأمره أن يأخذها حفظا لها من الهلاك وافتراس السباع، وبعد أخذها يأتي صاحبها فيأخذها، أو يمضي عليها حول التعريف فتكون لواجدها .
Un homme interrogea le Prophète (sur lui la paix et le salut) sur le statut d'un bien perdu par son propriétaire. Qu'il s'agisse d'or, d'argent, de chameau ou de mouton. Il lui précisa alors le statut de ces choses afin qu'elles servent d'exemple dans des cas semblables. Au sujet de l’or et de l’argent, il a dit : Regarde bien comment sont la bourse dans laquelle les pièces sont contenues et le cordon qui sert à fermer cette bourse, de sorte à ce que tu ne les confondes pas avec tes autres biens et afin de pouvoir tester celui qui viendrait te les réclamer. S’il en donne une description exacte, alors rends-les-lui, sinon, tu sauras qu’il ment. En outre, il lui a dit d’en faire l’annonce pendant une année complète, à compter du moment où il les a trouvés. L’annonce doit se faire dans les lieux de rassemblement comme : les marchés, les mosquées, etc. ainsi qu’à l’endroit où l’objet a été trouvé. Puis, il lui a autorisé de les dépenser une fois l’année écoulée, au cas où le propriétaire ne se manifesterait pas. Mais si le propriétaire se manifeste un jour, il devra alors lui rendre son bien. Quant aux chameaux perdus, ainsi que les bêtes qui, comme les chameaux, peuvent se défendre par elles-mêmes, il a interdit de les prendre car elles n’ont pas besoin de quelqu’un pour les garder. En effet, elles peuvent se défendre naturellement, elles ont la force nécessaire pour repousser les petites bêtes féroces, elles ont des sabots qui leur permettent de traverser de grandes distances, elles ont des cous assez grands pour manger dans les arbres et atteindre l’eau et elles ont un corps qui préserve la nourriture. Donc, elles sont en mesure de se préserver par elles-mêmes, et cela jusqu’à ce que leurs propriétaires les retrouvent, après les avoir cherchées à l’endroit où ils les ont perdues. Quant aux moutons perdus et aux petits animaux du même acabit, il a ordonné de les prendre pour les préserver et les protéger des bêtes féroces. Si quelqu’un les prend, qu’il annonce qu’il les a trouvés, et cela durant une année. Une fois celle-ci écoulée, dans le cas où leur propriétaire ne se manifeste pas, elles lui appartiendront. Mais s’il se manifeste, il devra alors les lui rendre.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6048

 
Hadith   1183   الحديث
الأهمية: أكبر الكبائر: الإشراك بالله، والأمن من مكر الله، والقنوط من رحمة الله، واليأس من روح الله
Thème: Les plus grands des péchés majeurs sont : Attribuer un associé à Allah, Se considérer à l’abri de la ruse d’Allah, désespérer de la miséricorde d’Allah et de Sa délivrance.

عن عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- أنه قال: "أكبر الكبائر: الإشراك بالله، والأمن من مَكْرِ الله، والقُنُوطُ من رحمة الله، واليَأْسُ من رَوْحِ الله".

‘Abdullah ibn Mas’ûd (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Les plus grands des péchés majeurs sont : Attribuer un associé à Allah, Se considérer à l’abri de la ruse d’Allah, désespérer de la miséricorde d’Allah et de Sa délivrance. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر رسول الله -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- في هذا الحديث ذنوبًا تعتبر من كبائر الذنوب، وهي: أن يُجعل لله -سبحانه- شريكٌ في ربوبيته أوعبوديته وبدأ به؛ لأنه أعظم الذنوب، وقطع الرجاء والأمل من الله؛ لأن ذلك إساءة ظنٍّ بالله وجهل بسعة رحمته، والأمن من استدراجه للعبد بالنعم حتى يأخذه على غفلة، وليس المراد بهذا الحديث حصر الكبائر فيما ذكر؛ لأن الكبائر كثيرة، لكن المراد بيان أكبرها.
Dans ce hadith, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a évoqué des péchés qui comptent parmi les péchés majeurs : Attribuer un associé à Allah, Gloire et Pureté à Lui, dans Sa seigneurie ou Son culte divin. Il l’a cité en premier car c’est le plus grand des péchés ; Ne plus avoir d’espoir et désespérer d’Allah, car cela revient à penser du mal de Lui et à ignorer l’ampleur de Sa miséricorde ; Se sentir à l’abri du stratagème d’Allah qui consiste en ce qu’Il continue d’accorder Ses bienfaits à un serviteur jusqu’à le saisir ensuite en pleine insouciance. Dans ce hadith, ce qui est voulu n’est pas de restreindre les péchés majeurs à ceux qui ont été cités, car ils sont bien plus nombreux. Ce qui est voulu ici est d’expliquer lesquels sont les plus graves.

 

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[Sa chaine de transmission est authentique]    ← →    Rapporté par ʽAbd Ar-Razzâq]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6049

 
Hadith   1184   الحديث
الأهمية: صفة صلاة الخوف كما رواها جابر
Thème: La prière de la peur, telle que rapportée par Jâbir

عن جابر بن عبد الله الأنصاري -رضي الله عنهما- قال: «شَهِدْتُ مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- صلاة الخوف فَصَفَفْنَا صَفَّيْنِ خلف رسول الله -صلى الله عليه وسلم- والعدو بيننا وبين القبلة، وكَبَّرَ النبي -صلى الله عليه وسلم- وكَبَّرنا جميعا، ثم ركع ورَكَعْنا جميعا، ثم رفع رأسه من الركوع ورفعنا جميعا، ثم انحدر بالسجود والصف الذي يليه، وقام الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ في نَحْرِ الْعَدُوِّ، فلما قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- السجود، وقام الصفّ الذي يليه انْحَدَرَ الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ بالسجود، وقاموا، تَقَدَّمَ الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ, وَتَأَخَّرَ الصَّفُّ الْمُقَدَّمُ، ثم ركع النبي -صلى الله عليه وسلم- وركعنا جميعا، ثم رفع رأسه من الركوع ورفعنا جميعا، ثم انحدر بالسجود، والصفّ الذي يليه -الذي كان مُؤَخَّرا في الركعة الأولى- فقام الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ فِي نَحْرِ الْعَدُوِّ، فلما قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- السجود والصف الذي يليه: انْحَدَرَ الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ بالسجود، فسجدوا ثم سلَّم -صلى الله عليه وسلم- وسَلَّمْنا جميعا، قال جابر: كما يصنع حَرَسُكُمْ هؤلاء بأُمرائهم».
وذكر البخاري طرفا منه: «وأنه صلى صلاة الخوف مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في الغزوة السابعة، غزوة ذات الرِّقَاعِ».

Jâbir ibn Abdillah Al-Anṣârî (qu’Allah l'agrée) relate : « J’ai assisté à la prière de la peur avec le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Nous formâmes deux rangs derrière le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), et l’ennemi se trouvait entre nous et la Qiblah. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) prononça le « Takbîr » [Il dit : « Allâhu Akbar ! » pour entrer en prière] et nous fîmes de même. Puis, il s’inclina et nous aussi. Puis il releva la tête de l’inclinaison et nous tous également. Ensuite il se baissa pour se prosterner, et le rang qui était juste derrière lui fît de même pendant que l’autre rang restait debout face à l’ennemi. Ensuite, lorsqu’il termina la prosternation, ainsi que le rang qui était juste derrière lui, le deuxième rang se baissa à son tour pour se prosterner, puis ils se relevèrent. Après cela, le rang qui était derrière s’avança et celui qui était devant, recula. Ensuite le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’inclina, et nous fîmes tous de même. Puis il releva la tête de l’inclinaison et nous tous également. Puis il se baissa pour se prosterner, et le rang juste derrière lui, et qui était au fond lors du premier cycle de prière, fît de même. Le rang qui était au fond resta, lui, debout face à l’ennemi. Puis, lorsqu’ils eurent terminé avec la prosternation, lui et le rang juste derrière lui, le rang du fond se baissa à son tour pour se prosterner. Une fois leurs prosternations terminées, le Prophète (sur lui la paix et le salut) effectua le salut final, et nous fîmes tous de même. Jâbir dit : [Nous avons agi] comme le fait la garde rapprochée de vos gouverneurs. L’Imam Muslim a rapporté ce hadith en entier. Et Al-Bukhârî n'en a cité qu'une partie, [en y ajoutant] : « Jâbir effectua la prière de la peur avec le Prophète (sur lui la paix et le salut) durant la septième bataille, celle de « Dhât Ar-Riqâ’ ».

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث صفةٌ من صفات صلاة الخوف وهذه الصفة فيما إذا كان العدو في جهة القبلة حيث قسم النبي -صلى الله عليه وسلم- الجيش فرقتين، فرقة تكون صفاً مقدماً وفرقة تكون صفاً ثانيًا، ثم يصلى بهم فيكبر بهم جميعاً ويقرأون جميعًا ويركعون جميعًا ويرفعون من الركوع جميعًا ثم يسجد ويسجد معه الصف الذي يليه ثم إذا قام للركعة الثانية سجد الصف المؤخر الذي كان يحرس العدو فإذا قاموا تقدم المؤخر وتأخر المقدم مراعاة للعدل حتى لا يكون الصف الأول في مكانه في كل الصلاة، وفعل في الركعة الثانية كما فعل في الأولى وتشهد بهم جميعًا وسلم بهم جميعًا.
وهذه الكيفية المفصلة في هذا الحديث عن صلاة الخوف، مناسبة للحال التي كان عليها النبي -صلى الله عليه وسلم- وأصحابه حين ذاك، من كون العدو في جهة القبلة، ويرونه في حال القيام والركوع، وقد أمنوا من كمين يأتي من خلفهم.
Il est décrit dans ce hadith l’une des manières d'effectuer la prière de la peur. Cette description correspond à la situation où l’ennemi se trouve en direction de la Qiblah. Dans celle-ci, le Prophète (sur lui la paix et le salut) divisa l’armée en deux groupes : un groupe formant un rang devant, et l’autre groupe formant un deuxième rang [derrière]. Ensuite, il dirigea la prière : ils prononcèrent le takbîr ensemble, récitèrent le Coran ensemble, s’inclinèrent ensemble et se relevèrent de l’inclinaison ensemble. Puis, il se prosterna avec le rang juste derrière lui. Ensuite, une fois qu’ils se levèrent pour faire la deuxième unité de prière, le deuxième rang, celui qui surveillait l’ennemi, se prosterna à son tour. Lorsque ces derniers se relevèrent, le rang qui était devant recula et l’autre avança, afin d’être équitable envers les deux groupes, et éviter ainsi que le rang qui était devant ne fasse la prière à la même place tout le long. Puis ils procédèrent de la même façon pour la deuxième unité de prière que pour la première. A la fin, le Prophète (sur lui la paix et le salut) effectua le « tashahhud » et la salutation finale avec tout le monde. Cette manière de faire la prière de la peur, décrite dans ce ḥadith, convient le mieux à la situation dans laquelle se trouvait le Prophète (sur lui la paix et le salut) et ses Compagnons (qu'Allah les agrée). En effet, l’ennemi se trouvant face à la Qiblah, ils le voyaient lorsqu’ils étaient debout et pendant l’inclinaison, et se sentaient à l'abri d'une quelconque embuscade pouvant venir par derrière.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6050

 
Hadith   1185   الحديث
الأهمية: طعام الاثنين كافي الثلاثة، وطعام الثلاثة كافي الأربعة
Thème: La nourriture de deux est suffisante pour trois et la nourriture de trois est suffisante pour quatre.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "طعام الاثنين كافي الثلاثة، وطعام الثلاثة كافي الأربعة".
وفي رواية لمسلم عن جابر -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "طعام الواحد يكفي الاثنين، وطعام الاثنين يكفي الأربعة، وطعام الأربعة يكفي الثمانية".

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « La nourriture de deux est suffisante pour trois et la nourriture de trois est suffisante pour quatre. » Et dans une version de Muslim, Jâbir (qu’Allah l’agrée) relate du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) qu'il a dit : « La nourriture d’un seul suffit à deux, la nourriture de deux suffit à quatre et la nourriture de quatre suffit à huit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث الحث على المواساة في الطعام، وأنه وإن كان قليلاً حصلت منه الكفاية المقصودة، ووقعت فيه بركة تعم الحاضرين عليه، وهو حث منه عليه الصلاة والسلام على الإيثار يعني أنك لو أتيت بطعامك الذي قدرت أنه يكفيك، وجاء رجل آخر فلا تبخل عليه، وتقول هذا طعامي وحدي؛ بل أعطه منه حتى يكون كافياً للاثنين.
Ce récit encourage à partager la nourriture avec convivialité, même s’il y en a peu. Celle-ci sera amplement suffisante et répondra au but recherché. En effet, la bénédiction accompagnera la nourriture qui suffira ainsi à toutes les personnes présentes. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donc encouragé à être altruiste et généreux. C’est-à-dire que si l'on t’apporte un repas qui semble ne suffire qu’à ta propre personne et qu'une autre vient te rejoindre, ne fais pas preuve d’avarice, ne dis pas : « C’est mon repas à moi seul ! » Partage plutôt ton repas avec elle et donne-lui-en afin qu’il vous suffise à tous les deux.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6057

 
Hadith   1186   الحديث
الأهمية: اللهم إني أعوذ بك من فتنة النار، وعذاب النار، ومن شر الغنى والفقر
Thème: Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’épreuve de l’Enfer et le châtiment de l’Enfer, et contre le mal de la richesse et de la pauvreté.

عن عائشة -رضي الله عنها- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يدعو بهذه الكلمات: «اللهم إني أعوذ بك من فتنة النار، وعذاب النار، ومن شر الغنى والفقر».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoquait par ces mots : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’épreuve de l’Enfer et le châtiment de l’Enfer, et contre le mal de la richesse et de la pauvreté. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان النبي المختار -عليه الصلاة والسلام- يستعيذ من أمور أربعة:
فقوله: (اللهم إني أعوذ بك من فتنة النار) أي فتنة تؤدي إلى النار، ويحتمل أن يراد بفتنة النار سؤال الخَزَنَة على سبيل التوبيخ، وإليه الإشارة بقوله تعالى: (كلما ألقي فيها فوج سألهم خزنتها ألم يأتكم نذير).
وقوله: (وعذاب النار) أي أعوذ بك من أن أكون من أهل النار، وهم الكفار فإنهم هم المعذبون، وأما الموحدون فإنهم مؤدبون ومهذبون بالنار لا معذبون بها.
(ومن شر الغنى): وهو البطر والطغيان وتحصيل المال من الحرام وصرفه في العصيان، والتفاخر بالمال والجاه والحرص على جمع المال وأن يكسبه من غير حله ويمنعه من إنفاقه في حقوقه.
و(الفقر) أي وشر الفقر، وهو الفقر الذي لا يصحبه صبر ولا ورع؛ حتى يتورط صاحبه بسببه فيما لا يليق بأهل الدين والمروءة، ويصحبه الحسد على الأغنياء والطمع في أموالهم والتذلل بما يدنس العِرْض والدين وعدم الرضا بما قسم الله له وغير ذلك مما لا تحمد عاقبته.
Le Prophète élu (sur lui la paix et le salut) cherchait refuge auprès d’Allah contre quatre choses : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’épreuve de l’Enfer », c’est-à-dire : contre une épreuve qui mène à l’Enfer, de crainte qu’elle ne se répète. Cela peut aussi vouloir dire : contre la façon dont les gardiens de l’Enfer interrogeront les gens pour les blâmer et les humilier, comme l’indique le verset suivant : {( A chaque fois qu’une vague y sera jetée, ses gardiens leur demanderont : « Un avertisseur ne vous était-il pas venu ? » )} [Coran : 67/8]. « Contre le châtiment de l’Enfer », c’est-à-dire : contre le fait d’être du nombre des gens de l’Enfer, qui ne sont autres que les mécréants, qui seront, eux, les victimes du châtiment. Quant aux monothéistes, ils seront corrigés et purifiés par l’Enfer, mais pas châtiés. « Contre le mal de la richesse », c’est-à-dire : l’orgueil, la transgression, gagner ses biens de façon illicite et les dépenser dans la désobéissance. Tout ce qui pousse à la cupidité, au fait de chercher l’argent là où il ne le faut pas et à ne pas remplir ses obligations matérielles. « Et de la pauvreté », c'est à dire la pauvreté qui est dépourvue de scrupule et de résignation, qui amène l’homme à faire ce qui ne convient pas aux gens pieux et honorables, pousse à envier les riches et convoiter leurs biens, se rabaisser en écrasant son honneur et sa religion, ne pas se satisfaire de la part qu’Allah a destinée à chacun et autres attitudes désastreuses.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6072

 
Hadith   1187   الحديث
الأهمية: لا تَشْتَرِهِ، ولا تعد في صدقتك؛ فإن أَعْطَاكَهُ بِدِرْهَمٍ؛ فإن العَائِدَ في هِبَتِهِ كالعَائِدِ في قَيْئِهِ
Thème: Ne l’achète pas et ne reviens pas sur ton aumône, même s’il te le vend pour une pièce d’argent ! Celui qui revient sur son aumône est semblable à celui qui ravale son vomi !

عن عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- قال: «حَمَلْتُ على فرس في سبيل الله، فأضاعه الذي كان عنده، فأردت أن أشتريه، وظننت أنه يبيعه بِرُخْصٍ، فسألت النبي -صلى الله عليه وسلم-؟ فقال: لا تَشْتَرِهِ، ولا تعد في صدقتك؛ فإن أَعْطَاكَهُ بِدِرْهَمٍ؛ فإن العَائِدَ في هِبَتِهِ كالعَائِدِ في قَيْئِهِ».

‘Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu’Allah l’agrée) dit : « J’ai donné un cheval dans le sentier d’Allah et celui qui l’avait en sa possession n’en a pas pris soin. Je voulus alors le racheter, pensant qu’il le vendrait pour pas cher. Je questionnai à ce propos le Prophète (sur lui la paix et le salut) qui répondit : « Ne l’achète pas et ne reviens pas sur ton aumône, même s’il te le vend pour une pièce d’argent ! Celui qui revient sur son aumône est semblable à celui qui ravale son vomi ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أعان عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- رجلا على الجهاد في سبيل الله، فأعطاه فرسا يغزو عليه، فقصر الرجل في نفقة ذلك الفرس، ولم يحسن القيام عليه، وأتعبه حتى هزل وضعف، فأراد عمر أن يشتريه منه وعلم أنه سيكون رخيصًا لهزاله وضعفه، فلم يقدم على شرائه حتى استشار النبي -صلى الله عليه وسلم- عن ذلك، ففي نفسه من ذلك شيء، فنهاه النبي -صلى الله عليه وسلم- عن شرائه ولو بأقل ثمن، لأن هذا شيء خرج لله -تعالى- فلا تتبعه نفسك ولا تعلق به، ولئلا يحابيك الموهوب له في ثمنه، فتكون راجعاً ببعض صدقتك، ولأن هذا خرج منك، وكفر ذنوبك، وأخرج منك الخبائث والفضلات، فلا ينبغي أن يعود إليك، ولهذا سمى شراءه عوداً في الصدقة مع أنه يشتريه بالثمن، وشبهه بالعود في القيء، وهو ما يخرج من البطن عن طريق الفم، والعود فيه أن يأكله بعد خروجه، وهذا للتقبيح والتنفير عن هذا الفعل.
‘Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu’Allah l’agrée) aida un homme à combattre dans le sentier d’Allah et lui fît don d’un cheval dans cet objectif. Cependant, l’homme ne prit pas soin du cheval, ne dépensa guère assez pour son entretien et l’épuisa à tel point qu’il maigrit et s'affaiblit. Voyant cela, ‘Umar voulu le racheter. Vu l’état d’amaigrissement et de faiblesse du cheval, il pensait que le prix ne serait pas élevé. Cependant, il ne voulut rien faire avant de consulter le Prophète (sur lui la paix et le salut) qui le lui interdit, même s'il avait pu l'acquérir au plus bas prix. En effet ce qui a été donné en aumône l'a été pour Allah, et c’est pourquoi ton âme ne doit ni s’y accrocher, ni chercher à le reprendre. [L’interdiction vient aussi] afin d’éviter que le donataire ne soit complaisant avec toi sur le prix, car cela reviendrait à récupérer une partie de ton aumône. Cette aumône a également effacé tes péchés et autres [actes méprisables], il n'est donc pas opportun qu’elle te revienne. Voilà pourquoi cet achat a été considéré comme une : « reprise d'aumône », bien qu'il fût acheté avec de l'argent. Cet acte a été comparé au fait de ravaler son propre vomi du fait que c'est un acte détestable et méprisable.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6073

 
Hadith   1188   الحديث
الأهمية: العائد في هبته، كالعائد في قيئه
Thème: Celui qui revient sur un don qu'il a fait est semblable à celui qui ravale son vomi !

عن عبد الله بن عباس -رضي الله عنهما- مرفوعاً: "العائد في هِبَتِهِ، كالعائد في قَيْئِهِ".
وفي لفظ: "فإن الذى يعود في صدقته: كالكلب يَقِئ ُثم يعود في قيئه".

‘Abdullah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui revient sur un don qu'il a fait est semblable à celui qui ravale son vomi ! » Et dans une expression : « Celui qui revient sur un don qu'il a fait est comme un chien qui vomit puis réingurgite son vomi ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ضرب النبي -صلى الله عليه وسلم- مثلًا للتنفير من العود في الهدية بأبشع صورة وهى أن العائد فيها، كالكلب الذي يقىء ثم يعود إلى قيئه فيأكله مما يدل على بشاعة هذه الحال وخستها، ودناءة مرتكبها.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a employé une parabole repoussante pour dissuader l’individu de revenir sur le don qu’il a fait : quiconque revient sur un don est semblable à un chien qui vomit puis se met à manger de nouveau ses vomissures. Cela montre à quel point cette façon d’agir est abjecte et basse et à quel point son auteur est vil.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6074

 
Hadith   1189   الحديث
الأهمية: صلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بيته وهو شَاكٍ
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) pria chez lui alors qu’il était malade

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: صلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بيته وهو شَاكٍ، صلى جالسا، وصلى وراءه قوم قِيَامًا، فأشار إليهم: أنِ اجْلِسُوا، لما انْصَرَفَ قال: إنما جُعِلَ الإمامُ لِيُؤْتَمَّ به: فإذا ركع فاركعوا، وإذا رفع فارفعوا، وإذا قال: سمع الله لمن حمده فقولوا: ربنا لك الحمد، وإذا صلى جالسا فصلوا جلوسا أجمعون».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) pria chez lui alors qu’il était malade, il pria assis. Un groupe de fidèles pria derrière lui, debout. Il leur fît signe de s’asseoir. Après avoir terminé, il leur dit : " L’imam a été institué afin d'être suivi. Lorsqu’il s’incline, inclinez-vous et lorsqu’il se relève, relevez-vous. Et lorsqu’il dit : " Allah exauce celui qui Le loue ! ", dites : " Ô notre Seigneur, à Toi reviennent les louanges ! " Et lorsqu’il prie assis, priez tous assis également. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث صلاة النبي -صلى الله عليه وسلم- جالسًا لمرضه، وفيه بيان صفة اقتداء المأموم بالإمام، ومتابعته له.
فقد أرشد النبي -صلى الله عليه وسلم- المأمومين إلى الحكمة من جعل الإمام وهي أن يقتدي به ويتابع، فلا يختلف عليه بعمل من أعمال الصلاة، وإنما تراعى تَنَقلاته بنظام فإذا كبر للإحرام، فكبروا أنتم كذلك، وإذا رَكع فاركعوا بعده، وإذا ذكركم أن الله مجيب لمن حمده بقوله: "سمع الله لمن حمده" فاحمدوه تعالى بقولكم:
"ربنا لك الحمد"، وإذا سجد فتابعوه واسجدوا، وإذا صلى جالساً لعجزه عن القيام؛ -فتحقيقاً للمتابعة- صلوا جلوساً، ولو كنتم على القيام قادرين.
فقد ذكرت عائشة أن النبي -صلى الله عليه وسلم- اشتكى من المرض فصلى جالساً، وكان الصحابة يظنون أن عليهم القيام لقدرتهم عليه؛ فصلوا وراءه قياما فأشار إليهم: أن اجلسوا.
فلما انصرف من الصلاة أرشدهم إلى أن الإمام لا يخالف، وإنما يوافق؛ لتحقق المتابعة التامة والاقتداء الكامل، بحيث يصلى المأموم جالساً مع قدرته على القيام لجلوس إمامه العاجز، وهذا إن ابتدأ بهم الصلاة جالساً صلوا خلفه جلوسًا، وإن ابتدأ بهم الإمام الراتب الصلاة قائماً، ثم اعتل في أثنائها فجلس أتموا خلفه قياماً وجوباً؛ عملا بحديث صلاة النبي -صلى الله عليه وسلم- بأبي بكر والناس حين مرِض مرَض الموت.
Ce récit de la tradition prophétique met en lumière comment le fidèle qui prie sous la direction de l’imam doit faire pour le suivre correctement. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a d’ailleurs expliqué la raison pour laquelle il y a un imam, c'est afin qu’il soit suivi et imité. Ainsi, il n’est pas permis d'agir différemment de lui, quel que soit le mouvement de la prière, et il convient plutôt d’observer consciencieusement ses déplacements. Ainsi, lorsqu’il dit : « Allâhu Akbar ! » au début de la prière, faites de même. Lorsqu’il s’incline, suivez-le, et lorsqu’il vous rappelle qu’Allah exauce celui qui Le loue par cette phrase : « Allah exauce celui qui Le loue », louez alors Le Très-Haut en disant : « Ô notre Seigneur, à Toi reviennent les louanges ! ». Lorsqu’il se prosterne, prosternez-vous également. Lorsqu’il prie assis, parce qu’il est dans l’incapacité d’être debout, priez également assis, même si vous êtes aptes à prier debout, afin que ce suivi se concrétise. ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut), pria assis à cause de la maladie. Les Compagnons, derrière lui, se considérant aptes à prier debout, restèrent levés. Mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur fît signe de s’asseoir. Après la prière, il leur expliqua qu’on ne pouvait pas agir différemment de l’imam et que l’on devait être en accord avec lui dans les gestes qu'il accomplissait, concrétisant ainsi le suivi complet et l’accord parfait avec lui. Ainsi, si l’imam prie assis par incapacité, le fidèle, derrière lui, priera assis également, malgré son aptitude à être debout. Cependant, cela ne concerne que le cas où l’imam commence sa prière en position assise, les fidèles prieront donc assis derrière lui, et ce afin de mettre en pratique les deux récits de la tradition prophétique évoqués dans ce chapitre. En effet, dans l'autre récit, lors de la prière du Prophète (sur lui la paix et le salut) avec Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) et les gens, au moment de la maladie qui a entraîné sa mort, on apprend que si l’imam officiel commence sa prière debout mais perd son aptitude au cours de celle-ci et finit sa prière assis, les fidèles devront obligatoirement finir leur prière debout dans ce cas-là.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6075

 
Hadith   1190   الحديث
الأهمية: إِذَا أَوَيْتُمَا إِلَى فِرَاشِكُمَا -أَوْ إِذَا أَخَذْتُمَا مَضَاجِعَكُمَا- فَكَبِّرا ثَلاَثًا وَثَلاثِينَ، وَسَبِّحَا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ، واحْمِدا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ
Thème: Lorsque vous allez vous coucher - ou vous mettre au lit - proclamez la grandeur d’Allah trente-trois fois, glorifiez-Le trente-trois fois, et louez-Le trente-trois fois !

عن علي بن أبي طالب -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال له ولفاطمة: «إذَا أَوَيْتُمَا إِلَى فِرَاشِكُمَا -أَوْ إِذَا أَخَذْتُمَا مَضَاجِعَكُمَا- فَكَبِّرا ثَلاَثًا وَثَلاثِينَ، وَسَبِّحَا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ، واحْمِدا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ» وفي روايةٍ: التَّسْبيحُ أرْبعًا وثلاثينَ، وفي روايةٍ: التَّكْبِيرُ أرْبعًا وَثَلاَثينَ.

‘Alî ibn Abî Ṭâlib (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsque vous allez vous coucher - ou vous mettre au lit - proclamez la grandeur d’Allah trente-trois fois, glorifiez-Le trente-trois fois, et louez-Le trente-trois fois ! » Et dans une version : « At-Tasbîḥ », la glorification d’Allah, est à dire trente-quatre fois ; et dans une autre version, c’est « At-Takbîr », la proclamation de la grandeur d’Allah, qui est à dire trente-quatre fois.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
اشتكت فاطمة إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- ما تجده من الرحى (أداة لطحن الحب) وطلبت من أبيها خادما فقال صلى الله عليه وسلم: "ألا أدلكما على ما هو خير من الخادم؟" ثم أرشدهما إلى هذا الذكر: أنهما إذا أويا إلى فراشهما وأخذا مضجعيهما: يسبحان ثلاثة وثلاثين، ويحمدان ثلاثة وثلاثين، ويكبران أربعة وثلاثين. ثم قال -عليه الصلاة والسلام-: فهذا خير لكما من الخادم؛ وعلى هذا: فيسن للإنسان إذا أخذ مضجعه لينام أن يسبح ثلاثة وثلاثين، ويحمد ثلاثة وثلاثين، ويكبر أربعة وثلاثين فهذه مائة مرة، فإن هذا مما يعين الإنسان في قضاء حاجاته كما أنه أيضا إذا نام فإنه ينام على ذكر الله -عز وجل-.
Fâṭimah (qu’Allah l’agrée) s’est plainte au Prophète (sur lui la paix et le salut) des douleurs causées par le moulin à bras et elle lui demanda de lui accorder un domestique. Il lui répondit : « Voulez-vous que je vous indique quelque chose de mieux qu’un domestique ? » Puis, il leur apprit à évoquer Allah, Exalté soit-Il, au moment de se coucher, Le glorifiant en disant : « SubḥânaLlâh » trente-trois fois ; Le louant en disant : « Al-ḤamduliLlâh » trente-trois fois et proclamant Sa grandeur en disant : « Allâhu Akbar » trente-quatre fois. Puis, il leur a dit : « Cela est mieux pour vous qu’un domestique ! » Donc, lorsque la personne se met au lit pour dormir, il est recommandé qu’elle glorifie Allah trente-trois fois, qu’elle Le loue trente-trois fois et proclame Sa grandeur trente-quatre fois, complétant ainsi les cent. Ceci aide l’individu à accomplir ses différentes tâches et lui permet de dormir en ayant évoqué Allah, à Lui la Puissance et la Gloire.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6076

 
Hadith   1191   الحديث
الأهمية: إنها لو لم تكن ربيبتي في حجري، ما حلت لي؛ إنها لابنة أخي من الرضاعة، أرضعتني وأبا سلمة ثويبةُ؛ فلا تعرضن علي بناتكن ولا أخواتكن
Thème: Même si elle n’était pas ma belle-fille, qui vit sous mon toit, elle me serait interdite, car elle est la fille de mon frère de lait. En effet, Thuwaybah nous a allaités, Abû Salamah et moi. Par conséquent, ne me proposez plus vos filles, ni vos sœurs !

عن أم حبيبة بنت أبي سفيان -رضي الله عنهما- قالت: قلت يا رسول الله، انكح أختي ابنة أبي سفيان. قال: أو تحبين ذلك؟ فقلت: نعم؛ لست لك بمُخْلِيَةٍ، وأحَبُّ من شاركني في خير أختي. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: إن ذلك لا يحل لي. قالت: إنا نُحَدَّثُ أنك تريد أن تنكح بنت أبي سلمة. قال: بنت أم سلمة؟! قالت: قلت: نعم، قال: إنها لو لم تكن ربيبتي في حَجْرِي، ما حلت لي؛ إنها لابنة أخي من الرضاعة، أرضعتني وأبا سلمة ثويبةُ؛ فلا تعرضن علي بناتكن ولا أخواتكن.
قال عروة: وثويبة مولاة لأبي لهب أعتقها، فأرضعت النبي -صلى الله عليه وسلم-، فلما مات أبو لهب رآه بعض أهله بشرِّ حِيبة، فقال له: ماذا لقيت؟ قال أبو لهب: لم ألق بعدكم خيرًا، غير أني سقيت في هذه بعتاقتي ثويبة.

Umm Ḥabîbah bint abî Sufyân (qu’Allah l’agrée) relate qu’elle a dit : « Ô Messager d’Allah ! Épouse ma sœur, la fille d’abû Sufyân ! - Il a dit : Tu aimerais ? - J’ai dit : Oui, je ne suis pas ta seule épouse et j’aimerais que ma sœur aussi en profite ! » Alors, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ceci ne m’est pas autorisé. - Elle répondit : Mais, on entend dire que tu veux épouser la fille d’Abû Salamah ! - Il rétorqua : La fille d’umm Salamah ?! - Oui, dit-elle. - Il a dit : Même si elle n’était pas ma belle-fille, qui vit sous mon toit, elle me serait interdite, car elle est la fille de mon frère de lait ! En effet, Thuwaybah nous a allaités, Abû Salamah et moi. Par conséquent, ne me proposez plus vos filles, ni vos sœurs ! » ‘Urwah (qu’Allah l’agrée) ajouta : « Thuwaybah était l’esclave d’abû Lahab, qui l’a affranchie et qui a ensuite allaité le Prophète (sur lui la paix et le salut). Lorsqu’abû Lahab mourut, quelqu’un de sa famille le vit en rêve, dans un piteux état. Il lui demanda : « Qu’as-tu trouvé ? - Il répondit : Je n’ai rien trouvé de bien depuis que je vous ai quittés, si ce n’est que l’on m’a donné à boire, en Enfer, parce que j’avais affranchi Thuwaybah. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أم حبيبة بنت أبي سفيان هي إحدى أمهات المؤمنات -رضي الله عنهن- وكانت حظية وسعيدة بزواجها من رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، وحُقَّ لها ذلك، فالتمست من النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يتزوج أختها.
فعجب -صلى الله عليه وسلم-، كيف سمحت أن ينكح ضرة لها، لما عند النساء من الغيرة الشديدة في ذلك، ولذا قال -مستفهمًا متعجبًا-: أو تحبين ذلك؟ فقالت: نعم أحب ذلك.
ثم شرحت له السبب الذي من أجله طابت نفسها بزواجه من أختها، وهو أنه لابد لها من مشارك فيه من النساء، ولن تنفرد به وحدها، فليكن المشارك لها في هذا الخير العظيم هو أختها.
وكأنها غير عالمة بتحريم الجمع بين الأختين، ولذا فإنه أخبرها -صلى الله عليه وسلم- أن أختها لا تحل له.
فأخبرته أنها حدثت أنه سيتزوج بنت أبي سلمة.
فاستفهم منها متثبتاً: تريدين بنت أم سلمة؟ قالت: نعم.
فقال مبينا كذب هذه الشائعة: إن بنت أم سلمة لا تحل لي لسببين.
أحدهما: أنها ربيبتي التي قمت على مصالحها في حجري، فهي بنت زوجتي.
والثاني: أنها بنت أخي من الرضاعة، فقد أرضعتني، وأباها أبا سلمة، ثويبة -وهي مولاة لأبي لهب- فأنا عمها أيضاً، فلا تعرضْنَ علي بناتِكن وأخواتكن، فأنا أدرى وأولى منكن بتدبير شأني في مثل هذا.
Umm Ḥabîbah bint abî Sufyân était l’une des mères des croyants. Elle était ravie de son union avec le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), d’ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement ? Elle demanda donc au Prophète (sur lui la paix et le salut) d’épouser sa sœur. Il fut surpris de l’entendre souhaiter avoir une coépouse, puisque les femmes sont d’ordinaire très jalouses, c’est pourquoi il lui demanda, par étonnement et pour mieux comprendre : « Aimerais-tu cela ? » Elle répondit par l’affirmative, en expliquant pourquoi elle apprécierait qu’il épouse sa sœur : puisque, de toute façon, elle doit avoir des coépouses et ne sera jamais sa seule épouse, alors elle aimerait autant que ce soit sa sœur qui profite avec elle de cet immense bien. En fait, il semblerait qu’elle ne savait pas qu’il était interdit d’épouser deux sœurs, il l’informa donc que sa sœur lui était interdite. Là, elle lui dit avoir entendu qu’il devait épouser la fille d’umm Salamah. Etonné, il demanda : « Tu parles de la fille d’abû Salamah ? - Oui », répondit-elle. Alors, il démentit en disant : « La fille d’umm Salamah m’est interdite, pour deux raisons : Premièrement, elle est ma belle-fille, qui vit sous mon toit et que j’entretiens, elle est donc la fille de mon épouse. Deuxièmement, elle est la fille de mon frère de lait, puisque Thuwaybah, l’esclave d’abû Lahab, nous a allaités son père, abû Salamah, et moi. Je suis donc aussi son oncle paternel. Ne me proposez donc plus vos filles, ni vos sœurs, car je suis mieux placé et mieux renseigné que vous pour savoir ce que je dois faire dans ce genre de cas. »

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6077

 
Hadith   1192   الحديث
الأهمية: ما بال أقوام قالوا كذا؟ لكني أصلي وأنام وأصوم وأفطر، وأتزوج النساء؛ فمن رغب عن سنتي فليس مني
Thème: Qu’ont donc certaines personnes à dire de telles choses ? En ce qui me concerne, je prie et je dors, je jeûne et je mange et j’épouse des femmes ! Quant à celui qui s’écarte de ma Tradition, il n’est pas des miens !

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن نفرًا من أصحاب النبي -صلى الله عليه وسلم- سألوا أزواج النبي -صلى الله عليه وسلم- عن عمله في السر؟ فقال بعضهم: لا أتزوج النساء. وقال بعضهم: لا آكل اللحم. وقال بعضهم: لا أنام على فراش. فبلغ ذلك النبي -صلى الله عليه وسلم- فحمد الله وأثنى عليه، وقال: «ما بال أقوام قالوا كذا؟ لكني أصلي وأنام وأصوم وأفطر، وأتزوج النساء؛ فمن رغب عن سنتي فليس مني».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) relate : « Quelques Compagnons du Prophète (sur lui la paix et le salut) interrogèrent ses épouses au sujet des œuvres qu’il accomplissait en privé. Suite à cela, l’un d’entre eux dit : " Je n’épouserai pas de femme ! " Un autre a dit : " Je ne mangerai plus de viande ! " Et un dernier dit : " Je ne dormirai plus sur une couche ! " Lorsque ces paroles parvinrent au Prophète (sur lui la paix et le salut), il fit les éloges d’Allah et s’exclama : " Qu’ont donc certaines personnes à dire de telles choses ? En ce qui me concerne, je prie et je dors, je jeûne et je mange, et j’épouse des femmes ! Quant à celui qui s’écarte de ma Tradition, il n’est pas des miens ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بنيت هذه الشريعة السامية على السماح واليسر، وإرضاء النفوس بطيبات الحياة وملاذِّها المباحة، وعلى كراهية العنت والشدة والمشقة على النفس، وحرمانها من خيرات هذه الدنيا.
ولذا فإن نفرا من أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم حملهم حب الخير والرغبة فيه إلى أن يذهبوا فيسألوا عن عمل النبي -صلى الله عليه وسلم- في السر الذي لا يطلع عليه غير أزواجه فلما علموه استقلوه، وذلك من نشاطهم على الخير وَجَدهم فيه.
فقالوا : وأين نحن من رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، قد غفر الله له ما تقدم من ذنبه وما تأخر ؟! فهو- في ظنهم- غير محتاج إلى الاجتهاد في العبادة.
فَهَمَّ بعضهم في ترك النساء، ليفرغ للعبادة، ومال بعضهم إلى ترك أكل اللحم، زهادةً في ملاذ الحياة، وصمم بعضهم على أنه سيقوم الليل كله، تَهَجُّدا أو عبادة.
فبلغت مقالتهم من هو أعظمهم تقوى، وأشدهم خشية، وأعرف منهم بالأحوال والشرائع -صلى الله عليه وسلم-.
فخطب الناس، وحمد الله، وجعل الوعظ والإرشاد عاما، جريًا على عادته الكريمة.
فأخبرهم أنه يعطى كل ذي حق حقه، فيعبد الله -تعالى-، ويتناول ملاذ الحياة المباحة، فهو ينام ويصلى، ويصوم ويفطر، ويتزوج النساء، فمن رغب عن سنته السامية، فليس من أتباعه، وإنما سلك سبيل المبتدعين.
Cette éminente Législation est basée sur la facilité et la tolérance, sur le fait de satisfaire son âme en jouissant des bonnes choses et des plaisirs licites de ce bas monde, mais aussi sur l’interdiction de la difficulté, de la dureté, et du fait de faire souffrir son âme en la privant des choses licites de ce bas monde. Ainsi, un jour, un groupe de Compagnons, poussés par le désir et l’amour du bien, allèrent questionner les femmes du Prophète (sur lui la paix et le salut) au sujet des œuvres que celui-ci effectuait en privé, celles que personne d’autre que ses épouses ne pouvait connaître. Lorsqu’ils en prirent connaissance, ils trouvèrent que c’était bien peu, et ce, parce qu’ils étaient motivés et déterminés à faire le bien. Ils se dirent alors : « Mais que sommes-nous, comparés au Prophète (sur lui la paix et le salut), lui à qui Allah a pardonné ses péchés passés et futurs ? » En fait, ils pensaient que le Prophète (sur lui la paix et le salut) n’avait pas besoin de faire beaucoup d’efforts dans les pratiques cultuelles. Là, l’un d’entre eut l’idée de délaisser le mariage afin de se consacrer à l’adoration. Un autre choisit d’arrêter de manger de la viande afin de délaisser les plaisirs terrestres. Enfin, un autre prit la décision de veiller chaque nuit afin de prier ou accomplir d’autres pratiques cultuelles. Leurs paroles parvinrent alors à celui qui craignait et vénérait Allah plus qu’eux et qui connaissait mieux qu’eux les états de l’âme et les commandements religieux (sur lui la paix et le salut). Il prononça donc un discours, dans lequel il fit les éloges d’Allah, Exalté soit-Il, et exhorta les gens de manière générale, comme à sa noble habitude. Il les informa qu’il donnait à chaque chose et à chacun son droit, qu’il adorait Allah, Exalté soit-Il, tout en jouissant des plaisirs terrestres. Ainsi, il priait et dormait, il jeûnait et mangeait et il épousait des femmes. Par conséquent, celui qui s’écarte de son éminente Tradition, ne fait pas partie de ses adeptes, mais a plutôt emprunté le chemin des innovateurs.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6078

 
Hadith   1193   الحديث
الأهمية: من أسلف في شيء فليسلف في كيل معلوم، ووزن معلوم، إلى أجل معلوم
Thème: Celui qui paie d’avance pour quelque chose, qu’il le fasse pour une mesure connue, selon un poids connu, et pour un délai connu.

عن عبد الله بن عباس -رضي الله عنهما- قال: قدم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- المدينة، وهم يُسلفون في الثمار: السنة والسنتين والثلاث، فقال: «من أسلَفَ في شيء فليُسلف في كيل معلوم، ووزن معلوم، إلى أجل معلوم».

‘Abdallah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) est arrivé à Médine, ses habitants avaient l’habitude d’acheter les fruits en payant d’avance : un, deux, voire trois ans à l’avance. Alors, il a dit : " Celui qui paie d’avance pour quelque chose, qu’il le fasse pour une mesure connue, selon un poids connu, et pour un délai connu. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قدم النبي -صلى الله عليه وسلم- للمدينة مهاجرًا من مكة كما هو معلوم، فوجد أهل المدينة -لأنهم أهل زروع وثمار- يسلفون، وذلك بأن يقدموا الثمن ويؤجلوا المثمن -المسلم فيه- من الثمار، مدة سنة، أو سنتين، أو ثلاث سنين، أو أقل أو أكثر لأن هذه المدد للتمثيل، فأقرهم -صلى الله عليه وسلم- على هذه المعاملة ولم يجعلها من باب بيع ما ليس عند البائع المفضي إلى الغرر؛ لأن السلف متعلق بالذمم لا الأعيان، ولكن بين -صلى الله عليه وسلم- لهم في المعاملة أحكاما تبعدهم عن المنازعات والمخاصمات التي ربما يجرها طول المدة في الأجل فقال: من أسلف في شيء فليضبط قدره بمكياله أو ميزانه المعلومين، وليربطه بأجل معلوم، حتى إذا عرف قدره وأجله انقطعت الخصومة والمشاجرة، واستوفى كل منهما حقه بسلام.
Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) émigra à Médine, il constata que ses habitants, qui possédaient habituellement des champs et des arbres fruitiers, pratiquaient le paiement à l’avance. Ils payaient le prix mais ne prenaient possession des fruits qu’après un, deux ou trois ans. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a cautionné cette façon de procéder. Il ne l’a pas considérée comme le fait qu’une personne vende ce qu’elle ne possède pas et qui mène à la duperie. En effet, le paiement à l’avance est lié au devoir du vendeur et non à des biens précis. De même, le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a enseigné des règles qui concernent ce genre de transaction et qui visent à leur épargner les disputes et les désaccords qui pourraient résulter de la longueur du délai. Il leur a donc dit que celui qui payait en avance devait désigner un volume précis, ou une mesure précise, en fonction des poids et des volumes connus et acceptés par la Religion. Il doit également fixer un délai précis. Ainsi, si le volume, la mesure et le délai sont prédéfinis, il ne reste plus aucune place pour les désaccords et les conflits et l’acheteur peut récupérer sereinement ce qui lui revient.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6079

 
Hadith   1194   الحديث
الأهمية: قضى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بالعمرى لمن وهبت له
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a décrété que le don viager revenait à celui qui l'avait reçu.

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال: «قضى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بالعُمْرَى لمن وهبت له».
وفي لفظ: «من أُعمِر عمرى له ولعقبه؛ فإنها للذي أعطيها، لا ترجع إلى الذي أعطاها؛ لأنه أعطى عطاء وقعت فيه المواريث».
وقال جابر: «إنما العمرى التي أجازها رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، أن يقول: "هي لك ولعقبك"، فأما إذا قال: "هي لك ما عشت"؛ فإنها ترجع إلى صاحبها».
وفي لفظ لمسلم: «أمسكوا عليكم أموالكم ولا تفسدوها، فإنه من أُعمِر عمرى فهي للذي أُعمِرها حيًّا وميتًا ولعقبه».

Jâbir ibn 'Abdillah (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a décrété que le don viager revenait à celui qui l'avait reçu. » Dans une version : « Si quelqu'un reçoit un don viager qui lui est adressé ainsi qu'à sa descendance, ce don lui appartient et ne revient pas à celui qui l'a donné, car il a donné une chose qui est maintenant sujette à l'héritage. » Jâbir a dit : « Le don viager que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé consiste à dire : " Ceci est pour toi et pour ta descendance. " Quant à s'il a été dit : " Ceci est pour toi tant que tu es en vie. ", il revient [tout de même] à celui à qui il a été donné. » Dans une version rapportée par Muslim : « Gardez vos biens et ne les gâchez pas ! Celui qui reçoit un don viager, ce dernier lui appartient, de son vivant et après son décès, ainsi qu'à sa descendance. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العُمْرى ومثلها الرُّقْبى: نوعان من الهبة، كانوا يتعاطونهما في الجاهلية، فكان الرجل يعطى الرجل الدار أو غيرها بقوله: أعمرتك إياها أو أعطيتكها عمرك أو عمري.
فكانوا يرقبون موت الموهوب له، ليرجعوا في هبتهم.
فأقر الشرع الهبة، وأبطل الشرط المعتاد لها، وهو الرجوع، لأن العائد في هبته، كالكلب، يقيئ ثم يعود في قيئه، ولذا قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- بالعمرى لمن وهبت له ولعقبه من بعده.
ونبههم -صلى الله عليه وسلم- إلى حفظ أموالهم بظنهم عدم لزوم هذا الشرط وإباحة الرجوع فيها فقال: "أمسكوا عليكم أموالكم ولا تفسدوها، فإنه من أعمر عمرى فهي للذي اعمِرَها، حياً وميتا، ولعقبها".
« Al-'umrâ » et « Ar-ruqbâ » sont deux sortes de dons que les gens pratiquaient dans l'ère préislamique. Un homme donnait une maison ou autre à quelqu'un en lui disant : « Je te le donne tant que tu es en vie », ou « tant que je suis en vie ». Ils attendaient ensuite la mort de celui qui recevait ce don afin de récupérer leur bien. La religion a donc cautionné le don, mais a invalidé la condition qui l'accompagnait habituellement, qui était de pouvoir reprendre le bien donné. En effet, celui qui reprend ce qu'il a donné est semblable à un chien qui vomit puis mange de ses vomissures. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a de ce fait décrété que ce qui est donné appartient à celui qui le reçoit et à sa descendance après lui. Il a également conseillé à ses Compagnons de préserver leurs biens, car ils pensaient que la condition de pouvoir reprendre ce qui était donné était valable et qu'ils pouvaient récupérer leurs biens. Il leur dit : « Gardez vos biens et ne les gâchez pas ! Celui qui reçoit un don viager, ce dernier lui appartient, de son vivant et après son décès, ainsi qu'à sa descendance. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6080

 
Hadith   1195   الحديث
الأهمية: قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- بالشفعة في كل ما لم يقسم، فإذا وقعت الحدود، وصرفت الطرق، فلا شفعة
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a décrété le droit de rachat du copropriétaire dans ce qui n’est pas divisé. Toutefois, une fois que les limites sont tracées et que les passages sont créés, ce droit n’existe plus.

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال: (جعل وفي لفظ: قضى) النبي -صلى الله عليه وسلم- بالشُّفْعة في كل ما لم يقسم، فإذا وقعت الحدود، وصُرِّفَتِ الطرق؛ فلا شفعة).

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a décrété le droit de rachat du copropriétaire dans ce qui n’est pas divisé. Toutefois, une fois que les limites sont tracées et que les passages sont créés, ce droit n’existe plus.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذه الشريعة الحكيمة جاءت لإحقاق الحق والعدل ودفع الشر والضر، ولهذا فإنه لما كانت الشركة في العقارات يكثر ضررها ويمتد شررها وتشق القسمة فيها، أثبت الشارع الحكيم الشفعة للشريك.
بمعنى أنه إذا باع أحد الشريكين نصيبه من العقار المشترك بينهما، فللشريك الذي لم يبع أخذ النصيب من المشترى بمثل ثمنه، دفعاً لضرره بالشراكة.
هذا الحق، ثابت للشريك ما لم يكن العقار المشترك قد قسم وعرفت حدوده وصرفت طرقه.
أما بعد معرفة الحدود وتميزها بين النصيبين، وبعد تصريف شوارعها فلا شفعة، لزوال ضرر الشراكة والاختلاط الذي ثبت من أجله استحقاق انتزاع المبيع من المشتري.
Cette sage législation est venue établir la justice, garantir les droits de chacun ainsi qu’éloigner tout mal et toute nuisance. Et puisque la copropriété des biens immobiliers est une question délicate, qui cause beaucoup de problèmes et de désagréments qui perdurent dans le temps, Le Sage Législateur a accordé au copropriétaire un droit appelé : « Ash-Shuf’ah ». Cela signifie que lorsque l’un des deux propriétaires vend sa part du bien immobilier qu’ils possèdent tous les deux, son associé - qui n’a pas vendu sa part - a le droit de reprendre la part vendue, en payant son prix, afin d’éviter le mal qui pourrait lui être causé par l’arrivée d’un nouveau copropriétaire. Ce droit est valable tant que le bien immobilier n’a pas été divisé. Mais, si les limites ont été tracées et les passages attribués, de sorte à ce que la part de chacun soit bien distincte, alors ce droit n’existe plus, car la copropriété ne représente plus une nuisance. En effet, le [désagrément dû au] fait d’être mêlé à l’autre au sein de la propriété a disparu et c’est la raison pour laquelle le copropriétaire a le droit de reprendre à l’acheteur la part vendue.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6081

 
Hadith   1196   الحديث
الأهمية: اقرأ: قل هو الله أحد، والمُعَوِّذَتَيْنِ حين تمسي وحين تصبح، ثلاث مرات تكفيك من كل شيء
Thème: Récite : {(Dis : Il est Allah ! Il est Unique !)} et « les deux protectrices » trois fois, matin et soir, elles te suffiront pour tout !

عن عبد الله بن خُبَيْب -رضي الله عنه- قال: قال لي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «اقرأ: قل هو الله أحد، والمُعَوِّذَتَيْنِ حين تمسي وحين تصبح، ثلاث مرات تكفيك من كل شيء».

‘Abdallah ibn Khubayb (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) m’a dit : " Récite : {(Dis : Il est Allah ! Il est Unique !)} et « les deux protectrices » trois fois, matin et soir, elles te suffiront pour tout ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء هذا الحديث بهذا التوجيه النبوي الفريد، والذي يحث المسلم على الاعتصام بذكر الله -تعالى-، فمن حفظ الله -تعالى- حفظه الله ، فهنا يرشد النبي -صلى الله عليه وسلم- عبد الله بن خبيب -رضي الله عنه- وأمته كلها من خلفه أن من حافظ على قراءة سورة الإخلاص والمعوذتين ثلاث مرات حين يصبح وحين يمسي فإن الله -تعالى- يكفيه كل شيء، وفي هذا الحديث فضيلة عظيمة، ومنقبة جليلة لكل مؤمن يسعى لتحصين نفسه من سائر الشرور والمؤذيات، وقد تضمن هذا الحديث الكلام على ثلاث سور عظيمة، وهي:
أ‌- سورة الإخلاص {قل هو الله أحد} التي أخلصها الله -تعالى- لنفسه فلم يذكر فيها شيئا إلا يتعلق بنفسه -جل وعلا- كلها مخلصة لله -عز وجل- ثم الذي يقرأها يكمل إخلاصه لله -تعالى- فهي مُخْلَصة ومُخَلِّصة، تخلص قارئها من الشرك، وقد بين النبي -صلى الله عليه وسلم- أنها تعدل ثلث القرآن ولكنها لا تجزئ عنه.
ب- سورة الفلق، وقد تضمنت الاستعاذة من شر ما خلق الله -تعالى-، والاستعاذة من شر الليل وما حوى من المؤذيات، ومن شر السحرة والحسد، فجمعت أغلب ما يستعيذ منه المسلم ويحذره.
ج- سورة الناس، وقد استوعبت أقسام التوحيد {رب الناس} توحيد الربوبية {ملك الناس} الأسماء والصفات؛ لأن الملك لا يستحق أن يكون ملكا إلا بتمام أسمائه وصفاته {إله الناس} الألوهية {من شر الوسواس الخناس الذي يوسوس في صدور الناس من الجنة والناس} فختمت بالاستعاذة من شر وساوس الشيطان.
Ce hadith contient un conseil qui n'a pas son pareil de la part du Prophète (sur lui la paix et le salut) et qui incite le musulman à s’attacher à l’évocation d’Allah. En effet, celui qui s’attache à Allah, Exalté soit-Il, Allah le préservera. Ici, le Prophète (sur lui la paix et le salut) apprend à ‘Abdallah ibn Khubayb (qu’Allah l’agrée) ainsi qu’à toute sa communauté que celui qui s’attache à réciter les trois dernières sourates, trois fois le matin et trois fois le soir, alors Allah le protégera contre tout. Ce hadith montre donc le considérable mérite du croyant qui s’efforce de préserver sa personne de tout ce qui est nuisible.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6082

 
Hadith   1197   الحديث
الأهمية: كنا أكثر الأنصار حقلا، وكنا نكري الأرض، على أن لنا هذه، ولهم هذه، فربما أخرجت هذه، ولم تخرج هذه فنهانا عن ذلك، فأما بالورق: فلم ينهنا
Thème: Nous étions, parmi les Anṣâr, ceux qui possédaient le plus de champs. Nous avions pour habitude de louer la terre en disant : " Celle-ci est pour nous et celle-ci est pour vous ! " mais que l’une soit productive et pas l’autre. Voilà pourquoi, par la suite, il nous a interdit cette façon de faire. Par contre, pour ce qui est de louer contre de l’argent, il ne nous l’a pas interdit.

عن رافع بن خديج -رضي الله عنه- قال: «كنا أكثر الأنصار حقلًا، وكنا نكري الأرض، على أن لنا هذه، ولهم هذه، فربما أخرجت هذه، ولم تخرج هذه فنهانا عن ذلك، فأما بالورق: فلم ينهنا».

Râfi’ ibn Khadîj (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « Nous étions, parmi les Anṣâr, ceux qui possédaient le plus de champs. Nous avions pour habitude de louer la terre en disant : " Celle-ci est pour nous et celle-ci est pour vous ! " mais que l’une soit productive et pas l’autre. Voilà pourquoi, par la suite, il nous a interdit cette façon de faire. Par contre, pour ce qui est de louer contre de l’argent, il ne nous l’a pas interdit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان وتفصيل للمزارعة الصحيحة والفاسدة، فقد ذكر رافع بن خديج أن أهله كانوا أكثر أهل المدينة مزارع وبساتين.
فكانوا يزارعون بطريقة جاهليةً، فيعطون الأرض لتزرع، على أن لهم من الزرع ما يخرج في جانب من الأرض، وللمزارع الجانب الآخر، فربما جاء هذا وتلف ذاك.
فنهاهم النبي -صلى الله عليه وسلم- عن هذه المعاملة، لما فيها من الغرر والجهالة، فلابد من العلم بالعوض، كما لابد من التساوي في المغنم والمغرم.
فإن كان المقابل جزءًا من الخارج من الأرض فهي مزارعة أو مساقاة، مبناها العدل والتساوي في غنْمِهَا وغُرْمِهَا، بأن يكون لكل واحد نسبة معلومة من الربع أو النصف ونحو ذلك.
وإن كانت بعوض، فهي إجارة لابد فيها من العلم بالعوض.
وهى جائزة سواء أكانت بالذهب والفضة، وهذه إجارة، أم كانت بما يخرج من الأرض، وهذه مزارعة؛ لعموم الحديث: [أما شيء معلوم مضمون، فلا بأس به].
Ce hadith explique et détaille la bonne et la mauvaise façon de s’associer dans les cultures. Râfi’ ibn Khadîj (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que lui et sa famille étaient les gens de Médine qui possédaient le plus de champs et de jardins. Ils s’associaient aux gens d’une façon propre au paganisme : ils laissaient à une personne le soin de travailler la terre, à condition que les récoltes d’une partie du champ leur reviennent, tandis que les récoltes de l’autre partie revenaient au travailleur. Or, il arrivait qu’une partie soit productive et que l’autre ne le soit pas. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a donc interdit cette pratique, qui est basée sur la duperie, l’aléa et le hasard. En effet, c'est une sorte de hasard, et c'est illicite. En outre, il est impératif que la contrepartie de la mise à disposition du terrain soit prédéfinie et que les protagonistes partagent de façon égale les gains et les pertes. S’ils s’accordent sur une partie définie des récoltes, il s’agit alors d’une association, un partenariat qui est basée sur l’équité et l’égalité des gains et des pertes. Si le terrain est mis à disposition en échange d’une contrepartie, d’une indemnité, alors il s’agit d’une location, et la contrepartie doit être connue et prédéfinie. La location est autorisée, que ce soit en échange de monnaie [on parle alors de : « Ijârah »] ou d’une partie des récoltes [on parle alors de : « Muzâra’ah »]. En effet, il y a un hadith général qui précise : « S’il s’agit de quelque chose de sûr et de connu, il n’y a alors aucune gêne ! »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6083

 
Hadith   1198   الحديث
الأهمية: كنا نعزل والقرآن ينزل، قال سفيان: لو كان شيئا ينهى عنه؛ لنهانا عنه القرآن
Thème: Nous pratiquions l’éjaculation externe alors que le Coran descendait encore. Sufyân a dit : " Si c'était quelque chose d’interdit, le Coran nous l’aurait interdit ! "

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال: "كنا نعزل والقرآن ينزل".
قال سفيان: لو كان شيئا ينهى عنه؛ لنهانا عنه القرآن.

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Nous pratiquions l’éjaculation externe alors que le Coran descendait encore. Sufyân a dit : " Si c'était quelque chose d’interdit, le Coran nous l’aurait interdit ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما-: أنهم كانوا يعزلون من نسائهم وإمائهم على عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، ويقرهم على ذلك، ولو لم يكن مباحا ما أقرهم عليه.
فكأنه قيل له: لعله لم يبلغه صنيعكم؟
فقال: إذا كان لم يبلغه فإن الله -تبارك وتعالى- يعلمه، والقرآن ينزل، ولو كان مما ينهى عنه، لنَهى عنه القرَان، ولما أقرنا عليه المشرع.
توفيق بين النصوص:
حديث جابر يدل على جواز العزل ولكن وردت أحاديث أخرى يفهم منها عدم جواز العزل، مثل ما رواه مسلم عن جُذَامة بنت وهب قالت: حضرت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في أناس، فسألوه عن العزل فقال: "ذلك الوأد الخفي"، فكيف يمكن التوفيق بين هذه النصوص؟
الجواب عن ذلك:
   الأصل الإباحة كما في حديث جابر وأبي سعيد، -رضي الله عنهما-، وحديث جذامة يحمل على ما إذا أراد بالعزل التحرز عن الولد، ويدل له قوله: "ذلك الوأد الخفي"، أو يكون العزل مكروهًا لا محرمًا.
Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) nous informe qu’ils avaient l’habitude de pratiquer l’éjaculation externe avec leurs femmes, à l’époque même du Prophète (sur lui la paix et le salut) et celui-ci ne leur faisait aucun reproche à ce sujet. Si cela n’avait pas été autorisé, il n’aurait pas cautionné cela de leur part. Il semble que quelqu’un ait dit à Jâbir : « Peut-être qu’il ne savait pas que vous agissiez de la sorte ? » Voilà pourquoi, Jâbir répondit que même si cela ne lui était pas parvenu, Allah en avait connaissance et le Coran continuait d’être révélé. Donc, si c’était interdit, le Coran nous l’aurait interdit et Le Législateur n’aurait jamais laissé faire cela. Maintenant, comment parvenir à concilier les textes ? En effet, ce hadith de Jâbir prouve que l’éjaculation externe est permise tandis qu’il existe d’autres hadiths qui sous entendent qu’elle est interdite. Par exemple, Muslim rapporte que Judhâmah bint Wahb a dit : « J’étais, avec d’autres personnes, auprès du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lorsqu’ils l’interrogèrent au sujet de l’éjaculation externe, et il leur répondit : " C’est une façon subtile d’enterrer les filles vivantes ! " En réponse, nous disons : la règle de base est la permission, qui est stipulée dans les hadiths de Jâbir et d’Abû Sa’îd (qu'Allah les agrée). Quant au hadith de Judhâmah, il concerne le cas où l’homme pratique l’éjaculation externe pour éviter d’avoir un enfant, comme l’indique la phrase : " C’est une façon subtile d’enterrer les filles vivantes ! " On peut également répondre en disant que l’éjaculation externe est déconseillée, mais pas interdite.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6084

 
Hadith   1199   الحديث
الأهمية: لا تحد امرأة على الميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرا، ولا تلبس ثوبا مصبوغا إلا ثوب عصب، ولا تكتحل، ولا تمس طيبا إلا إذا طهرت: نبذة من قسط أو أظفار
Thème: Une femme ne porte pas le deuil pour un défunt au-delà de trois jours, sauf s’il s'agit de son mari, pour lequel il durera quatre mois et dix jours. Elle ne doit alors pas porter de vêtement de parure teint - sauf celui dont la trame a été teinte avant le tissage, lui donnant des rayures - ni se mettre du kohl sur les yeux, ni se parfumer, sauf lorsqu’elle se purifie usant d'un peu de costus ou d’encens. »

عن أم عطية -رضي الله عنها- مرفوعاً: «لا تُحِدُّ امرأة على الميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرًا، ولا تلبس ثوبًا مَصْبُوغا إلا ثوب عَصْبٍ، ولا تكتحل، ولا تَمَسُّ طيبًا إلا إذا طهرت: نبُذة من قُسط أو أظْفَار».

Umm ʽAṭiyyah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Une femme ne porte pas le deuil pour un défunt au-delà de trois jours, sauf s’il s'agit de son mari, pour lequel il durera quatre mois et dix jours. Elle ne doit alors pas porter de vêtement de parure teint - sauf celui dont la trame a été teinte avant le tissage, lui donnant des rayures - ni se mettre du kohl sur les yeux, ni se parfumer, sauf lorsqu’elle se purifie usant d'un peu de costus ou d’encens. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- المرأة أن تُحِدَّ على ميت فوق ثلاث لأن الثلاث كافية للقيام بحق القريب والتفريج عن النفس الحزينة، ما لم يكن الميت زوجها، فلا بد من الإحداد عليه أربعة أشهر وعشراً، قياما بحقه الكبير، وتصوُّنا في أيام عدته.
والإحداد هو ترك الزينة من الطيب والكحل والحلي والثياب الجميلة، على المرأة المتوفى عنها زوجها أو قريبها، فلا تستعمل شيئًا من ذلك، لكن لا يجب الإحداد إلا على الزوج، أما غير الزوج فلها أن تحد عليه ثلاثة أيام إن شاءت.
أما لبس المحدة الثياب المصبوغة لغير الزينة، فلا بأس بها من أي لون كان.
وكذلك تجعل في فرجها إذا طهرت قطعة يسيرة من الأشياء المزيلة للرائحة الكريهة، وليست طيبا مقصوداً في هذا الموضع الذي ليس محلًّا للزينة.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit à la femme de porter le deuil pour un défunt au-delà de trois jours, car cela suffit pour s'acquitter du droit du défunt proche et dissiper la tristesse de l’âme, sauf s’il s’agit de son mari. Dans ce cas, le deuil durera quatre mois [lunaires] et dix jours. En effet, pour s’acquitter de l’immense droit du mari, elle doit porter le deuil et le respecter pendant tous les jours de cette période. C’est-à-dire qu'elle ne doit absolument pas s’embellir en se parfumant, se mettant du kohl dans les yeux ou en portant des bijoux et de beaux habits. Elle n'utilise rien de tout cela. Toutefois, il n’y a pas de mal en ce qui concerne les habits colorés qui ne sont pas considérés comme des parures. De plus, lorsqu’elle se purifie de ses menstrues ou des lochies, elle peut faire usage d’un peu de parfum afin de faire disparaître les mauvaises odeurs, car de toute évidence, ce n’est pas un endroit où l’on se parfume dans le but de s’embellir.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6086

 
Hadith   1200   الحديث
الأهمية: لا تبيعوا الذهب بالذهب إلا مثلا بمثل، ولا تشفوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا الورق بالورق إلا مثلا بمثل، ولا تشفوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا منها غائبا بناجز
Thème: Ne vendez pas de l’or contre de l’or, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez pas de l’argent contre de l’argent, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez rien de ces métaux, l’un étant présent et l’autre absent !

عن أبي سعيد الخدري- رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا تبيعوا الذهب بالذهب إلا مثِلْاً بمثل، ولا تُشِفُّوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا الوَرِقَ بالوَرِقِ إلا مثلا بمثل، ولا تُشفوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا منها غائبا بناجز».
وفي لفظ «إلا يدا بيد».
وفي لفظ «إلا وزنا بوزن، مثلا بمثل، سواء بسواء».

Abû Sa’îd Al-Khudrî (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut a dit : « Ne vendez pas de l’or contre de l’or, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez pas de l’argent contre de l’argent, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez rien de ces métaux, l’un étant présent et l’autre absent ! » Dans une autre expression : « … sauf de main en main. » Et dans une autre expression : « … sauf de poids égal, en quantités identiques et du pareil au même. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الشريف ينهى النبي -صلى الله عليه وسلم- عن الربا بنوعيه: الفضل، والنسيئة.
فهو ينهى عن بيع الذهب بالذهب، سواء أكانا مضروبين، أم غير مضروبين، إلا إذا تماثلا وزناً بوزنْ، وأن يحصل التقابض فيهما، في مجلس العقد، إذ لا يجوز بيع أحدهما حاضراً، والآخر غائبا.
كما نهى عن بيع الفضة بالفضة، سواء أكانت مضروبة أم غير مضروبة، إلا أن تكون متماثلة وزناً بوزن، وأن يتقابضا بمجلس العقد.
فلا يجوز زيادة أحدهما عن الآخر، ولا التفرُّق قبل التقابض.
Dans ce noble hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a interdit l’usure sous ses deux formes : l’usure par excédent et l’usure par crédit. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donc interdit de vendre de l’or contre de l’or, qu’il soit frappé en monnaie ou non, sauf à poids égal et que l’échange se fasse entre les deux parties lors de la séance de vente, car il est formellement interdit de vendre l’un des deux articles de poids et de quantité identiques, l’un étant présent et l’autre absent. De plus, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a aussi interdit de vendre de l’argent contre de l’argent, qu’il soit frappé en monnaie ou non, sauf à poids égal et que l’échange se fasse entre les deux parties lors de la séance de vente, car il est clairement interdit de vendre l’un des deux articles en poids et en quantité supérieures à l’autre mais aussi de se séparer lors de la séance de vente avant l’échange de marchandises.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6087

 
Hadith   1201   الحديث
الأهمية: لا تنكح الأيم حتى تستأمر، ولا تنكح البكر حتى تستأذن، قالوا: يا رسول الله، فكيف إذنها قال: أن تسكت
Thème: On ne marie la femme veuve ou divorcée que si elle donne son accord, et on ne marie la vierge que si elle manifeste son consentement. - On demanda : Ô Messager d’Allah ! Comment manifeste-t-elle son consentement ? - Il répondit : Par son silence !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا تنُكْحَ ُالأيُّم حتى تُستأمر، ولا تنكح البكر حتى تُستَأذن، قالوا: يا رسول الله، فكيف إذنها قال: أن تسكت».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « On ne marie la femme veuve ou divorcée que si elle donne son accord, et on ne marie la vierge que si elle manifeste son consentement. - On demanda : Ô Messager d’Allah ! Comment manifeste-t-elle son consentement ? - Il répondit : Par son silence ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عقد النكاح عقد خطير، يستبيح به الزوج أشد ما تحافظ عليه المرأة، هو: بضعها، وتكون بهذا العقد أسيرة عند زوجها، لهذا جعل لها الشارع العادل الرحيم الحكيم أن تختار شريك حياتها، وأن تصطفيه بنظرها، فهي التي تريد أن تعاشره، وهى أعلم بميولها ورغبتها.
فلهذا نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تزوج الثيب حتى يؤخذ أمرها فتأمر.
كما نهى عن تزويج البكر حتى تستأذن في ذلك أيضا فتأذن.
ولأنه يغلب الحياء على البكر اكتفى منها بما هو أخف من الأمر، وهو الإذن، كما اكتفى بسكوتها، دليلا على رضاها.
Le contrat de mariage est un contrat grave et sérieux qui autorise au mari ce que la femme préserve et protège le plus : ses parties intimes. A la suite de ce contrat, elle sera telle une « prisonnière » aux mains de son mari. Pour cette raison, Le Législateur, Le Juste, Le Miséricordieux et Le Sage lui a conféré le choix de son partenaire pour la vie afin qu’elle le désigne après l’avoir vu et désiré faire sa vie avec lui, et elle connaît mieux que quiconque ses penchants et ses aspirations. C’est pour cela que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit de marier la femme veuve ou divorcée sans lui avoir demandé son avis et qu’elle ait donné son accord. Il a aussi interdit de marier la vierge si ce n’est après qu’elle ait manifesté son consentement. En effet, de manière générale, la vierge est très pudique. On accepte donc d’elle le moindre signe d'approbation, comme son silence qui est la preuve de son consentement et permet qu’elle n’ait pas à exprimer oralement son avis.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6088

 
Hadith   1202   الحديث
الأهمية: أتريدين أن ترجعي إلى رفاعة؟ لا، حتى تذوقي عسيلته، ويذوق عسيلتك
Thème: Veux-tu retourner avec Rifâ'ah ? Ceci est impossible, jusqu'à ce que tu aies goûté son petit miel et qu'il ait goûté ton petit miel.

عن عائشة- رضي الله عنها- مرفوعاً: «جاءت امرأة رفاعة القرظي إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- فقالت: كنت عند رفاعة القرظي فطلقني فَبَتَّ طلاقي، فتزوجت بعده عبد الرحمن بن الزَّبير، وإنما معه مثل هُدْبَةِ الثَّوْبِ، فتبسم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وقال: أتريدين أن ترجعي إلى رفاعة؟ لا، حتى تَذُوقي عُسَيْلَتَهُ، ويذوق عُسَيْلَتَكِ، قالت: وأبو بكر عنده، وخالد بن سعيد بالباب ينتظر أن يؤذن له، فنادى: يا أبا بكر، ألا تسمع إلى هذه: ما تَجْهَرُ به عند رسول الله -صلى الله عليه وسلم-».

ʽA’ishah (qu'Allah l'agrée) relate : « La femme de Rifâ'ah al-Quraẓî vint dire au Prophète (sur lui la paix et le salut) : " J'étais avec Rifâ'ah al-Quraẓî, qui m'a répudié définitivement. Après lui, j'ai épousé 'Abdurraḥmân ibn Az-Zubayr, mais il n'a que l'équivalent du bout d'un vêtement ! " Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) sourit et dit : " Veux-tu retourner avec Rifâ'ah ? Ceci est impossible, jusqu'à ce que tu aies goûté son petit miel et qu'il ait goûté ton petit miel. " Elle dit : " Abû Bakr était avec lui et Khâlid ibn Sa'îd attendait à la porte qu'on lui autorise d'entrer. Ce dernier éleva la voix en disant : " Ô, Abâ Bakr ! N'entends-tu pas ce qu'elle ose dire devant le Messager d'Allah ? " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاءت امرأة رفاعة القرظي شاكية حالها إلى النبي صلى الله عليه وسلم، فأخبرته أنها كانت زوجاً لرفاعة، فبتَّ طلاقها بالتطليقة الأخيرة، وهي الثالثة من طلقاتها، وأنها تزوجت بعده عبد الرحمن بن الزَّبِير، فادعت أنه لم يستطع أن يمسها لأن ذكرَه ضعيف رِخْو، لا ينتشر.
فتبسم النبي صلى الله عليه وسلم من جهرها وتصريحها بهذا الذي تستحي منه النساء عادة، وفهم أن مرادها، الحكم لها بالرجوع إلِى زوجها الأول رفاعة. حيث ظنت أنها بعقد النكاح من عبد الرحمن قد حلت له.
ولكن النبي صلى الله عليه وسلم أبى عليها ذلك، وأخبرها بأنه لابد لحل رجوعها إلى رفاعة من أن يطأها زوجها الأخير.
وكان عند النبي صلى الله عليه وسلم أبو بكر، وخالد بن سعيد، بالباب ينتظر الإذن بالدخول فنادى خالد أبا بكر، متذمرا من هذه المرأة التي تجهر بمثل هذا الكلام عند رسول الله صلى الله عليه وسلم، كل هذا، لما له في صدورهم من الهيبة والإجلال له صلى الله عليه وسلم ورضي اللَه عنهم وأرضاهم، ورزقنا الأدب معه، والاتباع له.
L'ex-femme de Rifâ'ah al-Quraẓî vint se plaindre au Prophète (sur lui la paix et le salut). Elle lui dit qu'elle était mariée à Rifâ'ah, qui l'a répudiée pour la troisième et dernière fois et qu'elle avait ensuite épousé 'Abdurraḥmân ibn Az-Zubayr, qui était impuissant et ne pouvait avoir des rapports avec elle. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) sourit en l'entendant dire si franchement ce que les femmes auraient plutôt honte de prononcer. Il comprit qu'elle attendait de lui qu'il l'autorise à retourner auprès de son premier mari, Rifâ'ah, car elle pensait qu'après avoir épousé 'Abdurraḥmân, elle pouvait de nouveau retourner avec son premier mari. Cependant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) refusa et lui expliqua que, pour qu'elle puisse épouser de nouveau son ex-mari, il fallait qu'elle ait un rapport charnel avec son mari actuel. A ce moment, Abû Bakr était avec lui et, à la porte, Khâlid ibn Sa'îd attendait qu'on lui donne l'autorisation d'entrer. Ce dernier s'adressa à Abû bakr, outré d'entendre cette femme parler ouvertement de la sorte en présence du Prophète (sur lui paix et le salut). Ainsi étaient les Compagnons, ils accordaient un respect et une considération immenses au Prophète (sur lui paix et le salut), qu'Allah soit satisfait d'eux et les satisfasse, qu'Il nous accorde [à nous aussi] d’avoir un bon comportement à son égard et de le suivre.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6089

 
Hadith   1203   الحديث
الأهمية: لا يجمع بين المرأة وعمتها، ولا بين المرأة وخالتها
Thème: On ne regroupe pas une femme et sa tante paternelle, ni une femme et sa tante maternelle.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا يجُمَعُ بين المرأة وعمتها، ولا بين المرأة وخالتها».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « On ne regroupe pas une femme et sa tante paternelle, ni une femme et sa tante maternelle. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاءت هذه الشريعة المطهرة بكل ما فيه الخير والصلاح وحاربت كل    ما فيه الضرر والفساد، ومن ذلك أنها حثت على الألفة والمحبة والمودة، ونهت عن التباعد، والتقاطع، والبغضاء.
فلما أباح الشارع تعدد الزوجات لما قد يدعو إليه من المصالح، وكان- غالبا- جمع الزوجات عند رجل، يورث بينهن العداوة والبغضاء، لما يحصل من الغيرَةِ، نهى أن يكون التعدد بين بعض القريبات، خشية أن تكون القطيعة بين الأقارب.
فنهى أن تنكح الأخت على الأخت، وأن تنكح العمة على بنت الأخ وابنة الأخت على الخالة وغيرهن، مما لو قدر إحداهما ذكراً والأخرى أنثى، حرم عليه نكاحها في النسب. فإنه لا يجوز الجمع والحال هذه. وهذا الحديث يخصص عموم قوله تعالى: (وأحِلَّ لكم ما وَرَاءَ ذلِكم).
Cette pure législation est venue avec tout ce qui constitue un bien et dans lequel il y a un intérêt de même qu’elle a combattu tout ce qui constitue un préjudice et une corruption. Elle a donc encouragé l’entente, l’amour et l’affection, tout comme elle a interdit le fait de s’éloigner les uns des autres, la rupture et la haine. La religion a autorisé à l’homme d’avoir plusieurs épouses, pour les [divers] intérêts que cela peut comporter. Et comme la polygamie, à cause de la jalousie entre les coépouses, fait souvent naître l’inimitié et la haine entre ces dernières, la religion a interdit de pratiquer la polygamie avec des femmes qui ont un certain lien familial, afin éviter la rupture de ce lien. Il est donc interdit d’épouser une femme et sa sœur ainsi que d’épouser une femme et sa tante, que celle-ci soit sa tante paternelle ou maternelle. La règle veut aussi qu’il soit interdit d’épouser deux femmes qui, si l’on imaginait que l’une des deux était un homme, n’auraient pas le droit de se marier, à cause d’un lien sanguin. En outre, ce hadith vient spécifier la portée générale du verset : {( Et il vous est autorisé d’épouser les autres femmes. )} [Coran : 4/24]

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6090

 
Hadith   1204   الحديث
الأهمية: لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر أن تحد على ميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرًا
Thème: Il n'est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un époux, dont le deuil est de quatre mois et dix jours.

عن زينب بنت أبي سلمة قالت: تُوُفِّيَ حَمِيْمٌ لأم حبيبة، فدعت بصُفْرَةٍ، فَمَسحَتْ بذراعيها، فقالت: إنما أصنع هذا؛ لأني سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر أن تُحِدَّ على ميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرًا».

Alors qu'elle avait perdu un être cher, Umm Ḥabîbah demanda qu'on lui amène du parfum jaunâtre puis en étala sur ses bras. Elle dit : « J'agis ainsi parce que j'ai entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Il n'est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un époux, dont le deuil est de quatre mois et dix jours. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
توفي والد أم حبيبة وكانت قد سمعت النهْيَ عن الإحداد فوق ثلاث إلا على زوج، فأرادت تحقيق الامتثال، فدعت بطيب مخلوط بصفرة، فمسحت ذراعيها، وبيَّنت سبب تطيبها، وهو أنها سمعت النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول: "لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر، أن تحد على ميت فوق ثلاث، إلا على زوج أربعة أشهر وعشراً".
Lorsque le père de Umm Ḥabîbah décéda, elle voulut mettre en pratique l'interdiction qu'elle entendit au sujet du fait de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un mari. Elle demanda donc qu'on lui apporte du parfum mélangé à une matière jaune, qu'elle passa sur ses bras. Elle expliqua ensuite la raison pour laquelle elle s'était parfumée : elle avait entendu le Prophète (sur lui la paix et le salut) dire : « Il n'est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un époux, dont le deuil est de quatre mois et dix jours. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6091

 
Hadith   1205   الحديث
الأهمية: قلت يا رسول الله، أتنزل غدا في دارك بمكة؟ قال: وهل ترك لنا عقيل من رباع؟
Thème: Je dis : " Ô, Messager d'Allah ! T'installeras-tu demain dans ta demeure à la Mecque ? - Il dit : Et 'Aqîl nous a-t-il laissé la moindre maison ?

عن أسامة بن زيد- رضي الله عنه- مرفوعاً: «قلت ُيا رسول الله، أتنزل غدا في دارك بمكة؟ قال: وهل ترك لنا عقيل من رِبَاعٍ؟
ثم قال: لا يَرِثُ الكافر المسلم، ولا المسلم الكافر

Usâmah ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) relate : « Je dis : " Ô, Messager d'Allah ! T'installeras-tu demain dans ta demeure à la Mecque ? - Il dit : Et 'Aqîl nous a-t-il laissé la moindre maison ? " Il dit ensuite : " Le mécréant n'hérite pas du musulman et le musulman n'hérite pas du mécréant. "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لما جاء النبي صلى الله عليه وسلم لفتح مكة سأله أسامة بن زيد: هل سينزل صبيحة دخوله فيها داره؟
فقال صلى الله عليه وسلم: وهل ترك لنا عقيل بن أبي طالب من رباع نسكنها؟
وذلك أن أبا طالب توفي على الشرك، وخلف أربعة أبناء: طالبًا وعقيلًا وجعفرًا وعليًّا.
فجعفر وعلي أسلما قبل وفاته، فلم يرثاه، وطالب وعقيل بقيا على دين قومهما فورثاه، ففقد طالب في غزوة بدر، فرجعت الدور كلها لعقيل فباعها.
ثم بيَّن حكماً عامًّا يين المسلم والكافر فقال: "لا يرث المسلم الكافر، ولا يرث الكافر المسلم"؛ لأن الإرث مبناه على الصلة والقربى والنفع، وهي منقطعة ما دام الدين مختلفاً لأنه الصلة المتينة، والعروة الوثقى، فإذا فقدت هذه الصلة، فقد معها كل شيء حتى القرابة، وانقطعت علاقة التوارث بين الطرفين، لأن فصمها أقوى من وصل النسب والقرابة.
Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) est venu conquérir la Mecque, Usâmah ibn Zayd lui demanda si au matin de son arrivée, il allait se diriger vers sa demeure afin de s'y installer. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit : « Et 'Aqîl nous a-t-il laissé la moindre maison ? » En effet, Abû Ṭâlib était mort polythéiste et laissa derrière lui quatre fils : Ṭâlib, 'Aqîl, Ja'far et 'Ali. Ja'far et 'Ali s'étaient convertis avant sa mort et n'ont rien hérité de lui. Néanmoins, Ṭâlib et 'Aqîl n'ayant pas quitté la religion de leur peuple, ils héritèrent de lui. Ṭâlib mourut durant la bataille de Badr et toutes les maisons d'Abû Ṭâlib finirent entre les mains de 'Aqîl, qui les vendit. Ensuite, il rendit un jugement général gérant les liens entre le musulman et le mécréant en disant : « Le mécréant n'hérite pas du musulman et le musulman n'hérite pas du mécréant. » En effet, l'héritage est basé sur les liens familiaux, la proximité et les intérêts, or, tout ceci disparaît quand la religion des deux personnes diffère, car la religion est le lien le plus fort et le plus solide. Quand ce lien disparaît, tout disparaît, même les liens du sang et l'héritage sont interrompus entre les deux parties. Ceci, car ce qui les sépare est plus fort que les liens familiaux et du sang.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6092

 
Hadith   1206   الحديث
الأهمية: ما من عبد يقول في صباح كل يوم ومساء كل ليلة: بسم الله الذي لا يضر مع اسمه شيء في الأرض ولا في السماء وهو السميع العليم، ثلاث مرات، إلا لم يضره شيء
Thème: Il n'est pas un serviteur qui dise chaque matin et chaque soir, trois fois : " Au Nom d’Allah, Celui dont la mention empêche toute chose de nuire, tant sur la Terre que dans le Ciel. Il est Celui qui entend [tout] et Celui qui sait [tout]. " sans que rien ne lui nuise.

عن عثمان بن عفان -رضي الله عنه- مرفوعاً: «ما من عبد يقول في صباح كل يوم ومساء كل ليلة: بسم الله الذي لا يضر مع اسمه شيء في الأرض ولا في السماء وهو السميع العليم، ثلاث مرات، إلا لم يَضُرَّهُ شيء».

Uthmân ibn ‘Affân (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas un serviteur qui dise chaque matin et chaque soir, trois fois : " Au Nom d’Allah, Celui dont la mention empêche toute chose de nuire, tant sur la Terre que dans le Ciel. Et Il est Celui qui entend [tout], Celui qui sait [tout]. " sans que rien ne lui nuise. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ما من عبد يقول في صباح كل يوم ومساء كل ليلة أي بعد طلوع الفجر وبعد غروب الشمس، وفي رواية أحمد: "قال في أول يومه أو في أول ليلته ": (بسم الله) أي: أذكر اسمه على وجه التعظيم والتبرك، (الذي لا يضر مع اسمه) أي: مع ذكره باعتقاد حسن ونية خالصة، (لم يضره شيء) كائن (في الأرض ولا في السماء) أي: من البلاء النازل منها (وهو السميع) أي: بأقوالنا (العليم) أي: بأحوالنا.
وفي الحديث دليل على أن هذه الكلمات تدفع عن قائلها كل ضر كائنًا ما كان، روى هذا الحديث عن عثمان بن عفان –رضي الله عنه- ابنه أبان وهو من ثقات التابعين، وكان أبان قد أصابه الفالج (شلل) فجعل الرجل الذي سمع منه الحديث ينظر إليه متعجبًا، فقال له أبان: مالك تنظر إلي فوالله ما كذبت على عثمان ولا كذب عثمان على النبي -صلى الله عليه وسلم-، ولكن اليوم الذي أصابني غضبت فنسيت أن أقولها"، ويستفاد من ذلك ما يلي: أ‌- الغضب آفة تحول بين المرء وعقله. ب‌- إذا أراد الله إنفاذ قدره صرف العبد عما يحول بينه وبين ذلك. ت‌- الدعاء يرد القضاء. ث‌- قوة يقين السلف الأول بالله وتصديقهم بما أخبر به رسول الله -صلى الله عليه وسلم-.
(للترجمة)

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6093

 
Hadith   1207   الحديث
الأهمية: لا يمنعن جارٌ جارَه: أن يغرز خشبه في جداره، ثم يقول أبو هريرة: ما لي أراكم عنها معرضين؟ والله لأرمين بها بين أكتافكم
Thème: « Qu’un voisin n’empêche pas son voisin de faire passer sa poutre dans son mur. » Ensuite, Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) dit : " Pourquoi vous vois-je vous en détourner ? Par Allah ! Je vais vous les jeter sur le dos ! "

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أنّ رسولَ الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «لا يمَنَعَنَّ جارٌ جاره: أن يغرِزَ خَشَبَهُ في جداره، ثم يقول أبو هريرة: ما لي أراكم عنها مُعْرِضِين؟ والله لَأرْميَنّ َبها بين أكتافكم».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) que celui-ci a dit : « Qu’un voisin n’empêche pas son voisin de faire passer sa poutre dans son mur. » Ensuite, Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) dit : " Pourquoi vous vois-je vous en détourner ? Par Allah ! Je vais vous les jeter sur le dos ! "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
للجار على جاره حقوق تجب مراعاتها، فقد حث النبي -صلى الله عليه وسلم- على صلة الجار، وذكر أن جبريل مازال يوصيه به حتى ظن أنه سيورثه من جاره، لعظم حقه، وواجب بره.
فلهذا تجب بينهم العشرة الحسنهَ، والسيرة الحميدة، ومراعاة حقوق الجيرة، وأن يكف بعضهم عن بعض الشر القولي والفعلي.
ومن حسن الجوار ومراعاة حقوقه أن يبذل بعضهم لبعض المنافع التي لا تعود عليهم بالضرر الكبير مع نفعها للجار.
ومن ذلك أن يريد الجار أن يضع خشبة في جدار جاره، فإن وجدت حاجة لصاحب الخشب، وليس على صاحب الجدار ضرر من وضع الخشب، فيجب على صاحب الجدار أن يأذن له في هذا الانتفاع الذي ليس عليه منه ضرر مع حاجة جاره إليه، ويجبره الحاكم على ذلك إن لم يأذن.
فإن كان هناك ضرر أو ليس هناك حاجة فالضرر لا يزال بضرر مثله، والأصل في حق المسلم المنع، فلا يجب عليه أن يأذن.
ولذا فإن أبا هريرة -رضي الله عنه-، لما علم مراد المشرع الأعظم من هذه السنة الأكيدة، استنكر منهم إعراضهم في العمل بها، وتوعدهم بأن يلزمهم بالقيام بها، فإن للجار حقوقا فرضها اللَه -تعالى- تجب مراعاتها والقيام بها.
وقد أجمع العلماء على المنع من وضع خشب الجار على جدار جاره مع وجود الضرر إلا بإذنه لقوله -عليه الصلاة والسلام-: " لا ضرر ولا ضرار ".
Le voisin a des droits qu’il est obligatoire de respecter et le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a encouragés à bien nous comporter avec nos voisins. Il a même dit que Jibrîl (sur lui la paix) a tellement insisté, lorsqu’il l’exhortait au sujet du voisin, qu’il pensait qu’il allait l’inclure parmi les héritiers du défunt. En effet, son droit est immense et il est obligatoire de faire preuve de bonté envers lui. L’Islam prescrit le bon voisinage et le respect des droits du voisin. Il interdit aux voisins de se nuire l'un l'autre, que ce soit par la parole ou par les actes, et celui qui cause du tort à son voisin, sa foi n'est pas complète. Notamment, le bon voisinage consiste à observer les droits du voisin et à ce que l’homme prodigue à son voisin ce qui peut lui être utile tant que cela ne cause pas un mal [plus] important à sa propre personne. Par exemple, le fait qu’un homme souhaite faire passer une poutre dans le mur de son voisin. Même s’il n’en a pas réellement besoin, il est tout de même recommandé à son voisin de le laisser faire, par égard à son statut de voisin. S’il en a réellement besoin et que cela ne nuit nullement au propriétaire du mur, ce dernier a obligation de le laisser tirer profit de son mur. D’une part, cela ne lui cause aucun tort et, d’autre part, son voisin en a un besoin réel. Le gouverneur peut même le contraindre d’accepter au cas où il ne donne pas sa permission. Toutefois, si cela représente pour lui une nuisance avérée, ou si le besoin n’est pas avéré, alors la règle veut que l’on ne repousse pas un mal par un mal semblable. De plus, en ce qui concerne les biens d’un musulman, le principe de base établit qu’il est interdit d’en disposer. Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) avait bien compris l’objectif du Législateur que renferme cet enseignement prophétique d’importance et il a donc désapprouvé la façon dont les gens refusaient de le mettre en pratique et les a menacés de les contraindre à s’exécuter. Le voisin a donc des droits qui ont été mis en place par Allah, Exalté soit-Il, il est donc obligatoire de les respecter et de les observer. En outre, les savants sont unanimes quant à l’interdiction de faire passer une poutre dans le mur du voisin si cela représente une nuisance et qu’il n'en donne pas la permission. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Aucune nuisance n’est tolérée, ni volontaire, ni involontaire. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6094

 
Hadith   1208   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا قال: سمع الله لمن حمده: لم يحن أحد منا ظهره حتى يقع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ساجدًا، ثم نقع سجودًا بعده
Thème: Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) disait : " Allah exauce celui qui Le loue ! ", aucun d'entre nous ne pliait son dos avant que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ne soit prosterné, puis nous tombions prosternés après lui.

عن عبد الله بن يزيد الخطمي الأنصاري -رضي الله عنه- قال: حدثني البراء -وهو غير كَذُوبٍ- قال: «كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا قال: سمع الله لمن حمده: لم يَحٍنِ أحدٌ منا ظهره حتى يقع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ساجدًا، ثم نقع سجودًا بعده».

Abdullah ibn Yazîd al-Khaṭmî al-Anṣârî (qu'Allah l'agrée) a dit : « Al-Barâ‘ m'a dit, et ce n'est pas un menteur : " Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) disait : " Allah exauce celui qui Le loue ! ", aucun d'entre nous ne pliait son dos avant que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ne soit prosterné, puis nous tombions prosternés après lui. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يذكر هذا الصحابي الصدوق البراء -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يؤم أصحابه في الصلاة فكانت أفعال المأمومين تأتي بعد أن يتم فعله، بحيث كان -صلى الله عليه وسلم- إذا رفع رأسه من الركوع وقال: "سمع الله لمن حمده" رفع أصحابه بعده وإذا هبط ساجدا ووصل إلى الأرض يقعون ساجدين بعده.
Ce Compagnon véridique, Al-Barâ' (qu'Allah l'agrée), évoque le fait que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) dirigeait la prière, ceux qui étaient derrière lui ne bougeaient qu'une fois qu'il terminait complètement ses mouvements. Ainsi, les Compagnons ne se relevaient de l'inclinaison qu'une fois que le Prophète se relevait de l'inclinaison et terminait de dire : « Allah exauce celui qui Le loue ! ». De même, ils ne se prosternaient qu'une fois qu'il était lui-même complètement prosterné sur le sol.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6097

 
Hadith   1209   الحديث
الأهمية: عليك بتقوى الله والتكبير على كل شرف
Thème: Crains Allah ! Et chaque fois que tu te trouves sur une hauteur, dis : « Allâhu Akbar ! »

عن أبي هريرة -رضي الله عنه-: أنّ رجلًا قال: يا رسول الله، إني أُريد أن أُسافرَ فأَوْصِني، قال: «عليك بتقوى الله، والتَّكبير على كلِّ شَرَفٍ» فلمّا ولَّى الرجلُ، قال: «اللهم اطْوِ له البُعدَ، وهَوِّنْ عليه السفر».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate qu’un homme vint voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui dit : « Je compte partir en voyage, conseille-moi ! » Il lui répondit : « Crains Allah ! Et chaque fois que tu te trouves sur une hauteur, dis : « Allâhu Akbar ! » Puis, lorsque l’homme s’en alla, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Ô Allah ! Raccourcis-lui la distance de son trajet et facilite-lui son voyage ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أراد رجل أن يسافر فقال: يا رسول الله أوصني، فأوصاه النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يلتزم تقوى الله -عز وجل-، وأن يكبر الله -عز وجل- في كل علوّ ومرتفع، فلما أدبر الرجل دعا له النبي -صلى الله عليه وسلم- بأن يتيسر له من النشاط، وحسن الدواب ما يصل به مستريحًا، وأن يُسَهل عليه السفر بدفع مؤذياته عنه.
Un homme qui voulait voyager demanda au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) de le conseiller, le Prophète lui conseilla de s’attacher à la crainte d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, et de dire : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !) à chaque monticule et élévation de la route. Lorsque celui-ci s’en retourna, le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoqua Allah de lui donner la forme ainsi qu’une bonne monture afin qu’il puisse arriver à destination reposé. Il demanda aussi qu’Allah lui facilite son voyage en repoussant toute chose pouvant lui nuire.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6102

 
Hadith   1210   الحديث
الأهمية: عودوا المريض وأطعموا الجائع وفكوا العاني
Thème: Visitez le malade, nourrissez l’affamé et rendez la liberté au prisonnier !

عن أبي موسى -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «عُودُوا المريضَ، وأطْعِمُوا الجَائِعَ، وفُكُّوا العَانِي».

Abû Mûsâ (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Visitez le malade, nourrissez l’affamé et rendez la liberté au prisonnier ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أمر النبي -صلى الله عليه وسلم- بزيارة المريض، وإطعام الجائع، وأن إذا اختطف الكفار رجلًا مسلمًا وجب على المسلمين أن يفكوا أسره.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné aux musulmans de visiter le malade, de nourrir l’affamé et si les mécréants faisaient prisonnier un musulman, de mettre tout en œuvre afin de le libérer.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6103

 
Hadith   1211   الحديث
الأهمية: فصل ما بين صيامنا وصيام أهل الكتاب أكلة السحر
Thème: La différence entre notre jeûne et le jeûne des gens du Livre est la collation prise avant l'aube.

عن عمرو بن العاص -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «فَصْلُ مَا بَيْنَ صِيَامِنَا وصِيَامِ أهْلِ الكِتَابِ، أكْلَةُ السَّحَرِ».

Amr ibn Al-'Âṣ (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « La différence entre notre jeûne et celui des Gens du Livre est la collation prise avant l'aube. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر النبي -عليه الصلاة والسلام- في هذا الحديث عن الفارق المميز بين صيامنا وصيام اليهود والنصارى، وهو الطعام الذي يأكله المسلمون وقت    السحور، لأنَّ أهل الكتاب لا يتسحرون، والمسلمون يستحب لهم السحور؛ مخالفة لأهل الكتاب وتحقيقاً للسنة وفيه بركة وخير كما ثبت في السنة، وأهل الكتاب يصومون من نصف الليل، فيأكلون قبل منتصف الليل ولا يأكلون في السحر، والتمييز بين المسلمين والكفار أمر مطلوب في الشرع.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous informe à travers ce hadith de la différence significative entre notre jeûne et celui des juifs et des chrétiens : le repas pris par les musulmans avant l'aube (« As-Saḥûr »). Ceci, car les Gens du Livre ne le prennent pas tandis qu'il est recommandé pour les musulmans de prendre cette collation matinale afin de se différencier des Gens du Livre et d’appliquer la Tradition prophétique. En outre, il y a en cela une bénédiction et un bien comme confirmé dans la Tradition. En effet, les Gens du Livre jeûnent à partir de la moitié de la nuit, ils mangent avant ce moment et ne s'alimentent plus avant l'aube. Par ailleurs, le fait que les musulmans se distinguent des mécréants est une affaire requise dans la législation islamique.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6105

 
Hadith   1212   الحديث
الأهمية: فضل العالم على العابد كفضلي على أدناكم
Thème: Le mérite du savant par rapport à l'adorateur est semblable à mon mérite par rapport au moindre d'entre vous !

عن أبي أمامة الباهلي -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «فضل العالم على العابد كفضلي على أدناكم»، ثم قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إن الله وملائكته وأهل السماوات والأرض حتى النملة في جحرها وحتى الحوت ليصلون على معلمي الناس الخير».

Abû Umâmah Al-Bâhilî (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le mérite du savant par rapport à l'adorateur est semblable à mon mérite par rapport au moindre d'entre vous ! » Puis, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Certes, Allah et Ses Anges, ainsi que les habitants des cieux et de la Terre, jusqu'à la fourmi dans sa fourmilière et le poisson, prient pour ceux qui enseignent le bien aux gens. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سيق هذا الحديث لبيان فضل العلم والعالم بالعلوم الشرعية مع القيام بفرائض العبادات وبما يتيسر له من النوافل، "على العابد"، أي: على المتفرغ للعبادة "كفضلي على أدناكم"، أي: نسبة شرف العالم إلى شرف العابد؛ كنسبة شرف الرسول -صلى الله عليه وسلم- إلى أدنى الصحابة شرفا ومنزلة، فإن المخاطبين بقوله: "أدناكم" الصحابة، ثم قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- : "إن الله وملائكته وأهل السماوات والأرض"، أي: أهل الأرض من الإنس والجن وجميع الحيوانات، "حتى النملة في جحرها" أي ثقبها الذي تسكنه "وحتى الحوت ليصلون على معلمي الناس الخير"، أراد بالخير هنا علم الدين وما به النجاة في الدنيا والآخرة، والصلاة من الله -تعالى- ثناؤه على عبده في الملأ الأعلى، ومن الملائكة بمعنى الاستغفار، ولا رتبة فوق رتبة من تشتغل الملائكة وجميع المخلوقات بالاستغفار والدعاء له إلى يوم القيامة ولهذا كان ثوابه لا ينقطع بموته.
Ce hadith expose le mérite de la science et du savant dans les sciences religieuses qui accomplit les adorations obligatoires ainsi que celles surérogatoires qui lui ont été facilitées. « Par rapport à l'adorateur », c'est-à-dire : celui qui se consacre totalement à l'adoration. « Semblable à mon mérite par rapport au moindre d'entre vous ! » C'est-à-dire : le rapport de noblesse du savant par rapport à celui de l'adorateur est semblable au rapport [de noblesse] du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) par rapport à celui de ses Compagnons (qu’Allah les agrée). En effet, les interlocuteurs auxquels le Prophète s'adresse sont contenus dans sa parole : « au moindre d'entre vous » et ce sont les Compagnons. Puis, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Certes, Allah et Ses Anges ainsi que les habitants des cieux et de la Terre », c'est à dire : les habitants de la Terre parmi les êtres humains, les djinns et l'ensemble des animaux. « Jusqu'à même la fourmi dans sa fourmilière », c'est-à-dire : l'endroit où elle vit. « et le poisson prient pour ceux qui enseignent le bien aux gens. » Ici, à travers le mot « bien », il a voulu désigner la science de la religion (le savoir religieux) et tout ce qui permet d'être délivré en ce bas monde et dans l'au-delà. Ici, la prière d'Allah, Exalté soit-Il, signifie Son éloge adressé à Son serviteur auprès de la Haute Assemblée [des Anges] tandis que la prière des Anges signifie la demande de pardon. Il n’est pas, pour une personne, de rang meilleur que celui où les Anges et toutes les créatures s'emploient à demander pardon en sa faveur et à invoquer Allah pour elle jusqu'au Jour de la Résurrection. C'est pourquoi sa récompense ne s'interrompt pas à sa mort.

 

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[Bon car renforcé par d'autres chaînes de rapporteurs]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6106

 
Hadith   1213   الحديث
الأهمية: قال الله -عز وجل- العز إزاري، والكبرياء ردائي، فمن نازعني بشيء منهما عذبته
Thème: Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a dit : « La fierté est Mon pagne et l’orgueil est Mon manteau. Celui qui Me dispute l’un d’eux, Je le châtierai ! »

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قَال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «العز إزاري، والكبرياء ردائي، فمن نازعني بشيء منهما عذبته».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit qu’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a dit : « La fierté est Mon pagne et l’orgueil est Mon manteau. Celui qui Me dispute l’un d’eux, Je le châtierai ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العزّ والكبرياء صفتان مختصتان بالله لا يشاركه فيهما غيره؛ كما لا يشارك الرجل في ردائه وإزاره اللذين هما لباساه غيره، فجعل الله -تعالى- هاتين الصفتين ملازمتين له، ومن خصائصه التي لا تقبل أن يشاركه فيها أحد، فمن ادعى العزة والكبرياء فقد نازع الله في ملكه، ومن نازع الله عذبه.
A l'instar du pagne et du manteau que l'homme utilise pour se couvrir et qu'il ne partage avec nul autre, la gloire et l’orgueil sont deux caractéristiques propres à Allah qu'il est inacceptable qu'autre que Lui revendique. Par conséquent, quiconque prétend à la gloire et s’enfle d’orgueil aura, certes, tenté de rivaliser avec Allah dans Son royaume. Et quiconque tente de rivaliser avec Allah sera châtié.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6107

 
Hadith   1214   الحديث
الأهمية: قال رجل يا رسول الله الرجل منا يلقى أخاه أو صديقه أينحني له؟ قال: لا، قال: أَفَيَلْتَزِمُهُ ويُقبِّلُهُ؟ قال: لا، قال: فيأخذ بيده ويصافحُهُ؟ قال: نعم.
Thème: Un homme demanda : " Ô, Messager d'Allah ! Quand quelqu'un parmi nous rencontre son frère ou son ami, peut-il s'incliner devant lui ? - Non, dit-il. - Il dit : Peut-il le serrer contre lui et l'embrasser ? - Non, dit-il. - Il dit : Alors, il le prend par la main et lui serre la main ? - Oui, dit-il. "

عن أنس -رضي الله عنه- قال: قال رجلٌ: يا رسول الله، الرجلُ مِنّا يَلقى أخاه، أو صديقَه، أَيَنْحَني له؟ قال: «لا»، قال: أَفَيَلْتَزِمُهُ ويُقبِّلُهُ؟ قال: «لا» قال: فيأخذ بيده ويصافحُهُ؟ قال: «نعم».

Anas (qu'Allah l'agrée) relate : « Un homme demanda : " Ô, Messager d'Allah ! Quand quelqu'un parmi nous rencontre son frère ou son ami, peut-il s'incliner devant lui ? - Non, dit-il. - Il dit : Peut-il le serrer contre lui et l'embrasser ? - Non, dit-il. - Il dit : Alors, il le prend par la main et lui serre la main ? - Oui, dit-il. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سئل النبي -صلى الله عليه وسلم- عن الانحناء عند لقاء المرء أخاه، قال: لا ينحني له، قال السائل: أيضمه إليه ويعانقه ولا ينحني له؟ قال: لا، قال السائل: هل يصافحه؟ قال: نعم.
Quand on lui demanda si l'homme pouvait s'incliner devant son frère lorsqu'il le rencontre, le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit qu'il ne pouvait pas faire cela. L'homme demanda alors s'il pouvait lui faire l'accolade, le serrer contre lui, sans s'incliner devant lui ? Il répondit non. L'homme demanda enfin s'il pouvait lui serrer la main ? Il répondit oui.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6108

 
Hadith   1215   الحديث
الأهمية: قل لا إله إلا الله وحده لا شريك له الله أكبر كبيرًا
Thème: Dis : " Il n’est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul, sans associé ; Allah est le Plus Grand dans toute Sa grandeur..."

عن سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه- قال: جاء أعرابي إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: عَلِّمْنِي كلامًا أقوله. قال: «قل: لا إله إلا الله وحده لا شريك له، الله أكبر كبيرًا، والحمد لله كثيرًا، وسبحان الله رب العالمين، ولا حول ولا قوة إلا بالله العزيز الحكيم» قال: فهؤلاء لربي، فما لي؟ قال: «قل: اللهم اغفر لي وارحمني واهدني وارزقني».

Sa'd ibn Abî Waqqâṣ (qu'Allah l'agrée) a dit : « Un bédouin s'est présenté au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et lui a dit : " Enseigne-moi une parole que je puisse dire ! - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a alors dit : Dis : " Il n’est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul, sans associé ; Allah est le Plus Grand dans toute Sa grandeur. La louange est à Allah en abondance. Gloire et Pureté à Allah, Seigneur des Mondes. Et il n’est de puissance ni de force que par Allah, le Puissant, le Sage. - Le bédouin dit alors : Ces paroles sont pour mon Seigneur ! Quelles sont donc les miennes ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a dit : Dis : " Ô Allah ! Pardonne-moi ! Fais-moi miséricorde ! Guide-moi ! Et accorde-moi ma subsistance ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء أعرابي إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: "علمني كلاماً" أي: ذكراً، "أقوله" أي: أذكره ورداً في أي وقت "قال: قل: لا إله إلا الله وحده لا شريك له" بدأ بشهادة التوحيد، ومعناها لا معبود بحق إلا الله    "الله أكبر" أي: من كل شيء، "كبيراً" توكيد للتكبير: كبرت كبيراً أو يجوز أن يكون حالاً مؤكدة، "والحمد لله كثيراً" أي: حمداً كثيراً، "وسبحان الله رب العالمين" أي: جميع الخلائق، وقوله: "لا حول ولا قوة إلا بالله العزيز الحكيم"    أي لا تحول من حال إلى حال إلا بتوفيق من الله وحكمته، "قال الأعرابي: فهؤلاء" أي: الكلمات، "لربي" أي: موضوعة لذكره تعالى وتعظيمه، "فمالي؟" أي: من الدعاء لنفسي، "فقال: قل: اللهم اغفر لي" أي: بمحو السيئات، "وارحمني" أي: بتوفيق الطاعات في الحركات والسكنات، "واهدني" أي: لأحسن الأحوال، "وارزقني" أي: المال الحلال والصحة وكل خير.
Un bédouin s'est présenté auprès du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et lui a dit : « Enseigne-moi une parole », c'est à dire : une invocation « que je puisse dire », c'est-à-dire : une chose que j'évoque à n'importe quel instant. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a alors dit : « Dis : Il n’y a aucune divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul, sans associé. » Il a débuté par l'attestation de l'Unicité dont la signification est qu'il n'y a pas de véritable adoré [méritant l'adoration] excepté Allah. « Allah est Plus Grand » que toute chose « dans toute Sa grandeur. » C'est une confirmation de Sa grandeur ou pour bien insister sur Sa situation de grandeur. « La louange est à Allah en abondance », c'est à dire : de nombreuses louanges. « et Gloire à Allah, Seigneur des Mondes », c'est-à-dire : [Seigneur] de l'ensemble des créatures. Sa parole : « Et il n’est de puissance ni de force que par Allah, le Puissant, le Sage. », c'est à dire : tu ne changes pas d'une situation à une autre sans la réussite et la sagesse d'Allah. " Le bédouin a alors dit : « Ces paroles sont pour mon Seigneur ! » afin de L’invoquer et proclamer Sa grandeur mais « Quelles sont donc les miennes ? » C'est à dire : quelles invocations sont pour ma personne ? Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a dit : « Dis : Ô Allah ! Pardonne-moi ! » En effaçant mes mauvaises actions. « Fais-moi miséricorde ! » En me donnant la réussite dans l'accomplissement d'actes d'obéissance lors de mes mouvements et de mon immobilité. « Guide-moi ! » vers les meilleures situations. « Et accorde-moi ma subsistance ! », c’est-à-dire : des biens licites, la santé et tout bien.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6112

 
Hadith   1216   الحديث
الأهمية: بِسمِ اللهِ، تُرْبَةُ أرْضِنَا، بِرِيقَةِ بَعْضِنَا، يُشْفَى بِهِ سَقِيمُنَا، بإذْنِ رَبِّنَا
Thème: Au Nom d’Allah ! La terre de notre sol et la salive de l’un d’entre nous, on guérit par cela notre malade, avec la permission de notre Seigneur !

عن عائشة -رضي الله عنها-: أنَّ النَّبيَّ -صلى الله عليه وسلم- كَانَ إِذَا اشْتَكى الإنْسَانُ الشَّيْءَ مِنْهُ، أَوْ كَانَتْ بِهِ قَرْحَةٌ أَوْ جُرْح، قالَ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- بأُصبعِهِ هكذا - ووضع سفيان بن عيينة الراوي سبابته بالأرض ثم رفعها- وقالَ: «بِسمِ اللهِ، تُرْبَةُ أرْضِنَا، بِرِيقَةِ بَعْضِنَا، يُشْفَى بِهِ سَقِيمُنَا، بإذْنِ رَبِّنَا».

ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) relate : « Lorsque quelqu’un était souffrant, avait un ulcère ou une blessure, le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait en faisant ainsi avec son doigt - Sufyân ibn ‘Uyaynah, le rapporteur du hadith, posa son index sur le sol, puis le releva - : « Au Nom d’Allah ! La terre de notre sol et la salive de l’un d’entre nous, on guérit par cela notre malade, avec la permission de notre Seigneur ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان النبي -صلى الله عليه وسلم- إذا مرض إنسان، أو كان به جرح أو شيء يأخذ من ريقه على أصبعه السبابة، ثم يضعها على التراب، فيعلق بها منه شيء، فيمسح به على الموضع الجريح أو العليل، ويقول «بِاسْمِ اللهِ، تُرْبَةُ أَرْضِنَا، بِرِيقَةِ بَعْضِنَا، يُشْفَى بِهِ سَقِيمُنَا، بِإِذْنِ رَبِّنَا».
Lorsque quelqu’un était malade, blessé ou souffrant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) mettait de sa salive sur son index, puis il le frottait au sol afin qu’il s’imprègne de la terre et l’essuyait enfin sur la blessure ou l’endroit malade en disant : « Au Nom d’Allah ! La terre de notre sol et la salive de l’un d’entre nous, on guérit avec cela notre malade, avec la permission de notre Seigneur ! »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6113

 
Hadith   1217   الحديث
الأهمية: مطل الغني ظلم، وإذا أُتبعَ أحدكم على مليء فليتبع
Thème: L’homme riche qui retarde le paiement d’une dette commet une injustice, et si la créance de l’un de vous est transférée vers un tiers, qu’il transfère !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَطْلُ الغني ظلم، وإذا أُتْبِعَ أحدكم على مَلِيءٍ فَلْيَتْبَعْ».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « L’homme riche qui retarde le paiement d’une dette commet une injustice, et si la créance de l’un de vous est transférée vers un tiers, qu’il transfère ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الشريف أدب من آداب المعاملة الحسنة.
فهو -صلى الله عليه وسلم- يأمر المدين بحسن القضاء، كما يرشد الغريم إلى حسن المطالبة.
فبين -صلى الله عليه وسلم- أن الغريم إذا طلب حقه، أو فهم منه الطلب بإشارة أو قرينة، فإن تأخير حقه عند الغني القادر على الوفاء، ظلم له، أنه دون حقه بلا عذر.
وهذا الظلم يزول إذا أحال المدين الغريم على مليء يسهل عليه أخذ حقه منه، فَلْيَقْبَل الغريم الحوالة حينئذ.
ففي هذا حسن الاقتضاء منه، وتسهيل الوفاء، كما أن فيه إزالة الظلم بما لو بقي الدين بذمة المدين المماطل.
Dans ce noble hadith, on trouve certains des bons comportements concernant les relations entre les gens. En effet, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) y ordonne au débiteur de s'acquitter convenablement de sa dette et conseille au créancier de demander son dû de manière correcte. Il a indiqué clairement que lorsque le créancier réclame son dû, ou que l'on comprend cela de lui par un signe ou un indice, il est interdit au riche de retarder son remboursement sans motif légal car c'est une injustice. Cette injustice disparaît si le débiteur transfert sa créance vers un tiers capable de s'en acquitter et, dans ce cas, le créancier doit obligatoirement accepter le transfert de créance proposé. Il y a en cela une bonne manière de réclamer son dû, une facilité de remboursement, ainsi que la suppression de l'injustice qui résulterait du fait que la dette reste sous la responsabilité du débiteur retardataire.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6141

 
Hadith   1218   الحديث
الأهمية: ليس من رجل ادعى لغير أبيه -وهو يعلمه- إلا كفر، ومن ادعى ما ليس له، فليس منا وليتبوأ مقعده من النار، ومن دعا رجلا بالكفر، أو قال: عدو الله، وليس كذلك، إلا حار عليه
Thème: Il n'est pas un homme qui s'affilie consciemment à un autre que son père, sans qu'il n’ait mécru. Celui qui prétend à ce qui ne lui revient pas n'est pas des nôtres et n'a qu'à préparer sa place en Enfer. Et celui qui appelle un homme en le traitant de mécréant ou en disant : « Ennemi d'Allah ! », alors qu'il ne le mérite pas, cela se retourne contre lui.

عن أبي ذر-رضي الله عنه- مرفوعًا: (ليس من رجل ادَّعَى لغير أبيه -وهو يعلمه- إلا كفر، ومن ادعى ما ليس له، فليس منا وَلَيَتَبَوَّأْ مَقْعَدَهُ من النار، ومن دعا رجلا بالكفر، أو قال: عدو الله، وليس كذلك، إلا حَارَ عليه).

Abû Dharr (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas un homme qui s'affilie consciemment à un autre que son père, sans qu'il n’ait mécru. Celui qui prétend à ce qui ne lui revient pas n'est pas des nôtres et n'a qu'à préparer sa place en Enfer. Et celui qui appelle un homme en le traitant de mécréant ou en disant : « Ennemi d'Allah ! », alors qu'il ne le mérite pas, cela se retourne contre lui. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث وعيد شديد وإنذار أكيد، لمن ارتكب عملا من هذه الثلاثة، فما بالك بمن عملها كلها؟
أولها: أن يكون عالمًا أباه، مثبتًا نسبه فينكره ويتجاهله، مدّعيًا النسب إلى غير أبيه، أو إلى غير قبيلته.
وثانيها: أن يدعي "وهو عالم" ما ليس له من نسب، أو مال، أو حق من الحقوق، أو عمل من الأعمال، أو علم من العلوم، أو يزعم صفة فيه يستغلها ويصرف بها وجوه الناس إليه، وهو كاذب فهذا عذابه عظيم، إذ تبرأ منه النبي -صلى الله عليه وسلم-، وأمره أن يختار له مقرا في النار؛ لأنه من أهلها.
وثالثها: أن يرمِىَ بريئا بالكفر، أو اليهودية، أو النصرانية، أو بأنه من أعداء الله.
فمثل هذا يرجع عليه ما قال؛ لأنه أحق بهذه الصفات القبيحة من المسلم الغافل عن أعمال السوء وأقواله.
Ce récit prophétique contient une menace très dure ainsi qu'un avertissement certifié à l'encontre de celui qui commet l'un des trois méfaits suivants. Que dire, donc, de celui qui les commet tous ? Le premier est le fait qu'un homme sache de façon certaine qui est son père mais qu’il le renie, ou fasse semblant de ne pas le savoir, et s'affilie à un autre homme ou se réclame d'une autre tribu que la sienne. Le deuxième est le fait qu'un homme, en connaissance de cause, cherche mensongèrement à s'attribuer une ascendance, un bien matériel, une œuvre, un savoir ou un droit quelconque. Ou qu'il prétende avoir telle ou telle caractéristique par laquelle il attire l'attention et la considération des gens. Son châtiment sera immense, puisque le Prophète (sur lui la paix et le salut) se désavoue de lui et lui dit de préparer sa place en Enfer, car il fera partie de ses habitants. Le troisième concerne le fait d'accuser injustement quelqu'un de mécréant, de juif, de chrétien, ou d'ennemi d'Allah. Cette accusation se retourne contre celui qui la profère, car il mérite davantage ces qualificatifs déshonorants qu'un musulman innocent qui s'abstient de dire ou de faire du mal.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6144

 
Hadith   1219   الحديث
الأهمية: من السنة إذا تزوج البكرَ على الثيب: أقام عندها سبعا ثم قسم. وإذا تزوج الثيب: أقام عندها ثلاثا ثم قسم
Thème: Lorsque quelqu’un prend comme épouse [supplémentaire] une femme vierge, cela fait partie de la Tradition qu'il reste à ses côtés sept jours. Ensuite, il partage. Et si elle a déjà été mariée, il reste à ses côtés trois jours. Ensuite, il partage.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال: «من السنة إذا تَزَوَّجَ البِكْرَ على الثَّيِّبِ: أقام عندها سبعا ثم قَسَمَ. وإذا تَزَوَّجَ الثَّيِّبَ: أقام عندها ثلاثا ثم قَسَمَ».
قال أبو قلابة:" ولو شِئْتُ لَقُلْتُ: إنَّ أَنَسًا رَفَعَهُ إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque quelqu’un prend comme épouse [supplémentaire] une femme vierge, cela fait partie de la Tradition qu'il reste à ses côtés sept jours. Ensuite, il partage. Et si elle a déjà été mariée, il reste à ses côtés trois jours. Ensuite, il partage. » Abû Qilâbah a dit : « Et si je le voulais, je dirais qu’Anas tient certes cela directement du Prophète (sur lui la paix et le salut). »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من السنة أنه إذا تزوج البكر على الثيب، أقام عندها سبعًا يؤنسها، ويزيل وحشتها وخجلها، لكونها حديثة عهد بالزواج، ثم قسم لنسائه بالسوية.
وإذا تزوج الثيب أقام عندها ثلاثًا، لكونها أقل حاجة إلى هذا من الأولى.
وهذا الحكم الرشيد، جَاء في هذا الحديث الذي له حكم الرفع، لأن الرواة إذا قالوا: من السنة، فلا يقصدون إلا سنة النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقال أبو قلابة الراوي عن أنس: "لو شئت لقلت إن أنسًا رفعه"؛ لأنه عندي مرفوع فهو عندي بلفظ: "من السنة" وبلفظ صريح في الرفع.
والرفع والحديث المرفوع معناه المضاف إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، مثل قول الراوي: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كذا.
(للترجمة)

 

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   [+++]   

 
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6145

 
Hadith   1220   الحديث
الأهمية: إنما الولاء لمن أعتق
Thème: Le droit de tutelle ne revient qu'à celui qui affranchit

عن عائشة بنت أبي بكر-رضي الله عنهما- قالت: كانت في بريرة ثلاث سنن:
خُيِّرَتْ على زوجها حين عتقت.
وأُهْدِيَ لها لحم، فدخل علي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- والبُرْمَةُ على النار، فدعا بطعام، فَأُتِيَ بخبز وأُدْمٌ من أدم البيت، فقال: ألم أَرَ البرمة على النار فيها لحم؟ قالوا: بلى، يا رسول الله، ذلك لحم تُصدِّق به على بريرة، فكرهنا أن نطعمك منه، فقال: هو عليها صدقة، وهو منها لنا هدية.
وقال النبي -صلى الله عليه وسلم- فيها: إنما الوَلاء لمن أعتق».

ʽÂ’ishah bint Abî Bakr (qu'Allah l'agrée, elle et son père) évoqua le cas de Barîrah (qu’Allah l’agrée) qui donna lieu à trois traditions prophétiques : lorsqu’elle fut affranchie, elle eut le choix de rester, ou non, avec son mari et on lui offrit de la viande. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) entra chez lui alors qu’une marmite était sur le feu. Il demanda à manger et on lui présenta du pain et de la sauce qu’il y avait dans la maison. Puis, il dit : « N’ai-je pas vu une marmite contenant de la viande sur le feu ? - On lui répondit : Oui, ô Messager d’Allah ! C’est de la viande qui a été offerte en aumône à Barîrah, alors il nous a déplu de t’en donner. - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : C’était une aumône pour elle mais un cadeau pour nous de sa part ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a aussi dit au sujet de Barîrah : « Le droit de tutelle ne revient qu'à celui qui affranchit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
تذكر عائشة رضي الله عنها من بركة مولاتها بريرة متيمنة بتلك الصفقة، التي قربتها منها، إذ أجرى الله تعالى من أحكامه الرشيدة في أمرها ثلاث سنن، بقيت تشريعاً عاماً على مر الدهور.
فالأولى: أنها عتقت تحت زوجها الرقيق (مغيث) فخُيِّرت بين الإقامة معه على نكاحهما الأول، وبين مفارقته واختيارها نفسها؛ لأنه أصبح لايكافئها في الدرجة، إذ هي حرة وهو رقيق، والكفاءة هنا معتبرة، فاختارت نفسها، وفسخت نكاحها، فصارت سنة لغيرها.
والثانية: أنه تُصدقَ عليها بلحم وهي في بيت مولاتها عائشة فدخل النبي صلى الله عليه وسلم واللحم يطبخ في البرمة، فدعا بطعام فأتوه بخبز وأدم من أدم البيت الذي كانوا يستعملونه في عادتهم الدائمة، ولم يأتوه بشيء من اللحم الذي تصدق به على بريرة، لعلمهم أنه لا يأكل الصدقة. فقال: ألم أر البرمة على النار فيها لحم؟ فقالوا: بلى، ولكنه قد تصدق به على بريرة، وكرهنا إطعامك منه.
فقال: هو عليها صدقة، وهو منها لنا هدية.
والثالثة: أن أهلها لما أرادوا بيعها من عائشة، اشترطوا أن يكون ولاؤها لهم لينالوا به الفخر حينما انتسب إليهم الجارية وربما حصلوا به نفعا ماديًّا، من إرث ونصرة وغيرهما فقال النبي صلى الله عليه وسلم: (إنما الولاء لمن أعتق). وليس للبائع ولا لغيره.
والولاء علاقة بين السيد المالك والعبد المملوك بعد عتقه وريته، فيرث السيد العبد إذا لم يكن له وارث أو بقي شيء بعد أن يأخذ أصحاب الفروض نصيبهم من الميراث.
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) évoqua la bénédiction de son esclave Barîrah (qu’Allah l’agrée) lors de son affranchissement. Celui-ci lui a non seulement permis de se rapprocher d’elle mais fut aussi la cause du fait qu’Allah, Exalté soit-Il, révèle trois traditions prophétiques concernant Barîrah (qu’Allah l’agrée), parmi Ses jugements éclairés et judicieux au sujet de son affaire, qui sont encore considérées comme une législation générale et ont fait jurisprudence au fil des siècles. Premièrement : Elle fut affranchie tandis qu’elle était mariée à al-Mughîth, encore esclave. Elle eut alors le choix de rester avec lui en tant qu’épouse ou de le quitter car, après son affranchissement, elle n’avait plus le même statut social que lui. Elle décida de le quitter. Leur mariage fut donc résilié et [cette possibilité de choisir] fut une tradition pour quiconque serait dans la même situation qu’elle. Deuxièmement : Elle reçut de la viande en aumône tandis qu’elle se trouvait dans l’appartement de ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée). Le Prophète (sur lui la paix et le salut) entra chez lui alors que la viande cuisait dans une marmite sur le feu. Puis, il demanda à manger et on lui présenta du pain et de la sauce servie habituellement dans la maison. Ses épouses ne lui donnèrent pas de la viande qui avait été offerte en aumône à Barîrah (qu’Allah l’agrée) car elles savaient qu’il ne mangeait pas de la nourriture donnée en tant qu’aumône. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : « N’ai-je pas vu une marmite contenant de la viande sur le feu ? - Elles lui répondirent : Oui, ô Messager d’Allah ! C’est de la viande qui a été offerte en aumône à Barîrah (qu’Allah l’agrée), alors il nous a déplu de t’en donner. - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : C’était une aumône pour elle mais un cadeau pour nous de sa part ! » Troisièmement : Lorsque ses maîtres voulurent la vendre à ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée), ils demandèrent à conserver la tutelle afin de récolter le prestige du fait que Barîrah (qu’Allah l’agrée) soit affiliée à eux et pensant qu’ils pourraient peut-être profiter d’elle financièrement grâce à son héritage, ou autre. Cependant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) fit remarquer [sur ce point et] au sujet de Barîrah (qu’Allah l’agrée) : « Le droit de tutelle ne revient qu'à celui qui affranchit. », non au vendeur ou à quelqu’un d’autre.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6159

 
Hadith   1221   الحديث
الأهمية: الولد للفراش، وللعاهر الحجر
Thème: L’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre !

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: «اخْتَصَمَ سعد بن أبي وقاص، وعبد بن زَمْعَةَ في غلام: فقال سعد: يا رسول الله، هذا ابن أخي عتبة بن أبي وقاص، عهد إلي أنه ابنه، انظر إلى شبهه، وقال عبد بن زمعة: هذا أخي يا رسول الله، وُلِدَ على فِرَاشِ أبي من وَلِيدَتِهِ، فنظر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إلى شَبَهِهِ، فرأى شَبَهًا بَيِّنًا بعتبة، فقال: هو لك يا عبد بن زمعة، الولدُ لِلْفِرَاشِ ولِلْعَاهِرِ الحَجَرُ. واحْتَجِبِي منه يا سَوْدَةُ. فلم يَرَ سَوْدَةَ قَطُّ».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que Sa’d ibn Abî Waqqâṣ et ‘Abd ibn Zum’ah se disputèrent au sujet d’un enfant. Sa’d dit : « Ô Messager d’Allah ! Il est le fils de mon frère : ‘Utbah ibn Abî Waqqâṣ ! Il m’a confié qu’il était son fils. Regarde comme il lui ressemble ! » Mais, ‘Abd ibn Zum’ah rétorqua : « C’est mon frère ! Ô Messager d’Allah ! Il est du lit de mon père, c’est l’enfant d’une de ses esclaves ! » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) le scruta et constata une ressemblance évidente avec ‘Utbah. Il dit alors : « Il te revient à toi ô ‘Abd ibn Zum’ah, car l’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre ! Ô Sawdah ! Mets ton voile devant lui ! » Suite à cela, il n’a plus jamais vu Sawdah.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كانوا في الجاهلية يضربون على الإماء ضرائب يكتسبنها من فجورهن، ويلحقون الولد بالزاني إذا ادعاه، فزنا عتبة بن أبي وقاص بأمة لزمعة بن الأسود، فجاءت بغلام، فأوصى عتبة إلى أخيه سعد بأن يلحق هذا الغلام بنسبه، فلمَّا جاء فتح مكة، ورأى سعد الغلام، عرفه بشبهه بأخيه، فأراد استلحاقه، أي أن يلحقه بأخيه، فاختصم عليه هو وعبد بن زمعة، فأدلى سعد بحجته وهي: أن أخاه أقر بأنه ابنه، وبما بينهما من شبَه، فقال عبد بن زمعة: هو أخي، ولد من وليدة أبي، يعني: أبوه سيد الأمة التي ولدته، فهو صاحب الفراش، فنظر النبي -صلى الله عليه وسلم- إلى الغلام، فرأى فيه شبها بَيِّنًا بعتبة، وقضى به لزمعه وقال: الولد للفراش، وللعاهر الزاني الخيبة والخسار، فهو بعيد عن الولد؛ لأن الأصل أنَّه تابع لمالك الأمة الذي يستحقه، وطأها بطريقة صحيحة، ولكن لما رأى شبه الغلام بعتبة، تورع -صلى الله عليه وسلم- أن يستبيح النظر إلى أخته سودة بنت زمعة بهذا النسب، فأمرها بالاحتجاب منه؛ احتياطا وتورُعاً، فالشبه والقرائن لا يلتفت لها مع وجود الفراش.
Pendant la période préislamique, les gens prélevaient des taxes en soumettant leurs esclaves à la prostitution, puis ils attribuaient l’enfant au fornicateur si celui-ci revendiquait sa paternité. ‘Utbah ibn Abî Waqqâṣ commit l’adultère à l’époque préislamique avec une esclave qui appartenait à Zam’ah ibn Al-Aswad. Celle-ci mit au monde un garçon et ‘Utbah chargea son frère Sa’d de s’occuper du jeune garçon en reconnaissant sa filiation. Lorsque La Mecque fut conquise, Sa’d aperçut le jeune garçon et le reconnut étant donné sa forte ressemblance avec son frère, il voulut alors revendiquer sa filiation, mais il se disputa avec ‘Abd ibn Zam’ah (qu’Allah les agrées tous les deux) à son sujet. Sa’d (qu’Allah l’agrée) avança comme preuve le fait que son frère ‘Utbah avait reconnu sa paternité envers cet enfant et aussi qu’ils avaient une forte ressemblance commune. ‘Abd ibn Zam’ah (qu’Allah l’agrée) rétorqua alors : « C’est mon frère ! Il est l'un des enfants de mon père ! » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) regarda l’enfant et constata qu’il ressemblait clairement à ‘Utbah. Cependant, il jugea en faveur de Zam’ah car, à l’origine, l’enfant appartient au maître et possesseur de l’esclave. Il dit Alors : « Il est à toi, ô ‘Abd ibn Zamah ! L’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre ! » En effet, Il est loin de posséder l’enfant. Cependant, lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) constata la ressemblance frappante de l’enfant avec ‘Utbah, il ressentit le scrupule de permettre à l’enfant de voir sa sœur Sawdah bint Zam’ah étant donné cette filiation. Il ordonna donc à cette dernière, par précaution, de se voiler en sa présence.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6160

 
Hadith   1222   الحديث
الأهمية: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بنت حمزة: لا تحل لي، يحرم من الرضاع: ما يحرم من النسب، وهي ابنة أخي من الرضاعة
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit au sujet de la fille de Ḥamzah (qu’Allah l’agrée) : « Elle ne m’est pas permise, car l’allaitement interdit ce que les liens du sang interdisent. Or, elle est la fille de mon frère de lait. »

قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بنت حمزة: «لَا تَحِلُّ لِي يَحْرُمُ من الرَّضَاعِ مَا يَحْرُمُ من النَّسَبِ وهي ابنة أَخِي من الرَّضاعة».

Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit au sujet de la fille de Ḥamzah (qu’Allah l’agrée) : « Elle ne m’est pas permise, car l’allaitement interdit ce que les liens du sang interdisent. Or, elle est la fille de mon frère de lait. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
رَغِبَ علي بن أبي طالب -رضي الله عنه-، من النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يتزوج بنت عمهما حمزة، فأخبره -صلى الله عليه وسلم- أنها لا تحل له، لأنها بنت أخيه من الرضاعة، فإنه -صلى الله عليه وسلم-، وعمه حمزة رضعا من (ثويبة) وهى مولاة لأبي لهب، فصار أخاه من الرضاعة، فيكون عم ابنته، ويحرم بسبب الرضاع، ما يحرم مثله من الولادة.
‘Alî ibn Abî Ṭâlib (qu’Allah l’agrée) a exprimé son souhait de voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) épouser la fille de leur oncle Ḥamzah (qu’Allah l’agrée). Mais, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a dit qu’elle ne lui était pas autorisée, puisqu’elle était la fille de son frère de lait. En effet, Ḥamzah et lui étaient des frères de lait, qui tous les deux, avaient été allaités par Thuwaybah, la servante d’Abû Lahab. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) était donc l’oncle de la fille de Ḥamzah. Or, l’allaitement interdit ce qu'interdit l’enfantement.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6162

 
Hadith   1223   الحديث
الأهمية: قلت: يا رسول الله، علمني دعاء، قال: قل: اللهم إني أعوذ بك من شر سمعي، ومن شر بصري، ومن شر لساني، ومن شر قلبي، ومن شر منيي
Thème: J'ai dit : " Ô Messager d’Allah ! Apprends-moi une invocation ! - Il me répondit : Dis : " Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre le mal de mon ouïe, contre le mal de ma vue, contre le mal de ma langue, contre le mal de mon cœur et contre le mal de mon sperme. "

عن شكل بن حميد -رضي الله عنه- قال: قلت: يا رسول الله، عَلِّمْنِي دعاء، قال: (قل: اللهم إني أعوذ بك من شر سمعي، ومن شر بصري، ومن شر لساني، ومن شر قلبي، ومن شر مَنِيِّي).

Shakil ibn Ḥumayd (qu’Allah l’agrée) relate : « J'ai dit : " Ô Messager d’Allah ! Apprends-moi une invocation ! - Il me répondit : Dis : " Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre le mal de mon ouïe, contre le mal de ma vue, contre le mal de ma langue, contre le mal de mon cœur et contre le mal de mon sperme. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث يذهب شكل بن حميد -رضي الله عنه- إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- باحثًا عن خيري الدنيا والآخرة، إنه لم يطلب من النبي -صلى الله عليه وسلم- دنيا فانية، ولا حفنة من مال، ولا صاعا من طعام، ولكنه ذهب يطلب الدعاء، يريد من النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يعلمه دعاء ينتفع به في دينه ودنياه، فهذه هي حقيقة الصحابة يبتغون فضلا من الله ورضوانا، فأرشده النبي -صلى الله عليه وسلم- إلى هذا الدعاء العظيم الجليل، فقال له: "قل: اللهم إني": دعا الله -تعالى- وتوجه إليه باسمه الجامع لكل أسماء الله الحسنى "الله"، "أعوذ بك من شر سمعي": أعوذ أي: أحتمي بالله -تعالى- من شر السمع، وهو ما يقع فيه سمع الإنسان من المحرمات: كشهادة الزور، وكلام بالكفر والبهتان، والانتقاص من الدين وسائر ما يصل إلى سمع الإنسان من المحرمات، "ومن شر بصري": وهو أن يستعمله في النظر إلى المحرمات من الأفلام الخليعة ، والمناظر القبيحة، "ومن شر لساني": أي ومن كل محرم قد يخرج من اللسان كشهادة الزور، والسب، واللعن، والانتقاص من الدين وأهله، أو التكلم فيما لا يعني الإنسان، أو ترك الكلام فيما يعنيه، "ومن شر قلبي": وهو أن يعمر القلب بغير ذكر الله -تعالى-، أو أن يتوجه إلى غير الله -تعالى- بالعبادات القلبية من الرجاء والخوف، والرهبة، والتعظيم، أو يترك ما يجب عليه من صرف العبادات القلبية للرب -سبحانه وتعالى-، "ومن شر منيي": أي ومن شر الفرج وهو أن يقع فيما حرم الله عليه ، أو يوقعني في مقدمات الزنى من النظر، واللمس، والمشي، والعزم، وأمثال ذلك، فهذا الدعاء المبارك فيه حفظ الجوارح والتي هي من نعم الله -تعالى-، والنبي -صلى الله عليه وسلم- إنما أمره هنا أن يستعيذ بالله من شر هذه النعم ، ولم يأمره أن يستعيذ من هذه النعم كأن يقول: "أعوذ بالله من سمعي"، لأن هذه نعم ، وبها يعبد الله -تعالى-، فليست هي شر محض حتى يستعاذ منها ولكن يستعاذ من الشر الذي قد يتولد عنها، وحفظها يكون برعاية ما خلقت له، و أن لا يباشر بها معصية، ولا ينشر بها رذيلة، لأنه مسؤول يوم القيامة عن هذه النعم مصداقا لقوله -تعالى-: {وَلَا تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولَئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا} [الإسراء: 36].
Dans ce hadith, Shakil ibn Ḥumayd (qu’Allah l’agrée) vint au Prophète (sur lui la paix et le salut) en recherchant un bien utile dans cette vie d’ici-bas et dans l’au-delà. Il n’est pas venu demander une [chose de la] vie éphémère, ni une poignée d’argent ou un sac de nourriture, mais il demanda plutôt une invocation que le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui enseignerait afin qu’elle lui soit profitable dans ce bas monde et dans l’au-delà. Voilà la réalité des Compagnons (qu’Allah les agrée) qui recherchaient un bienfait d’Allah et Sa satisfaction. Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui enseigna cette noble et importante invocation en lui disant : « Dis : " Ô Allah ! ", il a invoqué Allah et s’est dirigé vers Lui par Son Nom « Allah » qui domine tous Ses autres Noms sublimes. " Je me réfugie auprès de Toi contre le mal de mon ouïe ", c’est-à-dire : je me mets à l’abri auprès d’Allah contre le mal de mon ouïe, ce qui vient à l’oreille de l’individu comme paroles illicites telles que le faux témoignage, les propos mensongers, les paroles de mécréance, la moquerie sur la religion et tout autre propos interdit qui peut arriver aux oreilles de l’individu. " Contre le mal de ma vue " : lorsque celle-ci est utilisée pour regarder des choses interdites comme les films pornographiques et les scènes immorales. " Contre le mal de ma langue ", c’est-à-dire contre toute parole illicite qui pourrait sortir de ma bouche telle que le faux témoignage, les insultes, la malédiction, la moquerie sur la religion et ses adeptes, ou le fait de parler sur ce qui ne concerne en rien l’individu, ou bien de se taire au sujet de ce qui le concerne. " Contre le mal de mon cœur ", c’est-à-dire [contre le fait de se] remplir le cœur par autre chose que le rappel d’Allah, Exalté soit-Il, ou de se diriger vers autre que Lui en ce qui concerne les adorations du cœur comme l’espérance, la peur, la crainte, la glorification, ou aussi le fait de se retrouver à abandonner les adorations obligatoires du cœur destinées au Seigneur, Gloire et Pureté à Lui et qu'Il soit Exalté. " Et contre le mal de mon sperme. " », c’est-à-dire : contre le mal de mon sexe qui peut être utilisé dans ce qu’Allah lui a rendu illicite, ou dans des préliminaires d’adultère que ce soit par la vue, le toucher, la marche, la forte intention, ou autres causes similaires. Par conséquent, cette invocation bénie englobe la protection des membres qui sont des bienfaits d’Allah, Exalté soit-Il. De plus, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a certes ordonné de se réfugier auprès d’Allah contre le mal de ces bienfaits et non contre ces bienfaits eux-mêmes comme s’il avait dit : " Je me réfugie auprès de Toi contre mon ouïe ! " car, en effet, ce sont des bienfaits avec lesquels on adore Allah, Exalté soit-Il, donc, ils ne sont pas des maux en eux-mêmes nécessitant que l'on désire s’en protéger. Mais, par contre, on demande la protection du mal qu’ils risquent de générer. Par ailleurs, la protection de ces bienfaits s'obtient en veillant à les employer à ce pourquoi ils ont été créés ainsi qu'à les préserver du fait d'être utilisés dans un acte de désobéissance ou développant une immoralité. En effet, le Jour de la Résurrection, l’individu sera redevable et responsable de ces bienfaits comme Allah, Exalté soit-Il, l’a confirmé à travers Sa parole : {( Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune science. Certes, l’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.)} [Coran : 17/36].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6163

 
Hadith   1224   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كَانَ إِذَا أَرَادَ أَنْ يَرْقُدَ، وَضَعَ يَدَهُ اليُمْنَى تَحْتَ خَدِّهِ، ثُمَّ يَقُولُ: اللَّهُمَّ قِني عذابك يوم تبعث عبادك
Thème: Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) voulait dormir, il plaçait sa main droite sous sa joue puis il disait : « Ô Allah ! Épargne-moi Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! »

عن حذيفة بن اليمان -رضي الله عنهما- وحفصة بنت عمر بن الخطاب -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-كَانَ إِذَا أَرَادَ أَنْ يَرْقُدَ، وَضَعَ يَدَهُ اليُمْنَى تَحْتَ خَدِّهِ، ثُمَّ يَقُولُ: «اللَّهُمَّ قِني عذابك يوم تبعث عبادك». وفي رواية: أنه كان يقوله ثلاث مرات.

Ḥudhayfah ibn Al-Yamân (qu'Allah l'agrée, lui et son père) et Ḥafṣah bint 'Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu'Allah l'agrée, elle et son père) relatent que lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) voulait dormir, il plaçait sa main droite sous sa joue puis il disait : « Ô Allah ! Épargne-moi Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الحديث يتناول سنة فعلية وقولية من سنن النبي -صلى الله عليه وسلم-، وكلا السنتين من سنن النوم.
فالسنة الفعلية هي هيئة نوم النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقد وصف لنا حذيفة -رضي الله عنه- هيئة نوم رسول الله فقال: "كان إذا أراد أن يرقد وضع يده اليمنى تحت خده" فيه دليل على نوم النبي -صلى الله عليه وسلم- على جنبه الأيمن، لأنه إذا وضع يده اليمنى تحت خده كان نائمًا على جنبه الأيمن لا محالة، ويدل على ذلك الروايات الأخرى.
ولكن هذا الحديث زاد وضع اليد تحت الخد، فمن قدر على فعله فعله تأسيًا، ومن اكتفى بالنوم على الشق الأيمن فإنه يكفيه، ويدل على ذلك أن بعض الروايات إنما وردت بنومه -صلى الله عليه وسلم- على جنبه الأيمن بدون ذكر وضع اليد تحت الخد، فلربما كان يفعله النبي -صلى الله عليه وسلم- أحيانًا، ويشير إليه ذكر بعض الصحابة له وعدم ذكر البعض الآخر، ولكن جميع الروايات اتفقت على النوم على الشق الأيمن فدل على أنّ هذا هو السنة المتعينة.
"ثم يقول" ثم تدل على الترتيب والتراخي، وهو الملائم لحال من أراد النوم، فكان يضطجع أولا على شقه الأيمن، ويضع يده اليمنى تحت خده الأيمن، ثم يقول الذكر بعد ذلك ولا يشترط أن يقول الإنسان هذا الذكر مباشرة عقب الاضطجاع لأن "ثم" تدل على التراخي، فلو تكلم الإنسان مع زوجته ثم قال الذكر بعد ذلك فلا بأس.
"اللهم قني عذابك يوم تبعث عبادك" احفظني من العذاب يوم البعث، ولفظ "قني" يشمل الوقاية من الله تفضلا وإحسانًا، وتوفيق العبد لفعل ما يوجب الجنة والنجاة من العذاب؛ لأن العموم هو الأصل ولا يصار للتخصيص إلا لدليل، واللفظ يستوعب المعنيين.
وقوله "عذابك" يعم كل ألوان عذاب ذلك اليوم، ويدخل فيه عذاب النار دخولًا أوليًّا، وهذا اليوم سماه الله -تعالى- بيوم القارعة والصاخة والطامة والقيامة، مما يدل على هوله وشدته فكان المناسب دعاء الله -تعالى- النجاة من عذاب هذا اليوم، وقوله "عذابك" أضاف العذاب إلى الله -تعالى- ليدل على هوله وشدته وعظمته، وأيضًا فيه معنى التفويض إذ الرب -سبحانه- هو المتصرف في العبيد، وفي هذا العذاب تصرف المالك المسيطر، واللفظ يشمل المعنيين.
وانظر إلى المناسبة اللطيفة بين النوم الذي هو أخو الموت أو الموتة الصغرى والبعث الذي يعقب الموت، فالحديث فيه مناسبة لطيفة دقيقة تجمع بين الشيء وتابعه، وهذا من جلال وجمال ألفاظ النبي -صلى الله عليه وسلم-.
Ce hadith comporte deux traditions du Prophète (sur lui la paix et le salut) ayant trait au sommeil. L'une concernant les choses à faire et l'autre concernant les choses à dire : La première concerne la manière dont le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’endormait. Ḥudhayfah (qu’Allah l’agrée) nous a décrit la façon de dormir du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Il a dit : « Lorsqu’il voulait dormir, il plaçait sa main droite sous sa joue. » Dans ceci, il y a une preuve que le Prophète (sur lui la paix et le salut) se couchait sur le côté droit, car en plaçant sa main droite sur sa joue, il ne pouvait être que sur son côté droit. De plus, les autres versions du hadith prouvent clairement ce fait, mais ce récit a précisé que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) plaçait sa main droite sous sa joue. Donc, celui qui peut le faire, qu’il le fasse en suivant la tradition du Prophète (sur lui la paix et le salut), et celui qui dort uniquement sur le côté droit, alors cela est suffisant. En effet, cette manière de faire a également été prouvée à travers plusieurs autres versions décrivant le sommeil du Prophète (sur lui la paix et le salut) sans évoquer le placement de la main droite sous la joue. Il se peut alors que le Prophète (sur lui la paix et le salut) le faisait de temps en temps étant donné que certains Compagnons (qu'Allah les agrée) ont mentionné la position de la main droite sous la joue tandis que d’autres ne l’ont pas signalée. Quoi qu’il en soit, toutes les versions sont unanimes en ce qui concerne le sommeil du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) sur le côté droit et que c’est précisément la tradition à adopter lors du sommeil. « Puis, il disait » : cette expression indique l’ordre et le temps d’attente pour la personne qui veut aller se coucher. En effet, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) se couchait d’abord sur le côté droit, et ensuite il prononçait l’invocation du sommeil, et il n’est pas conditionné de dire l’invocation tout de suite après s’être allongé sur son lit, car l’expression : « puis » indique qu’il y a eu un moment d’attente. Donc, si l’individu discute entre temps avec son épouse, puis prononce l’invocation, il n’y a pas de mal à cela. « Ô Allah ! » : le Prophète (sur lui la paix et le salut) a invoqué Allah avec Son Nom le plus important selon la majorité des savants qui n’est autre que : « Allah ». « Épargne-moi », c’est-à-dire : protège-moi du châtiment au Jour de la Résurrection. Et le terme : « Épargne-moi » comprend la protection d’Allah par Bonté et Bienfaisance de Sa part, ou bien par le succès du serviteur qui a accompli un acte qui lui procure le Paradis et le sauvegarde contre le châtiment, ou par les deux en même temps, ce qui est l’avis le plus juste. Il faut savoir que la généralité est la base dans les textes religieux, et elle ne peut être spécifiée qu’à partir d’une preuve. Et comme on peut le constater, ici, le terme employé englobe les deux sens cités auparavant. La parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! » inclut tous les types de châtiments y compris l’entrée immédiate en Enfer lors de ce Jour qu’Allah a appelé : « Le Jour du Choc », « Le Jour du Fracas », « Le Jour du Grand Cataclysme », « Le Jour de la Résurrection », et par bien d'autres appellations autres. Tout ceci prouve clairement la frayeur et la dureté de ce Jour ainsi que la nécessité d’invoquer Allah, Exalté soit-Il, de nous sauver des châtiments qu’il contient. La parole du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) : « Ton châtiment » indique que le châtiment a été annexé à Allah, Exalté soit-Il, afin de mettre en évidence la frayeur qu’il doit susciter, sa dureté et son importance. Il y a aussi le fait que ce Jour appartient au Seigneur, le Glorieux, Celui qui gère tous les serviteurs comme bon Lui semble car Il est le Roi et le Souverain Dirigeant. En effet, le terme suppose et comprend les deux sens, et on constate ainsi la subtile connexion entre le sommeil, qui est considéré comme : « Le frère de la mort » ou : « La petite mort », et la Résurrection qui se manifeste tout de suite après la mort. A travers ce hadith, il y a donc une étroite et subtile connexion qui relie une chose et sa suite, et cela découle de la splendeur et la beauté des paroles du Prophète (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6167

 
Hadith   1225   الحديث
الأهمية: كان إذا رأى الهلال قال اللهم أهله علينا بالأمن والإيمان
Thème: Lorsqu'il voyait le croissant de lune, il disait : « Ô Allah ! Fais qu'il nous apporte la sûreté, la foi...»

عن طلحة بن عبيد الله -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كانَ إذا رأى الهلالَ، قال: «اللّهمَّ أهِلَّهُ عليْنا بالأمْن والإيمان، وَالسَّلامَةِ وَالإسلامِ، ربِّي وربُّكَ اللهُ، هِلالُ رُشْدٍ وخيرٍ».

Talḥah ibn 'UbaydiLlah (qu'Allah l'agrée) relate que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) voyait le croissant de lune, il disait : « Ô Allah ! Fais qu'il nous apporte la sûreté, la foi, la sécurité et l'Islam. Allah est Mon Seigneur et ton Seigneur ! Un croissant de lune de bonne direction et de bien. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر طلحة بن عبيدالله -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا رأى الهلال من الليلة الأولى أوالثانية أوالثالثة, قال هذا الدعاء الجليل, الذي يشتمل على سؤال الله -تعالى- أن يطلعه بالأمن من المخاوف الدينية والدنيوية، ودوام الإيمان وثباته، ودفع ما يزيغ عنه، كما يشتمل على سؤال الله تعالى السلامة والإسلام، منبِّها بذكر الأمن والسلامة على طلب دفع كل مضرة، وبالإيمان والإسلام على جلب كل منفعة، ثم يختتم هذا الدعاء مخاطبا الهلال بقوله: "ربي وربك الله"، إشارة إلى تنزيه الخالق عن مشاركة غيره له في تدبير خلقه، داعيًا الله -تعالى- أن يكون هلال هدى وخير.
Talḥah ibn 'UbaydiLlah (qu'Allah l'agrée) informe du fait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait, lorsqu'il voyait le croissant de lune dès sa première, deuxième ou troisième nuit, cette sublime invocation qui comprend la demande à Allah, Exalté soit-Il, de faire apparaître ce croissant de lune avec la sûreté face aux craintes religieuses et mondaines, mais aussi en ayant la foi continuelle et ferme, ainsi qu'en repoussant tout ce qui pourrait la faire vaciller. Cette invocation contient également la demande à Allah, Exalté soit-Il, de la sécurité et l'Islam. En effet, il faut noter que l'évocation de la demande de sûreté et de sécurité consiste à repousser tout préjudice et que la demande de foi et d'Islam consiste à apporter tout bénéfice. Puis, cette invocation se conclut en s'adressant à ce croissant de lune en lui disant : « Allah est Mon Seigneur et ton Seigneur ! » en indiquant à travers cela que le Créateur est exempt de toute association extérieure dans la gestion de Sa création et en invoquant Allah, Exalté soit-Il, que ce croissant de lune soit un croissant de bonne direction et de bien.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Abî Shaybah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6177

 
Hadith   1226   الحديث
الأهمية: كان رجل يقرأ سورة الكهف، وعنده فرس مربوط بشطنين
Thème: Un homme récitait la sourate : « La caverne » et il y avait auprès de lui un cheval attaché par deux cordes.

عن البراء بن عازب –رضي الله عنهما- قال: كانَ رجلٌ يَقرَأُ سُورةَ الكهفِ، وعندَه فَرَسٌ مَربُوطٌ بِشَطَنَيْنِ، فَتَغَشَّتْهُ سَحَابَةٌ فَجَعَلَتْ تَدْنُو، وجَعلَ فَرَسُه يَنفِرُ منها، فلمّا أصبحَ أتَى النبيَّ -صلى الله عليه وسلم- فَذَكرَ ذلك له، فقالَ: «تِلكَ السَّكِينةُ تَنَزَّلَتْ للقُرآنِ».

Al-Barâ' ibn 'Âzib (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « Un homme récitait la sourate : « La caverne » et il y avait auprès de lui un cheval attaché par deux cordes. Un nuage l'enveloppa, se mit à tourner et à se rapprocher de lui. Son cheval ne cessa de s'en écarter. Au matin, il alla trouver le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui raconta l'incident. Celui-ci déclara : « C'est la sérénité ! Elle est descendue pour le Coran ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر البراء بن عازب -رضي الله عنهما- قصة عجيبة حصلت زمن النبي -صلى الله عليه وسلم-، حيث كان رجل يقرأ سورة الكهف وإلى جانبه فرس مربوطة بحبل، فغطَّاه شيء مثل الظلة؛ وجعل يقترب منه ويقترب، ففزعت الفرس مما رأته ونفرت، فلما أصبح الرجل أتى النبيَّ -صلى الله عليه وسلم- فذكر ذلك، فبيَّن له النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تلك السكينة تنزلت عند قراءة القرآن، كرامة لهذا الصحابي الذي كان يقرأ، وشهادة من الله -تعالى- أن كلامه حق.
والرجل هو أُسيد بن حُضير -رضي الله عنه-.
Al-Barâ' ibn 'Âzib (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a raconté une histoire extraordinaire qui se déroula à l'époque du Prophète (sur lui la paix et le salut). Un homme récitait la sourate : « La caverne » [Coran : 18] auprès d'un cheval attaché par deux cordes. Une sorte de nuage l'enveloppa alors et se mit à se rapprocher de lui. Son cheval eut peur et ne cessa de s'en écarter. Au matin, l'homme alla trouver le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui raconta l'incident. Celui-ci lui expliqua que cette sérénité était descendue suite à la récitation du Coran comme prodige accordé à ce Compagnon et aussi en témoignage de la part d'Allah, Exalté soit-Il, que Sa Parole est vérité. De plus, l'homme concerné dans cette histoire était Usayd ibn Ḥuḍayr (qu'Allah l'agrée).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6178

 
Hadith   1227   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أجود الناس
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était le plus généreux des gens.

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- قال: «كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أَجْوَدَ الناسِ، وكان أَجْوَدَ ما يكونُ في رمضانَ حِينَ يَلْقاهُ جبريلُ، وكان يَلْقاهُ في كلِّ ليلة مِن رمضانَ فَيُدارِسُه القرآن، فَلَرسولُ الله -صلى الله عليه وسلم- أجْوَدُ بالخير من الريح المُرسَلة».

ʽAbdullah ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était le plus généreux des gens. Le moment où il était le plus généreux était le mois de Ramadan, quand Jibrîl venait à sa rencontre. Il venait le voir chaque nuit de Ramadan et lui enseignait le Coran. Là, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était encore plus généreux que le vent qui souffle ».

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أجود الناس"، أي: أكثرهم جوداً، بماله وبدنه وعلمه ودعوته ونصيحته وكل ما ينفع الخلق، "وكان أجود ما يكون في رمضان"؛ لأن رمضان شهر الجود، يجود الله فيه على العباد، والعباد الموفقون يجودون على إخوانهم،"حين يلقاه جبريل"، أي: وقت لقائه إياه، وقوله: "وكان جبريل يلقاه في كل ليلة من رمضان فيدارسه القرآن"، وكان النبي -صلى الله عليه وسلم- ينزل عليه جبريل في رمضان كل ليلة يدارسه القرآن من أجل أن يثبته في قلبه، وأن يحصل الثواب بالمدارسة بينه وبين جبريل، فكان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- حين يلقاه جبريل فيدارسه القرآن أجود بالخير من الريح المرسلة، أي: أنه يسارع إلى الخير -عليه الصلاة والسلام- ويجود به حتى إنه أسرع من الريح المرسلة، يعني: التي أرسلها الله -عز وجل- فهي سريعة عاصفة، ومع ذلك فالرسول -صلى الله عليه وسلم- أجود بالخير من هذه الريح في رمضان.
Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était le plus généreux des gens, celui qui donnait le plus de ses biens, de sa personne, de son savoir, de son enseignement, de ses conseils et de tout ce qui était utile aux créatures. « Le moment où il était le plus généreux était le mois de Ramadan », car le mois de Ramadan est le mois de la générosité, lors duquel Allah fait générosité à Ses serviteurs et où Ses serviteurs [à qui Il a facilité le bien] se montrent généreux envers leurs frères. « Quand Jibrîl venait à sa rencontre » : le temps lors duquel Jibrîl venait le voir. « Il venait le voir chaque nuit de Ramadan et lui enseignait le Coran. » Jibrîl descendait voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) chaque nuit de Ramadan afin de lui faire réviser le Coran, de sorte qu'il soit gravé dans son cœur et pour qu'il gagne des récompenses en l'étudiant avec lui. Quand Jirbîl venait lui enseigner le Coran, « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était plus généreux que le vent qui souffle », c'est-à-dire qu'il s'empressait de faire le bien, plus vite encore que le vent ne souffle, le vent qu'Allah envoie et qui souffle vite et fort. Pendant Ramadan, le Messager (sur lui la paix et le salut) était encore plus prompt à être généreux que ce vent.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6179

 
Hadith   1228   الحديث
الأهمية: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم أحسن الناس خلقًا
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était la personne dotée du meilleur des comportements.

عن أنس -رضي الله عنه- قَالَ: كَانَ رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- أحسنَ النَّاس خُلُقاً.

Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était la personne dotée du meilleur comportement. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بيان ما كان النبي -صلى الله عليه وسلم- عليه من حسن الخلق وكرم الشمائل والتواضع، لحيازته جميع المحاسن والمكارم وتكاملها فيه.
La parole d’Anas (qu’Allah l’agrée) nous montre clairement le bon comportement, les nobles traits de caractère et la modestie que le Prophète (sur lui la paix et le salut) possédait étant donné qu’il détenait les qualités et vertus morales les plus parfaites.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6180

 
Hadith   1229   الحديث
الأهمية: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم إذا ذهب ثلث الليل قام فقال يا أيها الناس اذكروا الله
Thème: Lorsqu'un tiers de la nuit était passé, le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait l’habitude de se lever et de dire : " Ô gens ! Évoquez Allah !..."

عن أبي بن كعب -رضي الله عنه-: كان رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- إذا ذَهَبَ ثُلثُ الليلِ قامَ، فقال: "يا أيها الناسُ، اذكروا اللهَ، جاءت الرَّاجِفَةُ، تَتْبَعُها الرَّادِفَةُ، جاءَ الموتُ بما فيه، جاءَ الموتُ بما فيه"، قلتُ: يا رسول الله، إني أُكْثِرُ الصلاةَ عليكَ، فكم أجعلُ لكَ من صلاتِي؟ فقالَ: "ما شِئتَ"، قلتُ: الرُّبُعَ؟، قالَ: "ما شئتَ، فإنْ زِدتَ فهو خيرٌ لكَ"، قلتُ: فالنّصفَ؟، قالَ: "ما شئتَ، فإن زِدتَ فهو خيرٌ لكَ"، قلتُ: فالثلثين؟ قالَ: "ما شئتَ، فإن زدتَ فهو خيرٌ لكَ"، قلتُ: أجعلُ لكَ صلاتِي كُلَّها؟ قالَ: "إذاً تُكْفى هَمَّكَ، ويُغْفَرَ لكَ ذَنبُكَ".

Ubay ibn Ka’b (qu’Allah l’agrée) relate : « Lorsqu'un tiers de la nuit était passé, le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait l’habitude de se lever et de dire : " Ô gens ! Évoquez Allah ! Le tremblement arrive, suivi d’un autre ! La mort arrive, avec ce qu’elle comporte ! La mort arrive, avec ce qu’elle comporte ! - J'ai alors dit : Ô Messager d’Allah ! Je prie beaucoup pour toi. Quelle part de ma prière dois-je donc te consacrer ? - Il me répondit : Ce que tu veux. - J’ai demandé : Un quart ? -Il a dit : Ce que tu souhaites et plus tu en fais, mieux c’est pour toi. - J’ai redemandé : La moitié ? - Il a dit : Ce que tu souhaites et plus tu en fais, mieux c’est pour toi. - J’ai dit : Les deux tiers ? - Il a répondu : Ce que tu souhaites et plus tu en fais, mieux c’est pour toi. - Finalement, j’ai demandé : Puis-je te consacrer toute ma prière ? - Il a dit : Si tu le fais, tu seras débarrassé de tout ce qui te préoccupe et tes péchés te seront pardonnés. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر في أول الحديث أن النبي –صلى الله عليه وسلم- كان إذا قام من ثلث الليل، قال منبهاً لأمته من الغفلة، محرضاً لها على ما يوصلها لمرضاة الله سبحانه من كمال رحمته "يا أيها الناس اذكروا اللّه"، أي: باللسان والجنان ليَحمِل ما يحصل من ثمرة الذكر على الإكثار من عمل البرّ وترك غيره.
وفي الحديث أيضاً أن السائل قد يكون له دعاء يدعو به لنفسه، فيمكن أن يجعل ثُلثَه دعاءً للنبي -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- ، ويمكن أن يجعل له شَطْرَه، ويمكن أن يكون جميعُ دعائِه دعاءً للنبي، مثل أن يُصلِّي عليه بدلَ دعائه. وقد ثبتَ أنه: "من صلَّى عليه مرة صلَّى الله عليه عشراً" أخرجه مسلم من حديث أبي هريرة، فيكون أجر صلاته كافياً له، ولهذا قال: "يَكفِيْ همَّك ويَغفِر ذنبَك"، أي: إنك إنما تطلب زوالَ سبب الضرر الذي يُعقِب الهمَّ ويُوجب الذنب، فإذا صليتَ علي بدل دعائك حصل مقصودك، ويحتمل هذا الحديث أن المراد أن يشركه معه في الدعاء، فكأنه قال: كلما دعوت لنفسي صليت عليك، ولا يدل على الاكتفاء بالصلاة عن الدعاء، بل يجمع بينهما عملًا بجميع النصوص.
Le début du hadith mentionne que lorsqu’un tiers de la nuit s’écoulait, le Prophète (sur lui la paix et le salut) se levait et alertait sa communauté de son insouciance en l’encourageant à ce qui la mène à la satisfaction d’Allah, Gloire et Pureté à Lui, et à Son infinie et miséricorde. Il disait : « Ô gens ! Évoquez Allah ! », c’est-à-dire : par la langue et par le cœur, de sorte à ce que l’évocation divine entraîne la multiplication des bonnes œuvres et le délaissement des péchés. Le hadith nous enseigne également que celui qui invoque Allah, même s’il peut avoir une invocation qu’il prononce pour sa personne, peut aussi consacrer le tiers de son invocation en faveur du Prophète (sur lui la paix et le salut). En effet, prier en sa faveur est considéré comme une invocation. Il peut lui consacrer la moitié, tout comme il peut lui consacrer l'intégralité de son invocation, en priant pour lui à la place. En effet, il est bien attesté que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui prie pour moi une fois, Allah prie sur lui dix fois. » Rapporté par Muslim d’après Abû Hurayrah. La récompense de sa prière lui suffira donc et c’est pourquoi il a dit : « Si tu le fais, tu seras débarrassé de tout ce qui te préoccupe et tes péchés te seront pardonnés. », c'est à dire : Tu ne demandes rien d'autre que la levée de ce qui cause le mal qui [te] préoccupe et entraîne le péché. Eh bien si tu pries sur moi au lieu de demander [la levée de cela] tu obtiendras ce qui était visé. Il peut être compris de ce hadith qu'il s'associe à lui dans le fait d'invoquer. Ainsi, c'est comme s'il avait dit : Chaque fois que tu invoques pour moi, j'en fait de même à ton égard. Par contre, il n'indique pas qu'il faille se contenter de prier [sur le Prophète (sur lui la paix et le salut)] au détriment des invocations. Il faut plutôt joindre entre ces deux [bonnes] actions, conformément à l'ensemble des textes révélés.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6181

 
Hadith   1230   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يتحرى صوم الإثنين والخميس
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) tenait fermement au jeûne du lundi et du jeudi.

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: كانَ رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- يَتَحرّى صومَ الإثنينِ والخميسِ.

ʽA’ishah (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) tenait fermement au jeûne du lundi et du jeudi. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
تخبر    أم المؤمنين عائشة -رضي الله عنها- عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أنه كان يجتهد ويتقصد صوم الاثنين والخميس؛ لأن الأعمال تعرض فيهما على الله -تعالى-، فأحبَّ -صلى الله عليه وسلم- أن يُعرض عمله وهو صائم, ولأنه -تعالى- يغفر فيهما لكل مسلم إلا المتشاحنين كما ورد في الأحاديث الأخرى.
La mère des croyants, ʽA’ishah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'efforçait fermement à jeûner le lundi et le jeudi. En effet, les actions sont présentées devant Allah, Exalté soit-Il, le lundi et le jeudi et le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) aimait que ses actions Lui soient présentées alors qu'il jeûnait. De plus, Allah, Exalté soit-Il, pardonne durant ces deux jours à tout musulman excepté ceux qui restent en brouille.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6183

 
Hadith   1231   الحديث
الأهمية: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يتعوذ من الجان، وعين الإنسان
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) avait l'habitude d'implorer la protection d'Allah contre les djinns et le mauvais œil des hommes

عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- قال: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يَتَعَوَّذُ مِنَ الجَانِّ، وعَيْنِ الإنسان، حتى نَزَلَتْ المُعَوِّذتان، فلمَّا نَزَلَتا، أخذ بهما وتركَ ما سواهما.

Abû Sa'îd Al-Khudrî (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) avait l'habitude d'implorer la protection d'Allah contre les djinns et le mauvais œil des hommes jusqu'à ce que furent révélées (« Al-Mu’awwidhatân ») : les deux Protectrices (les deux dernières sourates du Coran). Après leur révélation, il se contenta alors uniquement d'elles et délaissa toute autre formule. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يفيد الحديث أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان    يعتصم بالله -تعالى- من شر الجان وعين الإنسان الحاسد، عن طريق الأدعية والأذكار، بأن يقول: أعوذ بالله من الجان وعين الإنسان، حتى نزلت المعوذتان، فلما نزلتا أخذ بهما في التعوذ غالبًا، وترك ما سواهما من التعاويذ والرقيات؛ ل